La machine de guerre américaine est en mouvement perpétuel. Ramstein Air Base est une base aérienne des US Air Forces in Europe située près de la petite ville de Ramstein non loin de Kaiserslautern en Allemagne. C'est par là qu'on achemine des grands blessés américains de la guerre des Etats-Unis en Afrique - en toute discrétion. Les médias grands public ne parlent pas de ces gueules cassées, ni des signes d'un changement de stratégieimportant. Par un rédeploiement de ressources en peau de chagrin, les planificateurs militaires prévoyent un futur d’interventions interminables à petite échelle dans lesquelles un grand nombre de bases, géographiquement dispersées, seront toujours préparées à un accès opérationnel instantané.Ce renseignement vient de David Vine, assistant professor of anthropology à l'American University, Washington DC et l'auteur du témoignage Island of Shame : The Secret History of the U.S. Military Base on Diego Garcia (Princeton University Press, 2009). Son long article "U.S. Empire of Bases Grows" décrit ci-après cette évolution stratégique et montre que nous avons affaire à un colosse aux pieds d'argile - plutôt bête et méchante.Issu d’une famille d’hommes politiques influents (son grand-père était sénateur) liée à la dynastie des Kennedy, c'est Gore Vidal - qui vient de nous quitter - qui dénonce avec une très grande lucidité ce qu’il appelle «la politique impériale» des États-Unis et le grand myth de la démocratie américaine. Autrement dit ce qu'a crée la culture d'entreprise - Corporate America - au détriment de l'intérêt général, du bien-être mondial et de la santé planétaire ...Notre 'Siècle des Mensonges' est né avec les attentats de 9/11 et le nouvel Pearl Harbour tant désiré par Paul Wolfowitz et ses amis du Project for the New American Century (Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Project_for_the_New_American_Century) ! Quel que soit l'avis des journalistes et échotiers acquis à la thèse de la version officielle, ces événéments furent nécessaires pour justifier ces lois 'sécuritaires et liberticides' que nous subissons. Evénéments pour lesquels les explications alternatives offrent une rigueur et une qualité logique bien supérieure aux explications du gouvernement américain et ses alliés !Nous sommes confrontés au despotisme d'une puissance militaire ubuesque à la recherche des richesses minérales pour alimenter son apétit insatiable de pétrole, d'uranium, de coltan - sources d'énergie et des matières premières non-rénouvelables. Or l'économie capitaliste américaine se saborde par une déficience structurelle insoluble. Politique impériale donc en phase finale. Voici quelques éléments-clé d'analyse de la plume-bistouri de David Vine :"La Grande-Bretagne, comme d’autres empires précédents, a eu à fermer la plupart de ses bases restantes à l’étranger au milieu d’une crise économique dans les années soixante et soixante-dix. Les Etats-Unis iront indubitablement dans cette direction tôt ou tard. La seule question est si le pays renoncera à ses bases et réduira volontairement sa mission globale ou s’il suivra le chemin de la Grande-Bretagne comme puissance en décadence obligée à renoncer à ses bases depuis une position de faiblesse ...Ces nénuphars dangereux
Bien que la dépendance de petites bases puisse sembler plus intelligente et plus économique qu’entretenir d’ immenses bases qui ont souvent créé la colère dans des endroits comme Okinawa et la Corée du Sud, les nénuphars menacent la sécurité mondiale et celle des Etats-Unis, de plusieurs façons :
D’abord, le langage « nénuphar » peut être trompeur, et intentionnellement ou autrement, ces installations peuvent rapidement grandir jusqu’à devenir des bêtes immenses.
Deuxièmement, malgré la rhétorique sur la progression de la démocratie qui perdure encore à Washington, la construction de davanatge de nénuphars garantit en réalité la collaboration avec un nombre croissant de régimes despotiques, corrompus et assassins.
Troisièmement, il existe un modèle bien documenté du dommage que les installations militaires de diverses tailles infligent aux communautés. Bien que les nénuphars semblent promettre l’isolement de l’opposition locale, avec le temps il arrive souvent que même les petites bases causent la colère et des mouvements contestataires.
Finalement, une prolifération de nénuphars signifie la militarisation progressive de grandes aires du monde. Comme les vrais nénuphars – qui sont en réalité de mauvaises herbes aquatiques – les bases tendent à pousser et à se reproduire de façon incontrôlable ... ".
Le Pentagone crée une nouvelle forme de guerre : «La stratégie du nénuphar»Toutes les versions de cet article : [Español] [français] http://www.elcorreo.eu.org/Le-Pentagone-cree-une-nouvelle-forme-de-guerre-La-strategie-du-nenupharTexte originel en anglais : http://www.tomdispatch.com/post/175568/tomgram%3A_david_vine%2C_u.s._empire_of_bases_grows/La première chose que j’ai vue le mois dernier quand je suis entré dans cet avion-cargo C-17 gris foncé de la Force Aérienne fut la vacuité, il manquait quelque chose. Il manquait un bras gauche, pour être exact, taillé à la hauteur de l’épaule, temporairement rapiécé et uni. Une chair grosse, pâle, tachée d’un rouge brillant sur les bords. C’était une chair taillé en morceaux. Le visage et ce qui restait du reste d’homme étaient occultés par des couvertures, une couette avec le drapeau des USA et un fatras de tubes et de bandes, de fils de fer, de poches de perfusion, et de moniteurs médicaux.Cet homme et deux autres soldats grièvement blessés – l’un avec deux moignons là où il avait eu des jambes, l’autre auquel il manquait une jambe sous la cuisse –étaient entubés, inconscients et couchés dans les lits de repos pendus aux murs de l’avion qui venait d’atterrir sur la Base aérienne Ramstein en Allemagne. Un tatouage dans le bras restant du soldat disait : « plutôt la mort que le déshonneur ».
J’ai demandé à un membre de l’équipe médicale de la Force Aérienne ce qu’il en était des victimes semblables à celles-ci. Plusieurs, comment dans ce vol, proviennent d’Afghanistan, m’a-t-il dit. « Plusieurs de la Corne d’Afrique », a-t-il ajouté. « En réalité les médias parlent très peu de cela ».
« D’où en Afrique ? » ai-je demandé. Il a dit qu’il ne le savait pas exactement, mais surtout de la Corne, souvent avec de graves blessures. « Plusieurs de Djibouti », a-t-il ajouté, en se référant à Camp Lemonnier, la principale base militaire des USA en Afrique, mais aussi « d’autres endroits » de la région.
Depuis les morts de « La Chute du faucon noir » (Black Hawk Down) en Somalie il y a presque 20 ans, nous avons entendu peu, si un peu, à propos des victimes militaires US en Afrique (en dehors d’une étrange information la semaine dernière sur trois commandos d’opérations spéciales morts, avec trois femmes identifiées par des sources militaires étasuniennes comme « des prostituées marocaines », dans un mystérieux accident automobile au Mali). La quantité croissante de patients qui arrivent à Ramstein depuis l’Afrique soulève le voile sur une transformation significative de la stratégie militaire des Etats-Unis pour le XXIe siècle.
Il est probable que ces victimes soient l’avant-garde de quantités croissantes de soldats blessés provenant de lieux très éloignés de l’Afghanistan et de l’Irak. Elles reflètent l’usage croissant de bases relativement petites comme Camp Lemonnier que les planificateurs militaires voient comme un modèlepour des futures bases des Etats-Unis « dispersées » , comme l’explique un universitaire, « dans des régions où les Etats Unis n’ont précédemment pas entretenu de présence militaire ».
Va disparaître l’époque où Ramstein était la base symbolique des Etats-Unis, un colosse de la taille d’une ville rempli de milliers ou des dizaines de milliers d’étasuniens, de supermarchés, de Pizza Huts, et autres facilités. Mais ne pensez pas, ni même une seconde, que le Pentagone fait ses valises, réduit sa mission mondiale et rentre à la maison. Dans les faits, en se basant sur les événements de ces dernières années, il est possible que ce soit tout le contraire. Tandis que diminue la collection de bases gigantesques de l’ère de la Guerre Froide, l’infrastructure des bases à l’étranger a éclaté en taille et en portée.
Sans que la majorité des habitants des Etats-Unis ne le sachent, la création de bases sur toute la planète progresse, grâce à une nouvelle génération de bases que les militaires nomment « Lily pads » c’est-à-dire « nénuphars » (comme quand une grenouille saute à travers un étang vers sa proie). Ce sont de petites installations secrètes et inaccessibles avec une quantité restreinte de soldats, au confort limité, et à l’armement et à l’approvisionnement préalablement assurés.
Dans le monde entier, de Djibouti aux jungles du Honduras, des déserts de la Mauritanie aux petites Îles Cocos en Australie, le Pentagone cherche autant de nénuphars qu’il peut, dans autant de pays qu’ il peut, le plus rapidement possible. Bien qu’il soit difficile de faire des statistiques, compte tenue de la nature fréquemment secrète de ces bases, il est probable que le Pentagone ait construit plus de 50 nénuphars et autres petites bases depuis l’année 2000, tandis qu’il explore pour la construction de douzaines en plus.
Comme l’explique Mark Gillem, l’auteur de « America Town : Building the Outposts of Empire », le nouvel objectif est d’ « éviter » les populations locales, la publicité et l’opposition possible. « Pour projeter leur pouvoir », dit-il, les Etats-Unis veulent « des postes avancés isolés et indépendants situés stratégiquement » dans le monde entier. Selon certains des plus forts promoteurs de la stratégie au sein de l’Institut de l’Entreprise Américaine, l’objectif doit être « de créer un réseau mondial de fortins frontaliers », avec des militaires US, « la ‘cavallerie mondiale’ du XXIe siècle ».
De semblables bases nénuphars sont devenues la partie sensible d’une stratégie militaire de Washington en développement, qui vise à maintenir la domination mondiale des Etats-Unis, en faisant beaucoup plus avec moins dans un monde de plus en plus compétitif, de plus en plus multipolaire. Il est assez remarquable, cependant, que cette politique d’ajustement des bases mondiales n’a suscité presque aucune attention publique, ni de supervision significative de la part du Congrès des Etats-Unis. Pendant ce temps, comme le montre l’arrivée des premières victimes d’Afrique, les militaires US sont impliquées dans de nouvelles zones du monde et dans de nouveaux conflits, aux conséquences potentiellement désastreuses.
Transformation de l’empire des bases
On pourrait penser que les militaires US se trouvent dans un processus de réduction, au lieu de l’expansion, de leur très peu connue mais énorme collection de bases à l’étranger. Après tout, ils ont été obligés de fermer toute leur panoplie de 505 bases, du mega au micro, qu’ils ont construit en Irak et maintenant ils commencent à réduire leurs forces en Afghanistan. En Europe, le Pentagone continue de fermer ses gigantesques bases en Allemagne et bientôt sortira deux brigades de combat de ce pays. On estime que la quantité de troupes mondiales sera réduite d’environ 100 000 soldats.
Cependant les Etats-Unis continuent de maintenir leur plus grand parc de bases de toute l’histoire : plus de 1 000 installations militaires en dehors de leurs 50 États et de Washington DC. Cela inclut des bases vielles de décennies en Allemagne et au Japon mais aussi des bases de drones totalement nouvelles en Éthiopie et aux Seychelles dans l’Océan indien [Où ils basent leurs MQ-9 Reaper UAV Predator], et y compris des stations balnéaires pour des estivants militaires en Italie et en Corée du Sud [Dragons Hill Lodge].
En Afghanistan, la force internationale dirigée par les Etats-Unis occupe encore plus de 450 bases. Au total, les militaires US ont une sorte de présence de leurs troupes dans à peu près 150 pays, pour ne pas mentionner les 11 groupes d’intervention des porte-avions – essentiellement des bases flottantes – et une présence militaire significative et croissante, dans l’espace. Les Etats-Unis dépensent actuellement environ 250 000 millions de dollars par an pour entretenir des bases et des troupes à l’extérieur.
Plusieurs bases, comme celle de la Baie du Guantanamo à Cuba, datent de la fin du XIXe Siècle. La majorité ont été construites ou ont été occupées pendant la Deuxième Guerre mondiale ou juste après, sur tous les continents, y compris l’Antarctique. Bien que les militaires US se débarrassassent de près de 60 % de leurs bases à l’étranger après la chute de l’Union Soviétique, la base de l’infrastructure de la Guerre Froide est restée relativement intacte, avec 60 000 soldats US qui sont restés seulement en Allemagne, malgré l’absence d’une superpuissance ennemie.
Cependant, début 2001, avant même les attaques du 11 septembre, le gouvernement de Bush a lancé une refonte importante des bases et des troupes qui se poursuit maintenant avec le « pivot Asie » d’Obama. Le plan original de Bush était de fermer plus d’un tiers des bases US à l’étranger et de déplacer ses troupes vers l’est et le sud, plus près des zones de conflit prévues au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique, et en Amérique latine. Le Pentagone a commencé à se concentrer dans la création de « bases opérationnelles avancées » plus petites et flexibles et y compris des « sites de coopération » encore plus petits ou bien « nénuphars ». Les grandes concentrations de troupes étant restreintes à une quantité réduite de « Mobile offshore bases » (MOBs), – comme Ramstein, Guam dans le Pacifique, et Diego García dans l’Océan indien – qui devaient être étendues.
Malgré la rhétorique de consolidation et la fermeture qui a accompagné ce plan, après le 11 septembre en réalité le Pentagone a développé radicalement son infrastructure de bases, incluant des douzaines de bases importantes dans chaque pays du Golfe Persique avec l’exception de l’Iran et dans plusieurs pays d’Asie Centrale indispensables pour la guerre en Afghanistan.
Ils reprennent l’expansion des bases
« Un pivot vers l’Asie » annoncé récemment par Obama souligne que l’Asie orientale sera au centre de l’explosion des bases nénuphars et des événements en relation. En Australie, des soldats d’infanterie navale US se sont installés dans une base partagée à Darwin. Ailleurs, le Pentagone se consacre à des plans pour une base de drones et de surveillance dans les îles Cocos en Australie et de déploiements à Brisbane et Perth. En Thaïlande, le Pentagone a négocié les droits pour de nouvelles visites de leur Marine de Guerre et « un centre d’aide aux catastrophes » à U-Tapao.
Aux Philippines, où le gouvernement a expulsé les Etats-Unis de la gigantesque Base aérienne de Clark et de la Base Navale de Subic Bay au début des années quatre-vingt-dix, jusqu’à 600 soldats des forces spéciales sont entrain d’opérer silencieusement au sud du pays depuis janvier 2002. Le mois dernier, les deux gouvernements sont parvenus à un accord sur l’usage futur par les Etats-Unis de Clark et de Subic, ainsi que d’autres centres de réparation et d’approvisionnement datant de l’époque de la Guerre du Viêt-Nam. Comme un signe du changement des temps, les fonctionnaires étasuniens ont même signé en 2011 un accord de défense avec leur ancien ennemi, le Viêt-Nam, et ont entamé des négociations pour un usage croissant des ports vietnamiens par la Marine de Guerre US.
Dans d’autres sites en Asie, le Pentagone a reconstruit une piste d’atterrissage dans la petite île Titian près de Guam, et il réfléchit à des futures bases en Indonésie, en Malaisie et à Brunei, tandis qu’il établit des liens militaires plus étroits avec l’Inde. Ses forces armées mènent chaque année environ 170 exercices militaires et 250 visites dans des ports de la région. Dans l’île Jeju en Corée du Sud, les militaires coréens construisent une base qui fera partie du système de défense de missiles des Etats-Unis à laquelle auront régulièrement accès les forces étasuniennes.
« Nous ne pouvons pas simplement être dans un seul endroit pour faire tout le nécessaire », a dit le commandant du Commando du Pacifique, l’Amiral Samuel Locklear III. Pour les planificateurs militaires, « faire tout le nécessaire » se défini clairement comme l’isolement et (dans la terminologie de la Guerre Froide) la « contention » de la Chine, la nouvelle puissance de la région. Cela signifie évidemment de « parsemer » toute la région de nouvelles bases, en les ajoutant aux quelque 200 bases étasuniennes qui ont encerclé la Chine durant des décennies depuis le Japon, la Corée du Sud, Guam et Hawaï.
Et l’Asie , c’est seulement le début. En Afrique, le Pentagone a silencieusement créé « près d’une douzaine de bases aériennes » pour drones et de la surveillance dès 2007. En dehors de Camp Lemonnier, nous savons que les militaires ont créé ou créeront bientôt des installations au Burkina, au Burundi, dans la République Centrafricaine, en Éthiopie, au Kenya, en Mauritanie, à São Tomé et Prince, au Sénégal, aux Seychelles, au Soudan du Sud, et en Ouganda. Le Pentagone a aussi enquêté sur la construction de bases en Algérie, au Gabon, au Ghana, au Mali et au Nigeria, et dans d’autres endroits.
L’année prochaine, une force de la taille d’une brigade de 3.000 soldats, et « probablement plus », arrivera pour mener des exercices et des missions d’entraînement dans tout le continent. Dans le Golfe Persique voisin, la Marine de Guerre développe une « base avancée flottante », ou « navire-mère » , pour servir de « nénuphar » flottant à des hélicoptères et à des patrouilleurs, et se trouve engagée dans une augmentation massive des forces dans la région.
En Amérique Latine, après l’expulsion des militaires du Panama en 1999 et de l’Équateur en 2009, le Pentagone a créé ou actualisé de nouvelles bases à Aruba et Curaçao [louée à la Hollande], au Chili, en Colombie, au Salvador et au Pérou. Dans d’autres endroits, le Pentagone a financé la création de bases militaires et policières capables d’héberger des forces étasuniennes au Belize, au Guatemala, au Honduras, au Nicaragua, au Panama, au Costa Rica, et même en Équateur. En 2008, la Marine de guerre a relancé sa Quatrième Flotte, inactive depuis 1950, pour patrouiller dans la région. Les militaires peuvent désirer une base au Brésil et ils ont vainement essayé de créer des bases, soit disant pour l’aide humanitaire et l’aide d’urgence au Paraguay et en Argentine.
Finalement en Europe, après être arrivées dans les Balkans pendant les interventions des années quatre-vingt-dix, les bases américaines se sont déplacées à l’est , vers certains des États du bloc oriental de l’ex-empire soviétique. Le Pentagone développe actuellement les installations capables d’appuyer des déploiements rotatifs, de la taille de brigades, en Roumanie et en Bulgarie, et une base de défense de missiles et des installations d’aviation en Pologne. Préalablement, le gouvernement de Bush a géré deux installations occultes (des prisons secrètes) de la CIA en Lituanie et l’autre en Pologne. Les citoyens de la République Tchèque ont refusé une base pour radar planifiée pour le système de défense de missiles du Pentagone, qui n’a pas été encore approuvé, et maintenant la Roumanie recevra des missiles basés à terre.
Un nouveau mode de guerre des Etats-Unis.
Un des « nénuphar » dans l’une des îles du Golfe de Guinée, São Tomé et Prince, en face de la côte occidentale, riche en pétrole, de l’Afrique, aide à expliquer ce qui arrive. Un fonctionnaire étasunien a décrit la base comme « l’autre Diego Garcia » en se référant à la base de l’Océan indien qui a aidé à assurerdes décennies de domination des Etats-Unis sur la livraison d’énergie du Moyen-Orient. Sans la liberté de créer de nouvelles grandes bases en Afrique, le Pentagone utilise São Tomé et un bouquet croissant d’autres « nénuphars » dans le continent avec l’intention de contrôler une autre région cruciale riche en pétrole.
Beaucoup plus loin de l’Afrique de l’Ouest, la compétition dans le « Grand Jeu » du XIXe Siècle pour l’Asie centrale est vraiment revenue, et cette fois de manière mondiale. Elle s’étend sur des terres riches en matières premières d’Afrique, d’Asie et de l’Amérique du Sud, tandis que des Etats-Unis, la Chine, la Russie et les membres de l’Union Européenne s’affrontent dans une concurrence de plus en plus intense par la suprématie économique et géopolitique.
Tandis que Pékin, en particulier, a participé à cette compétition d’une manière surtout économique, marquant le globe avec des investissements stratégiques, Washington s’est implacablement concentré sur la force militaire comme son pli global, marquant la planète avec de nouvelles bases et d’autres formes de pouvoir militaire. « Oubliez les invasions à grande échelle et les vastes occupations sur le continent eurasiatique », a écrit Nick Turse à propos de cette nouvelle stratégie militaire du XXI.eme Siècle « Au lieu de cela pensez aux forces d’opérations spéciales … à des armées prête-noms … une militarisation de l’espionnage et de l’intelligence … des avions drones sans équipage … des attaques cybernéticiennes et des opérations conjointes du Pentagone et d’ organismes gouvernementaux ’civils’ de plus en plus militarisés ».
À cette puissance aérienne et navale de longue portée incomparable il faut ajouter : les ventes d’armes qui dépassent n’importe quel pays de la Terre ; les missions humanitaires et d’aide dans les catastrophes qui servent clairement des fins d’intelligence militaire, patrouilles et fonctions dirigées de « cœurs et esprits » ; le déploiement en rotation de forces régulières des Etats-Unis dans le monde entier ; les visites des ports et le déploiement expansif d’exercices militaires conjoints et de missions d’entraînement qui donnent aux militaires US une « présence » de fait dans le monde entier et qui aident à transformer des militaires étrangers en forces prête-nom qui agissent à leur place.
Et de plus en plus de bases nénuphars.
Les planificateurs militaires prévoient un futur d’interventions interminables à petite échelle dans lesquelles un grand nombre de bases, géographiquement dispersées, seront toujours préparées à un accès opérationnel instantané. Avec des bases dans le plus grand nombre d’endroits possibles, les planificateurs militaires veulent être en condition de se retourner vers un autre pays voisin suffisamment près si les Etats-Unis ne peuvent pas utiliser une base définie, comme ce fut le cas en Turquie avant l’invasion de l’Irak. Autrement dit, les fonctionnaires du Pentagone rêvent d’une flexibilité presque illimitée, d’une capacité de réagir avec une rapidité remarquable devant des événements n’importe où dans le monde, et par conséquent quelque chose qui s’approche un peu d’un contrôle militaire total de la planète.
Au-delà de leur utilité militaire, les « bases nénuphars » et autres formes de projection du pouvoir sont aussi des instruments politiques et économiques utilisés pour construire et pour maintenir des alliances et pour assurer un accès privilégié des Etats-Unis aux marchés, aux ressources et à des opportunités d’investissement à l’étranger. Washington planifie d’utiliser « des bases nénuphars » et d’autres projets militaires pour attacher des pays d’Europe Orientale, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine le plus étroitement possible aux militaires étasuniens, et ainsi à l’hégémonie continue politico-économique des Etats-Unis. En conclusion, les fonctionnaires US espèrent que le pouvoir militaire enracine leur influence et maintienne le plus grand nombre possible de pays dans leur orbite étasunienne à une époque où certains affirment encore leur indépendance avec plus de force et gravitent vers la Chine et d’autres puissances ascendantes.
Ces nénuphars dangereux
Bien que la dépendance de petites bases puisse sembler plus intelligente et plus économique qu’entretenir d’ immenses bases qui ont souvent créé la colère dans des endroits comme Okinawa et la Corée du Sud, les nénuphars menacent la sécurité mondiale et celle des Etats-Unis, de plusieurs façons :
D’abord, le langage « nénuphar » peut être trompeur, et intentionnellement ou autrement, ces installations peuvent rapidement grandir jusqu’à devenir des bêtes immenses.
Deuxièmement, malgré la rhétorique sur la progression de la démocratie qui perdure encore à Washington, la construction de davanatge de nénuphars garantit en réalité la collaboration avec un nombre croissant de régimes despotiques, corrompus et assassins.
Troisièmement, il existe un modèle bien documenté du dommage que les installations militaires de diverses tailles infligent aux communautés. Bien que les nénuphars semblent promettre l’isolement de l’opposition locale, avec le temps il arrive souvent que même les petites bases causent la colère et des mouvements contestataires.
Finalement, une prolifération de nénuphars signifie la militarisation progressive de grandes aires du monde. Comme les vrais nénuphars – qui sont en réalité de mauvaises herbes aquatiques – les bases tendent à pousser et à se reproduire de façon incontrôlable. Certes, les bases tendent à engendrer des bases, en créant « des racines de bases » avec d’autres nations, augmentant les tensions militaires, et en décourageant les solutions diplomatiques aux conflits. Après tout : comment réagiraient les Etats-Unis si la Chine, la Russie, ou l’Iran construisaient même une seule « base nénuphar » au Mexique ou aux Caraïbes ?
Pour la Chine, et la Russie en particulier, plus de bases US près de leurs frontières menacent de provoquer de nouvelles guerres froides. Plus inquiétant encore, la création de nouvelles bases pour se protéger contre une future menace militaire supposée chinoise peut arriver à devenir une prophétie qui s’auto réalise : des bases semblables en Asie créeront probablement une menace contre laquelle, à ce qu’on suppose, on doit se protéger, en faisant qu’une guerre catastrophique contre la Chine soit plus probable, rien de moins.
Il est encourageant, cependant, que les bases situées à l’étranger aient commencé à générer des critiques à travers l’ensemble du spectre politique depuis la sénatrice républicaine Kay Bailey Hutchison et le candidat présidentiel républicain Ron Paulau sénateur démocrate Jon Tester et au chroniqueur du New York Times, Nicholas Kristof. Tandis que tous cherchent des moyens de réduire le déficit, la fermeture de bases à l’étranger permet une économie facile. Certes, de plus en plus de personnages influents reconnaissent que le pays ne peut tout simplement pas se permettre plus de 1 000 bases à l’étranger.
La Grande-Bretagne, comme d’autres empires précédents, a eu à fermer la plupart de ses bases restantes à l’étranger au milieu d’une crise économique dans les années soixante et soixante-dix. Les Etats-Unis iront indubitablement dans cette direction tôt ou tard. La seule question est si le pays renoncera à ses bases et réduira volontairement sa mission globale ou s’il suivra le chemin de la Grande-Bretagne comme puissance en décadence obligée à renoncer à ses bases depuis une position de faiblesse.
Certes, les conséquences de ne pas choisir un autre chemin vont au-delà des motifs économiques. S’ils poursuivent la prolifération des nénuphars, des forces d’opérations spéciales et les guerres de drones, il est probable que les Etats-Unis feront face à de nouveaux conflits et à de nouvelles guerres, générant des formes inconnues de réaction et de mort et destruction indicible. Dans ce cas, il vaut mieux que nous nous préparons à l’arrivée de bien d’autres vols –depuis la corne de l’Afrique jusqu’au Honduras– qui transportent non seulement des amputés, mais aussi des cercueils.
© Copyright 2012 David Vine
- Texte original : « The Lily-Pad Strategy »
* David Vine est professeur assistant d’anthropologie à l’American University à Washington DC. Il est l’auteur « d Island of shame : The Secret History of the U.S. Military De base on Diego Garcia » (Princeton University Press, 2009). Il a écrit pour The New York Times, Washington Post, The Guardian, et Mother Jones, notamment. Il termine actuellement un livre sur plus de 1 000 bases militaires usaméricaines situées en dehors des Etats-Unis.
TomDispach. USA, 15 juillet 2012.
Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi
El Correo. Paris, 18 juillet 2012.
lundi 6 août 2012
«La stratégie du nénuphar» ...
samedi 20 décembre 2008
MYTHES ET REALITE : 9/11 - UNE PSYCHOSE A L'AMÉRICAINE SEULEMENT ?
Dans ce document des liens de deuxs vidéos importantes sous-titré français (Détails ci-après)
Le 7 août 1974 Luc Skywalker alias Philippe Petit a installé clandestinement un câble entre les tours jumelles du World Trade Center. Vingt-sept ans après que ce funambule français a défrayé la chronique en tutoyant les nuages, le support de son exploit a mordu la poussière à grand fracas. En réalité la vacarme des médias depuis les attentats de l'onze septembre 2001 n'a fait que s'amplifier au fil des années.
Personne ne peut se satisfaire des conclusions de l'enquête gouvernementale dont les défenseurs refutent toute contradiction en accusant leurs contestataires d'être des victimes d'une 'théorie de complot ou de conspiration'. Ce terme est utilisé systèmatiquement pour dérouter voire interdire tout éloignement d'une explication institutionnelle qui tient lieu d'une certitude parfaite aux yeux de nos dirigeants. Cependant des policiers et services secrets travaillent régulièrement avec des hypothèses d'une conspiration ou d'un complot. Par exemple ces instructions "conspirationnistes" dirigées contre les Faucheurs Volontaires avec - comme chef d'accusation - "association de malfaiteurs" : imputation qui correspondrait davantage aux agissements des multinationales - qui nous empoisionnent la vie - qu'à leurs multiples adversaires.
On se rappelle du tollé suscité par L'Effroyable Imposture de Thierry Meyssan, dont l'analyse semble rester valide cependant. Ne serait ce qu'en raison de l'absence d'une instruction judiciaire qui examinerait les faits et témoignages de manière contradictoire pour établir la vérité. Justement à l'instar des mensonges d'Etat français sur le nuage de Tchernobyl, le silence des autorités américaines est assourdissant face aux critiques de l'hypothèse officielle pour 9/11. De nombreuses questions de fond restent sans réponse (1).
Si le Réseau Voltaire (www.voltairenet.org/fr) n'a pas hésité de les aborder, les médias et la presse écrite dans l'ensemble refusent de les contempler. La paranoïa américaine depuis 2001a permis le déclenchement de deux guerres - Iraq et Afghanistan. La politique étrangère des Etats-Unis et de leurs états vassaux a provoqué plusieurs autres conflits armés dont ceux d'Ossétie de Sud et de la Somalie. La déstruction des gratte-ciel et d'un bâtiment annexe - WTC 1 + WT2 + WTC 7 (1) à Manhattan, New York, et l'attaque contre le Pentagone, siège du département de la Défense des États-Unis, sont toujours d'actualité. Si les exaltés de Fox News cherchent à attiser la haine raciale et l'intolérence réligieuse, de moins en moins de citoyens des Etats-Unis sont dupes quant aux conclusions de la FEMA, du NIST et de la commission présidentielle Kean-Hamilton. Celle-ci a rendu son rapport en août 2004 sans mentionner même l'éffondrement bizarroîde des 47 étages du WTC 7 (2). C'est pourquoi la 9/11 Truth Movement gagne autant de terrain.
Au plan international, ces attentats ont produit des effets forts et durables. L'Europe a subi les contrecoups du premier choc psychologique, dont l'hystérie médiatique et une législation sécuritaire, de plus en plus liberticide, faite sur mesure, semblable aux infâmes Patriot Act et Homeland Security Act aux USA. Ceci pour répondre à un «Axe du Mal» imaginaire et pour lancer une «guerre contre le terrorisme» dispendieuse en termes de pertes humaines et dégats environnementaux et qui échoue lamentablement. Concernant les polémiques engendrées par cette affaire, j'ai visionné pas mal de documents en anglais sous forme d'images d'archives et d'entretiens. Dénoncés toujours par leurs détracteurs comme «non-scientifiques" ou "irrationnels". Parfois il s'agit de montages sensationnalistes avec musique de fond tapageuse.
Cependant la première vidéo qu'on vous propose ici est une analyse presque sans image, très sobrement présentée et qui commence avec une brève allocution de Carol Brouillet, co-fondatrice du 9/11 Truth Alliance. C'est une conférence du Professeur David Ray Griffin qui,s'explique ainsi : "Bien que je sois philosophe des religions et théologien, j’ai passé le plus clair de mon temps, ces trois dernières années, à travailler sur le 11 Septembre : à l’étudier, à écrire dessus, et à en parler. Dans cette lecture, j’essaierai de rendre claire la raison pour laquelle j’ai consacré à ce sujet tant de temps et d’énergie. Je le ferai en termes de distinction entre Mythe et Réalité." S'appuyant sur un argumentaire extrêmement précis et structuré, ainsi que sur de très nombreuses sources, David Ray Griffin déconstruit - avec application - neuf des mythes les plus criants sur lesquels repose la conte "officielle" des événements du 11 Septembre 2001. Ne dédaignant pas le recours à l'humour pour mieux faire ressortir les incohérences et les absurdités de la "théorie conspirationniste du gouvernement américain", comme il l'appelle judicieusement, sa lecture est de bout en bout brillante, captivante et implacable, dans un requisitoire contre le machiavélisme gouvernemental.
Cliquez sur ce lien : 9/11 - Le Mythe et la Réalité VOSTFR - Pr David Ray Griffin duréé 98 mn - enrégistrée 1 sept. 2007 Commonwealth Club of California Sous-titré français.
Si le 9/11 Truth Movement dans ses diverses ramifications existe, c'est à cause surtout de la conduite et de la politique du complexe militaro-industriel qui dirige les USA et leurs alliés. D'où une explosion de vidéos qui circulent sur la toile essayant de décortiquer les évenements du 11 Septembre 200. Solidement construit le deuxième enregistrement – avec sous-titrage français - est plus classique – avec du matériel tiré de plus de 3000 sites internet et de 10 documentaires courants..Après les paroles d'introduction de Brad Waddell, il soulève une grande quantité d'interrogations techniques qui font de la chair à pâté du dogme officiel.
Se considèrant comme un «outil de prise de conscience dans l'intérêt public » cette vidéo a subi des attaques dont les mobiles semblent suspects. Le 25 mai, 2007 Google Video and YouTube ont supprimé des liens à "911 Mysteries," - dont les versions traduites - pour des violations présumées des brevets.
Cliquez sur ce lien : http://video.google.com/videoplay?docid=-4049590380102614532
911 Mysteries - Sous-titré français re ... durée 91 min -
LE COVER-UP : NOTES ET REFERENCES AVEC DEUX SOURCES SUPPLEMENTAIRES
Source 1: http://www.ummofiles.com/POMAGALSKY/Pomagalsky2.htm
Source 2 : http://www.ummofiles.com/POMAGALSKY/Pomagalsky1.htm
(1) Blackout médiatique, whitewash gouvernemental – tout a été fait pour escamoter des informations qui ne
confortent pas la version officielle, sous contrôle, elle, d'un certain Philip D Zelikow - universitaire très proche de Condaleeza Rice. A commencer par des histoires des délits d'initié, un achat anormalement élevé d'options de vente a été constaté sur plusieurs entités liées aux attentats. En premier lieu les actions de la banque Morgan Stanley qui occupait plusieurs étages du World Trade Center, dont la famille Rockefeller semble avoir éte propriétaire jusqu'au 24 en juillet 2001. D'où le rôle clé de Larry Silverstein, milliardaire locataire à bail emphytéotique – 99 ans - d'un complèxe qui venait de changer de main pour la première fois en 31 ans, sept semaines avant les attentats. Après avoir actionné les leviers de la justice, cet investisseur dans l'immobilier empocha au final 5 milliards de dollars en dédommagements auprès des assureurs et reste le détenteur des droits de reconstruction.
La commission officielle, dans son rapport final, reprend sans se poser de question la liste des dix neuf noms des pirates fournie par le FBI, alors qu’on a très rapidement su qu’au moins six de ces identités étaient fausses puisque leurs légitimes propriétaires, toujours vivants, se sont fait connaître auprès de leurs ambassades et que l’information a été reprise par tous les journaux. Concernant les papiers de Mohamed Atta, le FBI affirme avoir découvert son passeport intact dans les ruines fumantes du WTC ! C’est une performance, surtout si l’on compare avec le choc sur le Pentagone qui a littéralement vaporisé le Boeing 757 et l’intégralité de son contenu, ne laissant aucun débris, même fondus ou émiettés. Les dirigeants de la société responsable de la sécurité des tours du WTC étaient le propre frère du président, Marvin Bush, et son cousin Wirt Walker, détails omis par le rapport officiel.. La thèse de l'affaiblissement fatal, la thèse du décrochage des planchers, la thèse du déshabillage des colonnes fne résistent pas fondent comme de la neige au soleil face aux analyses techniques de plusieurs ingénieurs indépendants.
Les caméras vidéo de surveillance du Pentagone n’ont rien enregistré. 189 personnes y ont trouvé la mort, dont 64 personnes supposées être à bord du Boeing. Contrairement à ce que les médias français ont martelé à l’envie, la thèse de Thierry Meyssan, qui fut le premier à mettre cette anomalie en évidence, n’a pas été honnie par la communauté internationale et américaine. Une preuve parmi d’autres en est que David Ray Griffin cite les deux ouvrages de Thierry Meyssan, L’effroyable imposture et Le Pentagate, à plusieurs reprises et s’appuie sur sa thèse pour ce qui concerne l’énigme du Pentagone. Or David Ray Griffin n’est pas un adepte du conspirationisme, son travail d’analyse portant sur le rapport de la commission est d’une minutie exemplaire et est étayé par une série de documents publiés.
Il y a bien d'autres pistes inexplorées par la Commission Lean-Hamilton. Citons à titre d'exemple : la vitesse avec laquelle on a fait disparaître des preuves sur les deux sites d'attentat, l’absence de défense antiaérienne au Pentagone, la prouesse exceptionnelle de pilotage, l’impact anormal, la non évacuation des locaux. Sachant qu’un avion dépourvu de transpondeur militaire en approche hostile sur le haut-lieu du dispositif militaire américain aurait du être abattu par les batteries anti-missiles du Pentagone. Que Hani Hanjour, le pilote supposé, ne possédait pas les compétences requises pour cette manœuvre aérienne d’une difficulté redoutable. Qu’il n’y a eu aucun débris de l’appareil, ni traces des passagers et de leurs objets personnels, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’enceinte percée. Que le Pentagone, structure protégée entourée de caméras de vidéo-surveillance, n’ait montré aucun enregistrement vidéo établissant la preuve qu’il s’agissait bien d’un Boeing. Que le diamètre de l’impact sur la façade touchée est incompatible avec la taille d’un Boeing 757. Que les travaux de reconstruction de la partie endommagée ont débuté deux jours après, en effaçant toute trace du drame, rendant toute enquête impossible. Sachant cela, on s’aperçoit que les autorités américaines ont fait de leur mieux pour camoufler une réalité qui n’a rien à voir avec la version officielle
(2) LA TOUR N°7, BÂTIMENT VOISIN, SITUÉ NON PAS CONTRE LES TOURS, MAIS DEUX BLOCS PLUS LOIN ...
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WTC Batiment 7 www.mondialisation.ca
Le bâtiment N°7, un immeuble de 47 étages qui s’est subitement désagrégé sur lui-même, n’était pas conçu comme les tours jumelles. On qualifierait d'ailleurs de gratte-ciel s’il n’avait été si près de deux géantes. A l'encontre de la structure de ses voisins, la sienne - en forme de cantilever - enserrait la construction dans un réseau de poutres métalliques entrecroisées. Par conséquent, pour que l'édifice subisse ce type de démolition contrôlée qui semble avoir atteint WTC 1 et WTC 2 - se déroulant pendant et après l'impact des aéronefs - il aurait fallu que l'incendie chauffe à la même température toutes les poutres de la partie inférieure, car dans le cas contraire le bâtiment se serait incliné en s'effondrant. De plus, il paraît que cet incendie n'ait intéressé qu'une partie limitée des étages, si limitée que les pompiers annonçaient en avoir bientôt le contrôle. Nous sommes là en face d’un mystère. Le bâtiment 7 du WTC est celui qui a le plus retenu l'attention de ceux qui contestent la version officielle des attentats.
Ce bâtiment qui abritait des bureaux de la CIA, du Secret Service, de l'Inland Revenue Service (IRS), le bunker du maire de New York, Rudolph Giuliani et 3 000 à 4 000 dossiers sur des investigations à Wall Street, par exemple quelques uns assez compromettant de la Security and Exchange Commission (SEC) concernant notamment l'affaire Enron...L'édifice n'a été touché par aucun avion et n'a subi que des dommages superficiels légers dus à l'effondrement des Tours jumelles. Il était d'ailleurs séparé des tours par une autre tour restée debout.
Les pompiers sur place rapportent au contraire que le bâtiment était gravement endommagé, sa face sud ayant été entamée sur 20 étages. Les sauveteurs semblaient certains dès 15 heures que le bâtiment allait s'effondrer. Certains commentateurs suggèrent que l'écroulement est peut-être dû à un incendie allumé par des parties des deux tours du WTC en feu tombant sur l'immeuble, incendies eux-mêmes alimentés pendant plusieurs heures par les réserves de carburant des groupes électrogènes. Mais il n'existe aucun exemple de gratte-ciel à structure d'acier qui se soit intégralement effondré à cause d'un incendie. Par exemple lors de l'incendie du Windsor à Madrid les 12 et 13 février 2005 qui a duré près de 20 h, le bâtiment fut ravagé par les flammes, mais est resté debout. En conclusion, la commission d’enquête officielle a purement et simplement évacué de son périmètre d’investigation l’étrange collapse cette tour numéro 7, abritant de non moins étranges services secrets.
UNE AUTRE RÉFÉRENCE Prof. Paul Zarembka, Université de Buffalo NY State : pour les anglophones
Cliquez sur ce lien : THE HIDDEN HISTORY OF 9-11-2001: Prof. Paul Zarembka (SUNY ...
On August 9, 2007 at Chautauqua Institution, NY, Paul Zarembka confronted Philip Zelikow. exec. director of the official 9/11 investigation, with a couple of uncensored questions. Professor Zarembka had done his homework. He is the editor of The Hidden History of 9-11-2001. In this video, Zarembka outlines the book's chapters: What we now know about the 9-11 hijackers (Jay Kolar); Initiation of the 9-11 operation, with evidence of insider trading beforehand (Zarembka); The destruction of the World Trade Center: why the official account cannt be true (David Ray Griffin); The military drills on 9-11: bizarre coincidence or something else? (Four Arrows aka Don Jacobs); Terrorism and Statecraft: Al-Qaeda and western covert operations after the Cold War (Nafeez Mossaddeq Ahmed); September 11 as Machiavellian State Terror (David MacGregor); Making History: the compromised 9-11 Commission (Bryan Sacks); Islamophobia and the War on Terror: the continuing pretext for US imperial conquest (Diana Ralph). Filmed Aug 9, 2007, Chautauqua, NY by snowshoefilms and Chautauqua Books.