Cure réussie pour un éléphant accro à l'héroïne
[2007-08-30 12:37]PEKIN (Reuters) - Un éléphant enlevé par des trafiquants et devenu accro à l'héroïne retournera bientôt à la vie sauvage après un an de désintoxication à la méthadone, rapporte le China Daily jeudi.
"Big Brother" avait été capturé en 2005 à la frontière entre Chine et Myanmar par des contrebandiers qui le nourrissaient de bananes à l'héroïne pour mieux le contrôler et conduire son troupeau là où ils voulaient.
C'est après leur arrestation que les policiers ont récupéré le pachyderme toxicomane.
Bavant, en proie à des convulsions, capable de briser sa chaîne, "Big Brother" a dû être transporté dans un parc spécial où il a été sevré avec de la méthadone, des massages et des bains réguliers.
vendredi 31 août 2007
Big Brother n'est plus accro ;o))
Mais, sont-ils vraiment si cons ?
Les pays industrialisés contre des quotas d'émissions de CO2
[2007-08-30 22:05]VIENNE (Reuters) - Réunis à Vienne pour préparer l'après-protocole de Kyoto, les délégués des pays industrialisés se trouvaient dans une impasse jeudi soir, incapables de s'entendre sur les objectifs à fixer dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Un millier de délégués venus de 158 pays débattent cette semaine dans la capitale autrichienne des lignes directrices du prochain protocole sur l'environnement, qui devra succéder à celui de Kyoto après 2012.
Selon une copie de travail qui circule à Vienne, ces pays doivent s'accorder sur une réduction comprise entre 25% et 40% des émissions enregistrées en 1990, et ce d'ici 2020.
Mais la Russie, le Japon, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la Suisse estiment que de tels objectifs seraient trop contraignants s'ils étaient appliqués dès la fin de la validité du protocole de Kyoto, prévue pour 2012.
L'Union européenne est également favorable à ce qu'aucun objectif chiffré ne vienne gêner les discussions à venir entre gouvernement.
"J'espère que nous parviendrons à un accord fixant une fourchette", a toutefois déclaré Leon Charles de Grenade, qui préside le comité qui a ébauché ce document de travail.
L'enjeu déterminant sera la participation des Etats-Unis et de la Chine à ce nouveau code de conduite, qui sera débattu en décembre à Bali, en Indonésie.
Les défenseurs de l'environnement estiment que les nations industrialisées doivent assumer le leadership de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre afin d'éviter une augmentation du nombre de catastrophes naturelles.
"La seule chance pour le monde d'éviter les excès dus au changement climatique, c'est que les pays industrialisés s'entendent pour réduire leurs émissions d'au moins 25% à 40% d'ici à 2020", assure Stephanie Tunmore, de Greenpeace.
Le protocole de Kyoto lie 35 pays qui se sont engagés à diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 5% en dessous de leur niveau de 1990.
jeudi 30 août 2007
Ne reste-t-il donc que si peu de temps à l'humanité ?
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En lien avec cet article
Abeilles et pesticides
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La mort des abeilles met la planète en danger Les Echos 20/08/07
Les abeilles s'éteignent par milliards depuis quelques mois. Leur
disparition pourrait sonner le glas de l'espèce humaine.
C'est une incroyable épidémie, d'une violence et d'une ampleur
faramineuse, qui est en train de se propager de ruche en ruche sur
la planète. Partie d'un élevage de Floride l'automne dernier, elle a
d'abord gagné la plupart des Etats américains, puis le Canada et
l'Europe jusqu'à contaminer Taiwan en avril dernier. Partout, le
même scénario se répète : par milliards, les abeilles quittent les
ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun
prédateur visible, pas plus que de squatter pourtant prompt à
occuper les habitats abandonnés.
En quelques mois, entre 60 % et 90 % des abeilles se sont ainsi
volatilisées aux Etats-Unis où les dernières estimations chiffrent à
1,5 million (sur 2,4 millions de ruches au total) le nombre de
colonies qui ont disparu dans 27 Etats. Au Québec, 40 % des ruches
sont portées manquantes.
En Allemagne, selon l'association nationale des apiculteurs, le
quart des colonies a été décimé avec des pertes jusqu'à 80 % dans
certains élevages. Même chose en Suisse, en Italie, au Portugal, en
Grèce, en Autriche, en Pologne, en Angleterre où le syndrome a été
baptisé « phénomène «Marie-Céleste» », du nom du navire dont
l'équipage s'est volatilisé en 1872. En France, où les apiculteurs
ont connu de lourdes pertes depuis 1995 (entre 300.000 et 400.000
abeilles chaque année) jusqu'à l'interdiction du pesticide
incriminé, le Gaucho, sur les champs de maïs et de tournesol,
l'épidémie a également repris de plus belle, avec des pertes allant
de 15 % à 95 % selon les cheptels.
« Syndrome d'effondrement »
Légitimement inquiets, les scientifiques ont trouvé un nom à la
mesure de ces désertions massives : le « syndrome d'effondrement » -
ou « colony collapse disorder ». Ils ont de quoi être préoccupés :
80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être
fécondées. Sans elles, ni pollinisation, et pratiquement ni fruits,
ni légumes. « Trois quart des cultures qui nourrissent l'humanité en
dépendent », résume Bernard Vaissière, spécialiste des
pollinisateurs à l'Inra (Institut national de recherche
agronomique). Arrivée sur Terre 60 millions d'année avant l'homme,
Apis mellifera (l'abeille à miel) est aussi indispensable à son
économie qu'à sa survie. Aux Etats-Unis, où 90 plantes alimentaires
sont pollinisées par les butineuses, les récoltes qui en dépendent
sont évaluées à 14 milliards de dollars.
Faut-il incriminer les pesticides ? Un nouveau microbe ? La
multiplication des émissions électromagnétiques perturbant les
nanoparticules de magnétite présentes dans l'abdomen des abeilles ?
« Plutôt une combinaison de tous ces agents », assure le professeur
Joe Cummins de l'université d'Ontario. Dans un communiqué publié cet
été par l'institut Isis (Institute of Science in Society), une ONG
basée à Londres, connue pour ses positions critiques sur la course
au progrès scientifique, il affirme que « des indices suggèrent que
des champignons parasites utilisés pour la lutte biologique, et
certains pesticides du groupe des néonicotinoïdes, interagissent
entre eux et en synergie pour provoquer la destruction des abeilles
». Pour éviter les épandages incontrôlables, les nouvelles
générations d'insecticides enrobent les semences pour pénétrer de
façon systémique dans toute la plante, jusqu'au pollen que les
abeilles rapportent à la ruche, qu'elles empoisonnent. Même à faible
concentration, affirme le professeur, l'emploi de ce type de
pesticides détruit les défenses immunitaires des abeilles. Par effet
de cascade, intoxiquées par le principal principe actif utilisé -
l'imidaclopride (dédouané par l'Europe, mais largement contesté
outre-Atlantique et en France, il est distribué par Bayer sous
différentes marques : Gaucho, Merit, Admire, Confidore, Hachikusan,
Premise, Advantage...) -, les butineuses deviendraient vulnérables à
l'activité insecticide d'agents pathogènes fongiques pulvérisés en
complément sur les cultures.
Butineuses apathiques
Pour preuve, estime le chercheur, des champignons parasites de la
famille des Nosema sont présents dans quantités d'essaims en cours
d'effondrement où les butineuses, apathiques, ont été retrouvées
infectées par une demi-douzaine de virus et de microbes.
La plupart du temps, ces champignons sont incorporés à des
pesticides chimiques, pour combattre les criquets (Nosema locustae),
certaines teignes (Nosema bombycis) ou la pyrale du maïs (Nosema
pyrausta). Mais ils voyagent aussi le long des voies ouvertes par
les échanges marchands, à l'image de Nosema ceranae, un parasite
porté par les abeilles d'Asie qui a contaminé ses congénères
occidentales tuées en quelques jours.
C'est ce que vient de démontrer dans une étude conduite sur l'ADN de
plusieurs abeilles l'équipe de recherche de Mariano Higes installée
à Guadalajara, une province à l'est de Madrid réputée pour être le
berceau de l'industrie du miel espagnol. « Ce parasite est le plus
dangereux de la famille, explique-t-il. Il peut résister aussi bien
à la chaleur qu'au froid et infecte un essaim en deux mois. Nous
pensons que 50 % de nos ruches sont contaminées. » Or l'Espagne, qui
compte 2,3 millions de ruches, est le foyer du quart des abeilles
domestiques de l'Union européenne.
L'effet de cascade ne s'arrête pas là : il jouerait également entre
ces champignons parasites et les biopesticides produits par les
plantes génétiquement modifiées, assure le professeur Joe Cummins.
Il vient ainsi de démontrer que des larves de pyrale infectées par
Nosema pyrausta présentent une sensibilité quarante-cinq fois plus
élevée à certaines toxines que les larves saines. « Les autorités
chargées de la réglementation ont traité le déclin des abeilles avec
une approche étroite et bornée, en ignorant l'évidence selon
laquelle les pesticides agissent en synergie avec d'autres éléments
dévastateurs », accuse-t-il pour conclure. Il n'est pas seul à
sonner le tocsin. Sans interdiction massive des pesticides
systémiques, la planète risque d'assister à un autre syndrome
d'effondrement, craignent les scientifiques : celui de l'espèce
humaine. Il y a cinquante ans, Einstein avait déjà insisté sur la
relation de dépendance qui lie les butineuses à l'homme : « Si
l'abeille disparaissait du globe, avait-il prédit, l'homme n'aurait
plus que quatre années à vivre. »PAUL MOLGA
Lettre d'information du MDRGF plus d'infos sur notre site ici
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Des nouvelles de la Terre ...
Tiré de là
Changement climatique: les risques d'inondations sous-évaluésEt donc forcément des zones comme les deltas ont du souci à se faire ;o((
[2007-08-30 00:14]par Michael Khan
LONDRES (Reuters) - Les prévisions en vigueur en ce qui concerne le réchauffement climatique sous-estiment les risques d'inondations et surévaluent celui de la sécheresse en négligeant le rôle des végétaux dans l'absorption du dioxyde de carbone, affirment des chercheurs de l'Office britannique de météorologie.
La croissance des émissions de CO2 prévue pour la fin du siècle va se traduire par une augmentation de l'eau retenue par les plantes dans le sol, a expliqué Richard Betts, directeur de ce programme de recherche, interrogé mercredi par téléphone.
"Le risque d'inondations a pu être sous-estimé parce qu'on ne s'attend pas à ce que les sols soient aussi saturés qu'ils pourraient l'être", précise-t-il. "Nous suggérons en outre que le stock d'eau des plantes puisse partiellement compenser sa rareté au cours d'une sécheresse."
Les résultats de ces recherches soulignent la nécessité d'élargir le champ d'étude des bouleversements climatiques pour en mesurer plus précisément les conséquences, insiste le scientifique.
Par la photosynthèse, processus qui leur fournit leur énergie, les végétaux absorbent du dioxyde de carbone par des pores appelés stomates qui rejettent de l'eau en fin de cycle.
Or l'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère empêche ces stomates de s'ouvrir pleinement, ce qui réduit la perte et la consommation d'eau de la plante. Le sol où elle plonge ses racines s'en trouve donc moins sollicité et plus exposé au risque de saturation.
Sans tenir compte de cet excédent d'eau, le modèle en vigueur prédit une augmentation de 11% des inondations à l'échelle mondiale. Selon Betts, il convient d'y ajouter 6%.
"Le bouleversement climatique est plus qu'un changement des conditions météorologiques. C'est également un changement pour l'écologie tout entière. Nous devons l'étudier pour obtenir une image complète, parce que cela n'a pas été fait avant", insiste le chercheur.
Tiré de là
Le réchauffement, une menace pour le delta du Nil --par Anna Johnson--Et si vous aviez encore des doutes concernant la responsabilité humaine dans tout ce foutoir, sachez que même les experts de l'ONU commencent à réaliser qu'ils ont trop attendu pour se décider ;o((
[29/08/2007 19:26]ALEXANDRIE, Egypte (AP) -- L'Egypte face à de sombres prévisions. D'ici à la fin du siècle, le réchauffement climatique pourrait forcer des millions de ses habitants à abandonner leur foyer et affecter le delta du Nil, une région agricole cruciale, déjà mise à mal par la construction du barrage d'Assouan.
Selon la Banque mondiale, l'Egypte fait face à des conséquences potentiellement «catastrophiques» liées au réchauffement. «La situation est grave et nécessite une attention immédiate», explique Mohamed el-Raey, spécialiste de l'écologie à l'université d'Alexandrie.
Un problème majeur est la vulnérabilité du delta du Nil, région de terres fertiles qui ne représente que 2,5% de la superficie du pays, mais abrite plus d'un tiers de la population (80 millions d'habitants). C'est là, dans le nord de l'Egypte, que le Nil se jette dans la Méditerranée.
Le delta subit déjà le contrecoup de la construction du barrage d'Assouan, dans le sud du pays. Si l'ouvrage achevé en 1970 permet de couvrir d'importants besoins en électricité et de contrôler les crues du Nil, il empêche aussi les sédiments nutritifs de régénérer un delta qui souffre de l'érosion.
Avec le réchauffement climatique, les choses risquent de s'aggraver. Les scientifiques prédisent généralement que la Méditerranée devrait, comme les océans, voir son niveau gagner de 30 centimètres à un mètre d'ici la fin du siècle. Ce qui se traduirait par l'inondation des zones côtières du delta.
Mais selon le pire scénario envisagé par certains, celui d'un effondrement inattendu et rapide des glaces du Groenland et de l'ouest de l'Antarctique, l'élévation pourrait atteindre 4,9 mètres et dévaster totalement le delta, indique une étude de la Banque mondiale publiée cette année.
Richard Alley, professeur de géoscience à l'université de Pennsylvanie, souligne que la fonte des glaces se produit lentement, mais toutefois bien plus vite qu'on ne le pensait il y a dix ans. Un effondrement total pourrait prendre «au moins des siècles», précise cet expert.
Reste qu'une hausse même minimale du niveau de la mer au siècle prochain pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l'Egypte. Une hausse d'un mètre inonderait un quart du delta, forçant 10% des habitants du pays à abandonner leur foyer, selon la Banque mondiale. Ce qui aurait un impact d'autant plus important que la population égyptienne pourrait doubler, passant à 160 millions d'habitants, d'ici le milieu du siècle, et que la densité de population du Delta est déjà considérable.
La production alimentaire serait également durement touchée. Près de la moitié des récoltes du pays, notamment le blé, les bananes et le riz, proviennent du Delta. Une région à l'écosystème unique et fragile, qu'il sera difficile de préserver d'autant que l'activité humaine complique déjà la tâche.
Pendant des millénaires, les crues du Nil ont apporté le limon, le sable et les minéraux qui ont reconstitué le delta et empêché l'érosion. Mais depuis 30 ans, le barrage d'Assouan bloque le processus de sédimentation. «L'équilibre a été modifié», souligne Omran Frihy, un chercheur à la retraite auteur de plusieurs rapports sur la montée du niveau de la mer et l'érosion.
En Egypte, comme ailleurs en Afrique, la question du réchauffement est rarement abordée, mais le gouvernement égyptien ne reste pas inactif. A Alexandrie, 300 millions de dollars (220 millions d'euros) ont été affectés à la construction de murs en béton visant à protéger les plages, selon M. Frihy. Et du sable est déposé à certains endroits pour reconstituer des plages grignotées par la mer.
Le Caire prépare également une «étude de stratégie nationale» sur les moyens de s'adapter au changement climatique, souligne Maged George, ministre égyptien des Affaires environnementales. AP
Tiré de là
Le réchauffement est très probablement dû à l'homme, dit le Giec
[2007-08-29 15:03]par Alister Doyle
VIENNE (Reuters) - Les hommes sont responsables du changement climatique et le temps presse pour ralentir les dégâts commis par des phénomènes qui, comme la montée des eaux, dureront plusieurs siècles, souligne un projet de rapport du Giec.
Ce document pessimiste de 21 pages résume le dossier de 3.000 pages produit par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, qui traite des données scientifiques, des effets probables du réchauffement et du coût de la lutte contre ce phénomène.
Le résumé, dont Reuters s'est procuré une copie, doit être rendu public à Valence (Espagne) le 17 novembre après avoir été relu par les gouvernements.
Le texte commence par affirmer que le changement climatique est désormais sans équivoque, les mesures montrant l'élévation des températures moyennes de l'air et de la mer n'étant pas contestables.
La fonte généralisée des neiges et des glaces, ainsi que la hausse du niveau moyen des océans du monde entier, sont également des faits établis, poursuit l'introduction du projet de rapport.
L'objet du document, qui doit faire autorité, est de servir de guide aux gouvernements dans la lutte contre le réchauffement et ses effets.
Tout en réaffirmant la responsabilité des activités humaines dans les changements climatiques, le texte assure que des technologies "propres" existent et permettront d'éviter le pire sans perturber excessivement l'activité économique.
Considérée comme "très probable" (soit à 90%), la responsabilité humaine était, lors d'un précédent rapport du Giec en 2001, simplement jugée "probable" (soit à 66%).
Le Giec, qui dépend de l'Onu, s'appuie sur les travaux de 2.500 chercheurs.
Selon le texte, 89% des changements climatiques observés corroborent la thèse d'un réchauffement mondial, notamment le blanchiment des récifs coralliens, les inondations de régions côtières, l'alourdissement du traitement de certaines maladies, les décès liés à la chaleur et les risques d'extinction d'espèces animales et végétales.
JUSQU'À 3,70 MÈTRES DE HAUSSE DES MERS
Les estimations les plus précises sur le niveau du réchauffement sont également réaffirmées, et s'établissent dans une fourchette allant de 1,8 à 4,0 °C pour le XXIe siècle.
Le niveau des mers devrait quant à lui s'élever de 18 à 59 cm, mais se poursuivra vraisemblablement durant plusieurs siècles même si les émissions de gaz à effet de serre se stabilisent.
En effet, la chaleur des eaux proches de la surface continuera à se diffuser aux couches profondes, qui se dilateront à mesure que leur température augmentera.
À cause de ce seul phénomène, le niveau des mers pourrait monter de 40 cm à 3m70 au cours des prochains siècles, cette estimation ne tenant pas compte de la fonte des glaciers et des banquises polaires.
Il y a toutefois des raisons d'espérer, ajoute le rapport, selon lequel de nombreux effets peuvent être évités en réduisant les émissions avec des technologies déjà disponibles, comme l'énergie solaire ou éolienne, pour des coûts abordables.
Le scénario le plus strict, qui prévoit d'atteindre le pic des émissions mondiales dans les 15 prochaines années, n'entraînerait que 3% de baisse du PIB mondial, estime le Giec.
Toutefois, l'objectif de l'Union européenne de limiter la hausse des températures mondiales à 2 °C au-dessus de son niveau pré-industriel est presque hors d'atteinte, préviennent les chercheurs.
À Vienne, un millier de délégués venus de 158 pays débattent cette semaine des lignes directrices du prochain protocole sur l'environnement, qui devra succéder à celui de Kyoto après 2012.
L'enjeu déterminant sera la participation des Etats-Unis et de la Chine à ce nouveau code de conduite, qui sera débattu en décembre à Bali, en Indonésie.
Où est la logique de ce gouvernement ?
Jean-Michel Bodin dénonce la fermeture de gares dédiées au fret
[2007-08-30 07:33]ORLEANS, Loiret (Reuters) - Le vice-président de la région Centre Jean-Michel Bodin a indiqué mercredi avoir demandé à siéger au "Grenelle de l'environnement" afin de protester contre la décision de la SNCF de fermer 260 gares dédiées au fret.
L'élu PCF, qui a été mandaté par l'Association des régions de France, a adressé un courrier au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo en dénonçant "une aberration économique" et des "solutions à l'encontre des impératifs environnementaux".
Selon Jean-Michel Bodin, "ce n'est pas en diminuant le volume de marchandises transportées que la SNCF arrivera à diminuer ses coûts fixes".
"Cela va se traduire par un nouveau transfert sur la route alors qu'il est de notoriété publique que le transport routier de marchandises contribue pour une très large part aux émissions de CO2", ajoute-t-il.
"Sans les gares dédiées au fret, la SNCF ne pourra pas développer le ferroutage", poursuit le responsable, en charge de l'infrastructure et des transports au sein du conseil régional.
Dans l'attente d'une réponse du ministre de l'Ecologie, le vice-président de la région Centre se veut positif quant à l'utilité d'un "Grenelle de l'environnement", qui doit déboucher à l'automne sur une vingtaine de plans d'action.
"Le gouvernement est en capacité de changer le cours des choses. Il faudra tout mettre à plat et lister les conséquences économiques et sociales des décisions prises."
lundi 27 août 2007
Décidement, OGM et abeilles ne feraient pas bon ménage ;o((
Mortalité suspecte d'abeilles en Gironde --par Eric Moreau--
[27/08/2007 20:00]RIONS (AP) -- Toute la petite commune de Rions (Gironde) s'interroge depuis que, dans une maison du centre-ville, une habitante récupère chaque matin depuis un mois des centaines d'abeilles mortes dans son garage.
Aucune explication rationnelle ne vient pour le moment éclaircir ce mystère qui vient s'ajouter aux nombreux cas de mortalité de cette population d'insectes ces derniers mois dans le Sud-Ouest.
«J'habite le petit bourg de Rions (Gironde) depuis plus de trente ans et je n'ai jamais vu une chose pareille. Mon garage, qui donne sur le village, est chaque soir depuis le 9 août envahi d'abeilles qui mettent des heures à mourir. A ce jour je les estime à 9.000. Au petit matin, elles sont toutes recroquevillées au sol, certaines agonisant encore après une nuit entière», raconte cette habitante qui souhaite garder l'anonymat.
«Ma première réaction a été d'appeler les pompiers. En général, elles meurent en l'espace de deux heures. Elles ne sont pas agressives mais plutôt fatiguées. En général, le gros des groupes meurt en l'espace de deux heures. Avec des amis, on a même essayé de les lancer en l'air pour qu'elles s'envolent, sans résultat. Elles s'écroulaient sur le sol en recrachant une sorte de pollen. Les arrivées sont sans interruption, sauf deux nuits depuis le début du mois», poursuit la propriétaire des lieux, qui insiste sur le fait que le phénomène s'est ralenti ces derniers jours sans cesser.
«J'en ai eu encore hier. J'ai mis quelques abeilles dans un sac et les ai rangées au congélateur dans l'espoir que des analyses soient faites. Les apiculteurs que j'ai contactés m'ont expliqué que si elles étaient empoisonnées, cela durerait jusqu'à la fin de la miellée.»
Contacté lundi par l'Associated Press, les services vétérinaires faisaient savoir via la préfecture de la Gironde que des prélèvements seraient effectués en soirée et analysés dans les jours à venir.
De son côté, la municipalité a saisi les organismes officiels: «J'ai immédiatement prévenu les services vétérinaires et la direction départementale de l'agriculture», tenait à préciser Jean Despujols, le maire de Rions, commune de 1.500 âmes. «J'ai pris contact avec des apiculteurs de Rions qui n'ont pas constaté de mortalité anormale dans leurs ruches.»
La maison où ces événements se sont produits se situe dans un périmètre protégé qui abrite des forages alimentant en eau potable plusieurs communes du canton, précise le maire, qui s'interroge sur la proximité «d'une culture récente de deux ou trois hectares de tournesol».
A quelques kilomètres de là, dans le secteur d'un village voisin, plusieurs hectares de maïs transgénique sont également cultivés. le maire, qui fait cette découverte récemment, déclare «n'être pas tenu au courant comme ses confrères de la localisation de telles cultures».
Joint lundi par l'AP, Me Philip Gaffé, avocat du Syndicat national de l'apiculture et apiculteur lui-même déclarait que cette situation «pourrait être le résultat d'une pratique agricole visant à produire soi-même ses propres insecticides à base de défoliants ou d'herbicide». «Cela ressemble également aux conséquences de l'utilisation de l'imidaclopride», contenu dans le fameux insecticide «gaucho», a-t-il relevé. AP
L'école maternelle coûte trop chère. Rassurez-vous elle va bientôt disparaître ;o((
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Un rapport décerne un bonnet d'âne à l'école primaire --par Nathalie Schuck--
[27/08/2007 18:27]PARIS (AP) -- L'école primaire laisserait sur le carreau 40% de ses élèves et échouerait à gommer les inégalités sociales de départ: c'est le constat accablant dressé par le premier rapport annuel du Haut conseil de l'éducation (HCE) remis lundi au président Nicolas Sarkozy.
L'école primaire «semble adaptée aux quelque 60% des élèves qu'elle prépare correctement à la poursuite des études», mais elle paraît «s'être résignée à l'échec des élèves qui accumulent les insuffisances et elle se révèle globalement incapable de mettre en place un soutien et un rattrapage efficaces», alerte ce rapport de 39 pages remis par le président du HCE Bruno Racine au chef de l'Etat, en présence du ministre de l'Education nationale Xavier Darcos.
«Chaque année, quatre écoliers sur dix, soit environ 300.000 élèves, sortent du CM2 avec de graves lacunes», tranche l'étude. «Près de 200.000 d'entre eux ont des acquis fragiles et insuffisants en lecture, écriture et calcul» (ils lisent trop lentement ou comprennent très partiellement ce qu'ils lisent, ne maîtrisent pas les opérations de base en calcul), et «plus de 100.000 n'ont pas la maîtrise des compétences de base dans ces domaines» (vocabulaire limité, problèmes de compréhension), ajoute le HCE. Or, avertit-il, «leurs lacunes empêcheront ces élèves de poursuivre une scolarité normale au collège».
Rapporté en pourcentage, cela donne 40% d'élèves en difficulté avant d'entrer en sixième. Parmi eux, «25% ont des acquis fragiles» et sont «condamnés à une scolarité fragile au collège» et «15%» connaissent des «difficultés sévères ou très sévères» qui «rendent impossibles aussi bien un réel parcours scolaire au collège qu'une formation qualifiante». Selon son porte-parole David Martinon, Nicolas Sarkozy a donc souhaité «que le débat s'ouvre» sur ces conclusions inquiétantes, car «il semble que le système ne parvienne pas à gommer les inégalités de départ».
Peu diserts sur les causes de cette faillite, les auteurs pointent le redoublement précoce en primaire, jugé «inefficace». S'il est de moins en moins utilisé (moins de 20% des élèves en fin de CM2), la France reste le pays qui le pratique le plus en Europe. Fierté française, la maternelle est également étrillée, car elle «ne met pas tous les enfants dans les conditions de réussir à l'école élémentaire». «La question de la responsabilité de l'école maternelle dans l'échec scolaire à long terme ne peut pas être éludée», gronde le HCE. Un constat dont le président «a pris note» pour «réexaminer le rôle de la maternelle», a assuré David Martinon.
Le rapport a été accueilli fraîchement côté syndical. S'il reconnaît des «insuffisances réelles» en primaire, le SNUipp (syndicat national unitaire des instituteurs, principal syndicat du secteur) le juge «décevant» et excessivement alarmiste. La FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves) se dit aussi «réservée» sur les chiffres d'échec avancés.
Le HCE a été créé par la loi Fillon du 23 avril 2005 -alors ministre de l'Education- sur l'avenir de l'école. Cette loi a également mis en place un socle commun de connaissances et de compétences qui doivent être acquises en fin de scolarité obligatoire à 16 ans, et doivent faire l'objet d'évaluations régulières. Lundi, Nicolas Sarkozy a souhaité que le sport soit ajouté à ce socle commun. AP
Knauf vous offre le Lait à la Dioxine ;o((
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Dioxine dans le lait : du maïs responsable
L'ensilage consommé par le bétail a contaminé le lait de soixante exploitations autour de Redon. Les recherches de l'origine de la dioxine continuent.
« Il va être demandé aux exploitants concernés de ne plus utiliser de maïs pour nourrir leur troupeau ». Hier, la Préfecture de Loire-Atlantique a livré le résultat des analyses effectuées sur l'ensilage de l'automne 2006. C'est bien l'ingestion de maïs par les vaches qui a contaminé le lait produit par soixante exploitations agricoles de la région de Redon, dans les cantons d'Allaire (Morbihan), Redon (Ille-et-Vilaine), Derval, Guémené-Penfao et Saint-Nicolas (Loire-Atlantique). Du maïs va être analysé dans d'autres exploitations pour redessiner ou confirmer la carte du secteur touché.Un phénomène ponctuelAvant même que la nourriture ne soit pointée du doigt, plusieurs éleveurs avaient cessé d'eux-mêmes la distribution de maïs. Et aussitôt, la teneur en dioxine du lait s'était révélée inférieure aux auto-contrôles réalisés par les laiteries au début de la crise. « Le nombre d'exploitations placées sous contrôle et interdites de vente de lait et de viande est donc passé de 60 à 52 », poursuit la Préfecture de Loire-Atlantique qui suit l'ensemble du dossier. Mais, selon une source du monde agricole, les analyses, encore en cours, pourraient faire augmenter ce chiffre.D'où vient cette dioxine, un dérivé chloré généré par la combustion de matières organiques ? D'un phénomène très ponctuel dans le temps, car « si le maïs 2006 a été contaminé, ce n'est pas le cas de l'herbe ensilée à la fin du printemps 2007 ». Par contre, du foin produit en 2006 aurait bien été contaminé.Les services sanitaires ont écarté l'hypothèse des incinérateurs « car il n'y en a pas dans le secteur ». La piste d'un nuage toxique dégagé l'incendie d'une entreprise de polystyrène à Redon est suivie de très près. Des analyses de terre vont être faites prochainement dans la région pour tenter de trouver une dioxine semblable à celle trouvée dans le lait. Mais d'autres pistes pourraient aussi être explorées : comme celle des feux de forêts, très nombreux autour de Redon en juillet 2006.Sébastien BRÊTEAU.Ouest-France
... me revoilà donc. Je vous ai mis le site de l'association "La basse vallée de l'Aff" en lien dans la rubrique Nature et je vous propose pour finir la lecture d'un article du Télégramme qui complète et poursuit le précédent. Je vous tiens au courant de la suite ;o))
Dioxine. La piste d'un incendie industriel en 2006 explorée
Et si la contamination des élevages laitiers du pays de Redon (35) était due à un incendie industriel datant de plus d'un an ? Cette hypothèse sur l'origine de la dioxine, émise par l'association de la Basse Vallée de l'Aff, fait partie des pistes explorées par les enquêteurs.
Le 12 juin 2006, l'usine de produits isolants Knauf, de Redon, était détruite par un incendie accidentel. Bilan : 6.000 m² d'ateliers et d'entrepôts détruits, et une cinquantaine de tonnes de produits stockés parties en fumée. Des fumées qui pourraient bien ne pas avoir été anodines, avec des combustibles comme le polystyrène expansé, des colles, de l'huile et du polyéthylène. L'usine Knauf, qui employait 47 personnes sur le site portuaire redonnais, fait aujourd'hui l'objet d'un projet de reconstruction du côté de La Gacilly (56). Un projet contesté localement par l'association de la Vallée de l'Aff, qui craint une nuisance pour l'environnement.
Un risque déjà envisagé avant l'alerte
Début juillet déjà, avant que l'alerte au lait contaminé n'ait été donnée, l'association faisait part de ses inquiétudes dans son bulletin « L'Echo de la Vallée ». Elle évoquait notamment le risque entraîné par l'usage des retardateurs de flammes utilisés pour ignifuger les panneaux de polystyrène fabriqués par l'usine Knauf. Selon le toxicochimiste André Picot, interrogé le 20 juin par l'association, « les particules qui retombent au sol peuvent être consommées par les animaux ». Quelles particules ? « Tout produit contenant du brome (c'est le cas des retardateurs en question), qui brûle avec des composés organiques, forme des composés organo-bromés dont les dioxines polybromées », expliquait le scientifique. Des dioxines qui, « selon toute vraisemblance, sont aussi toxiques que les dioxines chlorées du type de celles de Seveso ».
Quelle météo ce jour-là ?
Du côté des services de l'État (directions régionales des Services vétérinaires, de l'Industrie et de la Recherche), il est effectivement envisageable que l'incendie de juin 2006 soit le responsable de la contamination. Ils ont d'ailleurs demandé à Météo-France de réaliser une analyse fine des données le jour de l'incendie, afin de déterminer s'il est possible ou non que le vent ait dispersé cendres et fumées sur les pâtures du territoire contaminé. On devrait savoir d'ici deux ou trois jours si cette piste est la bonne. En attendant, l'association trouve dans ces déboires laitiers des arguments de poids contre le projet d'implantation de la nouvelle usine.
Contact : Association de la Basse Vallée de l'Aff, www.vallaff.org
Trop fort Vladimir !!!
Tiré de là
Anna Politkovskaïa tuée par un commando tchétchène, selon Moscou
[27/08/2007 15:10]MOSCOU (AP) -- Un chef de la mafia tchétchène est derrière la mort de la journaliste Anna Politkovskaïa et des officiers des services de sécurités russes sont impliqués, a affirmé lundi le procureur général de Russie.
Youri Tchaïka a ajouté que, selon les enquêteurs, seules des personnes extérieures à la Russie pourraient avoir un motif de la tuer. Dix personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête et devraient être inculpées prochainement.
Selon l'agence de presse Itar-Tass, des officiers du service fédéral de sécurité (FSB, ex-KGB) sont impliqués dans l'assassinat, le 7 octobre 2006, d'Anna Politkovskaïa.
Youri Tchaïka a affirmé que l'assassinat a été monté par un Tchétchène qui dirige une organisation criminelle basée à Moscou et spécialisée dans les meurtres sur commande, selon les agences de presses russes.
Les suspects seraient également impliqués dans la mort du rédacteur en chef de la version russe du magazine «Forbes», Paul Khlebnikov, et du directeur adjoint de la Banque centrale Andreï Kozlov, a affirmé le procureur général, selon Itar-Tass.
Peu avant sa mort, la journaliste de «Novaïa Gazeta» avait affirmé à la BBC que Vladimir Poutine avait délibérément provoqué des actes terroristes, dont la prise d'otages dans un théâtre moscovite en 2002.
Plusieurs jours après la mort de la journaliste, Vladimir Poutine avait sous-entendu que son assassinat pourrait avoir été commis par des ennemis du Kremlin à l'étranger afin de porter atteinte à l'image de la Russie. Ses alliés ont dit la même chose concernant Litvinenko, l'ancien agent du KGB Alexandre Litvinenko empoisonné moins de deux mois plus tard à Londres. AP
Téléchargement libre et légal, enfin ;o))
annonce avoir négocié un accord avec les sociétés de droits d'auteurs.
Ainsi, Deezer.com devient le premier site mondial de musique à la demande accessible sans aucune
restriction : l’écoute de tous styles de musique sera désormais gratuite, illimitée, légale et accessible à tous les internautes via un navigateur Internet.
Dans un contexte où la plupart des internautes consomment de la musique de manière gratuite mais illégale et contre laquelle les professionnels et artistes mènent légitimement un combat sans fin, Deezer.com annonce la révolution tant attendue.
dimanche 26 août 2007
Abération de certaines règles européennes ;o((
ROUMANIE • La révolte des fleuristes de Bucarest
La vente de fleurs, pratiquée traditionnellement par des Roms originaires d'un petit village près de Bucarest, doit désormais respecter les normes européennes en la matière, selon les autorités de la capitale. On ne décrète pas la fin d'une tradition centenaire, clament les fleuristes. Reportage.
On ne peut imaginer la capitale roumaine, Bucarest, sans son marché aux fleurs, situé dans le 3e arrondissement. Tous les matins, de bonne heure, l'endroit était investi par les "boldeni" [du village de Bold, près de Bucarest, lieu d'origine des Tsiganes fleuristes], les bras chargés de bouquets. Or, depuis le 20 août, le maire de l'arrondissement, Liviu Negoita, a interdit toute "vente sauvage" de fleurs, l'activité de fleuriste devant désormais, selon les normes européennes, s'exercer dans un local climatisé et surtout pourvu d'une caisse enregistreuse. Cette mesure a immédiatement provoqué la colère des fleuristes : ils étaient quelque 600 familles à protester le lendemain sous les fenêtres du maire de Bucarest, Adrian Videanu, aux cris de "laissez-nous travailler !"
"Nos grands-pères et arrière-grands-pères ont vécu de la vente de fleurs, nous apprenons ce métier dès l'âge de 10 ans, nous l'enseignons à nos enfants, nous ne volons pas, nous ne mendions pas. Pourquoi ils ne nous laissent pas travailler ?" se plaint Adrian Dinca, vice-président de l'Association des fleuristes. Quelle est la vie d'un fleuriste ? Comme à l'armée : réveil à 4 heures, courses à l'"en-gros" de Cosbuc [grand marché aux fleurs de Bucarest]. Là-bas sont choisies les fleurs les plus fraîches et les plus belles, destinées à durer au moins jusqu'au lendemain.
Avant que la ville se réveille, les fleuristes s'approvisionnent en eau pour toute la journée, coupent des milliers de tiges de fleurs, balaient et arrosent la rue, puis composent avec les enfants des dizaines de bouquets.
Leurs enfants font leurs devoirs derrière les bouquets, et apprennent l'arithmétique sur le tas, en rendant la monnaie aux clients. La journée de travail se termine vers minuit. Les fleuristes jurent gagner ainsi une dizaine de millions de lei (environ 300 euros, le salaire minimum étant de 120 euros). Mais maintenant ils mourront de faim."Ça lui a pris comme ça de tout détruire, parce qu'il est maire et qu'il le peut", grince des dents Nicolae Paun, le président du Parti des Roms.
"Nous avons survécu à Ceausescu. Negoita est pire que lui, il nous discrimine", s'écrie une manifestante. "Nous dormirons devant la mairie, sous sa fenêtre, jusqu'à ce qu'il règle le problème", ont décidé, en chœur, les gens sur place. Les manifestants scandent : "Nous voulons l'égalité des chances !", "Stop à la discrimination !"… "Levez vos bouquets et marchons !", crie un homme dans un porte-voix. Puis c'est au tour de Florin Georgescu, le président de l'Association des fleuristes, de s'emparer du porte-voix, et, comme un chanteur en concert, de scander en rythme : "On veut vendre des fleurs, on veut vendre des fleurs !"
La colonne s'est rendue devant la mairie de Bucarest : "Que sorte Videanu !" Videanu n'est pas sorti. Son adjoint a bien daigné recevoir quelques-uns des protestataires, mais rien n'a été résolu. "Nous avons montré beaucoup de bonne volonté en ce qui concerne la résolution à l'amiable de la situation de ce commerce, en offrant en location – selon les termes de l'accord du 30 janvier 2007 – un kiosque prototype. L'emplacement a été utilisé seulement deux jours par les représentants de l'Association, puis il a été abandonné", précise le communiqué de presse de la mairie. Du côté des fleuristes, on accuse les responsables de la ville d'avoir traîné les pieds, laissant le champ libre aux décisions unilatérales des maires d'arrondissement.Alina Badalan
Gandul
Politique, politique ...
Un Juif peut-il parler du génocide arménien ?
Une association juive américaine a décidé de reconnaître le génocide arménien de 1915. Une prise de position qui fâche Ankara, mais qui embarrasse aussi Israël et les Etats-Unis. Récit. L'affaire commence il y a quelques jours dans les pages du quotidien américain The Boston Globe. Interrogé par le journal, Andrew Tarsy, dirigeant régional d'une grande association juive américaine de lutte contre l'intolérance, le racisme et l'antisémitisme – l'Anti-Defamation League (ADL) – qualifie de "génocide" le massacre de 1,5 million d'Arméniens entre 1915 et 1918 par l'armée ottomane. Aussitôt après la parution de l'interview, Andrew Tarsy est tout bonnement viré par les instances nationales de l'ADL. Une mise à l'écart qui a immédiatement soulevé une vague d'émotion au sein de la communauté juive américaine.
Pourquoi, en effet, se débarrasser ainsi d'un responsable d'une association juive, simplement pour avoir émis une opinion ? Une opinion qui est, de plus, largement partagée : à savoir que les événements visant les Arméniens en 1915 dans l'Empire ottoman constituaient bien un génocide. La réponse à cette question, il faut aller la chercher dans la presse israélienne, et plus exactement dans le quotidien Yediot Aharonot.
Abe Foxman, le directeur national de l'ADL, y explique que, si l'ADL n'a jamais voulu qualifier de "génocide" ce qui est arrivé aux Arméniens, cela tient à deux raisons. La première, c'est que l'ADL – qui reste une organisation juive – ne veut pas mettre en danger la communauté juive turque en prenant position contre la thèse officielle d'Ankara. La deuxième raison – toujours selon M. Foxman – est que l'ADL ne veut pas non plus fragiliser la sécurité d'Israël.
Qu'est-ce que la sécurité d'Israël a à voir avec le génocide arménien ? La Turquie est l'un des seuls pays musulmans à entretenir des relations normales avec Tel-Aviv. Ankara a reconnu l'Etat d'Israël dès 1949, et les deux pays ont même passé un accord militaire en 1996. Sans parler, bien sûr, de leurs intenses relations économiques. Bref, la Turquie est pour Israël un allié précieux. Et, à Tel-Aviv, les gouvernements successifs ont toujours été très discrets sur la question arménienne. D'autant que les deux pays ont aussi en commun un allié stratégique : les Etats-Unis.
Mais en quoi la position d'une association juive américaine sur le génocide arménien pourrait-elle mettre en péril les relations entre Israël et la Turquie ? La réponse à cet imbroglio presque byzantin, il faut la chercher dans la presse turque. Le quotidien d'Istanbul Zaman, qui fait d'habitude preuve de plus d'impertinence, devient presque menaçant en une de son édition d'hier lorsqu'il évoque cette affaire. Zaman rappelle en effet que deux résolutions attendent d'être votées, l'une par le Sénat américain, l'autre par la Chambre des représentants. Deux résolutions qui reconnaissent explicitement qu'un génocide a bel et bien été commis en 1915 contre les Arméniens.
Or le vote de ces deux résolutions fait l'objet d'une véritable bataille au sein des deux Assemblées américaines. Sans compter l'administration Bush, qui est très opposée à ces textes. Dans cette lutte feutrée mais implacable, la position de la communauté juive américaine compte pour beaucoup. Ne serait-ce que moralement, car elle est dépositaire de la mémoire d'un autre génocide – l'Holocauste, bien sûr. Du coup, on comprend mieux les enjeux : si une des associations juives américaines les plus influentes venait à reconnaître le génocide arménien, cela donnerait des arguments décisifs à tous ceux qui, aux Etats-Unis, militent pour que le Congrès vote ces résolutions.
Zaman ne s'y est pas trompé, qui prévient que le vote de ces textes par le Congrès des Etats-Unis mettrait en péril les relations américano-turques – et, donc, la coopération de la Turquie en Irak et en Afghanistan.
En attendant, M. Foxman, qui avait pourtant lui-même pris la décision de virer son délégué régional, termine son communiqué par ces mots : "Après réflexion, nous sommes arrivés à la conclusion que les événements de 1915 pouvaient être qualifiés de génocide, et que si le concept avait existé à l'époque, il aurait immédiatement été employé. J'espère qu'Ankara comprendra qu'il revient aux amis de la Turquie de l'inviter à affronter ce sombre chapitre de son histoire et de travailler avec les Arméniens à la réconciliation." Mais l'ADL "s'oppose toujours à une résolution" du Congrès sur cette question, affirment les Nouvelles d'Arménie.Anthony Bellanger
Décorporation virtuelle ...
Tiré de là
Parle à mon corps, ma tête est ailleurs
Dans une expérience de réalité virtuelle, des sujets, trompés par leur cerveau, ont localisé leur moi hors des limites de leur corps. Le concept de conscience de soi aurait ainsi une composante biologique, et pas seulement psychique. S'élever vers le plafond. Puis voir son propre corps "de l'extérieur", depuis le dessus. Ou ressentir la présence de son double, à l'image du protagoniste de Guy de Maupassant dans Le Horla. Bref, avoir l'impression que son "moi" s'extrait de son enveloppe charnelle… Une personne sur dix vivrait un jour ou l'autre une telle expérience dite "hors corps" (out of body experience – OBE – en anglais).
A l'aide de technologies de réalité virtuelle, deux équipes de scientifiques, dont l'une à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), ont en partie reproduit cette sensation en laboratoire. Leurs travaux, publiés aujourd'hui dans la revue Science, contribuent à expliquer un phénomène longtemps attribué à l'imagination ou au paranormal. Ils permettront d'étudier sous un jour nouveau le concept encore mal défini de conscience de soi.
Une telle sensation de décorporation a été relatée surtout chez des patients avides de drogues, souffrant d'épilepsie ou d'attaques cérébrales, voire ayant subi un traumatisme grave, tel un accident de la route. Sur la base d'observations cliniques, la médecine l'attribuerait à un dysfonctionnement d'une partie du cerveau : pour créer une image mentale pertinente du corps dans l'environnement, la jonction temporo-pariétale recueille les influx des systèmes visuel, tactile et vestibulaire (en lien avec l'équilibre), ainsi que des données proprioceptives – qui informent sur les mouvements des parties du corps les unes par rapport aux autres. Que cette aire cérébrale ne remplisse plus sa fonction, et le lien inextricable entre le corps et le "soi" peut être perturbé. C'est cette même unité qu'Olaf Blanke, neurologue à l'EPFL et aux Hôpitaux universitaires de Genève, et ses assistants, Bigna Lenggenhager et Tej Tadi, ont tenté de chahuter, sur des "cobayes" sains.
Dans leurs expériences, un sujet voit dans un casque une image tridimensionnelle prise par une caméra placée deux mètres derrière lui, tantôt de son corps, tantôt d'un mannequin. La silhouette observée se fait alors frotter le dos avec un bâton. Dans le même temps, l'expérimentateur fait glisser un objet sur l'échine du sujet, et cela tantôt de manière synchrone à ce qu'il voit, tantôt de façon asynchrone. Résultat : dans le premier cas, le sujet a fortement tendance à associer le corps observé – le sien ou celui du mannequin – à son propre corps.
Mais voilà le plus intéressant : au terme des séances, les chercheurs masquent les yeux des sujets, les reculent puis leur demandent de retourner à leur place. Ceux-ci s'approchent systématiquement de l'endroit où se situait leur corps virtuel ou le mannequin. Tandis qu'un "cobaye" n'ayant pas fait le test des images retourne à son point de départ, voire s'arrête avant. "Autrement dit, les sujets ont projeté leur 'soi' sur l'image du corps visualisé", résume Olaf Blanke. Qui explique : "Dans les cas synchrones, ils sentaient dans leur dos exactement la stimulation tactile qu'ils voyaient devant eux sur leur corps ou sur le mannequin. Cela génère un conflit multisensoriel – visuel versus tactile – dans les aires du cerveau censées intégrer les informations reçues. Un conflit qui semble casser, chez les sujets, l'unité spatiale entre leur corps et leur 'moi'."
Le professeur en convient, ces travaux ne simulent pas encore une décorporation complète (OBE) ; aucun des sujets ne décrit d'ailleurs ce qu'il a vécu comme tel. Ni une expérience de "mort imminente", dans laquelle la personne a l'impression de se désincarner en plus de voir une lumière blanche. "Toutefois, la plupart des sujets ont, durant l'expérience, localisé leur 'moi' à un autre endroit que dans leur corps, puisqu'ils n'ont pas regagné exactement leur position d'origine."
Cette conclusion est confirmée dans l'autre étude, menée par Henrik Ehrsson au University College de Londres. Le protocole d'expérience est quasi identique, à la différence que le sujet n'est pas déplacé après l'expérience. Au lieu de cela, les chercheurs menacent le corps virtuel avec un marteau, tout en mesurant la conductance de la peau, reflet des réponses émotionnelles telles que la peur. Et là, même constat : le sujet craint les coups assenés. Ce qui signifie qu'il réagit comme si sa conscience avait quitté son corps physique et investi son corps virtuel.
Plus que reproduire une OBE dans le détail, l'objectif d'Olaf Blanke était de développer une méthode expérimentale pour étudier les liens spatiaux entre le corps et la conscience de soi : "D'après nos résultats, le cerveau est fortement impliqué dans le fait que chacun ressent que son 'moi' est situé dans son corps. Cela démontre qu'il existe dans la conscience de soi aussi une composante biologique, basique et automatique." Et donc pas uniquement psychique, mentale et verbale comme l'a résumé Descartes dans son fameux 'Cogito ergo sum' (Je pense donc je suis). La vision jouant dans ces mécanismes cérébraux un rôle prépondérant par rapport au toucher, les chercheurs ont même intitulé leur article 'Video ergo sum' (Je vois donc je suis). "La représentation multisensorielle, surtout visuelle, du corps entier dans le cerveau joue donc un rôle essentiel dans la construction du 'moi', à côté bien sûr de l'aspect cognitif", appuie Olaf Blanke.
Pour Patrick Verstichel, neurologue au Centre hospitalier intercommunal de Créteil, au sud de Paris, cette étude est intéressante : "Pour tenter de définir ce concept qu'est la conscience de soi, nombre de travaux ont été menés dans le domaine du psycho-verbal. Là, pour la première fois, c'est la perception du corps qui est utilisée. Si l'on parvient à décrire ce qu'est la conscience de soi sur le plan biologique, ce sera une avancée majeure, cruciale pour la connaissance de l'esprit. Ces deux études font un grand pas dans cette direction."
Olaf Blanke ne compte pas en rester là : "On pourrait mener la même expérience de réalité virtuelle sur des primates, pour étudier leur conscience de soi." Mais le neurologue envisage surtout de tirer profit de cette nouvelle méthode pour étudier les bases d'autres phénomènes, telles les hallucinations, ou des maladies psychiques comme la schizophrénie.
De son côté, Henrik Ehrsson imagine des applications industrielles : "Cette technique est un moyen de se projeter soi-même, une forme de téléportation. Si nous pouvons projeter des gens dans des personnages virtuels, et faire qu'ils ressentent les choses comme s'ils étaient vraiment dans une version virtuelle d'eux-mêmes, les jeux vidéo pourraient par exemple entrer dans une nouvelle ère."Olivier Dessibourg
... dommage que ça n'inspire que profit à certains ...
Analyse intéressante de la situation française
CENT JOURS EN SARKOZIE • Le président ne leur ressemble pas, mais les Français en redemandent Claude Ansermoz, le correspondant à Paris du quotidien suisse 24 Heures décrit le président Nicolas Sarkozy comme un "Sylvester Stallone lyophilisé" et lui reproche son style démagogique. C'était le 6 mai 2007 au soir. Quelques casseurs "de gauche" incendiaient la place de la République. Et le peuple de droite fêtait Nicolas Sarkozy à la Concorde. Une fête sans jouissance qui ne ressemblait en rien aux explosions orgasmiques des victoires de Mitterrand en 1981 ou de Chirac en 1995. Il y avait dans l'air et dans les rues comme une sorte de résignation teintée d'espoir. Le nouveau président avait promis de la sueur et du travail. Lui-même bosserait et suinterait comme personne. On allait cravacher pour sortir la France de sa léthargie et cela n'allait forcément pas plaire à tout le monde. Les Français avaient choisi de voter pour cette "rupture". Il ne fallait tout de même pas leur demander de se réjouir de travailler plus, même si c'était pour gagner plus.
Cent jours plus tard, c'est la rentrée. Mais, même pendant les vacances, Nicolas Sarkozy a pris l'actualité politique française en otage. Depuis sa villégiature de Wolfeboro, il a envoyé seize communiqués de presse pour bien montrer qu'il avait un avis sur tout et que, bien sûr, il s'occupait de tout. Pourtant, personne aujourd'hui ne sait mieux qu'hier qui est véritablement Nicolas Sarkozy. Même les biographes qui ont passé des heures avec lui ont du mal à brosser un portrait clair de l'homme. Catherine Nay ( Un pouvoir nommé désir, éd. Grasset) ne voit en lui qu'un Iznogoud qui a réussi ; Yasmina Reza, un éternel enfant triste.
C'est certain, Nicolas Sarkozy n'est pas un président comme les autres. Sa capacité à parler clair et à empoigner les dossiers a convaincu certains des plus dubitatifs. Dans la bouche sarkozienne, un chat est un chat. Alors que dans celle de la plupart des autres politiciens – et surtout dans celle de Ségolène Royal –, les félins sont tous gris. Cette franchise dépouillée de mots ronflants a indéniablement une force séductrice. A défaut de résoudre tous les problèmes, il s'en empare. Du coup, certains socialistes sont passés de son côté. L'ouverture, cela s'appelle.
Et puis ceux qui auguraient rapidement du pire se sont trompés : la France n'est pas dans la rue. Dans ce pays, cela tient presque du miracle. Toujours pas de grèves, toujours pas de manifestations monstres. Pire, pour ses détracteurs, la cote de popularité du président, même si elle fléchit légèrement ces derniers jours (de 65 à 61 %), est en forme olympique. Même ses séjours luxueux et son rapport décomplexé à l'argent n'ont pas choqué l'opinion. Ni même les comportements autistes de la première dame de France, Cécilia.
Sur les clichés, ce Sylvester Stallone lyophilisé court comme Bip Bip. Une icône que Paris Match, qui appartient à son ami Arnaud Lagardère, a retouchée pour qu'aucun bourrelet n'apparaisse quand le président pagaie avec son fils. Il ne leur ressemble pas, mais les Français en redemandent, de cette image de winner, fût-elle trafiquée. Et le retour de la France dans la cour des grands de la diplomatie achève de redonner à nos voisins une fierté qu'on pensait oubliée.
Mais le coq Sarkozy est surtout un solitaire qui veut les pleins pouvoirs. Il a dépouillé son Premier ministre et son gouvernement de toute responsabilité. Se privant ainsi du fusible indispensable aux inévitables premiers échecs, il ne peut pas mettre ses revers initiaux sur le dos des autres. Contraint d'assumer seul, il s'énerve. Contre cette croissance trop faible due à des facteurs macroéconomiques qui dépassent les frontières de la France. C'est donc la faute à l'euro fort et à la Banque centrale européenne. Contre le Conseil constitutionnel, présidé par le chiraquien Jean-Louis Debré, qui invalide certains des cadeaux fiscaux qu'il avait promis. Et qui invalidera les lois antipédophiles qu'il entend encore mettre en œuvre, surfant à la va-vite sur l'émotion d'un fait divers tragique. La castration chimique obligatoire et l'enfermement à vie des condamnés, fût-ce dans un hôpital, sont contraires à la charte fondamentale.
C'est là où le "y a qu'à" démagogique atteint les limites du système sarkozien. Si personne ne peut reprocher son hyperactivisme à un président de la République, il n'en va pas de même de son hyperproximité. Dès qu'il y a victime, Nicolas Sarkozy se porte, en personne, à son secours. Dans son langage, dans son attitude, il se met dans la peau du Français moyen qui dénonce, la baguette sous le bras, l'inefficacité d'un Etat qu'il représente pourtant.
Ce double béret n'est pas tenable sur le long terme. Il tient même d'une certaine vulgarité. Il manque encore à Nicolas Sarkozy ce qui a fait la marque de tous les grands chefs d'Etat : la hauteur.
samedi 25 août 2007
Un moratoire avant la guerre civile ??
Les faucheurs volontaires déposent des pieds de maïs devant le siège de Monsanto
[25/08/2007 21:05]d'essais expérimentaux de maïs génétiquement modifiés (trois derniers paras)
VERDUN-SUR-GARONNE, Tarn-et-Garonne (AP) -- Après une nouvelle opération contre un champ OGM, une centaine de faucheurs volontaires ont déposé samedi des pieds de maïs devant le siège régional du semencier Monsanto à Monbequi, dans le Tarn-et-Garonne. Cette action a fait suite à un rassemblement de militants anti-OGM précédé d'une manifestation d'agriculteurs défendant «la propriété privée» dans une autre commune du département.
Les faucheurs ont refusé de dire de quelle parcelle venait le maïs, qu'ils affirment avoir arraché dans l'après-midi pour «le rendre à son propriétaire», selon les mots du leader altermondialiste José Bové.
Cette opération s'est déroulée dans le calme, devant une haie de gendarmes, mobilisés en nombre pour cette journée qui a vu une nouvelle fois les faucheurs volontaires manifester au même endroit que des agriculteurs, à Verdun-sur-Garonne (Tarn-et-Garonne), à environ 50 kilomètres de Toulouse.
Dans l'après-midi, environ 150 faucheurs s'étaient rassemblés dans le village et José Bové a confirmé que «les actions de désobéissance civiques continueront tant qu'un moratoire ne sera pas imposé». «Pour nous», a précisé l'ancien candidat à la présidentielle, «il n'est pas acceptable d'attendre fin octobre le Grenelle de l'environnement pour débattre des OGM.» «Nous irons jusqu'au bout sans (nous) cacher».
La journée avait commencé par la manifestation de quelque 150 agriculteurs, selon la gendarmerie, venus «défendre la propriété privée et l'acte de production», selon François Martinet, président départemental du syndicat des Jeunes agriculteurs, qui organisait le rassemblement avec la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles).
«Nous sommes présents car le collectif des faucheurs volontaires se rassemble ce week-end. Nous voulons nous assurer qu'ils ne détruiront pas le bien d'autrui (...) Chacun a ses opinions mais leurs méthodes employées sont inacceptables», a justifié M. Martinet.
Alain, un agriculteur ayant requis l'anonymat et dont les cultures OGM ont été fauchées à quatre reprises, a fait le déplacement depuis la Haute-Garonne pour s'opposer aux «destructions sauvages». «Nous voulons produire dans la légalité», a-t-il insisté.
Quelques agriculteurs ont tenté d'approcher le rassemblement des anti-OGM, mais le service d'ordre les a bloqués sur un pont séparant les deux lieux. Le 11 août dernier à Saverdun (Ariège), agriculteurs et faucheurs volontaires s'étaient déjà rassemblés, chacun de leur côté, de façon pacifique.
Parallèlement, le ministre de l'Agriculture Michel Barnier et la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pécresse ont condamné samedi la destruction d'une parcelle d'essais expérimentaux de maïs génétiquement modifiés à La Sauvetat dans le Gers dans la nuit de lundi à mardi.
Dans un communiqué conjoint, ils ont apporté leur soutien aux chercheurs, aux ingénieurs et aux agriculteurs «victimes de ces actes contraires au respect de la loi» et ont «demandé au préfet de saisir le procureur aux fins de poursuites judiciaires».
Ils ont cependant souligné qu'ils restaient «ouverts au dialogue», précisant que le Grenelle de l'environnement serait le lieu d'une concertation démocratique et républicaine sur le sujet des OGM et des biotechnologies». AP
Désobéissons ;o))
Les téléchargements illégaux sont une forme de désobéissance civile
Environ 20 % des adultes suédois téléchargent illégalement de la musique sur Internet. Un projet de loi devrait désormais permettre aux détenteurs des droits de demander aux fournisseurs d'accès à internet (FAI) de leur livrer l'identité exacte des personnes qui diffusent leurs oeuvres illégalement sur le réseau ? sans avoir à passer par la police ou par le Parquet comme c'est actuellement le cas. Pour Martin Adahl, ce ne sont pourtant pas les "voleurs de musique" qui posent problème, mais plutôt les "grands distributeurs de musique et de films". "Ils possèdent l'ensemble de la musique du XXe siècle et, via des contrats avec les artistes, la grande part de la musique de notre siècle. (...) Cet oligopole vole à la fois les artistes et les consommateurs. (...) Dans ces circonstances, la désobéissance civile semble être la seule issue. Il est grand temps que l'industrie de la musique et du cinéma se réveille. Le secteur doit revoir son modèle et réduire ses marges. Et arrêter de chercher à faire passer des millions de jeunes pour des criminels."
Pour l'UMP, ils ne sont que des rats ;o((
La solution de l'UMP pour lutter contre la pauvreté...Par Fred, samedi 25 août 2007 à 00:59 :
Dans le but de déloger les SDF de son centre-ville, la mairie d’Argenteuil (Val-d’Oise) a acheté cet été des répulsifs nauséabonds appelés «Malodore», «une solution triste» mais nécessaire selon la mairie que dénonce le PS qui condamne «une chasse aux pauvres».
Depuis trois ans, le maire Georges Mothron (UMP) prend chaque été un arrêté pour interdire le centre d’Argenteuil aux SDF. Cette année, pour la première fois, la mairie a reconnu vendredi s’être procuré du «Malodore» pour éloigner les SDF vivant notamment aux abords du centre commercial du coeur de ville.
«La mairie utilisera ce produit si elle ne trouve aucune autre solution, notamment sociale, pour éloigner des SDF occupant une sortie de secours du centre commercial. Ils posent des problèmes de sécurité et gênent les riverains. C’est une solution triste dont on espère se passer», a expliqué à l’AFP Philippe Metezeau, premier adjoint au maire.
Selon plusieurs sources, la mairie a demandé en juillet à ses agents de la voirie d’asperger de répulsif les lieux de prédilection des SDF dans le centre-ville. Mais elle a essuyé un refus net des employés municipaux.
«Le carton de Malodore précisait que le produit était toxique et irritant, et qu’il ne fallait pas le respirer, alors, les agents ont décidé de ne pas le diffuser, car ils veulent bien +chasser des rats mais pas des SDF+», raconte un agent de la mairie sous couvert d’anonymat.
Suite à ce refus, une partie du répulsif a été donné à des agents d’entretien de la galerie marchande «Côté Seine», ce que reconnaît la mairie. La direction de «Côté Seine» a précisé à l’AFP que ses employés avaient bien diffusé le répulsif au niveau des sorties de secours du centre commercial où les SDF ont leur habitudes.
Livré sous forme de concentré à diluer et à pulvériser, «Malodore» est une exclusivité de la société Firchim, spécialisée en produits d’entretien.
«C’est un produit pas dangereux qui laisse une rémanence nauséabonde pendant plusieurs semaines. On l’utilise normalement pour éviter que des gens en état d’ébriété ne stationnent près d’endroits dangereux, sous les ponts ou près des routes», a expliqué à l’AFP le responsable de Firchim, Pierre Pasturel. Selon lui, d’autres collectivités utilisent «Malodore» à cet effet.
Secrétaire nationale à l’égalité des chances du PS et candidat aux législatives à Argenteuil en juin, Faouzi Lamdaoui a dénoncé à l’AFP la «scandaleuse chasse aux pauvres» du maire et «des moyens contraires à la dignité humaine».
En 2005, l’un des arrêtés anti-mendicité de M. Mothron, évoquant une «gêne olfactive anormale» liée à la présence des SDF, avait été annulé par la préfecture.
Voila une attitude scandaleuse et qui révèle l'incompétence de la droite pour régler ces problèmes de pauvreté!! Encore un bel exemple de solidarité de l'UMP!!
La polémique enflant, voici les nouvelles du jours ;o))
Tiré de là
Le maire d'Argenteuil renonce au répulsif anti-SDF
[2007-08-27 19:47]PARIS (Reuters) - Le maire d'Argenteuil annonce qu'il renonce pour l'instant à utiliser un produit répulsif contre les SDF "en attendant qu'on (lui) propose d'autres solutions".
Dans un entretien au quotidien gratuit à 20 Minutes, Georges Mothron explique qu'il a consulté la ministre du Logement et de la Ville, Christine Boutin, avant de faire machine arrière face à "la polémique créée par l'opposition".
L'édile confirme avoir acheté le produit malodorant avec de l'argent public mais dément avoir demandé à des agents municipaux de le disperser pour déloger des SDF devant un centre commercial de la ville "contrairement à ce qu'ils disent".
Le répulsif aurait été utilisé par les vigiles du complexe.
Georges Mothron, qui prend tous les étés des arrêtés anti-mendicité, se défend de toute "chasse aux pauvres", estimant au contraire être la cible d'une "chasse au maire".
"Nous ne faisons pas ça de gaieté de coeur mais il faut sécuriser le site et ce produit devait servir à cela (...) Je me bats pour changer (l')image" d'Argenteuil, insiste-t-il. "Que ceux qui me donnent des leçons m'aident plutôt à trouver des solutions".
Le maire explique avoir agi dans un premier temps "par la douceur" contre "quatre ou cinq personne super retirées de la vie sociale" avant d'utiliser la force, en les arrosant d'eau toutes les heures. "Mais ils reviennent et les riverains se plaignent de la vision, de la pollution sonore et de la vue pour les gosses", souligne-t-il.
Le Parti socialiste, par la voix de Faouzi Lamdaoui, ancien candidat aux législatives dans la circonscription d'Argenteuil, a demandé dimanche à Nicolas Sarkozy et François Fillon de condamner l'achat de produits répulsifs.
La démarche du maire d'Argenteuil a également été condamnée par la LCR, qui dénonçait une "politique malodorante" et par le Modem.
Attention les caries ;o))
Sony a développé une petite batterie bio
[2007-08-24 12:34]TOKYO (Reuters) - Sony a mis au point un prototype de batterie non-polluante, qui fonctionne avec du sucre et qui peut produire assez d'électricité pour alimenter un lecteur de musique ou des enceintes.
Le revêtement de cette batterie "bio" est constitué d'un plastique végétal. La pile mesure 3,9 cm de côté et son électricité est générée par décomposition d'une solution sucrée par des enzymes. Lors des tests, la puissance ainsi obtenue était de 50 milliwatts.
"Le sucre est une source d'énergie naturelle produite par les plantes par photosynthèse", explique Sony dans un communiqué vendredi. "Par conséquent il se régénère et on en trouve quasiment partout dans le monde, soulignant le potentiel qu'ont ces batteries à base de sucre à devenir l'appareil écologique du futur", ajoute-t-il.
Le groupe prévoit de commercialiser ces batteries mais n'a pas précisé quand.
Sony a rappelé l'année dernière des millions de batteries d'ordinateurs portables en raison de risque de surchauffe.
vendredi 24 août 2007
Le bonheur n'est pas un produit ...
Un bonheur encore sans mesure --par Arthur Max et Toby Sterling--
[24/08/2007 15:30]NY381-0813072137
AMSTERDAM (AP) -- Depuis longtemps déjà, le petit royaume himalayen du Bhoutan a substitué le Bonheur national brut au Produit national brut (PNB) pour mesurer le bien-être de ses sujets. En Occident aussi, des instituts respectés tentent de trouver des méthodes scientifiques d'évaluation du bien-être individuel et national.
Le sociologue néerlandais Ruut Veenhoven a ainsi créé en 1999 une base de données mondiales sur le bonheur. Au sommet de sa liste de 95 Etats figure le Danemark, suivi de la Suisse et de l'Autriche, tandis que la Moldavie, le Zimbabwe et la Tanzanie ferment la marche.
Lorsque ce professeur des «conditions sociales du bonheur humain» à l'université Erasmus de Rotterdam a commencé à étudier le bonheur dans les années 1960, il a utilisé les données de chercheurs en sociologie qui demandaient à des individus d'évaluer sur une échelle de zéro à dix la satisfaction qu'ils tiraient de leur vie.
A mesure que la discipline s'est développée et a gagné en popularité durant la dernière décennie, les simples évaluations personnelles sur le bien-être ont cependant été jugées insuffisantes.
De nouvelles études comprennent des questions plus objectives sur des facteurs permettant de mesurer l'état de la conscience pleinement satisfaite: l'éducation, l'alimentation, la peur et la violence, l'égalité entre les sexes, et peut-être, élément le plus important, la possibilité de faire des choix.
«La capacité des gens» à «agir en fonction de ce qui leur importe est fondamentale», souligne Sabina Alkire, de l'Institut d'Oxford sur la pauvreté et le développement humain, qui a commencé ses travaux le 30 mai. Un autre institut du bien-être a été créé à Cambridge en novembre pour établir des méthodes de jugement du bien-être individuel et national, afin de trouver ce qui nous rend heureux et pourquoi.
Le proverbe selon lequel «l'argent ne fait pas le bonheur» est égratigné: sur la liste de Ruut Veenhoven, les pays de tête -Danemark (8,2), Suisse (8,1), Autriche (8,0)- sont des Etats où les habitants disposent d'un revenu élevé. A l'autre bout de l'échelle, les pays sont beaucoup plus pauvres: Moldavie (3,5), Zimbabwe (3,3) et Tanzanie (3,2). Les Etats-Unis sont 17es (7,4), peu après le Canada (7,6), tandis qu'en Europe la Belgique est 18e (7,3) et la France 39e (6,5).
La plupart des études menées auprès de personnes montrent que les disparités de revenus comptent davantage que la richesse. Cependant, les citoyens ne sont pas plus heureux dans les pays où règne l'Etat providence, qui s'efforce d'atténuer les distorsions du capitalisme, que dans ceux où l'économie de libre marché est plus nette.
Citant pour sa part la liberté personnelle comme l'une des racines du bonheur, Sabina Alkire met en avant son étude sur les femmes de l'Etat indien du Kerala, qui a montré que les femmes pauvres mais maîtres de leurs choix étaient plus heureuses que celles dotées d'un père ou un époux strict.
Adrian White, de l'université de Leicester, qui a également mesuré la corrélation entre le bonheur et la richesse, obtient le même trio de tête: Danemark, Suisse, Autriche. Le Bhoutan, dont moins de la moitié des habitants savent lire ou écrire, pointe à la 8e place dans sa liste des pays heureux. Sa notion de bonheur national brut s'appuie sur le développement équitable, la préservation de l'environnement, l'héritage culturel et la bonne gouvernance.
Des chercheurs américains ont trouvé d'autres facteurs sous-jacents : les gens mariés sont plus heureux que les célibataires mais avoir des enfants n'élève pas le niveau de bonheur; l'éducation et le quotient intellectuel semblent avoir peu d'impact ; les personnes séduisantes sont légèrement plus heureuses que celles qui les autres ; les plus de 65 ans sont plus satisfaits de leur vie que les jeunes, et les amitiés sont essentielles.
Le dirigeant de l'opposition britannique David Cameron a lui aussi formé un «Quality of Life Policy Group» afin d'examiner les moyens dont les gouvernements peuvent légiférer pour améliorer le contentement national. Avec un mot d'ordre : il est temps de se concentrer sur le «bien-être général». AP
mercredi 22 août 2007
On veut vraiment faire de nous des vaches à lait ...
Alors, Pronétaires de tous pays, unissez vous pour la Révolution Numérique ;o))
A l'eau, allo les experts
Des îles émergent dans l'Arctique du fait de la fonte des glaces
[2007-08-21 10:46]NY ALESUND, Norvège (Reuters) - Conséquence de la fonte des glaces de l'Arctique, des îles jusque-là inconnues sont apparues à la surface de l'océan, laissant entendre que le rythme du réchauffement climatique serait plus rapide que les projections de l'Onu.
"La fonte des neiges et de la glace se produit à un rythme alarmant", a déclaré lundi soir la ministre norvégienne de l'Environnement, Helen Bjoernoy, lors d'un séminaire réunissant scientifiques et politiques à Ny Alesund, à 1.200 km du pôle Nord.
"Cette accélération pourrait être plus rapide" que les projections diffusées cette année par le Groupe intergouvernement d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), a-t-elle ajouté.
Selon Christopher Rapley, directeur du British Antarctic Survey, "l'océan Arctique pourrait bien être une mer libre de glace d'ici le milieu du siècle". Pour les experts du GIEC, ce phénomène interviendrait plus tôt à la fin du siècle.
Déjà, le recul des glaciers autour de l'archipel des Svalbard a révélé plusieurs îles qui ne figuraient sur aucune carte.
"Des îles émergent juste à la sortie de ce fjord", souligne Kim Holmen, directeur de recherche à l'Institut polaire norvégien, en désignant la mer au-delà de la baie.
Dans le courant de l'été, deux îles sont apparues au nord des Svalbard; d'autres les ont précédées au large du Groenland et du Canada.
Youpi, c'est parti ;o))
L'Algérie veut exploiter l'énergie solaire --par Aidan Lewis--
[21/08/2007 14:10]ALGER (AP) -- Consciente que ses ressources en pétrole et en gaz naturel ne sont pas inépuisables, l'Algérie ambitionne d'exploiter à une échelle industrielle le généreux soleil qui inonde son territoire, pour ses propres besoins en énergie mais aussi pour l'exportation vers l'Europe.
La construction d'une première centrale hybride, utilisant le soleil et le gaz naturel pour produire 150 mégawatts, a commencé le mois dernier à Hassi R'mel, à 420 kilomètres au sud d'Alger. Elle utilisera 180.000 mètres carrés de miroirs paraboliques géants, soit l'équivalent de 45 stades de football, pour générer 25 mégawatts. Selon les experts, il s'agit de la première centrale à combiner turbines à gaz et à vapeur avec l'énergie solaire.
L'ouvrage devrait être prêt en 2010, et l'objectif sera ensuite d'exporter 6.000 mégawatts d'énergie solaire en Europe d'ici 2020. Soit un dixième de la consommation actuelle d'électricité de l'Allemagne.
«Notre potentiel en énergie solaire thermique représente quatre fois la consommation énergétique mondiale», affirme Tewfik Hasni, dirigeant de New Energy Algeria (NEAL), compagnie fondée par le gouvernement algérien en 2002, pour développer les énergies renouvelables.
Restent des obstacles financiers et technologiques majeurs. Les partisans de l'énergie solaire estiment qu'il faudra dix ans pour qu'elle devienne compétitive économiquement. Mais sur fond de changement climatique et de déclin annoncé des énergies fossiles, des projets qui auraient jadis semblé relever de la science-fiction apparaissent de plus en plus crédibles.
Deuxième pays d'Afrique par la taille, dont plus des quatre cinquièmes du territoire sont désertiques, l'Algérie reçoit assez de soleil pour couvrir 60 fois les besoins de l'Europe de l'Ouest, selon le ministère algérien de l'Energie.
«Le potentiel solaire de l'Algérie est énorme car le rayonnement solaire est élevé et il y a beaucoup de terrain pour des centrales solaires», résume Eduardo Zarza Moya, expert du CIEMAT, le Centre de recherche public espagnol sur l'énergie. «Le prix du terrain est bas et il y a également de la main d'oeuvre.»
L'Algérie utilise déjà des panneaux solaires photovoltaïques pour approvisionner en électricité 18 villages isolés du Sahara et des installations similaires devraient alimenter 16 autres localités d'ici 2009.
Dans le cas de Hassi R'Mel, il s'agit de produire du courant à grande échelle. Cette première centrale hybride, pour un total de quatre prévues, utilisera le gaz naturel, abondant en Algérie, en complément du soleil pour maintenir la production la nuit et par temps nuageux. Le complexe produira du courant pour la consommation intérieure et abritera un centre de recherche pour étudier les moyens de réduire les coûts de l'énergie solaire.
La firme espagnole Abener, qui a remporté un appel d'offres pour construire avec NEAL ce site évalué à 425 millions de dollars (310 millions d'euros), en détiendra 66%.
Les centrales hybrides utiliseront la technologie dite de la concentration de l'énergie solaire (CSP) dans laquelle les rayons du soleil chauffent des fluides pour faire fonctionner une turbine produisant de l'électricité.
Le système est considéré comme moins cher et avec une plus grande capacité de stockage pour la production à grande échelle que la technologie photovoltaïque, qui convertit directement la lumière du soleil en électricité. L'Algérie espère construire trois autres centrales hybrides générant 400 mégawatts chacune d'ici 2015.
Les experts croient dans le solaire sur le long terme. Selon Franz Trieb, de l'Agence spatiale allemande à Stuttgart, d'ici 2020 le coût de la collecte de l'énergie solaire pourrait être équivalent à payer le baril de pétrole seulement 15 dollars. «En 2020, nous aurons une capacité considérable de CSP installés dans le monde et cela conduira à des réductions de coûts», dit-il. Les systèmes de distribution «augmenteront un peu le coût mais pas trop».
Selon l'Agence internationale de l'énergie, les énergies renouvelables, à l'exception de l'hydroélectricité, représentent seulement 2% de l'électricité mondiale. Mais si les énergies fossiles devraient rester dominantes au moins jusqu'en 2030, les investissements dans les renouvelables sont passées de 80 milliards de dollars (58 mds d'euros) en 2005 à 100 milliards (73 mds d'euros) en 2006 dans le monde, selon le Programme des Nations unies pour l'environnement. AP
Décidément, les prêtres ...
Démantèlement d'un réseau de pornographie enfantine en Pologne
[21/08/2007 15:31]VARSOVIE (AP) -- La police polonaise a arrêté 49 personnes, dont des instituteurs et des responsables religieux, et saisi des ordinateurs et des milliers de CD et de DVD contenant de la pornographie enfantine, lors d'une série de perquisitions de par le pays, ont annoncé les autorités mardi.
Plus de 50 domiciles, bureaux et cafés Internet ont été perquisitionnés tôt lundi matin. Les policiers ont saisi 92 ordinateurs et environ 3.000 disques contenant de la pornographie à caractère pédophile, a déclaré Zbigniew Urbanski, porte-parole de la police nationale.
«Parmi les interpellés figuraient des instituteurs, un professeur de karaté, un membre du conseil d'administration d'une grande banque et des membres du clergé», a déclaré M. Urbanski. Il n'était pas en mesure de fournir de plus amples détails sur l'identité des personnes arrêtées.
Seize des personnes interpellées ont avoué avoir été en possession de pornographie enfantine, un crime passible de cinq ans de prison.
Les suspects pourraient également faire face à des accusations de distribution, punie d'une peine maximale de huit ans de prison, selon M. Urbanski.
La police polonaise a agi sur la base d'informations fournies par les autorités de la ville de Wiesbaden, en Allemagne. AP
On commence enfin à ouvrir les yeux ...
Le réchauffement climatique vu comme une question de sécurité
[2007-08-21 23:16]par Alister Doyle
NY ALESUND, Norvège (Reuters) - Le réchauffement climatique est le plus grand défi à la sécurité mondiale depuis la Guerre froide, estiment des experts de la question, ajoutant que le public n'était pas encore conscient des risques et des solutions possibles.
"Nous n'avons pas encore pris collectivement conscience de l'ampleur de la tâche qui nous attend", a déclaré John Ashton, ambassadeur britannique du réchauffement, s'exprimant lors d'un séminaire sur le climat à Ny Alesund, en Norvège.
Selon lui, le réchauffement devrait être considéré comme une question de sécurité, tout comme le terrorisme, afin de promouvoir une lutte plus active contre les émissions de gaz à effet de serre.
"La Guerre froide est le dernier problème d'envergure auquel le monde a fait face sur autant de fronts : économique, politique, industriel", a-t-il comparé.
Selon d'autres spécialistes, la question du coût des réductions d'émissions était trop débattue, et celle des risques liés aux inondations et sécheresses, pas assez.
"On devrait considérer le réchauffement comme un défi totalement nouveau, plutôt que se demander combien cela va coûter", a déclaré Joergen Randers, économiste norvégien. Le traitement du phénomène comme une question de sécurité pourrait faciliter cette approche.
Selon un rapport de l'Onu publié cette année, même les mesures les plus rigoureuses n'entraîneraient que 3% de baisse du PIB mondial en 2030.
Mais les scientifiques déplorent la difficulté qu'il y a à éveiller les consciences chez le public et les industriels.
Selon Randers, la façon la plus économique de réduire les émissions serait que chacun baisse le chauffage domestique d'un degré Celsius et porte un pull en cas de froid plutôt que de pousser les radiateurs.
"On peut faire cela sans perte de confort", a-t-il estimé, ajoutant qu'une autre solution serait de faire payer plus cher le chauffage au-delà de 18°C.
Les participants au séminaire voient des raisons d'espérer, comme la notation en Europe des appareils électriques en fonction de leur consommation, qui pousse certains magasins à ne plus vendre que les moins gourmands en électricité.
Oh, G'aime pas ...
Monsanto porte plainte après une action anti-OGM en France
[2007-08-21 16:33]PARIS (Reuters) - Monsanto France annonce le dépôt d'une plainte contre les auteurs présumés de la destruction d'une parcelle de maïs transgénique samedi dernier à Poinville en Eure-et-Loir.
La parcelle, d'une surface de 2.000 m2, a été détruite "en totalité par piétinement, arrachage et casse des pieds de maïs", précise le groupe agrochimique dans un communiqué.
"Au-delà du préjudice moral pour les employés qui travaillaient sur ces essais et du retard que ce nouvel acte de violence aveugle fait prendre à la recherche française en biotechnologies végétales, le dommage économique est estimé à 50.000 euros", ajoute Monsanto.
Le semencier estime que "loin de constituer un quelconque risque environnemental, les essais biotechnologiques menés dans le respect de la loi permettent justement d'évaluer la sécurité et l'efficacité des plantes concernées."
Monsanto rappelle que les auteurs de cet acte, des membres du collectif des faucheurs volontaires, ont été interpellés en flagrant délit par les gendarmes.
Réagissant à ces arrestations, l'altermondialiste José Bové avait appelé le même jour à Saint-Chély-d'Aubrac (Aveyron) les militants anti-OGM "à détruire les parcelles d'essais et à détruire toutes les parcelles de semences qui ont été mises en place par des multinationales".
"Il n'est pas acceptable aujourd'hui que dans ce pays on méprise les citoyens, les paysans en leur imposant des OGM", a-t-il déclaré.
Le Collectif des faucheurs volontaires, qui a présenté l'action de Poinville comme "un acte de désobéissance civile non-violent", réclame un moratoire immédiat sur la culture des OGM.
"Nous ne voulons pas d'un Grenelle de l'environnement sans que ne soit respecté ce préalable", a déclaré l'un de ses membres, Jean-Marie Loury.
Le 'Grenelle de l'environnement' est une réunion entre le gouvernement et les mouvements écologistes qui doit aborder à la rentrée tous les dossiers de l'écologie et du réchauffement climatique.
mardi 21 août 2007
Quand on vous dit que c'est dangereux le téléphone portable ;o))
Heurté par un train alors qu'il envoyait un texto
[21/08/2007 08:30]ELMWOOD PLACE, Ohio (AP) -- Un jeune Américain de 18 ans est dans un état grave depuis lundi après avoir été heurté par un train alors qu'il était totalement absorbé par le texto qu'il était en train de composer. Le choc a projeté le jeune adulte à une quinzaine de mètres.
Selon la police et des témoins, Zachariah Smith attendait le passage d'un train à la gare d'Elmwood Place dans la banlieue de Cincinatti (nord-est des Etats-Unis) quand il a commencé à marcher vers la voie, apparemment inconscient du fait qu'un autre train arrivait en sens inverse, a dit Mike Billups, l'un des témoins de la scène.
«La corne (du train) résonnait vraiment fort mais le gamin était totalement concentré sur la rédaction de son SMS», a souligné le maire Richard Ellison qui s'est rendu sur place pour discuter avec plusieurs témoins. «Le garçon était apparemment totalement dans les nuages».
Zachariah Smith a perdu connaissance sous le choc. Après avoir repris conscience, il a été transporté par les secours jusqu'à l'hôpital universitaire de Cincinatti pour des blessures non précisées. Lundi soir, il se trouvait dans un état grave.
On ignore encore la vitesse à laquelle circulait le train mais les feux et les barrières du passage à niveau fonctionnaient correctement, a dit le colonel William Peskin de la police d'Elmwood Place. AP
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