vendredi 11 janvier 2008

Goût du Pouvoir exclusivement ??

Lamentable, mais pas surprenant... L'époque est à la décomplexification de la droite affairiste (la gauche affairiste qui se prétend de gauche ne vaut pas mieux...) Tout devient normal : percevoir un tel niveau de rémunération est normal compte tenu des niveaux de rémunération en vigueur dans d'autres pays et des responsabilités inhérentes à la fonction exercée. Ceux qui triment mais qui crèvent la dalle n'ont plus qu'à fermer leur bouche ou à exercer des métiers à responsabilité plus grande. Mais, à part ça, les caisses de l'Etat sont vides. Il ne faut donc pas s'attendre à des miracles, petit peuple... Combien de temps faudra-t-il accepter ce discours et cette attitude méprisante : " ce que les autres n'osaient pas dire ou faire en toute "transparence" (mot qui a remplacé un autre mot à connotation sans doute trop difficile à assumer : honnêteté), moi, non seulement je le dis mais en plus je le fais devant vous, sans gêne, sans honte, sans complexe. Je m'assume. Je m'aime. Aimez-moi." ça sent le culte du Duce ou je me trompe.
L'argent est tout ? l'argent est la valeur première, devant l'égalité, la fraternité et la liberté ? Prenons-les à leur propre jeu : créons un Comité de Salut Public des Finances, une sorte de Cour des Comptes bis indépendante composée de citoyens et de citoyennes tirés au sort et représentatives de chaque strate sociale pour suivre, examiner et valider ou invalider la moindre dépense, la moindre utilisation de l'argent public par nos soit-disant responsables politiques !! Reprenons ce qui nous appartient : la faculté de décider du destin de notre nation. Comment ça, utopiste ? toujours encore un peu, oui, c'est vrai, et j'espère conserver une part de rêve jusqu'à ma mort >;°)

J'en profite pour souhaiter à tous ceux et toutes celles à qui je ne l'ai pas encore dit une très belle année 2008 (année de la cuite !)

PiRO


"On apprend dans Le Canard enchaîné que l'homme qui justifiait sa faramineuse augmentation de 206% par un souci de transparence perçoit toujours depuis le 6 mai son salaire de ministre de l'Intérieur ! Bling-bling.

On se souvient de l'augmentation du salaire présidentiel que s'était généreusement accordé Nicolas Sarkozy. Elle se justifiait par une volonté de "plus de transparence".

En fait de transparence, on a d'abord eu droit à la valse des chiffres : la majorité a commencé par évoquer 140% d'augmentation, avant de corriger à 172, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, grâce aux calculs précis de certains députés de l'opposition, que l'augmentation était en réalité de 206 % !

Le Président lui-même, déjà logé, blanchi et nourri dans le luxe de notre monarchie républicaine -, avait tenté de noyer le poisson.

De son explication embrouillée ressortait que Jacques Chirac, en plus de son salaire de Président, touchait un complément en retraites variées, pour lesquelles il avait cotisé durant sa carrière politique. Et que les Français ne le savaient pas et qu'il fallait désormais que tout se sache. On ne voit pas du tout la pertinence de l'argument mais passons.

Ce qu'avait oublié de dire M. Sarkozy à ce moment-là, c'est que lui-même, depuis mars et jusqu'à maintenant, avait demandé - et évidemment obtenu - de continuer à percevoir son... salaire de ministre de l'Intérieur !

La bombe explose dans l'édition d'hier du Canard enchaîné, relayée par Politique.net.

Explication : pour permettre à un ministre de retrouver un emploi, le versement de son salaire est en effet maintenu durant 6 mois, c'est la règle. M. Sarkozy ayant démissionné en mars, il aurait dû cesser de le toucher au 1er octobre, à condition de ne pas avoir trouvé le moindre boulot depuis le mois de mars, or il est président de l'U.M.P. et touche donc un maximum de ce côté là !

Or il a demandé à ce que cette rémunération de ministre de l'Intérieur, soit prolongée jusqu'au 1er janvier 2008, jour d'entrée en vigueur de son augmentation officielle de 206%. Au nom de quelle justification ?

Peut-être faut-il chercher du côté de Pierre Lellouche, conseiller de M. Sarkozy, qui trouvait anormal que le Président soit payé comme "un petit cadre moyen".

Vous en connaissez beaucoup, des petits cadres moyens à 7.500 euros nets (d'argent de poche) ?

Pour revenir enfin au sujet, en résumé, Nicolas Sarkozy, l'homme qui reprochait à son prédécesseur de toucher en catimini ses retraites en plus de son salaire de Président, justifiant ainsi sa propre augmentation, touche depuis le 6 mai non 7500 euros, rémunération normale du Président, mais 11 500 euros nets, en ayant conservé son salaire de ministre de l'Intérieur - qu'il n'est plus depuis fin mars. En toute opacité : qui l'eût su sans la révélation du Canard ?

Ajoutons qu'il ne s'agit pas de divagations de la part du palmipède puisque l'Élysée a... confirmé l'information ! "Ensemble, tout devient possible" : là-dessus au moins, M. Sarkozy ne mentait pas.

Pour mémoire, l'ami Bolloré a d'énorme contrats avec les ministères (en particulier l'Intérieur) et M. Sarkozy ne pouvait l'ignorer en mai 2007, quand il naviguait sur le yacht Bolloré et voyageait dans le Falcon Bolloré. Est-ce que ça ne ressemble pas vaguement à de la corruption?

Dans d'autres pays voisins, M. Sarkozy, rien que pour 1 seul de ces 2 délits serait obligé de démissionner.

Partagez les infos, autours de vous !

Une nouvelle version, illustrée celle-ci ;o))


On apprend dans Le Canard enchaîné que l'homme qui justifiait sa faramineuse augmentation de 206% par un souci de transparence perçoit toujours depuis le 6 mai son salaire de ministre de l'Intérieur ! Bling-bling.

On se souvient de l'augmentation du salaire présidentiel que s'était généreusement accordé Nicolas Sarkozy. Elle se justifiait par une volonté de "plus de transparence". Du moins avait-il osé le prétendre - mais n'est-il pas celui-qui-ose-tout ? La bonne blague ! En fait de transparence, on a d'abord eu droit à la valse des chiffres : la majorité a commencé par évoquer 140% d'augmentation, avant de corriger à 172, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive, grâce aux calculs précis de certains députés de l'opposition, que l'augmentation était en réalité de 206 % ! Le Président lui-même, pris la main dans le sac, en flagrant délit d'enrichissement personnel non justifié - il est déjà logé, blanchi et nourri dans le luxe inouï de notre monarchie républicaine -, avait tenté de noyer le poisson. De son explication embrouillée ressortait que Jacques Chirac, en plus de son salaire de Président, touchait un complément en retraites variées, pour lesquelles il avait cotisé durant sa carrière politique. Et que les Français ne le savaient pas et qu'il fallait désormais que tout se sache. On ne voit pas du tout la pertinence de l'argument mais passons. Ce qu'avait oublié de nous dire Sarko-la-transparence à ce moment-là, c'est que lui-même, depuis mars et jusqu'à maintenant, avait demandé - et évidemment obtenu - de continuer à percevoir son... salaire de ministre de l'Intérieur !
La bombe explose dans l'édition d'hier du Canard enchaîné, relayée par Politique.net.
Explication : pour permettre à un ministre de retrouver un emploi, le versement de son salaire est en effet maintenu durant 6 mois, c'est la règle. Sarkozy ayant démissionné en mars, il aurait dû cesser de le toucher au 1er octobre, à condition de ne pas avoir trouvé le moindre boulot depuis le mois de mars, or il est président de l'U.M.P. et touche donc un maximum de ce côté là ! ! ! Or il a demandé à ce que cette rémunération de ministre de l'Intérieur, soit prolongée jusqu'au 1er janvier 2.008, jour d'entrée en vigueur de son augmentation officielle de 206%. Au nom de quelle justification ? Peut-être faut-il chercher du côté de Pierre Lellouche, inénarrable conseiller de Sarkozy, qui trouvait anormal que le Président soit payé comme "un petit cadre moyen". Vous en connaissez beaucoup, des petits cadres moyens à 7.500 euros nets (d'argent de poche) ? La droite qui voudrait réconcilier les Français avec l'argent n'a aucune idée de la réalité du pays, aveuglée par son fol appât du gain: nouvelle illustration après celle donnée par Jean-François Copé, alors ministre du budget, pour qui les classes moyennes émargeaient à 4000 euros nets par mois ! Le même Copé qui cumule avec ses rémunérations d'élus un salaire d'avocat dans un cabinet d'affaires...

Pour revenir enfin au sujet, en résumé, Nicolas Sarkozy, l'homme qui reprochait à son prédécesseur de toucher en catimini ses retraites en plus de son salaire de Président, justifiant ainsi sa propre augmentation, touche depuis le 6 mai non 7500 euros, rémunération normale du Président, mais 11 500 euros nets, en ayant conservé son salaire de ministre de l'Intérieur - qu'il n'est plus depuis fin mars. En toute opacité : qui l'eût su sans la révélation du Canard ? Ajoutons qu'il ne s'agit pas de divagations de la part du palmipède puisque l'Élysée a... confirmé l'information ! "Ensemble, tout devient possible" : là-dessus au moins, Sarkozy ne mentait pas.


Sarko ça rime avec escroc ! Et ça s'ajoute à la corruption : Pour mémoire, Bolloré a d'énorme contrats avec les ministères (en particulier l'Intérieur) et Sarko ne pouvait l'ignorer en mais 2.007, quand il naviguait sur le yacht Bolloré et voyageait dans le Falcon Bolloré ! ! ! Il s'agissait donc bien de corruption ! ! !

Dans d'autres pays voisins, Sarko, rien que pour 1 seul de ces 2 délits serait obligé de démissionner ! ! !




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