dimanche 19 août 2007

A quand la baguette à 10 euros ?

Un petit mot de l'Oncle Paul :

Comme le dit une de mes excellentes sources d'information - "d'autres sujets se profilent déjà"...Le 2 août 2007 l'Assemblée Nationale a voté de la législation à la fois historique et répressive concernant le droit de grève en France et dirigée, en premier lieu, contre les travailleurs du secteur transports : SNCF, métro, bus, autocar. A l'instar des mesures introduites par Margret Thatcher dans les années 1980, pour arrêter de travailler, le personnel doit donner un préavis de 48 heures. Réddition apparente des leaders des syndicats concernés, qui ont demontré jusqu'ici une certaine combativité pour défendre les droits sociaux...Il faut désormais se concerter avec les patrons pour assurer un niveau minimim. Il s'agit de préparer le terrain aussi pour les coupes sombres dans l'éducation nationale et sa privatisation...
La Dame de Fer - membre de Bilderberg - est passée de l'épicerie à la Chambre des Lords, du laboratoire de chimie de Somerfield College Oxford au Panthéon des temples maçonniques. D'autres la suit. Comme les vampires qui peuvent désormais sortir sans craindre la lumière du jour. Quittant la partie socialiste, qui implose, l'un après l'autre ils nous montrent leurs crocs...Bernard Kouchner, Dominique Strauss-Kahn, Hubert Védrine, Jack Lang, puis même l'ancienne féministe Fadela Amara, ils se rallient à la politique crypto-fasciste du nouveau gouvernement. Quelqu'un très respectable m'a récemment fait remarquer que l'enlisement est assuré dans ce Grenelle de l'Environnement, où la logique de division et d'inconsistence, dans laquelle le candidat UMP a réussi à enfermer tous ses adversaires, joue à son tour - et peut-être encore plus facilement - dans le mouvement écologiste français. Vue la bouillabaise concoctée par notre cher Nicolas Sarkozy le Premier et ses amis, il faut préparer déjà l'après Grenelle...Amitiés à tout le monde...


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Pénurie des matières premières alimentaires : La faillite totale de la PAC vendredi 10 août 2007

La population de l’Europe entière va découvrir au retour de vacances une situation qu’elle n’imaginait pas : la pénurie de produits agricoles.

Les réformes successives de la Politique Agricole Commune (PAC) ont provoqué ce résultat incroyable : l’approvisionnement de notre marché alimentaire et le prix des productions agricoles sont maintenant déterminés par le libre marché. C’est lui seul qui va s’occuper de ce bien vital qu’est la nourriture !

Puisque le marché des céréales et des oléagineux ne répond plus à la demande il flambe. La Commission ayant vendu depuis la fin du printemps quasiment tous ses stocks qui lui permettaient de réguler l’offre et de garantir l’approvisionnement des populations, nous assistons maintenant à une ruée des spéculateurs et des fonds de pension qui viennent nourrir leurs profits sur les marchés à terme.

La production agricole de l’UE est déstabilisée, les agriculteurs assommés de contraintes. Sommés de limiter leurs productions puis de disparaître pour cause d’excédents, les producteurs de lait sont excédés et renâclent pour continuer de produire à perte. Il est bien temps pour la Commission d’envisager d’attribuer des quotas supplémentaires.

Aujourd’hui la CR se félicite de la remontée du prix des céréales qui est maintenant proche de leurs coûts de production et qui ne fait que retrouver ses niveaux d’il y a vingt ans. Par contre elle s’inquiète des dégâts que cette situation risque de provoquer sur les autres secteurs de l’agriculture embarquée dans le navire fantôme d’une PAC vidée de son contenu.

Il est urgent de construire « la PAC du XXIe siècle », afin de rétablir la stabilité des marchés alimentaires, régulés par une vraie gestion des grandes productions et de garantir un juste revenu aux agriculteurs. Cela ne sera possible que si l’agriculture sort du cadre de l’OMC.

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