Mort annoncée de la musique vivante ! Au "Ceili" au "Poitin Stil" au "O'Patchwork"et au Café Cito
"Des bâtons dans les roues dans une ville ou on a inventé le "Bouton" et installé le premier "Rond point", y'a quelque chose qui ne tourne pas rond!
A Kemper, les bars organisateurs de concerts ont reçu récemment un courrier de la DRAC leur imposant d'être titulaires d'une licence d'entrepreneur de spectacles, sous peine de 5 ans de fermeture et trente mille euros d'amende, s'ils ne s'y conforment pas. On sait que Kemper est une ville pilote en matière d'innovations, mais là on pense qu'il faudrait se bouger le cul avant que ça devienne une généralité, car on ne sait pas comment vont pouvoir continuer à se produire les musiciens si cette situation se propage.
Plusieurs bars quimpérois ont reçu récemment un courrier émanant de la Direction régionale des affaires culturelles (ministère de la culture). Inspiré manifestement par une dénonciation malveillante, ce courrier leur impose de se mettre en conformité avec une lois existante mais obsolète, c?est à dire, d'être titulaires d'une licence d'entrepreneur de spectacles pour organiser des concerts (plus de 6 par an), ainsi qu'une mise en conformité des locaux (Ce qui implique dans certains cas de gros travaux d?agencements, évidemment très coûteux), sous peine d'une fermeture de cinq ans et une amende de plus de trente mille euros.
Cette injonction autoritaire et arbitraire est inacceptable, tant pour les gérants de bars, que pour les intermittents du spectacle, ainsi que pour les musiciens débutants, qui ont de plus en plus de difficultés à vivre de leur métier. Elle est aussi dommageable pour notre ville, ainsi que pour le public potentiel, si les concerts venaient à disparaître du paysage culturel.
Nous, consommateurs et Bretons mélomanes, attachés à notre culture et à sa libre expression, demandons l'ouverture d'une table ronde, réunissant les propriétaires des bars incriminés, ainsi que les élus, fonctionnaires locaux et représentants de la sacem, pour mettre un terme à ces tracasseries. Nous demandons en outre le transfert des moyens de la DRAC à la Région, ainsi qu'une révision de cette loi n'étant plus appropriée à l'actualité de 2007.
Les bars concernés sont ceux qui font vivre la ville culturellement, en dehors des grosses structures en place et souvent inaccessibles aux artistes cherchant à se faire connaître. Ces bars sont depuis des années une chance pour les débutants, ainsi que pour tous ces artistes qui sont en train de perdre leurs droits à l'intermittence du spectacle et se retrouvent au R.M.I. ou dans l'obligation de changer de profession.
Pour la survie des artistes, et de la culture en générale, SVP, faites passer cette revendication!
vendredi 4 janvier 2008
Mort annoncée de la musique vivante !
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