Et bien voici la réponse à mes suspicions ...
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Sécurité sociale: l'Etat transférera à l'Acoss 5,1 milliards d'euros avant octobre, selon Eric Woerth
[24/07/2007 18:27]PARIS (AP) -- Le ministre du Budget Eric Woerth assure dans un entretien au «Monde» daté de mercredi que l'Etat va rembourser 5,1 milliards d'euros au régime général de la Sécurité sociale avant octobre.
Rappelant s'être «engagé» à apurer la dette de l'Etat -»source de conflits et d'incompréhensions»- à l'égard de la Sécurité sociale, il précise qu'il doit «aussi veiller à ce que la Sécurité sociale n'ait pas de problème de trésorerie et puisse tenir avec le plafond d'emprunt que lui a voté le Parlement».
«Pour régler ce problème, l'Etat transférera à l'Aces (Agence centrale des organismes de Sécurité sociale) avant octobre 5,1 milliards d'euros, provenant des recettes déjà enregistrées de privatisation, soit l'équivalent de sa dette au régime général au 31 décembre 2006», dit-il.
Pour éviter une nouvelle dette en 2007, «nous compenserons les allégements de charges à l'euro près, quitte à modifier nos règles de gouvernance», souligne Eric Woerth.
Interrogé sur une hausse de la contribution au remboursement de la dette sociale proposée par le Sénat, le ministre du Budget explique qu'il n'est «pas favorable» à une augmentation de la CRDS ni d'ailleurs à celle de la CSG (contribution sociale généralisée) pour une «raison simple: on ne peut pas raisonner uniquement en termes de recettes», dit-il. «La clé, c'est la maîtrise de la dépense».
Par ailleurs, il déclare que «la mise en place du bouclier fiscal à 50% réduira globalement les recettes de l'Etat de 800 millions». «Quant au relèvement de l'abattement sur la résidence principale de 20% à 30%, il nous coûtera beaucoup moins, de l'ordre de 120 millions d'euros», selon lui.
Interrogé sur la préparation des lettres de plafond fixant aux ministres l'évolution de leurs crédits et de leurs effectifs, le ministre du Budget précise que «les grands arbitrages devraient être rendus par le Premier ministre avant les vacances gouvernementales». «Pour diviser par deux le rythme de progression de la dépense publique», «l'Etat doit serrer encore plus la vis et chaque ministère y contribuera», assure Eric Woerth.
Quant aux suppressions de postes de fonctionnaires de l'Education nationale, Eric Woerth ne «confirme aucun chiffre» mais cela «sera évidemment très significatif», dit-il, évoquant le nombre «très important» de départs en retraite. AP
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