L'Oncle Paul, c'est mon Don Quichotte à moi ;o)) se fait embrouiller par la maréchaussée pour cause d'action civique. Je lui laisse la parole : 
Depuis le 18 août 2007 je fais partie des 58 inculpés pour "dégradation grave du bien d'autrui en réunion au préjudice de la SAS MONSANTO AGRICULTURE FRANCE". Notre action s'est déroulé à Poinville en Eure-et-Loir.
Bon, ça ne l'empêche de continuer ses actions et de nous en faire part, mais bon, ce sont de gros moulins à vent qu'ils attaquent là, le Don. Mais c'est comme ça qu'on l'aime  ;o))
 «L’aventure humaine  est une aventure risquée par nature !»
  
 C’est une des réponses données mardi dernier par Monsieur Marc MICHEL,  directeur de la DRAF  Bretagne, en parlant de la dissémination des OGM sur le  territoire breton ! Onze citoyens bretons lui ont rendu visite par surprise le mardi matin 16  octobre à Rennes (35). Au même moment des SUJETS SOCIETAUX TRES IMPORTANTS  étaient discutés dans le cadre du Grenelle décentralisé à Brest (29), une partie  de ces mêmes citoyens arrivant ensuite pour 17h à Brest afin d’écouter le débat  « public » (prévu de 17h30 à 19h30) et trouvant la porte fermée et  bien gardée ! Nous étions pourtant sans badges, ni  tracts… !!!
 Pour  plus d'informations, contact: 06/88/87/59/09<
   
 Compte  rendu d'une réunion "inopinée" entre la DRAF Bretagne (1) et onze citoyens en  quête de l'exercice d'une quelconque responsabilité sociétale...par Paul  MATTHEWS 
  
 Soucieuses  d'obtenir des réponses et éclaircissements sur l'état  de non-droit  qui règne en matière de dissémination d'Organismes  Génétiquement Modifiés  en milieu non-confiné en Bretagne, onze personnes se sont entretenues  pendant environ une heure, le matin du mardi 16 octobre 2007, avec  Monsieur  Marc MICHEL directeur de  la publication Agreste  et  de la DRAF  Bretagne, (1). Rencontre provoquée par  notre arrivée à l'improviste et sans invitation de la part de  la DRAF et suivie  par une conférence de presse devant le Cité de l'Agriculture à la préfecture de  Rennes. Lors d'une fin de matinée bien ensoleillée, devant la DRAF nous  avons tenue une conférence de presse. Chiffres et citations à l'appui, les  journalistes de l'AFP, France 3, Ouest-France et quelques radios, ont été tenus  informés du caractère minoritaire des intérêts du lobby  pro-OGM.
  
 Cette  action citoyenne faisait donc suite aux entretiens du vendredi 28 septembre  2007 avec Monsieur  Pascal MICHON - chef  du Service  Régional de la  Protection des Végétaux (SRPV) également  à Rennes. Cet ingénieur en chef du génie rural, des eaux et des  forêts avait bien été obligé de reconnaître devant ses concitoyens ses  propres manquements et difficultés face à la gestion et au suivi du  dossier  OGM  en Bretagne : le SRPV ici  servant essentiellement de boîte à lettres - ou vase communicant -  entre  "opérateurs économiques" et services de l'Etat pour  favoriser des activités aussi contestables que polluantes, mais  qualifiées exclusivement "d'événements commerciaux" (2).   Echanges cordiaux en apparence qui ont duré presque sept heures dans  les locaux vétustes du SRPV  et qui se sont soldés par une sortie musclée de la citoyenneté anti-OGM -   agriculteurs et apiculteurs compris - par les forces de l'ordre.  Vu  la longueur de ces pourparlers au SRPV Rennes il y a une quinzaine  de jours et le ton de ses prestations lors d'une conversation téléphonique  avec son supérieur hiérarchique à la DRAF - qui a mis le  haut-parleur  - il se pourrait même qu'on ait remonté les bretelles de  Monsieur MICHON. 
  
 L'accueil  à la DRAF  fut glacial. Devant ses concitoyens Monsieur le directeur, visiblement  très énervé et plutôt maladroit, faisait fi de la quasi-totalité des  questions et revendications. Il tenait un discours inflammatoire et avait bien  du mal à cacher son mépris. Non seulement ses interlocuteurs ont  effectivement été témoins de la langue de bois que caractérisent de  nombreuses déclarations officielles. Ils avaient bien du mal à  distinguer les dires d'un fonctionnaire - salarié du grand public - de  ceux que l'on attendrait d'un porte-parole de la FNSEA voire de  l'UIPP. Tout ça pour découvrir que le SRPV n'a toujours pas rempli  ses promesses, y compris celle d'aller vérifier sur place l'exactitude  de déclarations des parcelles du maïs Bt Monsanto 810 en  Bretagne...Evénement commercial...entre autres...Alors que Monsieur  MICHON a pris note du démenti devant un élu du Conseil général 56  des "opérateurs économiques" TERRENA, CAM, CECAB concernant la  déclaration des parcelles, Monsieur MICHEL n'a pas commenté ces  faits.
  
 Par  Monsieur MICHEL nous avons appris la consigne du gouvernement qui  est que l'administration ne réponde pas officiellement aux organisations et  citoyens anti-OGM sans consultation de ses services juridiques (c'est  pourquoi les interpellations des apiculteurs - avec huissier - sont sans  réponses). Sans vouloir mettre par écrit ses remarques, il a  confirmé néanmoins formellement que personne de l'administration n'a été  vérifié sur le terrain les déclarations concernant les parcelles OGM...que  les analyses ne pouvaient être prise en charge, que probablement le suivi des  risques de contamination après récolte serait selon les règles d'étiquetage OGM  sur les produits végétaux, que lui-même il évacuait l'ensemble des inquiétudes  de la société civile sur le dossier OGM en milieu non-confiné notamment en  séparant complètement la problématique pesticide de celle des OGM...
  
 Nous  avons bon lui expliquer en quoi nous ne croyons pas au Grenelle et  qu' aucune compagnie d'assurance n'accepte aujourd'hui de couvrir les  multiples risques et dangers provoqués partout par l'apparition des cultures et  semences modifiées génétiquement. Force nous est de constater que ce responsable  de la DRAF  Bretagne s'inspire de la Commission de Jacques  ATTALI...Puisque devant ses concitoyens Monsieur MICHEL a  remis en cause le principe de précaution...et le  caractère irréversible des  l'introduction manu militari de ses  chimères transgéniques. Tout en parlant de démocratie, tous ces  faits avérés laissent de marbre apparemment l'administration française.  
  
 (1)  DRAF = Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forët.  Ses  services multiples agricoles, agro-alimentaires, environnementaux;  pédagogiques etc. dépendent à la fois du Ministre de l'Agriculture et de  la Pëche (MAP)  et de la DGAL  (Direction générale de l'alimentation)...Autrement dit du Ministère de  l'Agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales. (MAAPAR),  co-gestionnaire du territoire avec la FNSEA et avocat du systeme à la  fois hyper polluant et ultra protectionniste de l'agriculture raisonnée.  
  
 (2)  Evénements commerciaux. S'agissant de provoquer en milieu non-confiné des  résultats incontrôlés - car incontrôlables et imprévisibles - à partir des  bricolages d'ADN particulièrement instables et dont la  finalité politique, financière voire à terme militaire reste à être  débattue au sein de la société civile, quelques prestataires de  services publics et privés sous l'emprise du MAAPAR, du syndicat  majoritaire agricole la  FNSEA et de l'UIPP fabricant des OGM, ne représentent  que les intérêts d'une infime minorité de la population générale.  A  titre d'exemple ces réunions de principaux acteurs dits économiques, élus,  services de l'Etat et Eau & Rivières de Bretagne, présidées par Monsieur  Marc MICHEL, de la  DRAF de Bretagne, le mardi 13 juin 2006 à Rennes. Le projet,  proposé par l'Etat, exclut au prélable du dispositif d'aides  agri-environnementales les systèmes herbagers à faibles apports d'intrants.  (Source : L'info de la semaine 26/2006 http://eau-et-rivières.asso.fr.icodia.info/index.php?47/204).
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