mardi 27 octobre 2015

Et alors en France, on attend quoi pour réfléchir ???

Pendant que nos gamins se tirent dessus dans les cités, et que notre premier ministre veut combattre le crime organisé avec de vieilles méthodes éculées, en Amérique (du Sud comme du Nord), on imagine d'autres formes de lutte ... comme de priver les trafiquants de leurs sources de revenus ...

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Chili. Vers une légalisation du cannabis ?

  • Le Chili a mis, ce lundi, en terre 6 900 plants de cannabis dans le cadre d'un usage thérapeutique. Une action qui pourrait déboucher sur une dépénalisation totale.
     | Archives Ouest-France / photo d'illustration

Le Chili a mis, ce lundi, en terre 6 900 plants de cannabis dans le cadre d'un usage thérapeutique. Une action qui pourrait déboucher sur une dépénalisation totale.


Le Chili pourrait suivre l'exemple de l'Uruguay et opter pour une dépénalisation totale de l'usage de cannabis. Pour preuve, 6 900 plants de cannabis ont été mis en terre, ce lundi et sur une surface d'un hectare et demi, pour couvrir des fins thérapeutiques. Ces plants sont, en effet, destinés à l'élaboration d'un médicament soignant des pathologies associées au cancer et à l'épilepsie. 
Le projet, porté par la fondation Daya et approuvé par le Service agricole et d'élevage (SAG) de la commune de Colbun,  est soutenu par 20 municipalités chiliennes. Toutes espèrent bénéficier d'un médicament à base de cannabis développé par un laboratoire privé en étroite collaboration avec l'institut de santé publique.

« Nous espérons avoir le médicament en 2017 »

Un médicament qui pourrait donc permettre de soigner quelque 4 000 patients souffrant de cancer, d'épilepsie et de douleurs chroniques liées au cancer. « Nous espérons avoir le médicament prêt en 2017 », a expliqué Alejandra Ahumada, chimiste de la fondation.
En septembre 2014, la fondation Daya et la commune de La Florida, au sud de Santiago, avaient déjà obtenu le tout premier permis délivré par la SAG afin de planter de la marijuana. A cette occasion, le Chili était devenu le premier pays d'Amérique latine à cultiver du cannabis à des fins thérapeutiques.

Vers une dépénalisation ?

Et alors que la législation chilienne est stricte et considère la marijuana comme une drogue dure, cette seconde plantation de masse pourrait toutefois ouvrir la voie à une dépénalisation totale du cannabis. Le Parlement chilien discute d'ores et déjà d'un projet de loi visant à dépénaliser sa consommation à des fins médicinales, mais aussi récréatives.
Si comme en Allemagne, les autorités ont autorisé la culture de la substance à des fins thérapeutiques, il faut savoir que l'autorité agricole chilienne a également autorisé, en janvier dernier, un projet de l'entreprise Agrofuturo pour la plantation de marijuana destinée à la fabrication et à l'exportation d'huile de cannabis.

mardi 6 octobre 2015

De quoi remplir les calumets de la Paix ;o))

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UN DISNEYLAND DE LA WEED

Un parc consacré à l'herbe ouvre dans le Dakota du sud.

Un disneyland de la weed
Certains y voient un amusement par nature, pourtant le Dakota du Sud a décidé de pousser la chose encore plus loin. Les enjeux qui accompagnent la légalisation de la weed dans différents états des USA sont multiples. Les emplois qu'elle génère et la diversification du business que l'on peut y associer.
Le nouveau concept est donc un parc d'attraction de la weed, dans la ville de Flandreau. Il serait mis entre les mains d'une tribu sioux. Un projet qui pourrait tout de même permettre de dégager 24 millions de dollars par an.
Cette opportunité est due à la décision du département américain de la justice d’autoriser les tribus amérindiennes à cultiver la marijuana sur tout le territoire américain. Y compris dans les Etats qui ne l’ont pas légalisée.
Une bénédiction pour cette tribu, qui, la loi l’y autorise, gère déjà un casino, un hôtel de 120 chambres et un élevage de bisons de plus de 240 têtes.
Toutefois, tout cela est très réglementé. Prévention et traçabilité sont en jeu. L’argent récolté est censé financer un centre de lutte contre les addictions. La tribu sioux, qui fera pousser sa propre herbe, avec tout de même pas moins de 30 variétés différentes devra en maîtriser l'expanssion, c'est à dire que le cannabis ne pourra pas sortir de la réserve notamment avec un système de code-barres sur chaque pochon…
L'espace sera une zone d'amusement pour adulte avec machine à sous, boîte de nuit, restaurant et jeux vidéos… Une sorte de gigantesque coffee shop quoi…  

dimanche 9 août 2015

Pas de danger à consommer de la marijuana selon une nouvelle étude ;o))

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La dangerosité de la consommation de marijuana nuancée par une nouvelle étude


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Les résultats de l'étude ont montré qu'il n'y avait pas de différence dans la survenue de problèmes de santé entre les utilisateurs chroniques de marijuana, ceux qui avaient commencé à l'adolescence, ceux qui avaient continué après et ceux qui n
Les résultats de l'étude ont montré qu'il n'y avait pas de différence dans la survenue de problèmes de santé entre les utilisateurs chroniques de marijuana, ceux qui avaient commencé à l'adolescence, ceux qui avaient continué après et ceux qui n Pe3k/Shutterstock

Une équipe de chercheurs américains de l’university of Pittsburgh Medical Center (États-Unis) a mis en évidence que fumer du cannabis ne serait pas lié à des problèmes de santé physique ou mentale comme l'avancent beaucoup de scientifiques.

La légalisation du cannabis reste, aux États-Unis comme en France, un sujet controversé. Le mois dernier, l’Oregon est devenu le quatrième État à légaliser la consommation de marijuana récréative après l’Alaska, le Colorado et Washington.
Pourtant, de nombreuses études antérieures ont déjà montré qu’une consommation excessive pouvait entraîner beaucoup d’effets secondaires graves.
Selon le National Institutes of Health (NIH), l’utilisation chronique de cannabis peut augmenter le risque de dépression. En outre, à long terme, les consommateurs peuvent être confrontés à des problèmes respiratoires et cardiaques. Des risques de malformations sur les fœtus sont également avançés.
Deux autres études publiées dans The Lancet en 2004 et dans PLoS Med en 2006, indiquent que les jeunes adolescents qui utilisent le cannabis plusieurs fois par semaine, augmentent aussi la probabilité d’utiliser un jour d’autres drogues et de développer des psychoses, deux phénomènes qui peuvent compromettre la santé et l’insertion sociale à l’âge adulte.
Pour en savoir plus, des chercheurs de l’University of Pittsburgh Medical Center (États-Unis), dirigés par le professeur Jordan Bechtold, ont suivi 408 personnes de l’adolescence jusqu’à l’âge de 36 ans. Des interrogatoires ont été réalisés régulièrement durant toute cette période.
"Dans cette étude, nous avons cherché à savoir si les noirs, les blancs et les autres individus d'autres communautés qui avaient des modes différents de consommation de la marijuana présentaient des différences dans la survenue de problèmes de santé tels que l'asthme, l'hypertension artérielle, la dépression ou la survenue de psychoses", explique les auteurs de l'étude.
Les participants ont été divisés en 4 groupes en fonction de leur consommation de marijuana : les utilisateurs faibles ou inexistants (46%), les utilisateurs chroniques précoces (22%), ceux qui avaient commencé pendant l’adolescence (11%) et ceux qui avaient également débuté pendant l’adolescence et qui continuaient à le faire (21%).
"Ce que nous avons trouvé était un peu surprenant, a déclaré le professeur Jordan Bechtold. Après avoir contrôlé toutes les variables qui pouvaient fausser les résultats comme l'alcool, le tabac, l'utilisation de drogues dures et le statut économique, les résultats ont montré qu'il n'y avait pas de différence dans la survenue de problèmes de santé entre les utilisateurs chroniques de marijuana, ceux qui avaient commencé à l'adolescence, ceux qui avaient continué après et ceux qui n'en consommaient pas."
L'auteur principal de l'étude conclut : "Nous voulions contribuer à informer sur le débat concernant la légalisation de la marijuana, mais cela reste une question très complexe et une étude ne doit pas être étudiée isolément".
Les résultats ont été publiés dans la revue Psychologie of Addictive Behaviors.