Grenelle de l'environnement: il faut en faire plus, réclame FNE
[25/09/2007 21:15]PARIS (AP) -- La fédération France Nature Environnement (FNE) dresse mardi un premier bilan mitigé des travaux des groupes de travail du Grenelle de l'environnement prévu en octobre. «Pour l'heure, le verre est encore à moitié vide», note FNE qui «tire la sonnette d'alarme pour encourager l'Etat et tous les acteurs à se mobiliser très fortement et immédiatement pour poursuivre les négociations».
Cette fédération d'environ 3.000 associations de défense de l'environnement juge que les six groupes de travail installés cet été «n'ont, pour la plupart, pas encore abouti à la définition de propositions concrètes, faisant consensus et permettant une vraie rupture avec les politiques actuelles. Les rapports qui en sont issus ne sont parfois constitués que de principes et d'un état des lieux des positions des différents acteurs».
Alors que le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo doit faire un premier bilan jeudi, FNE note toutefois quelques points positifs comme une proposition de projet de loi sur les OGM «avec plusieurs consensus sur des points clés de son contenu», une proposition de «réforme de la politique des transports» avec une «réduction des émissions de CO2 des véhicules automobiles en circulation de 176g CO2/km à 130 CO2/km en 2020» et un «Plan national de développement du fret non routier» visant à amener ce mode de transport de 14% aujourd'hui à 25% en 15 ans.
France Nature Environnement inscrit toutefois au «passif» de cette première phase du Grenelle de l'environnement «une absence d'accord sur la politique agricole et de l'eau», «une absence d'avancée sur les dossiers du nucléaire et de la politique d'infrastructures routières» et «une absence trop fréquente de précisions sur le financement des mesures, leurs objectifs chiffrés et leurs calendriers».
Pour Sébastien Genest, président de FNE, «rien n'est gagné, rien n'est perdu mais beaucoup reste à faire pour que le Grenelle soit un succès. Il ne faut pas baisser les bras mais redoubler d'efforts et poursuivre les négociations jusqu'au bout pour que le Grenelle aboutisse à des propositions portées par tous les acteurs qui permettent une vraie rupture et une vraie réponse à l'urgence écologique».
M. Genest estime que les rapports des groupes de travail «ont le mérite de présenter un état des lieux des rapports de force et des difficultés mais trop d'acteurs sont restés sur des positions défensives», sans dire lesquels. Pour lui, «il faut que des consensus se multiplient et que l'Etat fasse preuve d'une volonté politique forte!». AP
mardi 25 septembre 2007
Grenelle de l'environnement: il faut en faire plus !!!
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