dimanche 27 janvier 2008

Sauvons les chauves-souris ...

Merci Yann pour cette info, la pétition est à signer ici

Cette pétition a été créée pour protéger les chauves-souris  Grey-headed
flying fox, Pteropus poliocephalus (classifiées en tant qu'espèce
vulnérable sur la liste des espèces menacées) à Singleton et pour augmenter
la conscience publique sur leur importance dans la dispersion de graines et
la re-végétation des forêts.

Récemment, dans le Singleton Argus du 30/11/07, le Conseil (communal ?) de
Singleton demande à approuver un projet pour abattre les chauves-souris
plusieurs mois tous les ans, jusqu'en mars 2010.

Nous, les sous-signés, demandons au Conseil de Singleton à considérer des
actions qui n'impliquent pas de tuer ou de nuire à ces mammifères
importants.
Nous demandons au Conseil de Singleton d'envisager un programme d'éducation
de la communauté pour encourager les riverains à mieux connaître ces animaux
uniques qui ont choisi de vivre en parc. Nous demandons enfin au Conseil de
Singleton de préparer un plan urbain de gestion pour ces espèces qui sont
déjà sous la menace due à la perte de leur habitat.

Merci pour ces chauves-souris, merci pour les animaux....



ou là ...

Arnaquons les pauvres, jusqu'au bout ...

Merci Gaël ...

Tiré de


Enquête sur les HLM de Neuilly

LE MONDE 2 | 25.01.08 | 17h01 • Mis à jour le 26.01.08 | 09h17



En collaboration avec les sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot, " Le Monde 2 " s'est intéressé au logement social à Neuilly-sur-Seine, l'une des plus riches communes de france. Hauts fonctionnaires, cadres de l'UMP, membres des clubs parmi les plus sélects, figures du "bottin mondain" et du "who's who", on est loin du profil classique des occupants de HLM. Enquête dans la ville qui, de 1983 à 2002, a été administrée par l'actuel président de la République.





Au château le week-end, en HLM la semaine. Voilà le mode de vie plutôt singulier de certains bénéficiaires de logements sociaux à Neuilly-sur-Seine. Dans cette ville, l'une des plus riches de France, celle-là même qu'a dirigée pendant près de vingt ans (de 1983 à 2002) le président de la République Nicolas Sarkozy, rien, ou presque, ne se passe comme ailleurs. Smicards, foyers monoparentaux, familles nombreuses des classes moyennes : la population habituelle des appartements à loyer plafonné s'enrichit à Neuilly de profils plus inattendus.

Familles nobles, PDG ou hauts responsables de l'administration du département des Hauts-de-Seine, souvent propriétaires de résidences secondaires, parfois même de châteaux en province, bénéficient d'appartements dans le parc social locatif de Neuilly.


Ajoutez à cela des cadres supérieurs d'entreprise, professions libérales, fonctionnaires bien placés de la Ville ... Une partie des 954 logements sociaux de Neuilly, recensés comme tels au 1er janvier 2007 au titre de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains), n'est pas attribuée à des familles défavorisées, ou qui n'auraient pas les moyens de louer dans le secteur privé. Mais à des Neuilléens qui, à l'abri du besoin, résident dans ce havre de luxe et de verdure francilien pour un coût inférieur à celui du marché.

"ICI, CE N'EST PAS LA TRANSPARENCE "

A l'origine de cet édifiant constat, en pleine crise du logement, une rencontre avec Monique et Michel Pinçon-Charlot. Tout juste retraités du Cnrs, les deux sociologues, fins observateurs des us et coutumes de la grande bourgeoisie, viennent de publier Les Ghettos du gotha (Seuil), qui détaille les stratégies de concentration territoriale des plus riches. Ils nous avouent une frustration. S'ils parlent longuement de Neuilly dans leur livre, et de ses rares HLM, ils n'ont pas eu le temps de creuser un aspect crucial : qui en sont les occupants ?


On sait que les logements sociaux ne représentent que 3 % des résidences principales de Neuilly, quand la loi SRU impose un objectif de 20 % à l'horizon 2020, mais on ne sait rien de la population qui y réside. Nous nous associons pour mener l'enquête.

Première étape, conversation avec les élus de l'opposition de gauche. Le tour est vite fait : ils ne sont que trois sur les quarante-cinq membres du conseil municipal. Deux PS, un Vert. Quelle est la liste des HLM de la ville ? Combien y a-t-il d'appartements ? De quel type exact de logements sociaux s'agit-il ? Quelles sont les procédures d'attribution ? ... Silence. Rien. Ils n'en savent rien.


"C'est mon cheval de bataille depuis vingt-quatre ans ... Et je ne sais toujours rien ! lance, désabusée, Lucienne Buton, élue PS depuis 1983. Ici, ce n'est pas la transparence ! J'ai commencé à poser des questions sur les HLM parce que je voyais partir toutes les classes populaires et moyennes. Je me rendais bien compte que Neuilly devenait de plus en plus un ghetto de riches !"


DES HLM D'UN STANDING CERTAIN


Depuis des années, à chaque conseil municipal, elle revient donc à la charge. Interroge sur le nombre de demandes en attente. Réclame la liste exhaustive des logements HLM existants. Des explications sur le mode de fonctionnement de la Semine, la société d'économie mixte détenue à 80 % par la Ville qui joue ici le rôle d'office HLM, et dont le président est le premier adjoint au maire, en charge du logement.


Qui sont les membres de la commission d'attribution ? Quels sont les critères d'attribution des logements ? Peine perdue. "A la mairie, ils savent que nos demandes sont légitimes. Alors, ils nous disent sans cesse : On vous donnera des listes, des chiffres en fin d'année , mais on ne voit jamais rien venir !", s'agace Thierry Hubert, urbaniste, élu Vert depuis 2001.

Comme Lucienne Buton, il a demandé à siéger à la commission d'attribution ou au conseil d'administration de la Semine. Et a essuyé un refus. Une seule fois, en 1995, l'opposition a eu un droit de regard. Grâce à l'Eglise catholique, qui cédait des terrains à la Ville sous condition que soient bâtis des immeubles à caractère social. Ces logements HLM neufs situés avenue du Roule ont été attribués par une commission dans laquelle siégeait l'opposition. Lucienne Buton tempère : " Nous avons siégé, choisi, mais nous n'avons jamais eu la liste finale des 52 locataires ... ".

Nous demandons officiellement à la direction départementale de l'équipement (DDE) des Hauts-de-Seine l'inventaire des logements sociaux de Neuilly établi chaque année dans le cadre de la loi SRU. Après plusieurs semaines d'attente, la responsable du service Habitat nous informe que "ces listes ne font pas l'objet à ce jour d'une publication officielle des services de l'Etat", et nous précise qu'elle n'a pas obtenu l'accord de sa hiérarchie pour nous les fournir. Sur le site Internet des Verts de la ville, une liste apparaît bien : ce sont deux étudiantes qui, en 2006, ont obtenu ce document auprès du service de l'urbanisme de la mairie. " Je pense avoir eu de la chance, explique l'une d'elles. Le fait que ce soit un technicien qui me l'ait fourni et non un élu y a sans doute été pour beaucoup ... "

DIX-HUIT ADRESSES HLM, POUR UNE VILLE DE 61 000 HABITANTS

Sur la demande pressante des élus de l'opposition, la direction de l'urbanisme à la mairie, puis la DDE acceptent du bout des lèvres de valider la liste des 937 logements sociaux neuilléens au 1er janvier 2006 (à laquelle se sont ajoutés 17 appartements courant 2006).


Nous démarrons une tournée pédestre avec Monique et Michel Pinçon-Charlot, habitués à arpenter la ville en tous sens depuis vingt ans. Dix-huit adresses HLM, pour une ville de 61 000 habitants. Des immeubles proprets des années 1920, à façades de brique. Des constructions cubiques des années 1960, avec pare-balcons en verre fumé et jardins intérieurs soigneusement entretenus. Et des nouveautés au classicisme de bon aloi : pierre de taille, balcons en fer forgé, entrées en similimarbre, verre et bois clair ... Au 39, rue de Villiers, dernier HLM érigé, la façade offre un arrondi qui doit donner du charme aux salons, et même de grandes terrasses à certains étages. "Pour qui ne dispose pas des adresses, relèvent les deux sociologues, la plupart des HLM sont d'un standing qui les rend indécelables, d'autant qu'ils sont dispersés aux quatre coins de la ville."

Lorsque les concierges et les multiples digicodes nous le permettent, lorsqu'une porte s'entrouvre, nous recueillons le patronyme des habitants sur les boîtes aux lettres ou les interphones à noms déroulants. Monique, d'emblée chaleureuse, a l'art de lier conversation avec les gardiennes ; Michel celui de noter sans en avoir l'air. Premières constatations : nous relevons très peu de noms à consonances africaines ou maghrébines, et remarquons quelques sociétés domiciliées dans ces appartements.

La discussion s'engage parfois avec des habitants. Ici des adolescents confient que leur père est gestionnaire de fortune dans une banque suisse. Là une jeune femme, qui avait déjà vécu en HLM avant d'emménager au 28, boulevard du Général-Leclerc, en bord de Seine, n'en revient pas que ses nouveaux voisins soient si "chics" : "C'est agréable, ici ! Il y a même un jardin intérieur ... Et dans le parking, les voitures, ce ne sont pas des voitures de HLM !" Nous y pénétrons avec elle. Peugeot 607, Citroën C5, énorme 4 x 4, BMW, coupé Alfa Romeo de collection ...

Autre adresse. "Y a-t-il dans votre immeuble des gens que vous ne vous attendriez pas à voir en HLM ? , demande-t-on à une habituée des lieux. Elle éclate de rire. "Pour être honnête, à part deux ou trois personnes, il n'y a que ça ! On est dans un château ici. Il n'y a que des gens qui ont de bonnes positions, qui sont très exigeants. Que des Blancs. Faut dire, c'est relativement cher, faut avoir l'emploi ou la retraite qui va avec l'appartement. Et puis, il faut pouvoir vivre à Neuilly. Moi, pour faire mes courses, je dois prendre la voiture et aller en banlieue ! Expression savoureuse. Neuilly, ce n'est pas la banlieue.

DU WHO'S WHO AU BOTTIN MONDAIN

C'est un monde à part. Avenue du Roule, une gardienne tirée à quatre épingles nous décrit "ses" locataires : "Il y a de tout ici, on a même d'adorables petits Noirs. Des Cap-Verdiens."

L'immeuble, en pierre blanche, est éclairé par des lanternes à l'ancienne et bordé d'une allée plantée d'arbres. "C'est du HLM de Neuilly, justifie-t-elle. Il fallait bien que ça reste dans le cadre !" Sur Internet, l'annuaire nous fournit d'autres noms : aux adresses des HLM, nous retrouvons tous les détenteurs de lignes téléphoniques fixes qui n'ont pas souhaité se dissimuler sur liste rouge. Et grâce au recensement électoral, nous complétons le tableau. Des centaines de noms que nous passons ensuite systématiquement aux filtres du Bottin mondain, l'annuaire de la haute société, du Who's Who, qui inventorie l'élite professionnelle du pays, et des moteurs de recherche du Web.


Résultat : les membres de la noblesse et de la grande bourgeoisie occupent une part non négligeable des appartements. Dans le parc social neuilléen, nous retrouvons ainsi une trentaine de familles ou de personnalités qui ont confié leur adresse privée au Who's Who ou au Bottin mondain, publications librement accessibles. Dans ce dernier ouvrage, parmi les 1 463 familles mentionnant Neuilly comme lieu de résidence, 21 ont fourni une adresse qui correspond au parc social.

Au total, nous découvrons sept fils ou filles de comtes et de comtesses. Une douzaine de propriétaires de résidence secondaire ("domaine" au Lavandou, "prieuré" en Suisse ... ), parfois même de plusieurs, ainsi que six membres de familles qui possèdent au moins un château. De fil en aiguille, nous lisons même sur Internet la petite annonce passée en août 2007 par un bénéficiaire de logement social au nom riche de deux particules, qui met en location un appartement dont il est propriétaire au métro Pont-de-Neuilly ...


Les cercles les plus prestigieux et fermés sont représentés : membres du Jockey Club, de l'Automobile Club de France, de l'Association sportive du Cercle du bois de Boulogne (pour ce dernier, les droits d'inscription atteignent 8 000 euros, la cotisation annuelle 800 euros). Tout comme les décorés de la Légion d'honneur, de l'Ordre national du mérite, des Palmes académiques. Autre singularité, la présence de dirigeants de société et de cadres supérieurs d'entreprise. A l'instar de Nicolas Arthus-Bertrand, pdg de la société Arthus-Bertrand, fondée en 1803, installée place Saint-Germain-des-Prés, à Paris, qui emploie 280 salariés et a réalisé 24 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2006.

EN TOUTE LÉGALITÉ


Dans les logements sociaux de Neuilly, comptabilisés au titre de la loi SRU, on a encore le loisir de croiser de hauts responsables de chez, entre autres, Nissan, Total ou Veolia environnement, ou de la télévision publique. Une poignée de dirigeants de PME, d'administrateurs de société, de médecins, d'avocats, magistrats, experts-comptables, analystes financiers, inspecteurs des impôts, etc. Un ex-grand secrétaire de la Grande loge nationale française.

On remarque aussi des responsables du conseil général des Hauts-de-Seine et de l'office départemental d'HLM. Comme Hervé Bolze, bras droit du directeur de l'Office, qui fut aussi le directeur de cabinet de Patrick Balkany à la mairie de Levallois. Ou Halina Gruda-Hendzel, actuelle directrice générale adjointe du conseil général. Puis viennent des proches de l'UMP. La responsable de la communication du parti, Sabine Rozier-Deroche. Le trésorier départemental du même parti, Sami Chatila, également conseiller municipal de la majorité à Neuilly. Un ancien conseiller municipal RPR de Neuilly. Et une chargée de mission auprès du chef de cabinet de Nicolas Sarkozy.

"ALEXANDRE VOULAIT ÊTRE À NEUILLY. ET NEUILLY, C'EST CHER"

Dernière découverte, au 18-20, rue Garnier : Alexandre Balkany, qui vient à peine de déménager après sept années de présence dans l'immeuble. Il est le fils d'Isabelle Balkany, actuelle vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine et de Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois-Perret, ex-vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine (1982-1988), ex-président de l'office HLM du département (1985-1988) et ami de longue date de Nicolas Sarkozy.

Alexandre dirige une petite société de production audiovisuelle, Kawa productions, qui vend une émission de poker à la chaîne Direct 8, installée à Puteaux et appartenant au groupe Bolloré. En 2004, alors qu'Alexandre Balkany occupait déjà son appartement à loyer plafonné de Neuilly, le conseil municipal de Levallois-Perret lui avait octroyé une indemnité d'éviction de 75 000 euros pour récupérer le local de sa société Netconnect (logiciels informatiques) loué à la municipalité et y réaliser ... des logements sociaux.

Nous sollicitons Alexandre, c'est sa mère, Isabelle Balkany, qui nous répond : "Mon fils a eu ce logement en 2000, à 20 ans. Il voulait son indépendance mais ne pouvait pas s'assumer financièrement. Or ce sont bien les revenus personnels du demandeur qui comptent. Nous, nous l'aidions autant que nous pouvions mais à l'époque, nous étions dans une situation professionnelle et financière moins facile. Son père n'était plus ni député ni rien ... " Mme Balkany souligne la cherté du loyer payé : 950 euros, charges comprises, pour un 35 mètres carrés. Pourquoi, alors, ne pas avoir cherché dans le secteur privé ou dans une ville voisine ? "Alexandre voulait être à Neuilly. Et Neuilly, c'est cher", rétorque-t-elle.

Pour choquante qu'elle soit, cette situation peut parfaitement être en phase avec la loi. Bien des locataires "sélects" habitent des HLM dont l'attribution n'était soumise à aucune condition de ressources au moment de leur entrée dans les lieux. C'est le cas des ILN (immeubles à loyer normal) qui s'élèvent au 28, boulevard du Général-Leclerc et au 17-23, rue d'Ybry. Propriété de l'office HLM des Hauts-de-Seine jusqu'au début 2007, ces bâtiments ont été cédés à la Semine. Une convention vient d'être signée avec l'Etat et les 212 logements sociaux qui se trouvent à ces deux adresses seront, à l'avenir, loués à des particuliers dont les revenus n'excèdent pas un seuil donné.

"GAGNER SUFFISAMMENT D'ARGENT POUR ENTRER DANS LES LIEUX ... "

Mais jusqu'alors les critères de ressources n'entraient pas en ligne de compte bien que ces logements soient recensés au titre de la loi SRU de décembre 2000, supposée "garantir un meilleur respect du droit au logement et de la mixité sociale". Le trésorier de l'UMP des Hauts-de-Seine assure avoir obtenu son logement en 1988, alors qu'il n'exerçait aucune fonction politique, dans des conditions " tout à fait normales ". Idem pour le Pdg d'Arthus-Bertrand : "A l'époque, on ne parlait pas de revenu maximal. Il fallait même gagner suffisamment d'argent pour entrer dans les lieux ... " Ou pour Hervé Bolze, de l'office HLM des Hauts-de-Seine." M. Bolze s'est vu attribuer un logement qui n'était soumis à aucune condition de ressources. Rien n'interdisait de le lui louer", fait-on valoir à l'office.

La sociologie du peuplement des HLM neuilléens résulte aussi des techniques de financement du logement social. L'apport du conseil général fait de cet organisme un "réservataire" qui dispose d'un contingent d'appartements. Trente agents du conseil général des Hauts-de-Seine sont donc logés dans le parc social de Neuilly, dont six dans les appartements sociaux les plus haut de gamme. La directrice de la communication de l'UMP, ancienne attachée de presse puis directrice de la communication du conseil général, bénéficie d'un appartement social (de 90 mètres carrés pour 1 150 euros) à ce titre, mais nous avoue s'être parfois "posé la question d'un déménagement

" depuis sa prise de fonctions à l'UMP. En revanche, la directrice générale adjointe du conseil général, Halina Grunda-Hendzel, ex-chef de cabinet de Charles Pasqua lorsqu'il présidait le conseil, est logée en dehors de ce contingent. Elle n'a pas souhaité s'exprimer.

Autre explication : le foncier est rare et cher à Neuilly, comme le rappelle sans cesse la mairie. Les bailleurs en sont donc réduits à acquérir des immeubles anciens du parc privé pour les transformer en HLM. Les locataires en place au moment du rachat ont le droit de rester, même avec des revenus supérieurs aux plafonds, du moment qu'ils s'acquittent d'un surloyer. Cinq adresses HLM de la ville sont concernées. En 2000, par exemple, le bailleur social I3F a acheté à la Caisse nationale d'assurance-vieillesse (Cnav) un ensemble immobilier donnant sur deux rues, au 43, rue de la Ferme et au 125, boulevard du Général-Koenig. Lorsque la transaction a été actée, la plupart des 214 appartements étaient déjà occupés. Il reste encore seize anciens occupants payant un surloyer.


Depuis 2000, 148 nouveaux ménages se sont installés rue de la Ferme et boulevard Koenig, fait-on remarquer chez I3F. La population s'est renouvelée à 70 %, et 20 % des nouveaux habitants bénéficient de l'APL, prestation distribuée aux personnes ayant de faibles revenus. Reste que dans les appartements déclarés sociaux (financés en partie par la mairie, ce qui lui permet d'éviter les pénalités liées à la loi SRU) résident bon nombre d'anciens locataires aisés du secteur privé. Comme ce haut responsable de la télévision publique, originellement locataire du Gan, qui " se tamponne " de voir son appartement figurer dans la liste des logements sociaux de la ville : " Ce ne serait pas normal que pour loger des gens, on en vire d'autres ! " Selon lui, sur la vingtaine d'appartements que compte son immeuble, une moitié est encore occupée par des ex-locataires du privé.

Le maire (UMP) de Neuilly, Louis-Charles Bary, assure au Monde 2 respecter " totalement la loi et les règles d'attribution " : " Nous n'avons jamais donné de logements sociaux à des gens au-dessus des plafonds de ressources. Plafond qui est, au maximum, de 47 000 euros annuels pour un ménage avec enfant. Je le sais puisque quand un logement social appartenant à la ville se libère, ce qui est rare, c'est moi qui l'attribue ! On ne va tout de même pas réunir une commission d'attribution de quatorze personnes pour quelques logements chaque année ! Si les familles déjà installées viennent ensuite à dépasser les plafonds, nous appliquons des surloyers. " Mais en région parisienne, ce supplément de loyer ne comble pas le fossé avec les prix du marché. Insuffisamment dissuasif pour inciter les familles aisées à céder la place.

Certains HLM, remarquons-nous, sont réservés à des clientèles spécifiques et assurément solvables. A Neuilly, 30 % des logements sociaux accueillent des jeunes fonctionnaires (contrôleurs et inspecteurs des impôts) du ministère des finances, des personnes âgées et des handicapés dans des résidences prévues pour eux.


L'élu Vert, Thierry Hubert, nous décrit ce qu'il considère comme autant de stratégies de sélection des bénéficiaires : "On impose aux postulants un critère de cinq années de résidence préalable dans la commune. On ne construit pas n'importe quel type de HLM. On loge en priorité des fonctionnaires de la ville. Et on n'applique pas le plan départemental d'aide au logement des personnes défavorisées, en vertu duquel chaque commune est censée faire un effort en faveur des plus démunis." Ce que reconnaît devant nous le maire d'un simple : "Je n'ai pas les appartements pour les loger."

Bref, poursuit Thierry Hubert, "le premier souci de la mairie n'est pas de mener une politique sociale, de répondre à l'enjeu du logement des personnes sans emploi, des travailleurs précaires, des petits salaires du privé. C'est de ne rien dépenser ! De faire en sorte que les opérations qu'elle est obligée de mener sous la contrainte légale soient rentables. Donc, récemment, ce sont essentiellement des logements PLS, le haut de gamme du HLM, qui ont été livrés. La mairie le justifie en disant qu'avec le prix du foncier, ici, c'est la seule façon d'équilibrer les comptes ".

METTRE "FIN AUX ABUS" ?


Et elle peut faire ce choix en toute légalité. Car pour prendre sous son aile des catégories socioprofessionnelles diverses, ce qui est sa vocation, le monde HLM propose plusieurs types d'habitations, avec des niveaux de loyer et des critères d'éligibilité très différents : PLAI (prêt locatif aidé d'intégration) réservés aux ménages à faibles ressources, PLUS (prêt locatif à usage social) correspondant au " HLM standard " auquel peuvent prétendre les deux tiers de la population, et enfin PLS (prêt locatif social), plutôt dédiés aux catégories sociales intermédiaires.


Les PLS représentent un peu plus du tiers du logement social à Neuilly, alors que les PLAI sont trois fois moins nombreux. Au 39, rue de Villiers par exemple, un F3 en PLS se loue 660 euros (charges comprises), un F4 de 85 mètres carrés, 960 euros. Logements bon marché pour Neuilly, mais inaccessibles aux ménages à faibles ressources.

Le maire, qui parle plus volontiers de "logements familiaux" que de HLM, confirme volontiers cette préférence pour le haut de gamme. "C'est tout à fait normal. Nous faisons en fonction de la population de Neuilly, à laquelle nous donnons la préférence. L'idée, c'est d'abord de faciliter l'accès au logement des jeunes nés ici qui démarrent."

LES NEUILLÉENS PEUVENT ÊTRE TRANQUILLES

Comme ces deux locataires du parc social, filles d'un conseiller-maître à la Cour des comptes, ancien conseiller à la présidence de la République. " Avec ce système de gestion, les Neuilléens peuvent être tranquilles, constatent Monique et Michel Pinçon-Charlot, en sortant du vaste bureau du maire. Dans cette ville, ce n'est pas du parc social que pourra venir le danger de la mixité résidentielle. Les HLM reproduisent, un cran en dessous, la structure sociale de Neuilly. "

A tel point que les ménages démunis s'autocensurent, persuadés qu'il ne sert à rien de déposer une demande de logement à Neuilly. "Il y a bien des petites gens à Neuilly, pour servir la soupe des grands, résume, caustique, Michel Laubier, premier adjoint au maire PC de Nanterre et conseiller général des Hauts-de-Seine. Ils nous écrivent, désespérés. Ils nous disent que ça ne sert à rien de demander un logement à Neuilly, et nous en demandent à nous, à Nanterre."

Le 11 décembre 2007, présentant en Meurthe-et-Moselle son plan logement, le président de la République a exigé que de la "transparence" soit "réintroduite" dans les procédures d'attribution des HLM pour mettre "fin aux abus".


Rappelant que 1,5 million de ménages étaient inscrits sur liste d'attente pour accéder à un HLM et que 400 000 logements sociaux étaient occupés par des ménages dépassant les plafonds de ressources, il a plaidé pour que "le logement social joue à nouveau son rôle d'intégration sociale", précisant que "le parc social [devait] accueillir en priorité ceux dont les revenus ne leur permettent pas d'être logés dans des conditions décentes par le libre jeu du marché". Reste maintenant à savoir si la parole du chef de l'Etat sera suivie d'effets dans son fief.


Interrogé par Le Monde 2, David Martinon, porte-parole de l'Elysée et candidat à la mairie de Neuilly, n'a pas souhaité répondre nos questions.




Pascale Krémer








mardi 22 janvier 2008

OGM : continuons le combat

Une petite lettre du MDRGF que j'ai reçue il y a peu (merci Oncle Paul de me réveiller ;o)) et que je vous propose de lire ci-dessous invite tous ceux qui se sentent concerné(e)s à envoyer via le site de Greenpeace, une lettre à Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, et aux Commissaires Dimas, Kyprianou (consommateurs), Fischer-Boel (agriculture) et Barrot (transports).

Le gouvernement a finalement suivi l'avis de la Haute autorité sur
les OGM, qui préconise la suspension de la culture du maïs MON810.
« Cette décision, prise en application du principe de précaution,
s'appuie sur les conclusions du comité de préfiguration de la Haute
autorité sur les OGM », indique un communiqué du gouvernement.

« Le MDRGF se félicite de cette décision que tout le monde attendait
après la publication des conclusions très claires du rapport de la
Haute Autorité » Déclare François Veillerette, Président du MDRGF.
.
Dans son rapport, le comité fait en effet état de risques
scientifiques comme "la dissémination à longue distance des pollens,
sur plusieurs dizaines, voire centaines de km —alors que les
précédentes études portaient sur plusieurs dizaines et centaines de
mètres—".
Et parle d’un "impact négatif" du MON810 sur la faune et la flore,
notamment le lombric et les micro organismes.

Toutefois le MDRGF regrette que le gouvernement en profite pour
annoncer dans la foulée son intention de mettre en place un « plan
sans précédent d'investissement dans les biotechnologies végétales
de 45 millions d'euros, soit une multiplication par huit des budgets
actuels ».

« Si le gouvernement a tenu parole sur l’activation de la clause de
sauvegarde concernant le MON 810, il est clair que le lobby des OGM
a reçu des assurances de soutien pour l’avenir. Le MDRGF regrette
cette décision et demande que les sommes avancées pour la recherche
sur les biotechnologies soient affectées au soutien à la recherche
agronomique sur les itinéraires de production économes en pesticides
et engrais dont le perfectionnement est nécessaire pour atteindre
les objectifs du Grenelle de l’environnement en matière de réduction
de l’usage des pesticides » ajoute François Veillerette.

le site du MDRGF sur les pesticides et les OGM
http://www.mdrgf.org



La lettre que Greenpeace vous propose d'envoyer est disponible en cliquant ici
et sa teneur est la suivante :

Madame, Monsieur le Commissaire,

Je vous écris afin d'exprimer mon entier soutien à la proposition du commissaire en charge de l'Environnement, M. Stavros Dimas, de refuser l'autorisation de mise en culture en Europe de deux maïs génétiquement modifiés (le Bt11 et le 1507) développés par les firmes Syngenta et Pioneer/Dow. Des scientifiques ont en effet récemment démontré que la culture de ces OGM pouvait provoquer des impacts négatifs sur notre environnement et provoquer plus de dommage que ce que l'on pensait initialement.

Je vous prie donc urgemment de bien vouloir prendre en compte ces nouvelles données scientifiques et de vous assurer que ces plantes, présentant des risques dont les conséquences sont imprévisibles, ne soient pas cultivées commercialement en Europe. Une telle approche de précaution serait également conforme à l'attitude d'un nombre croissant d'Etats membres qui ont interdit ou suspendu la culture d'OGM sur leur territoire.

En rejetant ces demandes d'autorisation, la Commission agirait conformément aux exigences légales européennes requises en matière d'OGM, notamment en appliquant le principe de précaution et en matière d'évaluation des risques. La majorité des citoyens européens réclament depuis des années qu'ils ne veulent pas que les OGM soient mis en culture en Europe.

J'estime que la Commission européenne doit placer la sauvegarde de l'environnement et la santé de ses citoyens avant les intérêts commerciaux de deux firmes agrochimiques.

Je vous demande donc de placer l'environnement et la santé en tête de vos préoccupations et de soutenir la proposition du Commissaire Dimas de rejeter l'autorisation de ces deux maïs OGM.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur le Commissaire, l'expression de ma considération distinguée.



Alors empressez-vous d'aller la signer ;o))

lundi 21 janvier 2008

Si ça s'avère exact, c'est une honte, Sarkozy fraude le FISC

Merci Pom

(Ce que vous ne voyez pas sur les journaux locaux)

ASSEZ DE MENSONGES !
VOUS AVEZ LE DROIT DE SAVOIR
CAR C’EST VOUS QUI PAYEZ !
INCROYABLE ! L’ISF de SARKOZY !
On s’en doutait !
Mais la Direction des Services Fiscaux vient de le confirmer !
SARKOZY ne paye aucun impôt depuis plus de 12 ans ….


Alors que depuis son élection ses revenus se décomposent ainsi :
Indemnité mensuelle du Président de la République : …………………..24.874, 55 €
Retraite de député ( à vie )…………………………………………………….9.298,21 €
Retraite de ministre ( à vie et convertible après son décès en rente viagère pour ses héritiers, les petits Sarko sont tranquilles … ) : ..8.776, 34 €
Retraite de maire de Neuilly ( à vie ) : ……………………………………….6.241, 92
soit un total mensuel plutôt gentillet de :


49.191,02 € !!!
La misère en somme !
Même si, tout à fait légalement,
30 % de ces revenus ne sont pas imposables,
il reste tout de même à notre agité de l’Elysée un revenu imposable mensuel de :
34.435,71 € !!!
On se demande où Cecilia est partie trouver mieux !
Mais sur ces petites rentes, Sarko ne paye plus aucun impôt, malgré les réclamations qui lui sont faites depuis 1995 !!!
Et ce n’est pas tout !
Sarko a déclaré pour l’ISF un patrimoine de
1.576.394 €, juste avant l’élection présidentielle.
Or il est propriétaire :
>
outre de trois assurances-vie totalisant 897.654 €, de :
1 appartement de 340 m² à Neuilly
3 studios de rapport dans le 6ème
+


1 résidence d’été de 11 pièces et 13.000 m² de terrain à côté d’Ajaccio ( son intérêt pour la Corse n’est pas …. désintéressé… )
1 appartement pour les sports d’hiver au dessus de Chamonix ( 120 m² )


Sans compter quelques jolies collections de tableaux non assujetties à l’I.S.F….
Inutile de valoriser ces babioles !
Le tout ne dépasse sûrement pas
1.576.394 € … (*)
Vous qui peinez sous le labeur et les charges,
diffusez largement ces VERITES autour de vous !!!
Assez de la France qui travaille et de la France qui empoche !
VOUS DEVEZ TOUS TOUT SAVOIR !!!
Car pour TOUS, il faudra que la justice passe !


(*) Toutes ces informations sont vérifiables sur le site de la Recette Principale de Neuilly. visitez vite ce site avant censures éventuelles...
L'ump c'est cela: voyez vos mairies et les dépenses exorbitantes...

Boursicoteurs, on fait moins les fiers en ce moment ;o))

Ah, si ça pouvait continuer ...


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La Bourse de Paris plonge de plus de 6%, passe sous 4.800 points
[2008-01-21 13:50]

PARIS (Reuters) - La Bourse de Paris plonge de plus de 6,0% à la mi-séance après avoir enfoncé des points graphiques et retrouvé ses plus bas de juin 2006 sur fond de sinistres dans le secteur financier et de craintes de plus en plus fortes de récession aux États-Unis.

Il s'agit de la plus forte baisse en pourcentage en séance depuis les attentats du 11 septembre 2001 à New York.

La crise du marché du crédit continue de faire des dégâts et touche désormais les rehausseurs de crédit américain, notamment un des géants du secteur Ambac, dont Fitch a abaissé la note de "AAA" à "AA".

En Europe, l'indice ITraxx Xover, baromètre du marché du crédit, continue de se dégrader et s'écarte de 32 points de base à 475, soit ses niveaux de novembre dernier. Les analystes crédit de Société générale parlent de "débâcle".

Vers 13h07, l'indice CAC 40 chute de 6,67% à 4.752,73 points après avoir touché un plus bas depuis la mi-juin 2006 à 4.748,31. Le volume est très étoffé et totalise 7,4 milliards d'euros, dont 5,9 milliards d'euros sur le CAC.

Le CAC avait ouvert en recul de 1,69%. Il avait perdu 5,2% sur l'ensemble de la semaine dernière.

Un analyste technique n'exclut pas un rebond à ces niveaux, avec des rachats de position à découvert tandis que d'autres envisagent une descente vers les 4.700.

"Ça fait un peu purge. On peut imaginer qu'elle sera suivie d'un petit rebond, mais qui ne sera pas forcément durable", commente un gérant.

Les autres places européennes plongent également : Londres de 5,29% et Francfort de 7,22%. Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 chute de 7,05% et l'EuroFirst 300 de 5,69%.

Les banques, Axa, Total et Arcelor-Mittal sont les plus gros contributeurs à la baisse du CAC. TOTAL perd 6,7%.

BNP PARIBAS chute de 8,70%, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE de 9,01% et CRÉDIT AGRICOLE de 9,17%. AXA perd 9,15% et ARCELOR-MITTAL accuse la plus forte baisse du CAC. Ces cinq valeurs constituent les plus fortes baisses de l'indice.

PEUGEOT est la seule valeur du CAC en hausse (+0,23%).

Dans ce contexte d'aversion au risque, les rendements des emprunts continuent de se détendre sous les 4% pour les taux à 10 ans, à 3,92% pour celui de la zone euro et à 3,64% pour celui des Etats-Unis.

Les marchés américains sont fermés et ne seront d'aucun secours aux marchés européens ce lundi.

Le dollar poursuit sa remontée contre l'euro qui passe sous la barre de 1,45 dollar à 1,4487, les craintes de ralentissement plus fort que prévu en zone euro pesant sur la devise européenne.

Le baril de pétrole brut léger américain perd 1,69 dollar à 88,88.

mardi 15 janvier 2008

Attention, forcing des pro-OGM, ne vous laissez pas manipuler !!!

Alors qu'enfin la raison paraissait l'emporter, les tenants de l'expérimentation permanente avec comme cobayes leurs concitoyens, se déchainent, que ce soit à l'assemblée ...

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Les députés UMP toujours remontés contre la suspension des OGM
[2008-01-15 20:10]

PARIS (Reuters) - La décision du gouvernement d'activer la clause de sauvegarde sur le maïs transgénique MON 810 provoque toujours des remous au sein du groupe UMP de l'Assemblée, qui entend poursuivre le débat.

Interpellé mardi lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo a justifié à nouveau la suspension de la culture de cet organisme génétiquement modifié par le principe de précaution.

Il a réaffirmé que les interrogations émises par la Haute autorité provisoire sur les effets du MON 810 revenaient à émettre des "doutes sérieux", une formulation qui fait débat.

La FNSEA, principal syndicat agricole, des semenciers et des élus de la majorité reprochent en effet au président de ce comité d'avoir utilisé des termes qui ne figuraient pas dans le rapport, comme l'ont révélé plusieurs de ses membres.

Jean-Louis Borloo a rappelé que le MON 810 allait être réévalué au cours de l'année sur le plan européen de façon à permettre aux pays de l'Union d'avoir une position homogène.

"Il y a le principe de précaution qui s'applique jusqu'à la mise en place de la position européenne", a-t-il dit répété.

Jean-François Copé, le président du groupe UMP, avait auparavant annoncé que les députés avaient décidé lors de leur réunion hebdomadaire, à laquelle a assisté, en partie, le Premier ministre François Fillon, de poursuivre la réflexion.

"Il y a eu un vrai débat. Beaucoup de députés sont intervenus, dans le même sens", a-t-il dit. "Les députés UMP comprennent parfaitement la position équilibrée du gouvernement mais une très grande majorité d'entre nous souhaitons poursuivre la réflexion sur cette question."

"DÉSINFORMATION"

Il a précisé que le groupe UMP avait décidé, comme le proposait Patrick Ollier (UMP), président de la commission des Affaires économiques, d'organiser des réunions d'information avec des députés de la majorité et de l'opposition afin d'auditionner des scientifiques sur les OGM.

Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), qui le premier jeudi dernier avait critiqué l'avis de la Haute autorité sur les OGM à propos du maïs MON 810, a dénoncé mardi la "désinformation" en ce qui concerne les OGM.

"Un scientifique, un chercheur devant son microscope, fut-il prix Nobel, au journal télévisée de 20 heures sera toujours moins médiatique qu'un 'faucheur volontaire' qui vient de détruire une parcelle de culture avec des végétaux OGM au mépris des années de travail, de la recherche, des enjeux alimentaires, biomédicaux et du mépris de ceux qui l'ont plantée", a-t-il dit lors d'une rencontre avec les agences de presse.

"Il y a un défaut d'informations objectives, il y a une instrumentalisation, il y a de la désinformation", a-t-il insisté.

"C'est ce qui explique qu'une majorité de Français, aujourd'hui, ont pu être influencés par les prises de positions les plus spectaculaires mais également les moins républicaines et les plus infondées scientifiquement", a-t-il ajouté.

Emile Picy



... ou dans nos campagnes ...

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La question des OGM divise les agriculteurs de l'Ouest
[2008-01-15 23:26]

par Guillaume Frouin

MESANGER, Loire-Atlantique (Reuters) - La coopérative agricole Terrena tente de répondre aux doutes et aux interrogations d'une partie de ses 26.000 adhérents sur les plantes transgéniques en organisant depuis lundi une série de 34 débats en Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes.

Mardi, une quarantaine d'entre eux étaient réunis dans une salle polyvalente à Mésanger (Loire-Atlantique), une commune rurale de 3.000 habitants. Après la diffusion d'un court film explicatif, les réactions n'ont pas tardé.

"Cette vidéo laisse à croire que ces manipulations génétiques, ça revient en gros à de simples hybridations sur le maïs, comme on a l'habitude d'en faire", s'emporte Marie-Paul Méchineau, 59 ans, qui fait de l'agriculture biologique à Abbaretz (Loire-Atlantique). "Mais ça n'a rien à voir ! On fait rentrer une bactérie dans la semence !".

"Si aujourd'hui, on se mettait à inventer le feu, on aurait beaucoup de mal à dire que ce n'est pas dangereux", rétorque Lancelot Leroy, responsable du service agronomie chez Terrena. Faudrait-il pour autant se poser la question de l'inventer ou pas ?".

"La science nous a déjà apporté des réponses par le passé", grimace Régis Gautier, 37 ans, agriculteur dans la commune voisine de Saint-Herblon. "Dans les années 70, il y a eu les hormones pour les éleveurs. Et, dans les années 90, les farines animales nous étaient présentées comme une merveille technologique. Depuis, on a vu ce que ça a donné".

Terrena est la première coopérative agricole française et réalise un chiffre d'affaires annuel de trois milliards d'euros. Elle est présente sur quinze métiers de la production animale et végétale.

"ON SE PREND LA TETE"

Le 8 mai 2007, Terrena avait fait cultiver 35 hectares de maïs OGM sur trois parcelles en Maine-et-Loire et dans la Vienne. Elles avaient été en grande parties fauchées par des militants anti-OGM dans le courant du mois de septembre.

Le reliquat de semences avait été récolté en novembre et est consigné depuis dans l'usine de semences de Beaufort-en-Vallée (Maine-et-Loire).

Les arguments avancés en faveur des cultures OGM, qui seraient moins gourmandes en insecticides, ne font pas non plus l'unanimité chez les agriculteurs rassemblés mardi.

"Il faut aussi se poser la question de savoir pourquoi on a besoin de plus en plus de produits phytosanitaires, et aujourd'hui des OGM", estime Dominique Tremblay, agriculteur à Varades et conseiller régional (PS) des Pays de la Loire. "La notion d'écosystème est peut-être à reconsidérer."

Dans l'assistance, tout le monde n'est pas aussi sceptique que lui.

"Je trouve qu'on se prend la tête pour pas grand-chose", estime un agriculteur. "Il y a des choses bien plus graves sur terre : le tabac, les métaux lourds dans les boues des stations d'épuration, le nucléaire civil. Pour moi, les OGM peuvent être à la base d'une agriculture durable".

"Il faut prendre un peu de hauteur", poursuit Lancelot Leroy. "Dans le débat sur les OGM, si on regarde tout en détail, on reste paralysé. Or, les enjeux de ces questions sont globaux. Il faut éviter de se faire peur tous les matins".



Mais en effet, vu qu'on a déjà "le tabac, les métaux lourds dans les boues des stations d'épuration, le nucléaire civil", on peut ajouter gaiement des OGM, des nanotechnologies incontrôlables et pourquoi pas, un peu de déchets toxiques pour assaisonner le tout ...

Et comme en prime, la droite décomplexée ne se sent pas toujours très intelligente, elle va maintenant se faire assister par les lobbyistes (c'est vrai quoi, ils ont potentiellement plein d'idées extrêmement lucratives ;o))


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Un député UMP veut officialiser le lobbying
[15/01/2008 20:26]

PARIS (AP) -- Le lobbying bientôt au grand jour au Parlement français? Dans un rapport publié mardi, le député UMP Jean-Paul Charié propose la création d'un registre et la rédaction d'un code d'éthique pour favoriser l'émergence d'un «lobbying bien compris».

Ce «livre bleu» élaboré par le député du Loiret, défenseur bien connu des petits commerçants et PME, entend «affirmer et valoriser le métier des lobbyistes», qui souffre selon lui d'une dévalorisation en France par rapport à d'autres démocraties comme les Etats-Unis ou l'Allemagne.

Il s'agit d»'encourager les relations permanentes, directes et de bonne entente» entre parlementaires et lobbyistes, écrit M. Charié, afin «d'aider et d'informer les décideurs publics». Car les parlementaires ne peuvent pas tout connaître seuls dans un monde de plus en plus complexe.

Le député du Loiret passe rapidement sur les dérives des lobbies à la française. On apprend seulement dans son rapport que certains lobbyistes disposent de cartes permanentes d'accès au Palais-Bourbon fournies par des députés, financent des voyages à l'étranger pour les élus ou entrent dans des bureaux sans prendre rendez-vous.

Afin de remédier à ces dérives, Jean-Paul Charié préconise la rédaction d'un code d'éthique «pour reconnaître et consolider le rôle du lobbying dans le processus démocratique, renforcer la transparence, responsabiliser les lobbyistes et établir une relation de confiance entre les lobbyistes et les députés».

Il propose en outre la création d'un registre parlementaire des lobbyistes. L'inscription sur ce registre ne serait pas obligatoire, mais ouvrirait un certain nombre de facilités aux lobbyistes comme un droit d'entrée au Palais-Bourbon, un accès aux documents parlementaires, la présence à certaines réunions.

Le député du Loiret préconise enfin de réserver un lieu proche de l'hémicycle aux lobbyistes.

Lors de l'examen de son rapport par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée Jean-Paul Charié a précisé qu'il rencontrerait mercredi le président Bernard Accoyer pour évoquer les suites de son rapport. Ce dernier avait saisi en octobre le bureau de l'Assemblée de la question du lobbying, souhaitant que cette pratique soit réglementée. AP

vendredi 11 janvier 2008

Goût du Pouvoir exclusivement ??

Lamentable, mais pas surprenant... L'époque est à la décomplexification de la droite affairiste (la gauche affairiste qui se prétend de gauche ne vaut pas mieux...) Tout devient normal : percevoir un tel niveau de rémunération est normal compte tenu des niveaux de rémunération en vigueur dans d'autres pays et des responsabilités inhérentes à la fonction exercée. Ceux qui triment mais qui crèvent la dalle n'ont plus qu'à fermer leur bouche ou à exercer des métiers à responsabilité plus grande. Mais, à part ça, les caisses de l'Etat sont vides. Il ne faut donc pas s'attendre à des miracles, petit peuple... Combien de temps faudra-t-il accepter ce discours et cette attitude méprisante : " ce que les autres n'osaient pas dire ou faire en toute "transparence" (mot qui a remplacé un autre mot à connotation sans doute trop difficile à assumer : honnêteté), moi, non seulement je le dis mais en plus je le fais devant vous, sans gêne, sans honte, sans complexe. Je m'assume. Je m'aime. Aimez-moi." ça sent le culte du Duce ou je me trompe.
L'argent est tout ? l'argent est la valeur première, devant l'égalité, la fraternité et la liberté ? Prenons-les à leur propre jeu : créons un Comité de Salut Public des Finances, une sorte de Cour des Comptes bis indépendante composée de citoyens et de citoyennes tirés au sort et représentatives de chaque strate sociale pour suivre, examiner et valider ou invalider la moindre dépense, la moindre utilisation de l'argent public par nos soit-disant responsables politiques !! Reprenons ce qui nous appartient : la faculté de décider du destin de notre nation. Comment ça, utopiste ? toujours encore un peu, oui, c'est vrai, et j'espère conserver une part de rêve jusqu'à ma mort >;°)

J'en profite pour souhaiter à tous ceux et toutes celles à qui je ne l'ai pas encore dit une très belle année 2008 (année de la cuite !)

PiRO


"On apprend dans Le Canard enchaîné que l'homme qui justifiait sa faramineuse augmentation de 206% par un souci de transparence perçoit toujours depuis le 6 mai son salaire de ministre de l'Intérieur ! Bling-bling.

On se souvient de l'augmentation du salaire présidentiel que s'était généreusement accordé Nicolas Sarkozy. Elle se justifiait par une volonté de "plus de transparence".

En fait de transparence, on a d'abord eu droit à la valse des chiffres : la majorité a commencé par évoquer 140% d'augmentation, avant de corriger à 172, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, grâce aux calculs précis de certains députés de l'opposition, que l'augmentation était en réalité de 206 % !

Le Président lui-même, déjà logé, blanchi et nourri dans le luxe de notre monarchie républicaine -, avait tenté de noyer le poisson.

De son explication embrouillée ressortait que Jacques Chirac, en plus de son salaire de Président, touchait un complément en retraites variées, pour lesquelles il avait cotisé durant sa carrière politique. Et que les Français ne le savaient pas et qu'il fallait désormais que tout se sache. On ne voit pas du tout la pertinence de l'argument mais passons.

Ce qu'avait oublié de dire M. Sarkozy à ce moment-là, c'est que lui-même, depuis mars et jusqu'à maintenant, avait demandé - et évidemment obtenu - de continuer à percevoir son... salaire de ministre de l'Intérieur !

La bombe explose dans l'édition d'hier du Canard enchaîné, relayée par Politique.net.

Explication : pour permettre à un ministre de retrouver un emploi, le versement de son salaire est en effet maintenu durant 6 mois, c'est la règle. M. Sarkozy ayant démissionné en mars, il aurait dû cesser de le toucher au 1er octobre, à condition de ne pas avoir trouvé le moindre boulot depuis le mois de mars, or il est président de l'U.M.P. et touche donc un maximum de ce côté là !

Or il a demandé à ce que cette rémunération de ministre de l'Intérieur, soit prolongée jusqu'au 1er janvier 2008, jour d'entrée en vigueur de son augmentation officielle de 206%. Au nom de quelle justification ?

Peut-être faut-il chercher du côté de Pierre Lellouche, conseiller de M. Sarkozy, qui trouvait anormal que le Président soit payé comme "un petit cadre moyen".

Vous en connaissez beaucoup, des petits cadres moyens à 7.500 euros nets (d'argent de poche) ?

Pour revenir enfin au sujet, en résumé, Nicolas Sarkozy, l'homme qui reprochait à son prédécesseur de toucher en catimini ses retraites en plus de son salaire de Président, justifiant ainsi sa propre augmentation, touche depuis le 6 mai non 7500 euros, rémunération normale du Président, mais 11 500 euros nets, en ayant conservé son salaire de ministre de l'Intérieur - qu'il n'est plus depuis fin mars. En toute opacité : qui l'eût su sans la révélation du Canard ?

Ajoutons qu'il ne s'agit pas de divagations de la part du palmipède puisque l'Élysée a... confirmé l'information ! "Ensemble, tout devient possible" : là-dessus au moins, M. Sarkozy ne mentait pas.

Pour mémoire, l'ami Bolloré a d'énorme contrats avec les ministères (en particulier l'Intérieur) et M. Sarkozy ne pouvait l'ignorer en mai 2007, quand il naviguait sur le yacht Bolloré et voyageait dans le Falcon Bolloré. Est-ce que ça ne ressemble pas vaguement à de la corruption?

Dans d'autres pays voisins, M. Sarkozy, rien que pour 1 seul de ces 2 délits serait obligé de démissionner.

Partagez les infos, autours de vous !

Une nouvelle version, illustrée celle-ci ;o))


On apprend dans Le Canard enchaîné que l'homme qui justifiait sa faramineuse augmentation de 206% par un souci de transparence perçoit toujours depuis le 6 mai son salaire de ministre de l'Intérieur ! Bling-bling.

On se souvient de l'augmentation du salaire présidentiel que s'était généreusement accordé Nicolas Sarkozy. Elle se justifiait par une volonté de "plus de transparence". Du moins avait-il osé le prétendre - mais n'est-il pas celui-qui-ose-tout ? La bonne blague ! En fait de transparence, on a d'abord eu droit à la valse des chiffres : la majorité a commencé par évoquer 140% d'augmentation, avant de corriger à 172, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, grâce aux calculs précis de certains députés de l'opposition, que l'augmentation était en réalité de 206 % ! Le Président lui-même, pris la main dans le sac, en flagrant délit d'enrichissement personnel non justifié - il est déjà logé, blanchi et nourri dans le luxe inouï de notre monarchie républicaine -, avait tenté de noyer le poisson. De son explication embrouillée ressortait que Jacques Chirac, en plus de son salaire de Président, touchait un complément en retraites variées, pour lesquelles il avait cotisé durant sa carrière politique. Et que les Français ne le savaient pas et qu'il fallait désormais que tout se sache. On ne voit pas du tout la pertinence de l'argument mais passons. Ce qu'avait oublié de nous dire Sarko-la-transparence à ce moment-là, c'est que lui-même, depuis mars et jusqu'à maintenant, avait demandé - et évidemment obtenu - de continuer à percevoir son... salaire de ministre de l'Intérieur !
La bombe explose dans l'édition d'hier du Canard enchaîné, relayée par Politique.net.
Explication : pour permettre à un ministre de retrouver un emploi, le versement de son salaire est en effet maintenu durant 6 mois, c'est la règle. Sarkozy ayant démissionné en mars, il aurait dû cesser de le toucher au 1er octobre, à condition de ne pas avoir trouvé le moindre boulot depuis le mois de mars, or il est président de l'U.M.P. et touche donc un maximum de ce côté là ! ! ! Or il a demandé à ce que cette rémunération de ministre de l'Intérieur, soit prolongée jusqu'au 1er janvier 2.008, jour d'entrée en vigueur de son augmentation officielle de 206%. Au nom de quelle justification ? Peut-être faut-il chercher du côté de Pierre Lellouche, inénarrable conseiller de Sarkozy, qui trouvait anormal que le Président soit payé comme "un petit cadre moyen". Vous en connaissez beaucoup, des petits cadres moyens à 7.500 euros nets (d'argent de poche) ? La droite qui voudrait réconcilier les Français avec l'argent n'a aucune idée de la réalité du pays, aveuglée par son fol appât du gain: nouvelle illustration après celle donnée par Jean-François Copé, alors ministre du budget, pour qui les classes moyennes émargeaient à 4000 euros nets par mois ! Le même Copé qui cumule avec ses rémunérations d'élus un salaire d'avocat dans un cabinet d'affaires...

Pour revenir enfin au sujet, en résumé, Nicolas Sarkozy, l'homme qui reprochait à son prédécesseur de toucher en catimini ses retraites en plus de son salaire de Président, justifiant ainsi sa propre augmentation, touche depuis le 6 mai non 7500 euros, rémunération normale du Président, mais 11 500 euros nets, en ayant conservé son salaire de ministre de l'Intérieur - qu'il n'est plus depuis fin mars. En toute opacité : qui l'eût su sans la révélation du Canard ? Ajoutons qu'il ne s'agit pas de divagations de la part du palmipède puisque l'Élysée a... confirmé l'information ! "Ensemble, tout devient possible" : là-dessus au moins, Sarkozy ne mentait pas.


Sarko ça rime avec escroc ! Et ça s'ajoute à la corruption : Pour mémoire, Bolloré a d'énorme contrats avec les ministères (en particulier l'Intérieur) et Sarko ne pouvait l'ignorer en mais 2.007, quand il naviguait sur le yacht Bolloré et voyageait dans le Falcon Bolloré ! ! ! Il s'agissait donc bien de corruption ! ! !

Dans d'autres pays voisins, Sarko, rien que pour 1 seul de ces 2 délits serait obligé de démissionner ! ! !




Phrase de Pascal : L'idée est d'associer le plus grand nombre de citoyen(ne)s à la circulation d'informations souvent peu ou mal diffusées par les médias de masse. Et ainsi de constituer un réseau informel capable de fédérer nos ressources en tout genre afin d'améliorer sur un mode unitaire notre capacité d'action et de réaction. Aussi, n'hésitez pas à faire suivre ces messages.











mercredi 9 janvier 2008

Oh, Mamie, ça ne se vend pas ;o)) !!!

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Vieille dame indigne
[09/01/2008 12:29]

SYDNEY (AP) -- Une Australienne âgée de 81 ans a été interpellée dans l'est de l'Australie pour avoir cultivé et vendu de la marijuana, a annoncé la police.

L'octogénaire a été arrêtée avec six autres personnes lors d'une opération de police contre des trafiquants de drogue opérant à Young, une ville rurale située à 250km au sud-ouest de Sydney.

Elle a été inculpée pour culture de marijuana et trafic de drogue. Elle a été mise en liberté sous caution et devrait être jugée le mois prochain. AP

Rolalah le bordel à la maison ;o))

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De passage dans une maison close, il y trouve... sa femme
[2008-01-09 16:50]

VARSOVIE (Reuters) - Un Polonais désireux de se payer du bon temps a eu la surprise de sa vie en découvrant que sa femme était l'une des pensionnaires de la maison close où il venait d'entrer, rapporte mercredi le tabloïd polonais Super Express.

L'épouse, qui arrondissait ainsi ses fins de mois, avait raconté à son mari qu'elle était vendeuse dans un magasin.

Le couple, marié depuis 14 ans, a décidé de divorcer.

Chris Borowski, version française Guy Kerivel

Recyclons nous ...

... pas à la mode Soleil vert, mais presque ;o))


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La chaleur des défunts pour réchauffer leurs proches
[2008-01-09 16:45]

LONDRES (Reuters) - Un crématorium des environs de Manchester, dans le nord de l'Angleterre, envisage d'utiliser la chaleur de ses fourneaux pour éclairer et chauffer la chapelle accueillant les proches des défunts.

L'initiative, étudiée par le conseil régional de Tameside, vise à recycler la chaleur dégagée dans les fourneaux de son crématorium de Dukinfield et s'inscrit dans le cadre de la lutte pour réduire les émissions de gaz carbonique dans l'atmosphère.

L'idée retenue est d'envoyer les gaz dégagés par la crémation des corps dans des pompes à chaleur, qui chaufferont l'eau des radiateurs de la chapelle. Il est également envisagé d'envoyer les gaz vers une turbine qui fabriquerait de l'électricité.

"Le sujet est très sensible, et nos concitoyens sont très partagés. Je suis sûr que certains pensent même que nous brûlons des corps juste pour fabriquer de la chaleur, ce qui est naturellement faux", explique Robin Monk, responsable des questions d'environnement du Tameside.

L'Eglise locale semble partager cette approche "verte" de la mort.

"Je pense que c'est une excellente idée, très innovante. Jusqu'ici, tout cet air chaud était gaspillé", remarque, enthousiasme, le révérend Vernon Marshall. "Les familles n'ont pas à savoir que leurs défunts bien-aimés servent à les réchauffer".

La décision finale appartient à la commission de l'énergie du conseil de Tameside, qui rendra son verdict après consultation du public.

Georgina Cooper, version française Jean-Loup Fiévet

lundi 7 janvier 2008

Cannabis, intox ou désintox ?

L'intérêt des USA est que la liberté d'expression y est souveraine ;o))







Le Pape nouveau est un Anar' ;o))

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Le pape dénonce un monde dans lequel quelques-uns vivent dans le luxe et beaucoup dans la pauvreté
[06/01/2008 12:59]

AP Photos prévues

CITE DU VATICAN (AP) -- Le pape Benoît XVI, qui présidait dimanche la messe de l'Epiphanie, a critiqué un monde dans lequel quelques-uns vivent dans le luxe et beaucoup dans la pauvreté, et il a appelé à des modes de vie «plus sobres» pour permettre une distribution équitable des richesses.

«On ne peut pas dire que la mondialisation est synonyme d'ordre mondial, c'est le contraire», a déclaré Benoît XVI dans son homélie à la basilique Saint-Pierre.

«Les conflits pour la suprématie économique, et la ruée vers les ressources en énergie et en eau, ainsi que vers les matières premières, rendent difficile le travail de tous ceux qui s'efforcent de construire un monde plus juste et plus uni», a-t-il ajouté.

«Nous avons besoin d'un espoir plus grand, qui nous permet de préférer le bien commun de tous au luxe de quelques-uns et à la pauvreté de beaucoup», a également souligné le souverain pontife. «S'il n'y a pas de vrai espoir, vous recherchez le bonheur dans l'ivresse, dans le superflu, dans l'excès, et vous vous ruinez vous-même, ainsi que le monde».

«Il est évident que c'est seulement en adoptant un mode de vie plus sobre, accompagné par un engagement sérieux en faveur d'une distribution équitable des richesses, qu'il sera possible de mettre en place un modèle de développement durable», a ajouté Benoît XVI. AP

samedi 5 janvier 2008

The aliens are coming


Merci Nexto pour cette info d'outre espace ;o))

Le terrorisme a du bon ;o))

La réaction d'un ami à l'annonce de l'annulation du rallye Paris-Dakar (si avec ça je n'ai pas les RG, Sergeï ;o))

Dans terrorisme, il y a terreur!! Tuer accidentellement quelques autochtones traversant une route de désert rajoute à la "légende" du dakar, et, fait pleurer la ménagère de moins de cinquante ans dans les chaumières. Qui va dire, oh! le "pôvre". Mais qui l'aura aussitôt oublié devant la pub du dernier mobile sony, ou bien la dernière crème Men Expert de L'oréal Soin Visage Hydra Energétic Autobronzant, pour son mec. Qui, comme elle, scotché, l'oeil torve devant son écran de télévision qui lui suce le cerveau pense, si j'avais eu des couilles en 85 ou 86 ou 87..., je l'aurais fait moi aussi le dakar avec totor.

Mais nous sommes en 2008, et depuis quelques temps déjà, notre télé nous parle de terrorisme, d'insécurité, de fureur et de peur. Alors la meilleure nouvelle de ce début d'année est que le terrorisme a du bon. Il a arrêté d'un coup cette gabegie de chevaux vapeur , de gaspillage d'énergie et de mépris pour les populations locales. Le dakar, c'est le néocolonialisme dans toute sa splendeur. C'est, voyez toutes ces belles choses que nous avons chez nous. Mais que vous ne pourrez jamais vous offrir parce que nous ne vous laisserons JAMAIS passer les frontières de l'espace Schengen. Et que, même si vous réussissiez à passer à travers les mailles du filet, ce n'est pas dans un 4X4 flambant neuf, survitaminé et surcompressé que vous rentreriez au pays, mais sarkozysé, menotté, bailloné, anonyme dans un charter.

Le terrorisme a du bon. Que l'on tue des autochtones passe encore ça rajoute..., Mais des blancs, des tas de blancs. En moyenne 2500. Si des révolutionnaires (conf. Robert des synonymes, voir le mot terrorisme) avaient fait un carton un soir de bivouac par exemple. Ca la foutrait mal pour les managers, chargés de com, et organisateurs de cette édition 2008 , d'avoir du sang sur leur CV. Alors surtout pas de remous. On annule.

Et puis pour terminer, que le baril de pétrole soit à 100$ ça n'aurait dérangé personne. Ni les partenaires pétroliers elf et total en tête, ni la multitude des autres, pour engloutir environ 1 500 000 l de quoi ravitailler les 599 véhicules, autos, motos, camions, hélicoptères, avions de cette caravane (chiffre 2007) pendant 25 jours.

Le terrorisme a du bon, il a tué le dakar 2008. Et, peut-être les suivants.

Interdiction du tabac : la résistance s'organise ...

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La police verbalise un fumeur dans un café lyonnais
[2008-01-05 09:32]

LYON (Reuters) - La police a verbalisé vendredi soir le client d'un café lyonnais, dont le gérant avait annoncé qu'il résisterait à la nouvelle loi anti-tabac entrée en vigueur mardi, a-t-on appris auprès du patron de l'établissement, Christophe Cedat.

En fin d'après-midi, une vingtaine de policiers se sont présentés devant le '203'. "La plupart des clients fumaient, mais un seul a été verbalisé" a rapporté Cedat.

Les forces de l'ordre ont dressé un procès verbal de 68 euros au client pris en faute. Les autres clients ont été rappelés à la loi et ont dû éteindre leur cigarette.

Selon le patron du café, un officier de police aurait déclaré à l'un des serveurs qu'il s'agissait d'une "opération médiatique".

Quelques heures après l'opération de police, la plupart des clients du café continuaient à fumer à l'intérieur de l'établissement, a constaté Reuters.

Cedat a précisé que les clients pourront "continuer à remplir des cendriers s'ils le veulent" dans son établissement en indiquant qu'il s'agissait d'une expérience "artistique et sociale".

"Depuis mercredi ce café est devenu un lieu de pèlerinage pour les fumeurs" a ajouté Cedat, qui a orné les cendriers du café de photos de mégots écrasés pour en faire des objets d'art, dont la revente sur internet doit permettre, selon lui, de financer le coût des contraventions.

Alexis de La Fontaine

vendredi 4 janvier 2008

La chanson du dimanche

Merci à Yann qui vient de me faire découvrir ça ;o))




Leur site officiel est ici et j'en ai mis le lien dans les rubriques "Musique" et "Débilissime ;o))" si jamais vous voulez les retrouver facilement plus tard ...

Alors n'hésitez plus, allez vous fendre la poire ;o))

Mort annoncée de la musique vivante !

Urgence à signer ici

Mort annoncée de la musique vivante ! Au "Ceili" au "Poitin Stil" au "O'Patchwork"et au Café Cito

"Des bâtons dans les roues dans une ville ou on a inventé le "Bouton" et installé le premier "Rond point", y'a quelque chose qui ne tourne pas rond!

A Kemper, les bars organisateurs de concerts ont reçu récemment un courrier de la DRAC leur imposant d'être titulaires d'une licence d'entrepreneur de spectacles, sous peine de 5 ans de fermeture et trente mille euros d'amende, s'ils ne s'y conforment pas. On sait que Kemper est une ville pilote en matière d'innovations, mais là on pense qu'il faudrait se bouger le cul avant que ça devienne une généralité, car on ne sait pas comment vont pouvoir continuer à se produire les musiciens si cette situation se propage.

Plusieurs bars quimpérois ont reçu récemment un courrier émanant de la Direction régionale des affaires culturelles (ministère de la culture). Inspiré manifestement par une dénonciation malveillante, ce courrier leur impose de se mettre en conformité avec une lois existante mais obsolète, c?est à dire, d'être titulaires d'une licence d'entrepreneur de spectacles pour organiser des concerts (plus de 6 par an), ainsi qu'une mise en conformité des locaux (Ce qui implique dans certains cas de gros travaux d?agencements, évidemment très coûteux), sous peine d'une fermeture de cinq ans et une amende de plus de trente mille euros.

Cette injonction autoritaire et arbitraire est inacceptable, tant pour les gérants de bars, que pour les intermittents du spectacle, ainsi que pour les musiciens débutants, qui ont de plus en plus de difficultés à vivre de leur métier. Elle est aussi dommageable pour notre ville, ainsi que pour le public potentiel, si les concerts venaient à disparaître du paysage culturel.

Nous, consommateurs et Bretons mélomanes, attachés à notre culture et à sa libre expression, demandons l'ouverture d'une table ronde, réunissant les propriétaires des bars incriminés, ainsi que les élus, fonctionnaires locaux et représentants de la sacem, pour mettre un terme à ces tracasseries. Nous demandons en outre le transfert des moyens de la DRAC à la Région, ainsi qu'une révision de cette loi n'étant plus appropriée à l'actualité de 2007.

Les bars concernés sont ceux qui font vivre la ville culturellement, en dehors des grosses structures en place et souvent inaccessibles aux artistes cherchant à se faire connaître. Ces bars sont depuis des années une chance pour les débutants, ainsi que pour tous ces artistes qui sont en train de perdre leurs droits à l'intermittence du spectacle et se retrouvent au R.M.I. ou dans l'obligation de changer de profession.

Pour la survie des artistes, et de la culture en générale, SVP, faites passer cette revendication!