jeudi 9 août 2007

Ca chauffe aussi au Pakistan ;o((

Parcourant les News de Free aujourd'hui vers 18H45, je me demandais pourquoi Pervez Musharraf, le président Pakistanais ne venait pas assister à cette jirga prévue depuis l'an dernier ...

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La «jirga» afghano-pakistanaise s'ouvre sans Musharraf
[09/08/2007 11:14]

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KABOUL (AP) -- Plus de 600 chefs tribaux et religieux afghans et pakistanais se sont retrouvés jeudi sous haute sécurité à Kaboul pour discuter de la violence sur la frontière entre les deux pays et de la lutte contre les talibans et Al-Qaïda, mais en l'absence du président pakistanais Pervez Musharraf.

Cette absence, annoncée à la dernière minute, pose désormais la question de l'efficacité de cette réunion, d'autant que nombre de chefs de clan du côté pakistanais de la frontière boycottent la «jirga».

Pervez Musharraf, l'un des deux «parrains» de cette conférence, a fait savoir à l'autre co-organisateur, son homologue afghan Hamid Karzaï, que des «engagements» à Islamabad l'empêchaient d'y assister. La délégation pakistanaise est donc dirigée par le Premier ministre Shaukat Aziz.

Cette défection intervient alors que l'instauration de l'état d'urgence est envisagée par Islamabad, en raison de la détérioration de la situation dans les zones frontalières.

En l'absence de Musharraf et des délégués des zones tribales troublées du Waziristan Nord et Sud, le risque est que cette rencontre ne débouche sur aucun résultat concret.

La principale préoccupation des 650 délégués sera la sécurité et le terrorisme, mais on parlera aussi, sous la grande tente blanche où fut dessinée la constitution afghane post-talibans, de développement économique et de lutte contre la drogue.

Les talibans, principal facteur de destabilisation de l'Afghanistan, dont les attaques ont repris en force depuis deux ans et qui multiplient les enlèvements, n'y sont pas représentés.

Selon Washington et Kaboul, ils disposent de bases arrière dans les zones tribales pakistanaises, notamment le Waziristan, où Washington craint aussi la remontée en puissance d'Al-Qaïda. Islamabad, qui a déployé 90.000 soldats dans la zone, affirme que la région n'est pas un havre pour les terroristes.

La tenue de ce grand conseil entre les deux pays avait été décidée en septembre 2006 lors d'un sommet tripartite entre Musharraf, Karzaï et le président américain George W. Bush. AP



mais en poursuivant ma lecture, j'ai compris qu'il avait d'autres préoccupations ...

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Le gouvernement pakistanais envisage de déclarer l'état d'urgence --par Matthew Pennington--
[09/08/2007 03:39]

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ISLAMABAD, Pakistan (AP) -- Le gouvernement du président pakistanais Pervez Musharraf pourrait déclarer prochainement l'état d'urgence à cause de «menaces externes et internes» et de la détérioration de la situation dans le nord-ouest du pays, près de la frontière avec l'Afghanistan, a annoncé un porte-parole jeudi.

Tariq Aziz, ministre pakistanais de l'Information, a également indiqué que des prises de position venant des Etats-Unis, notamment du candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine Barack Obama, sur un éventuelle intervention de l'armée américaine contre al-Qaïda au Pakistan, «avaient allumé la mèche et agacé l'opinion pakistanaise».

Mais il semble que le motif réel d'une déclaration de l'état d'urgence soit l'existence d'ennemis politiques intérieurs au président Musharraf, un allié essentiel des Etats-Unis dans leur lutte contre le terrorisme.

Musharraf, qui s'est emparé du pouvoir par un coup d'Etat en 1999, a vu sa popularité décliner et son pouvoir sérieusement ébranlé par une tentative ratée visant à évincer le chef de la justice pakistanaise -un juge indépendant prêt à entreprendre des recours légaux pour contrer la tentative du président de briguer un nouveau mandat de cinq ans à l'automne.

L'état d'urgence permet au gouvernement de restreindre la liberté de mouvement et de réunion, de réprimer certaines activités ou groupes politiques de même que de prendre beaucoup d'autres mesures, dont la réduction des pouvoirs du Parlement en matière législative et jusqu'à la dissolution du Parlement.

Selon les chaînes de télévision pakistanaises, la déclaration de l'état d'urgence serait imminente, mais d'autres hauts responsables du gouvernement ont assuré qu'aucune décision définitive n'avait été prise.

«Je ne peux pas dire que ça va arriver cette nuit, demain ou plus tard. Nous espérons que ça n'arrivera pas. Mais nous traversons une période difficile, de sorte que la possibilité d'une déclaration de l'état d'urgence ne peut être exclue», a déclaré Tariq Azim à l'Associated Press.

La secrétaire d'Etat américaine Condoleeza Rice s'est entretenue par téléphone avec le général Pervez Musharraf très tôt jeudi matin, après que des responsables pakistanais ont annoncé que le président réunirait bientôt son cabinet pour discuter de l'éventuelle déclaration de l'état d'urgence, a annoncé un haut responsable du Département d'Etat américain.

Ce responsable, qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat étant donné le caractère sensible de la situation, a refusé de commenter le contenu de l'entretien téléphonique de 17 minutes qui a commencé peu après 2h00 du matin, heure pakistanaise.

Un collaborateur de Musharraf a affirmé que le président réunirait son cabinet jeudi.

Plus de 360 personnes sont mortes dans une vague d'attentats-suicides et d'affrontements entres militants et forces de l'ordre depuis l'assaut sanglant d'une mosquée pro-talibans par l'armée à Islamabad, début juillet. AP



C'est ça de vouloir s'accrocher au pouvoir ;o((




Bon, l'orage s'éloigne, ce ne sera pas pour cette fois ;o))

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Le Pakistan renonce à déclarer l'état d'urgence --par Matthew Pennington--
[09/08/2007 14:55]

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ISLAMABAD, Pakistan (AP) -- Le président pakistanais Pervez Musharraf a renoncé à déclarer l'état d'urgence et s'est engagé à poursuivre l'organisation des élections présidentielles prévues à l'automne, a assuré jeudi le ministre de l'Information pakistanais.

«Il y avait des suggestions venues de la coalition au pouvoir et d'autres groupes politiques (...). Ces suggestions ont été examinées et, finalement, il a été décidé que ce n'était pas le moment», a déclaré à l'Associated Press le ministre Tariq Azim.

Le président pakistanais a rencontré jeudi des juristes, des responsables des forces de sécurité et des dirigeants du parti au pouvoir, selon un membre de ses services qui a requis l'anonymat.

Des rumeurs sur l'imposition de l'état d'urgence à cause de «menaces externes et internes» et de la détérioration de la situation dans le nord-ouest du pays, près de la frontière avec l'Afghanistan étaient apparues la veille.

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