samedi 20 octobre 2007

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Les océans "emprisonneraient" moins de C02 que par le passé
[2007-10-20 18:01]

LONDRES (Reuters) - Il semble que les océans du globe emprisonnent nettement moins de dioxyde de carbone que par le passé, tendent à montrer de nouvelles études, ce qui laisserait augurer d'une accélération du phénomène de réchauffement planétaire.

Les océans sont l'un des deux grands "puits" à même d'emprisonner du carbone, avec les milieux végétalisés. Une étude menée sur dix ans par des scientifiques de l'université d'East Anglia, en Grande-Bretagne, montre que l'absorption de C02 par l'Atlantique Nord a diminué de moitié entre le milieu des années 1990 et la période 2002-2005.

"Des changements aussi importants constituent une énorme surprise", explique Ute Schuster, qui publiera les conclusions de ces recherches avec le professeur Andrew Watson, dans l'édition de novembre de la revue Journal of Geophysical Research.

"Nous pensions que la capacité d'absorption n'évoluerait que lentement, du fait de la masse importante des océans", ajoute-t-elle.

Dans l'hémisphère Sud également, le taux de capture de C02 par l'océan est également en recul, même si le phénomène n'est pas aussi important et aussi soudain que dans l'Atlantique Nord.

Les scientifiques fondent leurs conclusions sur des mesures réalisées par des navires marchands équipés d'un matériel qui calcule le degré de dioxyde de carbone dans l'eau.

Un navire qui a navigué entre la Grande-Bretagne et les Caraïbes a effectué à lui seul plus de 90.000 relevés ces dernières années, pour le compte de ces recherches.

Si les océans absorbent moins de C02, cela signifie que la concentration de C02 dans l'atmosphère va augmenter bien plus vite et que le climat risque de se réchauffer plus rapidement, déclarent les chercheurs.

"La rapidité et l'ampleur des changements montrent que nous ne pouvons pas considérer comme acquis le statut de 'puits de carbone' des océans", en conclut Watson.

"Peut-être s'agit-il, pour partie, d'une variation naturelle, ou peut-être est-ce une réponse au réchauffement récent et rapide du climat. Dans un cas comme dans l'autre, nous savons maintenant que l'absorption (de C02) peut varier rapidement et il nous faut continuer de surveiller leur capacité de séquestration (du carbone)".

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