mardi 30 octobre 2007

Augmentation de 140 % du salaire de Nicolas Sarkozy

Finalement non, 140, c'est trop peu donc let's go to 172 %
Mais bon, faut avouer qu'il bosse 172 % plus que Chirac ;o))

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Le salaire de Sarkozy aurait augmenté de 172% et non de 140%
[2007-11-06 12:24]

PARIS (Reuters) - Le salaire mensuel du président Nicolas Sarkozy sera augmenté à partir du 1er janvier 2008 de 172% et non de 140%, écrit Le Monde.

Le quotidien explique que la plupart des journaux, dont lui-même, avaient fondé leurs calculs sur une note de l'Elysée mais que le plus grand flou régnait lors du vote de cette mesure le 30 octobre à l'Assemblée nationale.

Or, le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, qui a défendu les amendements du gouvernement sur le budget de l'Elysée, a fourni des précisions au Monde.

Il en ressort que de 7.084 euros à l'heure actuelle, l'indemnité nette mensuelle du président de la République passera à 19.331 euros, soit une augmentation de 172%.

"La confusion naît d'une note de l'Elysée jugeant souhaitable que la rémunération du président soit portée à un niveau comparable à celle du Premier ministre", explique le quotidien.

Lundi, Nicolas Sarkozy a défendu cette augmentation, soulignant avoir demandé que le budget de l'Elysée soit désormais contrôlé par la Cour des Comptes et le salaire du chef de l'Etat fixé par la loi.

Jusqu'à présent, la rémunération du chef de l'Etat ne répondait à aucun critère réglementaire.



C'est vrai qu'il doit avoir du mal à boucler les fins de mois maintenant qu'il doit verser une pension alimentaire à Cécilia ;o))

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L'Assemblée augmente le salaire du chef de l'Etat
[2007-10-30 19:37]

PARIS (Reuters) - Les députés ont adopté un amendement gouvernemental qui augmente le salaire du président de la République pour l'aligner sur le traitement du Premier ministre.

Le salaire présidentiel passerait ainsi d'environ 6.000 euros bruts par mois à près de 19.000 euros bruts, a-t-on indiqué de sources parlementaires.

L'amendement, voté dans le cadre de l'examen de la partie "dépenses" du projet de budget pour 2008, "aligne les modalités de rémunération du président de la République sur celles du Premier ministre", selon l'exposé des motifs.

Il précise que "ces éléments de rémunération sont exclusifs de tout autre paiement, pension, prime ou indemnité, hormis celles à caractère familial".

"Jusqu'à présent, j'ai été payé comme quand j'étais ministre de l'Intérieur. Vous savez je n'ai pas de problème avec ça, je ne vole personne", a commenté Nicolas Sarkozy en marge d'un déplacement en Corse.

Une note interne de l'Elysée, révélée par l'hebdomadaire Profession politique, recommandait d'augmenter le salaire du chef de l'Etat de 101.488 à 240.000 euros par an afin de l'aligner sur le traitement du Premier ministre et de le mettre au niveau de ses homologues étrangers. Soit une revalorisation de 140%.

L'opposition a mis en garde l'exécutif contre un mauvais signal adressé à l'opinion alors que Nicolas Sarkozy, qui se veut le champion du pouvoir d'achat des Français, a refusé de donner un coup de pouce au smic le 1er juillet dernier.

Un autre amendement gouvernemental adopté par les députés, et qui s'inspire d'une recommandation du comité de réflexion sur les institutions présidé par Edouard Balladur, majore de 68,5 millions d'euros (50,9 + 17,6 millions d'euros) les crédits de la dotation de la présidence de la République.

"TRANSPARENCE"

Il propose de réintégrer dans le budget officiel de l'Elysée l'ensemble des dépenses qui contribuent à son fonctionnement et qui étaient jusqu'ici réparties dans différents ministères.

"Il a pour objet, dans un souci de transparence, de procéder à la consolidation, au sein de la dotation de la présidence de la République, de l'ensemble des crédits destinés au fonctionnement et à la rémunération des personnels mis à la disposition de la présidence de la République et aujourd'hui pris en charge par différents ministères", précise l'exposé des motifs.

Ainsi, l'enveloppe des crédits de l'Elysée qui était initialement fixée à 32,3 millions d'euros pour 2008 va s'élever à 100,8 millions d'euros.

"Toutes ces petites histoires où chacun faisait dans son coin, c'est fini. (...) Je veux de la transparence, je veux que ce soit une loi qui fixe la rémunération du président de la République. Ce n'est pas à moi de la fixer", a déclaré Nicolas Sarkozy à des journalistes, en Corse.

"Je veux que les collaborateurs qui travaillent pour l'Elysée rendent des comptes. Je veux que la Cour des comptes puisse contrôler l'Elysée et que le président, son salaire soit fixé comme pour les ministres, le Premier ministre par la loi en toute transparence", a-t-il ajouté.

Le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, a confirmé que la Cour des comptes vérifierait dorénavant chaque année les crédits de l'Elysée.

Les deux amendements ont été adoptés à la quasi-unanimité des présents, le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR) étant absent du débat. Si l'apparenté socialiste René Dosière, qui depuis des années réclame davantage de transparence sur les comptes de l'Elysée, a voté les deux amendements, le socialiste Jean Launay, rapporteur de ce budget, n'a pas voté celui sur le salaire présidentiel, estimant que "son opportunité n'est pas avérée dans un contexte de pouvoir d'achat difficile pour une majorité de Français".

mardi 23 octobre 2007

Sarkozy tente de récupérer Guy Môquet




Comme l’indiquait déjà en 1905, le Manifeste des instituteurs syndicalistes :

« Notre enseignement n’est pas un enseignement d’autorité. Ce n’est pas au nom du gouvernement, même républicain, ni même au nom du peuple français que l’instituteur confère son enseignement : c’est au nom de la vérité. Les rapports mathématiques, les règles de grammaire, non plus que les faits d’ordre scientifique, historique, moral, qui le constituent, ne sauraient dès lors être soumis aux fluctuations d’une majorité.



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Un hommage contrasté et contesté à Guy Môquet
[2007-10-22 23:11]

PARIS (Reuters) - L'hommage scolaire imaginé par Nicolas Sarkozy pour Guy Môquet, jeune résistant communiste fusillé en 1941 par les nazis, a pris des formes diverses lundi et suscité l'opposition d'une bonne partie des enseignants.

Le chef de l'Etat, qui avait initialement prévu de lire personnellement la lettre du jeune martyr au lycée parisien Carnot, où il fut scolarisé, a renoncé au dernier moment, en raison d'un agenda chargé, a expliqué l'Elysée.

Ce sont donc le Premier ministre, François Fillon, plusieurs ministres et de nombreux élus et personnalités de la droite qui ont animé l'initiative en se rendant dans les lycées et collèges un peu partout en France.

Certains furent quelquefois la cible de critiques, comme le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, dans son fief de Périgueux (Dordogne), voire de sifflets, comme la ministre de la Justice, Rachida Dati, à Villejuif, en banlieue parisienne.

La cérémonie, qui se voulait un acte de mémoire et une leçon sur le thème de la jeunesse insurgée et de l'esprit de sacrifice, a varié selon les lieux, de la simple et brève lecture en classe au rassemblement dans la cour de l'établissement, en passant par une journée complète d'animation autour du thème de la Résistance.

Selon le ministère de l'Education, la lettre a été lue dans "la quasi-totalité" des lycées de métropole, parfois grâce à aux personnalités présentes - responsable politique, associatif ou ancien résistant - qui ont remplacé des enseignants refusant de le faire.

Au total, 99% des lycées des académies de Bordeaux, Lille, Dijon et Orléans-Tours ont eu leur lecture, 98% dans l'académie de Rennes, 97,5% à Paris. Le chiffre le plus bas a été atteint dans l'académie de Créteil et dans le département de l'Allier (95%).

Le chef du gouvernement a invité des élèves de trois lycées parisiens (Diderot, Duruy, Rabelais) à venir écouter à Matignon la lettre. Il a salué ensuite dans un discours "un jour de rassemblement" sur "la liberté, la fraternité et la France".

A Caluire, près de Lyon, qui fut la "capitale" de la Résistance, une cérémonie a été organisée avec la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, devant la maison du Docteur Frédéric Dugoujon, où Jean Moulin, le fédérateur des résistants français, avait été arrêté le 21 juin 1943.

"On se sent concerné car (Guy Môquet) était un garçon de notre âge et on a tous dans nos familles quelqu'un qui a vécu cette époque. Il est important de ne pas oublier que des gens ont combattu pour qu'on soit libre aujourd'hui", a expliqué Mélanie Fino, 17 ans, l'âge de Guy Môquet au moment de sa mort.

PS ET PCF PROTESTENT

Cependant, comme le laissaient prévoir les consignes du principal syndicat enseignant Snes, hostile à l'initiative, le climat a été houleux dans les écoles où les enseignants ont refusé de se prêter à la cérémonie, comme à Périgueux.

Xavier Darcos, revenant dans son ancien lycée de cette ville, y a été fraîchement accueilli par des militants communistes, des enseignants et des élèves sceptiques.

Autre exemple parmi d'autres, au lycée Grandmont de Tours (Indre-et-Loire), 14 des 16 professeurs d'histoire ont signé une lettre expliquant les raisons de leur refus.

"Pour l'enseignant et le chercheur, les entreprises mémorielles peuvent être un objet d'études historiques, mais ne sauraient s'imposer comme la vérité historique elle-même", disent les signataires.

Les enseignants contestent l'intervention de l'Elysée dans l'organisation pédagogique, critiquent ce qu'ils voient comme une "récupération" de l'Histoire et s'interrogent sur l'impact d'un document sorti de son contexte sur des enfants et adolescents, jugeant même parfois dangereux son aspect morbide et l'exaltation du courage devant la mort.

Le Parti communiste a multiplié les initiatives pour montrer son agacement car à ses yeux, Nicolas Sarkozy est mal placé pour célébrer les idéaux de Guy Môquet.

Le parti et sa secrétaire nationale Marie-George Buffet ont rassemblé 5.000 personnes dimanche à Châteaubriant (Loire-Atlantique), où Guy Môquet fut fusillé. Le quotidien L'Humanité a publié lundi un cahier spécial de douze pages.

Le Parti socialiste a aussi condamné l'initiative présidentielle. "Ce choix personnel et unilatéral du président conduit à une polémique et une division inutiles. On confond ici l'émotion et la raison", a dit lors d'un point de presse Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande.

Dimanche soir, François Bayrou s'était opposé aussi à la démarche : "Franchement, je trouve que l'Etat ne doit pas se mêler de l'histoire, l'Etat ne doit pas organiser la promotion en figure héroïque de qui que ce soit".



dimanche 21 octobre 2007

OGM : nouvelle action en vue

Faucheurs volontaires d'OGM : grève de la faim :

A toutes les faucheuses et tous les faucheurs,

Après la marche Poinville-Chartres-Paris, pour exercer une pression sans relâche auprès du gouvernement pour obtenir un moratoire, le collectif des faucheurs volontaires organise une autre action nationale :

Une grève de la faim illimitée à Paris (le lieu exact reste à déterminer).

Elle débutera le mardi 6 novembre.

Pour toute aide à la logistique/intendance à Paris,se faire connaitre auprès de Patrick : 05 56 37 74 88 ou mimosagironde@aol.com en lui précisant vos dates de présence et/ou si vous pouvez prêter une caravane (besoin important).

Si vous souhaitez jeûner quelques jours avec l'équipe des grévistes de la faim, dont José, s'inscrire auprès de Dominique (un bilan de santé sera demandé) avant le 22 octobre : 02 48 63 04 66 ou faucheursdelort@orange.fr

Pour amplifier cette pression et en soutien aux grévistes, il est demandé à toutes et tous de mener, à partir de cette date, des actions visant les pouvoirs publics: préfectures, DDA, SRPV,..... et coopératives agricoles, semenciers (occupation de locaux ......), dans autant de villes/départements/régions possibles.

Pour soutenir financièrement cette action, merci d'adresser vos dons à : Construire un Monde Solidaire - grève de la faim faucheurs
4 Place Lucien Grégoire
12100 Millau

Le Collectif des Faucheurs Volontaires

A l'aide ! Les pandores veulent coffrer Don Quichotte ...

L'Oncle Paul, c'est mon Don Quichotte à moi ;o)) se fait embrouiller par la maréchaussée pour cause d'action civique. Je lui laisse la parole :
Depuis le 18 août 2007 je fais partie des 58 inculpés pour "dégradation grave du bien d'autrui en réunion au préjudice de la SAS MONSANTO AGRICULTURE FRANCE". Notre action s'est déroulé à Poinville en Eure-et-Loir.

Bon, ça ne l'empêche de continuer ses actions et de nous en faire part, mais bon, ce sont de gros moulins à vent qu'ils attaquent là, le Don. Mais c'est comme ça qu'on l'aime ;o))



«L’aventure humaine est une aventure risquée par nature !»

C’est une des réponses données mardi dernier par Monsieur Marc MICHEL, directeur de la DRAF Bretagne, en parlant de la dissémination des OGM sur le territoire breton ! Onze citoyens bretons lui ont rendu visite par surprise le mardi matin 16 octobre à Rennes (35). Au même moment des SUJETS SOCIETAUX TRES IMPORTANTS étaient discutés dans le cadre du Grenelle décentralisé à Brest (29), une partie de ces mêmes citoyens arrivant ensuite pour 17h à Brest afin d’écouter le débat « public » (prévu de 17h30 à 19h30) et trouvant la porte fermée et bien gardée ! Nous étions pourtant sans badges, ni tracts… !!!

Pour plus d'informations, contact: 06/88/87/59/09<

Compte rendu d'une réunion "inopinée" entre la DRAF Bretagne (1) et onze citoyens en quête de l'exercice d'une quelconque responsabilité sociétale...par Paul MATTHEWS

Soucieuses d'obtenir des réponses et éclaircissements sur l'état de non-droit qui règne en matière de dissémination d'Organismes Génétiquement Modifiés en milieu non-confiné en Bretagne, onze personnes se sont entretenues pendant environ une heure, le matin du mardi 16 octobre 2007, avec Monsieur Marc MICHEL directeur de la publication Agreste et de la DRAF Bretagne, (1). Rencontre provoquée par notre arrivée à l'improviste et sans invitation de la part de la DRAF et suivie par une conférence de presse devant le Cité de l'Agriculture à la préfecture de Rennes. Lors d'une fin de matinée bien ensoleillée, devant la DRAF nous avons tenue une conférence de presse. Chiffres et citations à l'appui, les journalistes de l'AFP, France 3, Ouest-France et quelques radios, ont été tenus informés du caractère minoritaire des intérêts du lobby pro-OGM.

Cette action citoyenne faisait donc suite aux entretiens du vendredi 28 septembre 2007 avec Monsieur Pascal MICHON - chef du Service Régional de la Protection des Végétaux (SRPV) également à Rennes. Cet ingénieur en chef du génie rural, des eaux et des forêts avait bien été obligé de reconnaître devant ses concitoyens ses propres manquements et difficultés face à la gestion et au suivi du dossier OGM en Bretagne : le SRPV ici servant essentiellement de boîte à lettres - ou vase communicant - entre "opérateurs économiques" et services de l'Etat pour favoriser des activités aussi contestables que polluantes, mais qualifiées exclusivement "d'événements commerciaux" (2). Echanges cordiaux en apparence qui ont duré presque sept heures dans les locaux vétustes du SRPV et qui se sont soldés par une sortie musclée de la citoyenneté anti-OGM - agriculteurs et apiculteurs compris - par les forces de l'ordre. Vu la longueur de ces pourparlers au SRPV Rennes il y a une quinzaine de jours et le ton de ses prestations lors d'une conversation téléphonique avec son supérieur hiérarchique à la DRAF - qui a mis le haut-parleur - il se pourrait même qu'on ait remonté les bretelles de Monsieur MICHON.

L'accueil à la DRAF fut glacial. Devant ses concitoyens Monsieur le directeur, visiblement très énervé et plutôt maladroit, faisait fi de la quasi-totalité des questions et revendications. Il tenait un discours inflammatoire et avait bien du mal à cacher son mépris. Non seulement ses interlocuteurs ont effectivement été témoins de la langue de bois que caractérisent de nombreuses déclarations officielles. Ils avaient bien du mal à distinguer les dires d'un fonctionnaire - salarié du grand public - de ceux que l'on attendrait d'un porte-parole de la FNSEA voire de l'UIPP. Tout ça pour découvrir que le SRPV n'a toujours pas rempli ses promesses, y compris celle d'aller vérifier sur place l'exactitude de déclarations des parcelles du maïs Bt Monsanto 810 en Bretagne...Evénement commercial...entre autres...Alors que Monsieur MICHON a pris note du démenti devant un élu du Conseil général 56 des "opérateurs économiques" TERRENA, CAM, CECAB concernant la déclaration des parcelles, Monsieur MICHEL n'a pas commenté ces faits.

Par Monsieur MICHEL nous avons appris la consigne du gouvernement qui est que l'administration ne réponde pas officiellement aux organisations et citoyens anti-OGM sans consultation de ses services juridiques (c'est pourquoi les interpellations des apiculteurs - avec huissier - sont sans réponses). Sans vouloir mettre par écrit ses remarques, il a confirmé néanmoins formellement que personne de l'administration n'a été vérifié sur le terrain les déclarations concernant les parcelles OGM...que les analyses ne pouvaient être prise en charge, que probablement le suivi des risques de contamination après récolte serait selon les règles d'étiquetage OGM sur les produits végétaux, que lui-même il évacuait l'ensemble des inquiétudes de la société civile sur le dossier OGM en milieu non-confiné notamment en séparant complètement la problématique pesticide de celle des OGM...

Nous avons bon lui expliquer en quoi nous ne croyons pas au Grenelle et qu' aucune compagnie d'assurance n'accepte aujourd'hui de couvrir les multiples risques et dangers provoqués partout par l'apparition des cultures et semences modifiées génétiquement. Force nous est de constater que ce responsable de la DRAF Bretagne s'inspire de la Commission de Jacques ATTALI...Puisque devant ses concitoyens Monsieur MICHEL a remis en cause le principe de précaution...et le caractère irréversible des l'introduction manu militari de ses chimères transgéniques. Tout en parlant de démocratie, tous ces faits avérés laissent de marbre apparemment l'administration française.

(1) DRAF = Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forët. Ses services multiples agricoles, agro-alimentaires, environnementaux; pédagogiques etc. dépendent à la fois du Ministre de l'Agriculture et de la Pëche (MAP) et de la DGAL (Direction générale de l'alimentation)...Autrement dit du Ministère de l'Agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales. (MAAPAR), co-gestionnaire du territoire avec la FNSEA et avocat du systeme à la fois hyper polluant et ultra protectionniste de l'agriculture raisonnée.

(2) Evénements commerciaux. S'agissant de provoquer en milieu non-confiné des résultats incontrôlés - car incontrôlables et imprévisibles - à partir des bricolages d'ADN particulièrement instables et dont la finalité politique, financière voire à terme militaire reste à être débattue au sein de la société civile, quelques prestataires de services publics et privés sous l'emprise du MAAPAR, du syndicat majoritaire agricole la FNSEA et de l'UIPP fabricant des OGM, ne représentent que les intérêts d'une infime minorité de la population générale. A titre d'exemple ces réunions de principaux acteurs dits économiques, élus, services de l'Etat et Eau & Rivières de Bretagne, présidées par Monsieur Marc MICHEL, de la DRAF de Bretagne, le mardi 13 juin 2006 à Rennes. Le projet, proposé par l'Etat, exclut au prélable du dispositif d'aides agri-environnementales les systèmes herbagers à faibles apports d'intrants. (Source : L'info de la semaine 26/2006 http://eau-et-rivières.asso.fr.icodia.info/index.php?47/204).

samedi 20 octobre 2007

Bientôt Gaïa sera enfin débarassée de ces parasites qui tentent de la détruire ...




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Les océans "emprisonneraient" moins de C02 que par le passé
[2007-10-20 18:01]

LONDRES (Reuters) - Il semble que les océans du globe emprisonnent nettement moins de dioxyde de carbone que par le passé, tendent à montrer de nouvelles études, ce qui laisserait augurer d'une accélération du phénomène de réchauffement planétaire.

Les océans sont l'un des deux grands "puits" à même d'emprisonner du carbone, avec les milieux végétalisés. Une étude menée sur dix ans par des scientifiques de l'université d'East Anglia, en Grande-Bretagne, montre que l'absorption de C02 par l'Atlantique Nord a diminué de moitié entre le milieu des années 1990 et la période 2002-2005.

"Des changements aussi importants constituent une énorme surprise", explique Ute Schuster, qui publiera les conclusions de ces recherches avec le professeur Andrew Watson, dans l'édition de novembre de la revue Journal of Geophysical Research.

"Nous pensions que la capacité d'absorption n'évoluerait que lentement, du fait de la masse importante des océans", ajoute-t-elle.

Dans l'hémisphère Sud également, le taux de capture de C02 par l'océan est également en recul, même si le phénomène n'est pas aussi important et aussi soudain que dans l'Atlantique Nord.

Les scientifiques fondent leurs conclusions sur des mesures réalisées par des navires marchands équipés d'un matériel qui calcule le degré de dioxyde de carbone dans l'eau.

Un navire qui a navigué entre la Grande-Bretagne et les Caraïbes a effectué à lui seul plus de 90.000 relevés ces dernières années, pour le compte de ces recherches.

Si les océans absorbent moins de C02, cela signifie que la concentration de C02 dans l'atmosphère va augmenter bien plus vite et que le climat risque de se réchauffer plus rapidement, déclarent les chercheurs.

"La rapidité et l'ampleur des changements montrent que nous ne pouvons pas considérer comme acquis le statut de 'puits de carbone' des océans", en conclut Watson.

"Peut-être s'agit-il, pour partie, d'une variation naturelle, ou peut-être est-ce une réponse au réchauffement récent et rapide du climat. Dans un cas comme dans l'autre, nous savons maintenant que l'absorption (de C02) peut varier rapidement et il nous faut continuer de surveiller leur capacité de séquestration (du carbone)".

mercredi 17 octobre 2007

Ca chauffe en Turquie ;o((

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Le Parlement turc avalise une incursion militaire en Irak
[2007-10-17 17:56]

par Gareth Jones et Hidir Goktas

ANKARA (Reuters) - Le Parlement turc a sans surprise autorisé une intervention de l'armée turque contre les séparatistes du PKK dans ses bases arrière du Kurdistan irakien, une perspective qui inquiète Washington et l'Otan.

La motion a été votée par 507 voix contre seulement 19, celles du petit Parti de la société démocratique (DTP), pro-kurde.

Acquise d'avance, au vu de la majorité dont le gouvernement de Tayyip Erdogan dispose, ce feu vert était un préalable à toute incursion de l'armée turque dans le nord de l'Irak mais le Premier ministre a souligné qu'elle ne se matérialiserait pas nécessairement.

Les Etats-Unis et l'Otan exercent de vigoureuses pressions pour que la Turquie s'abstienne de se lancer dans une opération susceptible de déstabiliser une région d'Irak jusque-là relativement épargnée par la violence, tandis que la Syrie s'est clairement rangée mercredi aux côtés d'Ankara.

A Washington, George Bush a enjoint à la Turquie de ne pas s'engager dans une intervention militaire au Kurdistan irakien. "Nous disons de façon très claire à la Turquie que nous ne pensons pas qu'il soit dans ses intérêts d'envoyer des troupes en Irak", a-t-il dit lors d'une conférence de presse, quelques minutes à peine après le vote des députés turcs.

"En fait, a poursuivi le président américain, ils ont déjà des troupes stationnées en Irak. Nous ne pensons pas qu'il soit dans leur intérêt d'en envoyer davantage."

Tayyip Erdogan a affirmé ces derniers jours que le feu vert sollicité du parlement n'impliquait en rien qu'une opération militaire turque en Irak était imminente, mais il a souligné qu'elle aurait lieu "en temps opportun" si les circonstances le dictent.

Ses services ont démenti que Bagdad ait proposé à Ankara de mener une opération militaire conjointe contre les séparatistes. Le chef du gouvernement irakien a seulement parlé de "collaborer sur les mesures à prendre", a déclaré un membre de l'équipe du Premier ministre turc.

SOUTIEN DE DAMAS CONTRE LE TERRORISME

Peu auparavant, la chaîne de télévision CNN Türk avait rapporté que le Premier ministre irakien Nouri al Maliki avait offert aux Turcs de mener de concert une opération militaire contre les bases arrière des séparatistes kurdes dans les montagnes du nord de l'Irak.

Ankara reprochent aux autorités de Bagdad et à leurs protecteurs américains de n'avoir pas tenu leurs promesses de mater les 3.000 combattants du PKK retranchés au Kurdistan, où ils jouissent de la solidarité de leurs congénères irakiens et profitent de la faiblesse du pouvoir central.

"Nous avons proposé cette motion pour la paix et le bien-être de notre pays. Cette motion acceptée, nous allons faire ce qui est nécessaire aux intérêts de notre pays", a dit le vice-Premier ministre turc Cemil Cicek au parlement.

Selon certains analystes, les efforts de dissuasion de l'allié américain ont été contrecarrés par le coup de froid suscité entre Ankara et Washington par la perspective d'adoption par la Chambre des représentants américaine d'une résolution qualifiant de "génocide" le massacre des Arméniens à la fin de l'Empire ottoman.

Le président syrien Bachar al Assad, accusé par Washington de soutenir le terrorisme et de souffler sur les braises en Irak, s'est engouffré dans cette brèche pour apporter un soutien remarqué à la Turquie, à l'occasion d'une visite à Ankara.

"Nous soutenons sans réserve les mesures du gouvernement turc contre le terrorisme et nous considérons qu'elles relèvent du droit légitime de la Turquie", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec le président Abdullah Gül.

En visite à Paris, le président irakien Djalal Talabani a émis l'espoir que la Turquie renoncerait à intervenir militairement en Irak.

"Nous espérons que la sagesse de notre ami le Premier ministre Erdogan fera qu'il n'y aura pas d'intervention militaire", a-t-il dit à l'issue d'un entretien avec le président français Nicolas Sarkozy.

La montée de la tension à la frontière irako-turque a propulsé le baril de pétrole à un niveau record proche des 89 dollars, fait plonger la livre turque et suscité de multiples appels à la retenue, notamment de la part des secrétaires généraux de l'Onu, Ban Ki-moon, et de l'Otan, Jaap de Hoop.

mardi 16 octobre 2007

Tous en grêve le 18 Octobre 2007

« Travailler plus pour gagner plus » : l’exonération des heures supplémentaires

Augmentation du pouvoir d’achat ou illusionnisme ?

Le décret d’application pour la Fonction publique de l’article 1 de la loi dite « en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat » du 21 août dernier, publié au Journal Officiel du 5 octobre, entre en vigueur le 1° octobre. Il porte sur l’exonération fiscale et la réduction de cotisations salariales de sécurité sociale des heures supplémentaires dans le cadre de l’activité principale.

Pour les personnels enseignants, sont concernées les HSA, les HSE (décret du 6 octobre 1950), dont celles assurées au titre des remplacements de courte durée (décret du 26 août 2005), la part modulable de l’ISOE et les heures d’interrogation en classes préparatoires aux Grandes Ecoles.

Le taux de cotisations et contributions salariales pesant sur les heures supplémentaires est égal à 13,76% (CSG + RDS = 7,76 % - financement de la sécurité sociale -, 1% solidarité - chômage-, 5% RAFP -retraite additionnelle de la fonction publique, cotisation mise en place en 2003 avec la loi Fillon). La cotisation passant au taux zéro, ces prélèvements disparaîtront de la feuille de paye. Il s’agit donc d’un simple transfert des fonds affectés à la protection sociale vers le salaire direct, et non d’une augmentation du taux des heures supplémentaires.

En ces temps où les augmentations de salaires sont plutôt rares, les collègues concernés peuvent se dire que cet argent qui tombe directement dans le porte-monnaie est toujours bon à prendre. Mais plus globalement reste à savoir si ce qui entre dans notre poche droite n’a pas déjà été pris dans notre poche gauche.

« Travailler plus »… et toujours plus de diminution de pouvoir d’achat

« Travailler plus », et dans des conditions de plus en plus difficiles, c’est déjà fait depuis longtemps !

Mais gagner plus… on cherche.

0% : c’est l’augmentation générale des salaires pour 2007. Les prix ont déjà augmenté de 1,2% sur les 7 premiers mois de l’année en prenant comme base l’indice INSEE. FO demande l’ouverture de négociations salariales portant sur l’augmentation de la valeur du point, seule garantie en matière de de maintien du pouvoir d’achat.

Un simple calcul : un collègue va gagner un peu plus de 6 euros supplémentaires par HSE effectuée (auxquels il faudra ajouter la défiscalisation). On est loin des 3000 euros sur l’année annoncés sur certaines chaînes de télévision !

Si le traitement de ce collègue était simplement revalorisé à hauteur de la hausse des prix en 2007 (autour de 2 %), en gagnant par exemple 2 000 euros nets, il devrait toucher 480 euros de plus sur l’année. Depuis le 1° janvier 2000 la perte se monte à plus de 7 % ! Ce collègue, au lieu de 2000 euros, devrait percevoir chaque mois 2 140 euros. Sur l’année il manque 1680 euros.

Il faut être adepte des comptes fantastiques pour déceler une augmentation de plus de 3 % de notre pouvoir d’achat depuis 2 ans. C’est pourtant ce qu’a fait M.Woerth, ministre des « comptes publics ».

« Travailler plus »… et payer toujours plus pour se soigner moins

L’exonération, on l’a vu, porte notamment sur les cotisations de sécurité sociale : autant de rentrées en moins pour celle-ci.

Le gouvernement avance le montant de 12 milliards de déficit pour la Sécurité sociale, alors que le manque à gagner selon les chiffres mêmes de la Cour des Comptes est de 37 milliards sur la seule année 2006 (3,2 milliards d’euros de cotisations au titre des stocks options, 5.2 milliards d’euros au titre de la participation et de l’intéressement , 5,8 milliards dus par les employeurs publics etc.)

Le gouvernement prétend diminuer encore les remboursements avec les franchises médicales.

« Travailler plus »… et toujours plus de suppressions de postes

Le gouvernement annonce officiellement plus de 22000 nouvelles suppressions d’emplois dans la Fonction publique au budget 2008. Moins d’impôts directs, c’est moins de services et moins de personnels : c’est ce qu’a confirmé le Premier Ministre en défendant la réforme de l’Etat, y voyant une marque de « courage ». Il faudra donc toujours payer plus de sa poche.

3000 postes sont supprimés au projet de budget 2008 dans l’enseignement… pour financer des heures supplémentaires !

Le gouvernement prévoit le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite. Mais d’ici 2012, ce sont 400 000 fonctionnaires, dont 200 000 enseignants qui partiront. Au total ce serait toujours moins d’enseignement pour nos élèves !

«Travailler plus »… et toujours plus d’annuités pour une retraite à taux plein

Selon le Premier Ministre le passage à 41 annuités n’est pas « une option » mais une décision déjà prise. Ensuite, après 2012, si nous ne les arrêtons pas, ils nous feront passer à 42 annuités ou plus encore. Par ailleurs, l’exonération totale de cotisation salariale sur les heures supplémentaires va diminuer le montant des cotisations RAFP (retraite additionnelle de la fonction publique), donnera moins de reversement lors de la retraite.

Quant à la règle des 6 derniers mois pour calculer le montant de la pension des fonctionnaires, nous sommes déjà prévenus : c’est un « régime spécial ». Pour un certifié parti au 11° échelon avec une retraite à taux plein (2 238 euros bruts), le calcul de la pension sur la base des 25 meilleures années entraînerait une perte de 265 euros par mois !

Conclusion :

le slogan « Travailler plus pour gagner plus » est une véritable escroquerie !

¨ Ne touchez pas à notre statut national !

¨ Augmentation générale des salaires, rattrapage du pouvoir d’achat

¨ Non aux 41 annuités, retour aux 37,5 annuités pour tous public-privé

Tous en grève le 18 octobre

Manifestation 11 heures place de la gare à Rennes

lundi 15 octobre 2007

Vichy est proche, il ne manque que la torture ...

Un flic usurpe l'identité d'un CPE de collège....

Reçu sur la liste Educnatenlutte


Paris, le 5 octobre 2007

A Monsieur le Recteur de l’académie de Paris

Objet : affaire du collège Utrillo

SUD éducation Paris vient d’être informé d’un événement d’une portée extrêmement grave survenu au collège Utrillo, dans le XVIIIème arrondissement de Paris :

Des parents ont reçu un coup de téléphone émanant soi-disant du CPE leur enjoignant de passer en urgence au collège où est scolarisé leur enfant. Lorsqu’ils se sont présentés, le CPE très étonné leur a affirmé ne pas les avoir contactés, et après vérification il est apparu que personne parmi l’équipe du collège n’était au courant de quoi que ce soit. Lorsque les parents sont ressortis, des policiers les attendaient pour les arrêter et les embarquer au commissariat. Un policier a reconnu que c’était lui qui avait usurpé l’identité du CPE pour tendre ce piège immonde aux parents !

SUD éducation Paris s’indigne de ces méthodes honteuses. De plus en plus chaque jour, la fin semble justifier pour les forces de police l’emploi de tous les moyens, même les plus immoraux, même les plus illégaux !

SUD éducation Paris dénonce cette nouvelle escalade, qui relève soit d’une grande bêtise soit d’un cynisme inimaginable. Ce n’est pas seulement l’identité de notre collègue qui a été usurpée, c’est sa fonction qui a été détournée abusivement. Quelle société sommes-nous en train de construire, si demain les élèves ou les parents doivent se méfier lorsqu’ils sont invités à un rendez-vous dans leur établissement scolaire ?

SUD éducation Paris exige de la part des autorités académiques que toute la lumière soit faite sur cette affaire, et qu’une protestation officielle soit transmise à la Préfecture de Police.
__.

Régimes spéciaux : des retraités épargnés ... mais pas ceux qu'on pense ;o))

Vous n'êtes pas encore convaincu du fait que quoi qu'ils en disent, ce n'est pas pour une pseudo égalité qu'ils veulent mettre tout le monde au travail le plus longtemps possible mais bien pour pouvoir conserver les privilèges de leur caste, alors lisez, regardez et venez à la manif jeudi 18 ...

Pour la lecture :



Pour le regard :




vendredi 12 octobre 2007

Bad news from the stars ...

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Les Pays-Bas interdisent la vente des champignons hallucinogènes
[12/10/2007 16:46]

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AMSTERDAM (AP) -- La politique des Pays-Bas en matière de drogue sera désormais un peu moins permissive. Le gouvernement néerlandais va interdire la vente de champignons hallucinogènes, a annoncé vendredi un porte-parole du ministère de la Justice.

Cette décision va entrer en vigueur dans les mois qui viennent et ne nécessite pas de feu vert parlementaire, a précisé Wim van der Weegen. «Nous avons l'intention d'interdire la vente de champignons magiques», a-t-il affirmé. «Cela veut dire que les magasins qui le feront seront fermés».

Dans le cadre de la politique très tolérante des Pays-Bas en la matière, la marijuana et le haschisch sont en principe illégaux, mais la police ne poursuit pas les gens pour la possession de petites doses, et ces produits sont vendus ouvertement dans certains cafés.

La possession de drogues dures comme la cocaïne, le LSD et l'ecstasy est illégale. Les champignons sont considérés comme à peu près à mi-chemin entre drogues dures et drogues douces.

«Le problème avec les champignons, c'est que leurs effets sont imprévisibles. Il est impossible d'estimer quel montant produit quel effet», a expliqué M. Van der Weegen.

Cette nouvelle mesure d'interdiction fait suite aux remous suscités par le décès d'une jeune Française de 17 ans, Gaëlle Caroff. En mars dernier, elle avait sauté d'un bâtiment à Amsterdam après avoir mangé des champignons hallucinogènes, alors qu'elle effectuait un voyage aux Pays-Bas avec son école.

Les parents de la jeune fille ont attribué sa mort aux hallucinations provoquées par les champignons, bien qu'elle avait souffert de problèmes psychiatriques dans le passé. Des photographies de Gaëlle avait été publiées dans les journaux néerlandais. AP



Et aujourd'hui, en réaction :

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Manif aux Pays-Bas en faveur des champignons hallucinogènes
[2007-10-27 17:40]

AMSTERDAM (Reuters) - Une centaine de Néerlandais a manifesté samedi dans les rues d'Amsterdam pour tenter de faire revenir le gouvernement sur son projet d'interdire les champignons hallucinogènes.

"Vont-il aussi interdire le pain?" ou "Mon cerveau m'appartient", proclamaient les banderoles des manifestants, dont certains étaient coiffés de chapeaux rouges en forme de champignons.

Le gouvernement néerlandais a décidé d'interdire les champignons hallucinogènes à la suite de plusieurs accidents impliquant des touristes en ayant consommé, dont une adolescente française qui s'était défenestrée en mars.

Pour Arno Adelaars, auteur d'un ouvrage sur le sujet, une telle mesure ne fera qu'encourager la consommation clandestine. Selon lui, mieux vaut améliorer l'information des amateurs d'expériences psychotropes.

"Le jeune touriste moyen qui vient ici boit énormément de bière, fume énormément d'herbe, puis prend des champignons. C'est la recette idéale pour une catastrophe", reconnaît-il.

Mais, selon lui, "seuls les touristes étrangers ont des problèmes, les Néerlandais n'en ont pas parce qu'ils sont bien informés."


mardi 9 octobre 2007

Alors BHL, ce n'est pas de cela dont tu rêvais ce matin ;o))

Je ne sais pas si vous avez entendu Bernard Henry Levy ce matin sur France Inter nous expliquer ce qu'il pensait que Niko pourrait dire à Vladimir, mais c'est pas bien parti ...

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Retrouvailles cordiales entre Poutine et Sarkozy
[2007-10-09 20:06]

par Emmanuel Jarry

NOVO OGARIEVO, Russie (Reuters) - Vladimir Poutine et Nicolas Sarkozy ont fait assaut d'amabilités lors de leurs retrouvailles mardi dans la datcha du président russe, près de Moscou, quatre mois après le sommet du G8 d'Heiligendamm, en Allemagne.

Avant un dîner de travail, les deux chefs d'Etat ont échangé quelques mots pour les journalistes et les équipes de télévision devant un poêle en faïence.

"La France a été, reste et, j'espère, restera un de nos partenaires privilégiés en Europe et dans le monde", a commencé Vladimir Poutine, "nos relations se développent bien (...) je suis certain que ce soir et demain nous aurons de quoi parler".

"La France veut être un ami de la Russie", a enchaîné Nicolas Sarkozy. "La France veut écouter et veut comprendre. J'ai pu apprécier la fermeté de vos convictions. De ce point de vue, je crois pouvoir vous dire qu'on peut se comprendre".

Les sujets de divergences entre la France et la Russie ne manquent pas, à commencer par l'avenir de la province serbe du Kosovo et le dossier du programme nucléaire iranien.

Nicolas Sarkozy a émis le voeu de parler avec son homologue russe "des grandes affaires du monde parce que", a-t-il dit, "nous avons besoin pour la paix dans le monde de travailler ensemble".

Vladimir Poutine a répondu en citant un poème russe : "On ne comprend pas la Russie avec la raison, on ne la mesure pas avec les mesures communes; elle a sa nature bien particulière, à elle; on ne peut qu'en avoir la foi."

"Mais je ferai tout pour répondre à toutes vos questions et expliquer notre position sur n'importe quel sujet pour la rendre compréhensible", a-t-il ajouté.

"TOUT COMPRENDRE"

Nicolas Sarkozy a répété qu'il voulait "tout comprendre" de la Russie avant d'ajouter, à l'intention de son homologue russe : "J'espère que vous acceptez aussi de comprendre les convictions qui sont les miennes."

Après cet échange officiel, et alors que les journalistes commençaient à quitter la pièce, les deux chefs d'Etat ont adopté un ton moins formel, et en sont venus au tutoiement.

"Nous sommes convenus de faire du sport ensemble", a dit Vladimir Poutine, dont les propos étaient traduits par un interprète.

"J'ai peur", a plaisanté Nicolas Sarkozy, grand amateur de jogging. "Tu cours tous les jours ?"

"Non je nage", a répondu le président russe.

"Tu nages tous les jours ?", a demandé le président français.

"J'ai même une piscine", a répondu Vladimir Poutine. "Je vais te montrer la résidence, je vais tout te montrer. Ca ne t'embête pas ?"

Vladimir Poutine a entraîné Nicolas Sarkozy sur le perron de la datcha. Ils ont admiré un instant la façade néo-classique jaune pâle et blanc, dans la lumière des projecteurs de la télévision, en attendant un 4X4 Mercedes noir.

Vladimir Poutine a pris le volant et a invité Nicolas Sarkozy à s'asseoir à ses côtés.

Les deux interprètes sont montés à l'arrière et le président russe a démarré en trombe, tous feux éteints, les journalistes et le reste de la délégation les regardant disparaître dans le bois de bouleaux environnant la datcha, située à une heure de voiture à l'ouest de Moscou.

Juste avant de recevoir Nicolas Sarkozy, Vladimir Poutine avait eu au même endroit un entretien avec le Premier ministre ukrainien, Viktor Ianoukovitch.

vendredi 5 octobre 2007

Grenelle de l'environnement : enfin notre mot à dire ...

... mais est-ce qu'ils en tiendront compte ?

Forcément, devant la Bourse, ça fait sale ...

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acuation des tentes installées à Paris par le DAL
[2007-10-05 11:07]

PARIS (Reuters) - La police a évacué vendredi matin les 170 personnes qui s'étaient installées la veille dans des tentes à Paris, rue de la Banque, près de la Bourse, pour réclamer des mesures d'urgence en faveur du logement, annonce la préfecture de police.

"L'opération a débuté vers 04h55 et s'est déroulée sans incidents", annonce la cabinet du préfet dans un communiqué. Selon Droit au logement, l'association à l'origine de l'action, l'opération menée par 120 policiers a été violente.

Le campement précaire d'une centaine de tentes "entravait totalement la circulation", souligne la préfecture. Les occupants ont été pour certains conduits dans un foyer du XVIIIe arrondissement, d'autres ont fui par le métro, une personne blessée à la cheville a été prise en charge par les pompiers, dit la préfecture. Aucune personne n'a été arrêtée.

Le président de l'association Droit au logement, Jean-Baptiste Eyraud, ne se trouvait pas sur le site et la préfecture explique par cette absence le fait qu'elle n'a pas dialogué avec lui.

Denis Baupin, a adjoint au maire de Paris et élu du parti des Verts, a exprimé sa réprobation. "Je suis choqué de l'expulsion à l'aube des militants du Droit au Logement (...) Encore une fois face à la misère, et face à ceux qui tentent de briser le silence, le gouvernement n'a que deux réponses : mépris et répression", a-t-il dit dans un communiqué.

Un rassemblement de soutien au DAL est prévu dans la soirée de vendredi, rue de la Banque.

L'opération du DAL intervenait un an après la mobilisation des "Enfants de Don Quichotte", qui avaient lancé une action très médiatisée en installant des tentes de SDF le long du canal Saint-Martin, dans le Xe arrondissement de la capitale.

mercredi 3 octobre 2007

Faites tourner, nouvelle pétition ... Contre les tests ADN

Puisqu'ils ne veulent pas en démordre, il nous faut être très nombreux à signer pour signifier notre refus ...

"Base Elèves" : Une victoire ?

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Education : les syndicats se félicitent du retrait des mentions liées à la nationalité dans le fichier «Base Elèves»
[03/10/2007 17:45]

PARIS (AP) -- Le ministère de l'Education nationale a décidé mercredi de retirer du fichier «Base élèves» les mentions liées à la date d'entrée sur le territoire et à la nationalité, ce dont se félicitent les syndicats qui craignaient l'utilisation de ces données pour expulser des familles ayant des enfants sans-papiers scolarisés.

Ce fichier, dont les critères ont été élaborés en 2004 pour le premier degré, a pour objectif de faciliter le travail des personnels et le suivi pédagogique. Parmi les critères incriminés par les syndicats, les parents d'élèves devaient mentionner de manière facultative la date d'entrée sur le territoire, la langue d'origine, et de manière obligatoire la nationalité de leur enfant.

Ce fichier suscitait l'inquiétude des organisations de défense des droits de l'homme et des principaux syndicats dont certains avaient appelé à ne pas remplir ces trois motions.

Mercredi, le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a décidé de supprimer purement et simplement ces trois critères.

Dans un communiqué diffusé mercredi, le Syndicat des enseignants-UNSA (SE-UNSA) rappelle qu'il est «favorable à la mise à disposition d'outils modernes de gestion susceptibles de faciliter et le travail des personnels et le suivi pédagogique des élèves sur l'ensemble de la scolarité obligatoire».

Mais «dans le contexte de la 'chasse aux sans-papiers', et bien que les directeurs d'école ignorent la régularité de la situation administrative des parents d'élèves», selon le communiqué, le SE-UNSA «avait donné la consigne syndicale de ne pas remplir les champs 'date d'entrée sur le territoire», et «langue et culture d'origine».

Le SE-UNSA se félicite de la décision du ministre. «Est ainsi levée toute ambiguïté sur un possible détournement de renseignements à des fins policières étrangères aux objectifs de l'Ecole Publique», estime le syndicat.

«Le ministère de l'Education nationale vient de nous informer que tous les critères 'ethnicisés' étaient retirés de la base élèves», écrit de son côté le Syndicat national unitaire des instituteurs (SNUIpp, premier syndicat du primaire), dans un communiqué.

Le SNUipp «se félicite de cette décision», qui selon lui «n'est pas étrangère à (ses) interventions et à la mobilisation des personnels».

La FCPE (première fédération de parents d'élèves de l'enseignement public) explique pour sa part qu'elle «ne peut que se satisfaire de la décision du ministre de l'Education nationale de supprimer du fichier les trois mentions qu'elle récusait».

«Néanmoins», la fédération «rappelle son exigence concernant la sécurisation des fichiers informatiques ainsi constitués», et «exige une totale garantie du fait que ces données ne pourront être utilisées par quiconque en dehors de l'institution scolaire, notamment pour des visées politiques ou commerciales». AP