dimanche 30 décembre 2007

Téléphones portables, pas de danger ?

Pas grave que vous ne soyez pas encore convaincu(e)(s), on en rediscutera quand on comptera les cancers par centaines de milliers ;o))




Alors, vous voyez que je ne raconte pas que des conneries, puisqu'aujourd'hui, c'est le gouvernement qui s'y met (mais il a quand même attendu que tout le monde se rue sur les nouvelles versions pour Noël ;o((

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Mise en garde du gouvernement sur les portables pour enfants
[2008-01-02 19:06]

PARIS (Reuters) - Une mise en garde concernant les possibles risques pour la santé d'un usage excessif des téléphones portables, notamment pour les enfants, a été lancée mercredi par le ministère de la Santé, juste après les ventes massives de ces objets à Noël.

"L'hypothèse d'un risque ne pouvant pas être complètement exclue, une approche de précaution est justifiée. Aussi, le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports invite-t-il les familles et les parents à la prudence et au bon usage dans leurs achats et l'utilisation de tels dispositifs", dit le ministère dans un communiqué.

C'est la première fois que le gouvernement français lance un tel avertissement, même s'il est assorti de fortes précautions. La France compte 53 millions d'utilisateurs de portables, soit un taux d'équipement de 84%, selon les autorités de régulation des télécommunications.

Le ministère rappelle que si les études françaises et internationales établissent qu'aucune preuve scientifique ne permet de démontrer que les portables présentent un risque "notable" pour la santé, certaines d'entre elles font état d'un risque faible d'effet sanitaire dans certaines conditions.

Depuis quelques années, sont commercialisés des téléphones mobiles destinés à des enfants de quatre à huit ans, qui ne comportent que quelques numéros pré-mémorisés et servent en principe aux parents à rester en contact en permanence avec eux.

En 2005, à la suite de campagne d'associations, Carrefour, numéro un européen de la distribution et le BHV avaient retiré ces téléphones de la vente.

Selon le ministère français, le seul risque avéré découle d'un effet thermique en cas d'utilisation prolongée, avec pour conséquences possibles des brûlures. D'autres études non confirmées évoquent un risque de cancer à très long terme.

CONSEILS D'UTILISATION

Ce dernier risque est soupçonné "après une utilisation intense et de longue durée", plus de dix ans. Les enfants seraient plus sensibles aux effets des radiofréquences en cas d'utilisation intense, leur organisme étant en développement.

Les conseils sont donc d'utiliser le téléphone avec modération, de ne pas téléphoner dans des conditions de mauvaise réception ou lors de déplacements à grande vitesse et d'éloigner le combiné des parties sensibles du corps en utilisant un kit "mains libres".

Le ministère assure qu'il tente d'obtenir une synthèse du résultat des études menées pays par pays à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a fin de disposer d'un ensemble statistique fiable.

Il dit aussi avoir saisi l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail afin qu'elle réalise une "mise à jour de son expertise".

Interrogée par Reuters, Michèle Froment-Védrine, directrice générale de cette agence, a évoqué une étude en Israël considérant comme possible des risques de tumeurs chez les enfants, résultat qui n'est pas confirmé par les données des autres pays.

Elle a estimé cependant sur France info que donner des téléphones portables aux enfants était une "hérésie" et devait être évité, allant donc plus loin que le ministère.





Je cherchais pour Anonyme qui m'a fait l'honneur de laisser un commentaire, la vidéo que j'avais vu chez Stef et Pat (voir commentaire laissé en réponse) mais pour l'instant, je ne trouve pas donc pour Aymeric, Caro et tous les habitants de Montreuil, je vous offre celle-ci à la place



Bon ça y est, j'ai trouvé la vidéo qui m'avait affolé, je vous laisse aller y faire un tour car je n'ai pas trouvé chez Dailymotion comment la faire apparaitre ici ;o(( et maintenant que j'ai enfin trouvé le code du lecteur exportable (il était caché en milieu de page), installez-vous bien tranquillement car il y en a pour 52 minutes et revendez votre portable ensuite ;o))


Enfin notre société s'humanise ... et c'est encore grâce à internet ;o))

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Donner plutôt que jeter, un concept de plus en plus populaire --par Vicki Smith--
[30/12/2007 09:42]

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MORGANTOWN, Virginie-Occidentale (AP) -- Basé sur le principe que le déchet de l'un peut être le trésor de l'autre, un site Internet, Freecycle, propose aux internautes de donner les objets dont ils souhaitent se débarrasser, un concept de plus en plus populaire. Plus de quatre millions de membres ont déjà rejoint le réseau.

Lorsque Laura Gernell a entendu parler d'un lieu où certains faisaient don d'objets en parfait état à des étrangers, elle s'est dit que c'était trop beau pour être vrai. Mais son mari Ronald avait perdu son travail de chauffeur-routier, elle-même était au chômage, avec un fils en bas âge, et leur appartement était désespérément vide.

N'ayant rien à perdre, elle a décidé de rejoindre le réseau Freecycle, une communauté d'échange sur Internet. Et elle a demandé si certains avaient un canapé à lui proposer. «Je ne cherchais pas à meubler la totalité de mon appartement», explique cette femme âgée de 32 ans, originaire de Marmet, au sud de Charleston. «J'étais juste à la recherche de l'essentiel, quelque chose pour m'asseoir».

Trois personnes lui ont envoyé des offres par courrier électronique. Laura Gernell a utilisé son précieux canapé entre 2004 et l'été dernier, lorsque les ressorts ont finalement cédé. Désormais, elle dirige le groupe le plus important de Virginie-Occidentale, avec 2.100 membres au compteur. «La générosité des gens m'a complètement épatée», confie Laura Gernell. «Particulièrement en Virginie-Occidentale», car l'Etat est considéré «comme l'un des plus pauvres du pays. Mais les gens sont très généreux. C'est étonnant».

Freecycle est aujourd'hui un phénomène mondial. Depuis son lancement dans l'Arizona en mai 2003, le réseau a dépassé les quatre millions de membres dans plus de 4.100 villes, d'Istanbul à Paris, en passant par Montréal, Katmandou ou encore Morgantown. Le site se vante d'éviter à plus de 300 millions d'objets de finir dans la poubelle chaque jour et a inspiré d'autres sites. Dans certains cas, les «concurrents» élargissent leur champ d'action, comme www.gooduse.org qui propose également le prêt de certains objets (perceuse ou autre).

Il y a autant d'histoires réconfortantes que de groupes, affirme le fondateur et directeur de Freecycle, Deron Beal: la tribu indienne qui recueille les robes de bal pour les filles n'ayant pas les moyens de s'en payer une neuve; la personne ayant fui l'ouragan Katrina qui a pu meubler sa nouvelle maison; le vieil homme âgé de 98 ans qui récupère et assemble des pièces de vélo pour les donner à des enfants; et cette femme du Texas qui collectait des objets pour un orphelinat d'Haïti. «Il s'agit de toutes sortes d'actes innombrables de gentillesse», observe Deron Beal, 40 ans, qui vit dans l'Arizona.

«Ce n'est pas un programme pour gagner rapidement. Vous n'obtiendrez pas tout ce que vous voulez à chaque fois que vous le voulez», prévient cependant Laura Gernell.

Plus de 10.000 modérateurs bénévoles s'assurent par ailleurs que les objets s'échangent en toute légalité. Les collections de «Playboy» ou vidéos pornographiques sont totalement bannies.

En France, le phénomène est apparu en 2004 et 33 groupes, d'environ 4.400 membres à Paris, 2.640 à Lyon, 540 à Grenoble ou 250 à Bordeaux, sont recensés sur le site Freecycle.org. AP

Sur le Net:

http://www.freecycle.org/

http://www.fr.freecycle.org/index.php

jeudi 27 décembre 2007

Prague détrone Amsterdam ...

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Prague est devenue une plaque tournante du marché des drogues
La République tchèque pourrait devenir l'une des principales sources de la consommation de méta-amphétamines en Europe, indique le rapporteur européen du Bureau de l'ONU pour les drogues, l'Allemand Thomas Pietschmann. Les Etats-Unis ont déjà enregistré, ces dernières années, une explosion de la consommation de ce type de drogue. La fabrication de la pervitin, baptisée selon la marque d'un médicament utilisé dans l'armée allemande sous Hitler pour dynamiser les troupes, est à l'échelle européenne une spécialité tchèque et son essor inquiète les autorités chargées de la lutte contre les trafics de stupéfiants.Depuis plusieurs années, la République tchèque enregistre le plus grand nombre de consommateurs de marijuana de moins de 24 ans et de dépendants des méta-amphétamines. Selon le rapport 2007 du comité gouvernemental pour la lutte contre la toxicomanie, 28 % des Tchèques âgés entre 15 et 24 ans déclarent avoir fumé du cannabis en 2006 et sur les 30 000 "dépendants de drogue dure", 20 000 ont recours à la pervitin.

Cette méta-amphétamine est produite localement. En 2006, la police tchèque a neutralisé 416 installations fabriquant de la pervitin contre seulement 19 en 2000. Au cours de ces sept dernières années, 135 kg de méta-amphétamines ont été saisis. "Si la hausse paraît exponentielle, elle cache une évolution dans le type d'installations démantelées", explique Bretislav Brejcha, analyste de la brigade antistupéfiants de la police tchèque.

"Ce sont surtout de petites installations qui produisent par cuisson entre 1 et quelques grammes de drogue. Aussi la production totale et la quantité de drogue mise sur le marché n'ont-elles pas augmenté dans les mêmes proportions", tempère-t-il. "Je ne crois pas que la République tchèque va se transformer en fournisseur de méta-amphétamines pour l'Europe", affirme-t-il, même si un trafic vers l'Allemagne et l'Autriche existe. Plusieurs filières ont été démantelées ces dernières années.

En 2007, ce sont environ 360 "cuisines" qui ont été saisies, selon des chiffres provisoires, soit une par jour. Installées là dans un garage, là dans un appartement, elles alimentent de petits réseaux, ce qui rend leur découverte difficile. "Lorsque nous trouvons une cuisine, ce sont trois autres qui apparaissent", constate avec impuissance M. Brejcha.

La lutte contre la production de pervitin représente 60 % des opérations menées par la brigade anti-stups, contre 30 % consacrées au trafic de cannabis, la drogue la plus répandue. Devenus maîtres dans la production domestique de cannabis, de quelques plantations sur le rebord de la fenêtre à des hangars transformés en serre avec un éclairage artificiel qui augmente la teneur en THC, la substance psychotrope, les Tchèques ont quasiment atteint l'autosuffisance, estime M. Brejcha.

Alors qu'un partisan de la dépénalisation de l'usage du cannabis vient de faire son entrée dans le gouvernement tchèque, le nouveau ministre Vert de l'éducation, Ondrej Liska, les responsables de la brigade antidrogue tentent de convaincre les parlementaires de rendre plus difficile l'accès aux précurseurs. Les méta-amphétamines sont obtenues aujourd'hui à partir de médicaments antigrippaux vendus librement et sans restriction dans les pharmacies. Ces médicaments contiennent de la pseudoéphédrine qui est récupérée à l'issue de processus chimiques relativement faciles à maîtriser.

Cette drogue qui se prise pour les consommateurs occasionnels ou s'injecte par seringue pour les toxicomanes dépendants coûte entre 500 et 1 200 couronnes (18 et 45 euros) le gramme - une dose représente 30 à 50 mg. Elle est beaucoup moins chère que la cocaïne (2 500 couronnes, 95 euros) dont elle partage les mêmes propriétés euphorisantes.

Après la fermeture en 2002 de l'usine d'éphédrine de Roztoky, dans la banlieue nord de Prague, qui a, pendant trente ans, alimenté les producteurs de pervitin grâce au détournement du produit par des employés, les ventes de médicaments à base de pseudoéphédrine ont bondi et le nombre de cuisines découvertes a été multiplié par quatre en un an.

M. Brejcha espère que la vente de ces médicaments sera bientôt encadrée par la loi : "Il ne devrait plus être possible d'acheter plusieurs dizaines de boîtes dans l'impunité." Les députés tchèques, fidèles à leur credo ultralibéral, rechignent toutefois à réglementer et pourraient, à l'instar des textes sur les autres drogues, opter pour une formulation peu contraignante pour les pharmaciens.

Martin Plichta

mercredi 26 décembre 2007

Révision de la législation américaine sur les stupéfiants

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Etats-Unis: histoires d'inégalités entre la «drogue du pauvre» et la cocaïne --par Denise Lavoie--
[26/12/2007 03:11]

BOSTON (AP) -- Depuis son apparition sur le marché américain au début des années 80, le crack a toujours été considéré aux Etats-Unis comme une drogue plus dangereuse que la cocaïne, et ce, jusque dans les textes de loi. Une image d'Epinal reconsidérée aujourd'hui par de plus en plus d'experts et par les tribunaux.

De nombreux médecins spécialisés dans le domaine des narcotiques reconnaissent depuis peu que les effets dévastateurs du crack en comparaison à ceux générés par la prise de cocaïne ont été exagérés aux Etats-Unis, remettant ainsi en cause la législation américaine dans nombreux de ses jugements.

Apparue en 1980 sur la côte ouest, «la drogue du pauvre», dix fois moins chère que la cocaïne, s'est rapidement imposée comme la référence en matière de stupéfiants dans les ghettos afro-américains, suscitant la peur des autorités de voir naître un nouveau fléau pour la jeunesse.

En 1986, un texte de loi fédérale a gravé dans le marbre la détermination de la justice américaine à faire la guerre aux fumeurs de crack, allouant des peines de prison jusqu'à 100 fois supérieures à celles encourues pour des faits similaires avec de la cocaïne.

Toujours appliquée par les tribunaux américains, cette loi est aujourd'hui de plus en plus contestée par des experts scientifiques et par des médecins.

«Il n'existe à l'heure actuelle aucune justification scientifique qui puisse cautionner de tels textes de loi», reconnaît notamment le Dr Nora Volkow, directrice d'un institut américain spécialisé dans la lutte contre les stupéfiants.

D'autres experts poussent le raisonnement plus loin, mettant en avant le contexte social dans lequel le crack a débarqué aux Etats-Unis, dans des quartiers pauvres où régnait à l'époque un climat de violences urbaines largement relayées par les médias.

Pour Craig Reinarman, sociologue et professeur de Droit à l'université de Santa Cruz, «les politiciens ont manipulé les peurs» des Américains, faisant du crack «une nouvelle substance démoniaque', responsable de tous les maux de la société.

En 1986, la mort subite par overdose d'un jeune prodige du basket-ball américain, Lenny Bias, a renforcé l'idée que cette drogue était l'incarnation du diable.

Aussi talentueux que fantasque, Lenny Bias venait juste d'apprendre qu'il allait devenir joueur professionnel chez les Boston Celtics, lorsque la drogue l'emporta un soir de juin, à l'occasion d'une soirée orgiaque.

Peu après sa mort, les journalistes américains ont annoncé que le jeune homme était décédé suite à une prise excessive de crack, alors que l'enquête révélera plus tard qu'il s'agissait plutôt d'une overdose de cocaïne.

«La mort de Lenny Bias a symbolisé l'étendue des ravages que pouvait causer cette drogue», se souvient Marc Mauer, directeur d'un groupe de recherche en Droit pénal.

«D'un côté vous avez ce jeune homme promis à une très belle carrière de basket et de l'autre sa vie emportée par les démons du crack et de la cocaïne», analyse-t-il.

La réputation de la «drogue du pauvre» n'est pas sortie grandie de cette histoire, rattrapée quelques mois plus tard par une théorie médicale stigmatisant l'émergence d'une génération de «bébés-crack», atteints de troubles neurologiques sévères en raison de la prise de ce stupéfiant par leur mère pendant leur grossesse.

Aujourd'hui largement remise en cause par de nombreux médecins, cette théorie a focalisé l'attention sur cette drogue aux effets destructeurs, alors qu'il a été scientifiquement démontré par la suite que la prise de cocaïne par des femmes enceintes causait des lésions neurologiques similaires.

Imperméable à toute critique pendant de nombreuses années, la justice américaine envisage aujourd'hui de revoir à la baisse les condamnations judiciaires applicables aux détenteurs et trafiquants de crack.

A l'automne, la Commission des peines des Etats-Unis, organe judiciaire chargé de fixer les lignes directrice du Droit fédéral, a préconisé un réaménagement de ce type de condamnations, avec un effet rétroactif qui pourrait concerner près de 20.000 détenus, à majorité d'origine afro-américaine.

Cette nouvelle disposition, entrée en vigueur le 1er novembre dernier n'a en revanche pas allégée la durée de la peine minimale encourue pour trafic de crack, fixée à 5 ans d'emprisonnement, et dont seul le Congrès a le pouvoir de modifier. AP

mardi 25 décembre 2007

Le Père Noël au chevet de l'Hopital ?

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Les hôpitaux, une question prioritaire en 2008, dit Sarkozy
[2007-12-24 18:15]

PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a déclaré lundi que la réforme et le financement des hôpitaux seraient l'une des priorités de l'année 2008.

Le chef de l'Etat a visité pendant environ une heure l'hôpital parisien Necker au moment où les personnels hospitaliers s'inquiètent des 23 millions d'heures supplémentaires effectuées et non payées à l'hôpital.

Les médecins urgentistes ont appelé à une grève illimitée à partir de lundi 20h sur cette question et pour obtenir une revalorisation des heures de garde.

"En 2008, la question de la gouvernance des hôpitaux, des moyens de l'hôpital et de la carte hospitalière sera une question prioritaire", a dit le chef de l'Etat.

"Je consacrerai tous mes efforts, toutes mon énergie, à donner à l'hôpital les moyens de son développement et de son ambition, à donner aux personnels la rémunération naturelle qu'ils méritent en fonction des efforts qui sont les leurs et qui sont grands", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a estimé que la réforme devait déboucher sur la mise en place à l'hôpital "d'une vraie équipe, d'un vrai manager, que les décisions puissent être prises.

Il a souhaité que "sur l'ensemble du territoire national il y ait la meilleure carte hospitalière possible".

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s'est engagée la semaine dernière à ne pas fermer d'hôpital dans le cadre de la restructuration projetée, affirmant que "la carte hospitalière n'est pas la carte judiciaire".

"Je le dis ici de façon solennelle, je ne fermerai pas un hôpital", a-t-elle déclaré sur Public Sénat. "Je ne fermerai pas d'hôpitaux, je veux les restructurer, je veux les transformer pour qu'ils assurent un meilleur service hospitalier."



On verra bien ...

jeudi 20 décembre 2007

Finalement, non, vous pourrez ne mourir que fin 2008 ;o))

Et ils osent s'enorgueillir d'avoir été obligé de reculer devant la pression, alors que ce n'est que partie remise ;o((

En lien avec http://leblogdugwen.blogspot.com/2007/12/petits-vieux-pauvres.html


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Les plus de 65 ans aux revenus modestes éxonérés de redevance TV
[2007-12-20 17:58]

PARIS (Reuters) - Les députés qui poursuivent l'examen du projet de loi sur le pouvoir d'achat ont adopté un amendement gouvernemental qui maintient l'exonération totale de redevance TV pour les personnes âgées de plus de 65 ans non imposables.

Xavier Bertrand, ministre du Travail, a présenté un amendement qui traduit le souhait de Nicolas Sarkozy exprimé la veille de maintenir cette exonération totale en 2008 pour ces contribuables aux revenus modestes.

L'amendement, qui a été adopté à l'unanimité, annule une disposition introduite dans le "collectif budgétaire" pour 2007 qui exonérait de redevance TV ces personnes âgées mais seulement à hauteur de 50 %.

Cette mesure avait été vivement critiquée par l'opposition mais également par certains élus de la majorité.

"L'amendement du gouvernement est la preuve que le gouvernement est à l'écoute des Français et des parlementaires", a dit Jean-François Copé, président du groupe UMP.

"Je me réjouis que, sous la pression de l'opinion publique et à la veille des élections municipales, le président de la République soit obligé de reculer", a déclaré Martine Billard (Verts).

La fin de l'exonération totale de la redevance télé (116 euros), comme le prévoit la loi de finances pour 2005, est programmée pour le 1er janvier 2008 en raison de sa fusion avec la taxe d'habitation.

L'amendement voté jeudi prévoit que le gouvernement remettra au Parlement avant le 15 octobre 2008 un rapport "sur la mise en oeuvre du dispositif de maintien des exonérations de redevance audiovisuelle" pour cette catégorie de personnes.

mardi 11 décembre 2007

Un bon président vend ...

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Kadhafi: Dassault invite Yade à «s'occuper de ses affaires»
[11/12/2007 19:31]

PARIS (AP) -- Serge Dassault a estimé mardi qu'il «fallait savoir ce que l'on veut» après la polémique concernant la venue du colonel Moammar Kadhafi en visite officielle en France et conseillé à la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade -qui s'était publiquement émue de la venue du chef d'Etat libyen- de «s'occuper de ses affaires».

«Qu'elle s'occupe de ses affaires: Sarkozy dirige la France, il fait vendre des produits à l'étranger et c'est très bien, c'est un bon président, donc tout va bien, il ne faut pas s'y opposer», a déclaré sur Public Sénat le PDG du groupe Dassault, à qui la Libye a commandé la veille 14 avions Rafale.

«Il faut savoir si on veut développer l'emploi en France ou si on veut faire la morale à tout le monde. Si on fait la morale à tout le monde, on ne vend rien», a poursuivi le sénateur UMP de l'Essonne, ajoutant que Mme Yade devrait «s'occupe(r) des petits pays où il y a des problèmes, mais pas des problèmes industriels».

«Il ne faut quand même pas exagérer et faire la polémique», a-t-il lancé.

Rama Yade avait déclaré dans «Le Parisien-Aujourd'hui en France» daté de lundi que le colonel Kadhafi devait «comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort», avant de nuancer ses propos un peu plus tard.

La commande passée par la Libye, «décidée» mais «pas encore signée» selon M. Dassault, devrait fournir «du travail pour un an pour 20.000 personnes», a-t-il précisé. «Tout le monde dit: 'alors, l'emploi, le chômage (...) Voilà une bonne façon de résoudre le chômage».

Serge Dassault a enfin salué les talents de commercial du président Sarkozy, «plus efficace», «plus volontaire» et «plus rapide» que son prédécesseur. «Entre nous, avec Chirac, on n'a rien vendu», a-t-il conclu. AP

lundi 10 décembre 2007

Grande entente au gouvernement

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Kadhafi à Paris, Sarkozy fait rentrer Yade dans le rang
[2007-12-10 21:12]

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a fait rentrer dans le rang Rama Yade, qui s'était offusquée de la coïncidence de la visite de Mouammar Kadhafi en France avec la journée mondiale des Droits de l'homme.

Les déclarations de la jeune secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme dans une interview publiée par Le Parisien ont mis quelque peu à mal la solidarité gouvernementale.

Mais une convocation à l'Elysée, une mise au point de l'intéressée et quelques heures plus tard, le président de la République déclarait à la presse : "Rama Yade a confirmé (...) combien elle était en accord avec le principe de cette visite."

Nicolas Sarkozy, qui venait d'avoir un premier entretien avec le numéro un libyen, a réaffirmé sa "confiance" et son "amitié" pour sa secrétaire d'Etat, dont il a rappelé qu'elle était à ses côtés lors de sa visite à Tripoli le 25 juillet.

"Et par ailleurs elle est secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme et c'est parfaitement normal qu'elle assure une conviction sur le sujet, que par ailleurs je partage et que j'ai rappelée au président libyen", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a ensuite estimé que Rama Yade n'exprimait que sa propre sensibilité. "La voix de la France est exprimée par le président de la République. Mme Yade ce matin a exprimé une sensibilité, mais pas la voix de la France", a-t-il dit sur France 2.

Le rappel à l'ordre présidentiel a eu un effet radical et immédiat sur Rama Yade.

"Je ne peux pas dire que je suis heureuse de cette visite", disait-elle au Parisien. "Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort."

"La France n'est pas qu'une balance commerciale", ajoutait-elle. "Il ne faut pas que Nicolas Sarkozy tourne le dos à la diplomatie des valeurs."

Vers 10h10, Rama Yade était reçue par le chef de l'Etat à l'Elysée, dont elle sortait 20 minutes plus tard, et Europe 1 diffusait dans son journal de 13h00 une déclaration d'une toute autre tonalité.

"Je le redis, il est normal qu'on parle à tout le monde, c'est même un devoir de parler en priorité à ceux à qui on demande des efforts en matière de droits de l'homme, je dis et je redis que le Kadhafi d'aujourd'hui n'est pas le même que celui d'avant, je dis et je redis que je ne suis pas hostile au principe de cette visite", a-t-elle déclaré.

Elle a souhaité que sa position ne soit pas "caricaturée" par ceux qui, selon elle, veulent "s'en prendre à Nicolas Sarkozy" ou cherchent à affaiblir la diplomatie française "en nous opposant les uns aux autres".

LA PRUDENCE DE KOUCHNER

Pour le député PS Pierre Moscovici, Rama Yade n'a pas moins d'une certaine manière publiquement giflé Nicolas Sarkozy.

Bernard Kouchner s'était pour sa part montré à peine plus enthousiaste mais beaucoup plus prudent, quelques heures plus tôt sur France Inter.

Le ministre des Affaires étrangères s'est dit "résigné" à la visite de Mouammar Kadhafi et a salué "l'heureux hasard" qui l'éloignait de Paris - des réunions à Bruxelles - et l'exonérait du dîner officiel avec le numéro un libyen, à l'Elysée.

En réalité, selon des sources diplomatiques françaises, Bernard Kouchner devait bien rentrer à Paris pour dîner ... mais avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.

dimanche 9 décembre 2007

Sauvons-nous, sauvons les abeilles ...

Une pétition en ce sens à signer ici


Depuis la nuit des temps, les produits de la ruche régalent le palais de ceux qui les consomment et contribuent à leur bien être. Il n’est pas concevable de priver les générations futures de tels bienfaits. De plus, indispensable à la reproduction de nombreuses plantes sauvages et cultivées, l’abeille est garante du maintien de la biodiversité et de la variété de notre alimentation. Or, la culture de plantes OGM en plein champs porterait un coup fatal à l’abeille et à l’apiculture. Une loi sur les OGM sera prochainement soumise au vote du parlement. L’apiculture peut être mise en péril si cette loi ne la prend pas en compte.

Pour un moratoire sur les cultures d’OGM en plein champs

A l’issue du Grenelle de l’Environnement, le Président de la République a exprimé ses doutes sur les OGM et annoncé la suspension provisoire de la culture commerciale des OGM pesticides. Quelques mois ne suffiront pas à résoudre des questions scientifiques et juridiques aussi pointues. Un moratoire sur la culture d’OGM en plein champs doit être pris, le temps que tous les éléments soient effectivement réunis, permettant de garantir à ceux qui le souhaitent, le droit de produire sans OGM.

Prise en compte de l’effet des plantes-pesticides sur la santé des abeilles.

La quasi-totalité des plantes OGM cultivées dans le monde se répartissent en deux catégories : celles qui sécrètent leur propre insecticide, et celles qui tolèrent et s’imprègnent d’un herbicide. Il ne s’agit plus alors d’organismes naturels ordinaires, mais bien de « plantes pesticides ». Or, les pesticides commercialisés en tant que tels sont classés comme produits dangereux, et font l’objet d’une procédure d’homologation stricte assortie de nombreux tests, notamment concernant leur innocuité vis à vis des abeilles. Il est donc impératif que la future loi impose aux plantes OGM de passer par le crible de ces mêmes procédures avant toute autorisation de cultures et de commercialisation.

Garantir le libre exercice de l’apiculture

Les abeilles butinent jusqu’à plusieurs kilomètres autour de leurs ruches et transportent librement les grains de pollens de fleurs en fleurs. Or, ces grains sont les porteurs des gènes, naturels ou modifiés. Toute coexistence de cultures OGM et de cultures conventionnelles ou biologiques conduit inévitablement à la contamination des secondes par les premières. Aujourd’hui, de crainte de voir leurs cultures ainsi contaminées, de nombreux agriculteurs qui veulent produire sans OGM annoncent qu’ils n’accepteront plus de ruches sur ou à proximité de leurs exploitations. Nous ne pouvons accepter que des pans entiers du territoire se vident ainsi de ces indispensables insectes pollinisateurs, il en va de la préservation et du maintien de la biodiversité. Il est donc impératif que des dispositions de la loi protègent de toute contamination les agriculteurs qui veulent produire sans OGM, tout en préservant le libre exercice de l’apiculture.

Garantir le droit de produire du pollen sans OGM

Le pollen fait aussi l’objet d’une récolte spécifique, il fait partie de ces produits naturels pleins de vertus bienfaisantes, que l’abeille met à la disposition de l’homme. La coexistence de cultures OGM et de ruches entraînerait à coup sûr une contamination par les plantes OGM de ce pollen produit par l’apiculture. Il est donc impératif que la loi garantisse aux apiculteurs le droit de produire du pollen sans OGM.

Oui je partage les inquiétudes des apiculteurs sur le contenu de la future loi sur les OGM et demande un moratoire. Je soutiens et porte leurs revendications aux parlementaires de ma circonscription pour qu’ils veillent à ce que cette loi protége l’apiculture,la biodiversité ainsi que notre avenir. Je serai vigilant(e) à leurs prises de positions dans les votes à venir.



N'oubliez pas de signer la pétition ...

jeudi 6 décembre 2007

Sarkozy, le champion des phrases qui ne veulent rien dire

Je ne sais pas si comme moi vous êtes un peu pointilleux sur tout ce qui concerne la langue française, auquel cas, vous avez surement remarqué à quel point les phrases de notre président préféré n'avait en général ni queue ni tête. Ce jour, on atteint des sommets ;o((

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"Pas de quoi s'énerver" pour l'appel à Poutine, dit Sarkozy
[2007-12-06 19:57]

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy affirme qu'il n'y a "pas de quoi s'énerver" à propos de coup de téléphone de félicitations à Vladimir Poutine après son élection, qui a suscité les critiques de l'opposition française et l'embarras de certains pays occidentaux.

"Il n'y avait vraiment pas de quoi s'énerver, franchement", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse à l'Elysée, aux côtés de la chancelière Angela Merkel, au terme du 32e sommet informel franco-allemand.

Nicolas Sarkozy a estimé que "personne de sérieux" ne pouvait contester l'idée que le président russe avait gagné les élections législatives.

"Personne non plus, moi le premier, ne conteste qu'il y a eu des problèmes et je l'ai dit à M. Poutine", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a téléphoné à Vladimir Poutine pour le féliciter de la victoire de son camp aux élections législatives du 2 décembre.

Le geste du président français contrastait avec la réaction d'autres pays européens, dont l'Allemagne, qui ont fait part de leur inquiétude en réaction aux rapports de fraudes et d'irrégularités lors de ce scrutin.

"Il serait curieux de faire, comme je l'ai fait, comme la chancelière l'a fait d'ailleurs à de multiples reprises, appel à la Russie pour nous aider à peser sur l'Iran, pour nous aider à trouver des solutions sur différentes crises internationales du monde et considérer qu'il est anormal que j'appelle M. Poutine", a fait valoir Nicolas Sarkozy jeudi.



Non mais sérieusement, relisez cette dernière phrase, regarder bien sa construction. Supprimons le superflu et il reste : Il serait curieux de faire [...] appel à la Russie [...] et considérer qu'il est anormal que j'appelle M. Poutine ;o((

Vive le président, vive la france et vive la Bretagne libre ;o))

mercredi 5 décembre 2007

Les médias briseurs de grève

lundi 19 novembre 2007 (01h02) :
commentaire d’un quotidien suisse

Le Courrier Genève Editorial

France : les médias briseurs de grève
Paru le Lundi 19 Novembre 2007
PHILIPPE BACH

Le mouvement social en France, principalement emmené par les cheminots et les étudiants, pose une nouvelle fois la délicate question des médias et de la manière dont ils rapportent ces événements. En l’occurrence, force est de constater que le prisme adopté est lourd de partialité.

Les différentes actions de blocage et de débrayage ont été présentées sous l’angle unilatéral des usagers « pris en otage ». Cette fameuse France qui se lève tôt pour aller travailler (et gagner plus) serait brimée dans ses droits démocratiques élémentaires. Pas fou, le président français Nicolas Sarkozy joue cette carte pour obtenir un pourrissement du mouvement.

Ce qui pose une deuxième question : dans le traitement médiatique, où sont passées les revendications des grévistes? Les régimes dits spéciaux –la possibilité de partir à la retraite après 37,5 annuités– sont présentés comme un privilège suranné. Le choeur joue à l’unisson une partition dont se dégage le portrait de salariés nantis et égoïstes[1].

L’idée de profiter des événements pour donner quelques informations un peu fouillées sur les réalités de ces métiers, leur pénibilité et, par exemple, l’espérance de vie des professionnels du rail semble saugrenue. L’économiste de gauche Michel Husson[2] rappelle pourtant que les cheminots touchent rarement une pension complète : il leur manque, en moyenne, sept à huit ans.

Derrière cet allongement de la durée de cotisation se niche une autre réalité : le but est bien de réduire les rentes pour tous. Le combat est donc tout sauf sectoriel ou corporatiste, comme le fait croire l’armada des faiseurs d’opinion. Les gens savent compter et se rendent compte que leur pouvoir d’achat est dans le collimateur.

On ne peut s’empêcher de penser aux grèves de 1995. Là aussi, dans une touchante unanimité, les médias avaient vilipendé ces « privilégiés ». Il avait fallu deux semaines de blocages pour que, enfin, un autre son de cloche puisse se faire entendre. Ceux qui aujourd’hui affirment que, « contrairement à 1995 », les grévistes n’ont pas le soutien de la population ont aussi la mémoire courte et sélective.

Ce qui est d’autant plus déplorable qu’un décryptage des errements de la presse avait été opéré. Le collectif animé par Pierre Bourdieu y avait même consacré un ouvrage dévastateur[3]. Mais le poids des idéologies est fort. Suffisamment pour faire bégayer le concert médiatique.

Résultat : une méfiance accrue par rapport au rôle des médias. Le journal Le Monde a publié dans son édition de samedi un éditorial pour se disculper. Visiblement, certains journalistes se sont fait houspiller par les grévistes qui leur reprochent leur parti pris. Argument balayé du revers de la main par le journal : les Français-es ont choisi un Nicolas Sarkozy qui n’avait rien caché de ses options en la matière, circulez, il n’y a rien à voir.

Ce genre de dérive est une illustration que les médias ne sont pas seulement le lieu où se confrontent les opinions ; ils sont aussi un puissant vecteur permettant à l’idéologie dominante de s’imposer.

Note : [1]Voir un article de Denis Perais sur le site du collectif Action critique medias (Acrimed), « Régimes spéciaux : journalistes ou attachés de presse du gouvernement ? »

[2]Michel Husson, « SNCF, RATP, EDF, GDF : une réforme peut en cacher une autre », sur www.hussonet.free

[3]Collectif : Le « Décembre » des intellectuels français, Liber Raisons d’Agir, 1998.

Quand l'élévation du niveau de la mer devient tangible ;o((

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Des habitants du Papouasie victimes de l'élévation de la mer présents à la conférence de Bali --par Charles Hanley--
[04/12/2007 18:18]

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KILU, Papouasie-Nouvelle-Guinée (AP) -- Au moment où les scientifiques mettent en garde contre la montée du niveau des océans liée au réchauffement de la planète, de plus en plus d'îles et régions côtières sont victimes d'inondations provoquées par de fortes marées sans précédent.

Des tels phénomènes sont par exemple signalés dans des villages de l'île de Nouvelle-Bretagne en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Cette semaine, des habitants du pays se rendent à la conférence des Nations unies sur le changement climatique à Bali pour solliciter l'aide des pays participants.

Selon le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le niveau de la mer a augmenté en moyenne de trois millimètres chaque année de 1993 à 2003, contre deux millimètres par an sur la période 1961-2003. Mais une étude australienne de 2006 estime que cette élévation est beaucoup plus forte, atteignant près de 2,5 centimètres par an, dans une partie de l'ouest du Pacifique et de l'océan Indien.

Autrefois théorique, la calamité qui frappe déjà les régions côtières vulnérables -celles qui émergent de très peu au-dessus du niveau de la mer- apparaît bien réelle en 2007 et elle s'étend et s'aggrave.

Selon les experts, la hausse du niveau de la mer pourrait entraîner le déplacement de millions de personnes vivant dans les zones côtières au cours du siècle, si l'on ne réduit pas fortement les émissions de gaz à effet de serre. Le Global Governance Project, un programme de recherche basé en Europe, va proposer à Bali la création d'un fonds international pour aider à la réinstallation des «réfugiés climatiques».

«Nous n'avons pas de véhicules, d'aéroport», souligne Ursula Rakova, qui vit dans l'atoll Carteret près de l'île de Bougainville, dans l'est de la Papouasie. «Mais nous sommes victimes des rejets de 'gaz à effet de serre' des pays industrialisés.» Mme Rakova devait expliquer mardi la situation de sa communauté à la conférence de Bali.

Les plages des îles Carteret sont peu à peu grignotées par la mer depuis 20 ans. L'eau de mer s'infiltre dans le sol faisant péricliter les cultures de taro, un élément de base de l'alimentation locale, contaminant les puits et inondant des propriétés. Ces îles lointaines souffrent désormais de pénuries alimentaires chroniques.

Le gouvernement de Papouasie a débloqué 800.000 dollars (545.000 euros) pour réinstaller quelques familles des Carteret -sur un total de 3.000 habitants- à Bougainville. «Ce n'est pas suffisant», explique Mme Rakova à Port Moresby, la capitale du pays. «La superficie des îles se réduit. Au bout du compte, tout le monde devra partir.»

L'élévation du niveau de la mer est liée à l'expansion des océans sous l'effet du réchauffement et à la fonte des glaces terrestres. Des facteurs régionaux entrent également en ligne de compte: températures, conditions atmosphériques, courants, topographie sous-marine et côtière. Certains atolls, qui sont les vestiges d'anciens volcans, voient leurs fondations coralliennes s'affaisser, ce qui aggrave la situation.

L'océan gagne régulièrement du terrain au détriment des terres dans des Etats insulaires de l'ouest du Pacifique comme les Tuvalu, Kiribati et les îles Marshall. En Papouasie, on a signalé cette année des marées pénétrant rapidement les côtes en plusieurs endroits. L'attention internationale accordée aux îles Carteret semble avoir éclipsé d'autres cas inquiétants dans le pays, regrette Kasis Inape, un climatologue de Papouasie. «La plupart des îles et atolls peu élevés sont dans la même situation», souligne-t-il.

Dans un pays qui mesure seulement 100 mètres de large par endroits, où aller pour échapper à la montée des eaux? «Il n'y a aucun endroit où se replier», répond le président des îles Kiribati, Anote Tong. «Car si vous reculez, vous vous retrouvez dans le lagon ou l'océan», a-t-il ajouté dans un message vidéo diffusé mardi aux participants à la conférence de Bali. AP

mardi 4 décembre 2007

Petits vieux pauvres ...

... et autres pauvres petits vieux, il vous reste 1 an pour mourir ;o))

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Redevance TV: vers une solution pour les foyers modestes menacés par la fin de l'exonération
[04/12/2007 20:37]

PARIS (AP) -- Les députés devraient examiner mercredi un amendement UMP au projet de loi de finances rectificative pour 2007 pour résoudre le cas des quelque 800.000 foyers modestes menacés de devoir payer la redevance audiovisuelle au 1er janvier 2008, alors qu'ils en étaient jusqu'alors exonérés.

Suite à l'adossement de cette redevance à la taxe d'habitation fin 2004, près de 800.000 foyers modestes risquent de voir disparaître l'exonération dont ils bénéficiaient. Ils seraient contraints d'acquitter à partir du 1er janvier 2008 les 116 euros de la redevance TV. Il s'agit pour l'essentiel de personnes âgées de plus de 65 ans, non imposables à l'impôt sur le revenu.

Alerté sur leur situation, François Fillon a promis mardi de ne pas rester les bras croisés. «Sur ce sujet, on bougera», a assuré le Premier ministre devant les députés UMP, selon les propos rapportés par le vice-président du groupe UMP de l'Assemblée Jean Leonetti.

Un amendement cosigné par plusieurs députés UMP devrait donc être débattu mercredi dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2007. Il prévoit de faire «entrer progressivement ces personnes dans le droit commun» en leur accordant encore, pour la seule année 2008, une ristourne de 50% sur la redevance. AP




Mais après, vous serez bien gentil de vous serrer encore un peu la ceinture si vous voulez continuer à regarder la télé ...

Ou alors, et ce serait surement mieux, vous en profitez pour vous débarrasser de cette mauvaise manie et vous revendez l'objet de votre abêtissement pour retrouver du temps pour vivre ;o))

samedi 1 décembre 2007

Peut-être un espoir dans la lutte contre le réchauffement climatique ...

... et c'est la Nature qui nous l'offre ;o))

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Les forêts européennes s'agrandissent et absorbent plus de CO2
[2007-11-30 18:02]

par Alister Doyle

OSLO (Reuters) - Les forêts d'Union européenne s'étendent étonnamment vite et pourraient aider les Vingt-Sept à atteindre leur objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ont révélé jeudi des scientifiques.

Selon ces chercheurs de l'université d'Helsinki, l'étendue des forêts s'est accrue de 10% entre 1990 et 2005 dans les pays de l'ouest de l'UE et de 15% dans ceux de l'Est.

Ces résultats ont été publiés dans la revue britannique Energy Policy.

Les principales raisons de ce phénomène sont les efforts de protection des domaines sylvestres, l'exode rural et la meilleure productivité agricole, qui réduit le besoin en surfaces cultivées.

"Les forêts européennes ont capté et emmagasiné beaucoup de carbone ces quinze dernières années, nous avons été surpris par les chiffres", a déclaré Pekka Kauppi, responsable de l'étude.

Lors de leur croissance, les arbres absorbent le dioxyde de carbone (CO2), qu'ils libèrent lorsqu'ils se décomposent ou sont brûlés.

ABSORPTION DU CO2

La croissance nette des forêts de l'UE a absorbé 126 millions de tonnes de CO2 entre 1990 et 2005, soit l'équivalent de 11% des émissions liées à l'activité humaine, peut-on lire dans l'étude.

Les forêts de Lettonie, Lituanie, Suède, Slovénie, Bulgarie et Finlande ont absorbé le plus de CO2. A l'autre extrémité du classement se trouvent les pays peu boisés tels que la Belgique, l'Irlande, les Pays-Bas, Chypre et le Danemark.

Les chercheurs ont souligné le rôle que pouvaient jouer les régions forestières dans la lutte contre les émissions dans l'UE, où le protocole de Kyoto impose une baisse de 20% sous le niveau de 1990 avant 2020.

"C'est pourquoi, en plus de la lutte directe contre les émissions de gaz issus de matières fossiles, nous encourageons les gouvernements d'Europe à prendre en compte les politiques agricoles et forestières ainsi que la gestion des déchets.

Depuis 1990, la croissance des forêts a été deux fois plus efficace que les mesures de promotion des énergies renouvelables pour réduire la quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, affirment les chercheurs.

Leur étude s'appuie sur un rapport de 2006, selon lequel de nombreuses forêts du monde s'étendent à nouveau. Certains pays sont aujourd'hui plus boisés qu'ils ne l'étaient il y a 200 ans.