dimanche 30 décembre 2007

Téléphones portables, pas de danger ?

Pas grave que vous ne soyez pas encore convaincu(e)(s), on en rediscutera quand on comptera les cancers par centaines de milliers ;o))




Alors, vous voyez que je ne raconte pas que des conneries, puisqu'aujourd'hui, c'est le gouvernement qui s'y met (mais il a quand même attendu que tout le monde se rue sur les nouvelles versions pour Noël ;o((

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Mise en garde du gouvernement sur les portables pour enfants
[2008-01-02 19:06]

PARIS (Reuters) - Une mise en garde concernant les possibles risques pour la santé d'un usage excessif des téléphones portables, notamment pour les enfants, a été lancée mercredi par le ministère de la Santé, juste après les ventes massives de ces objets à Noël.

"L'hypothèse d'un risque ne pouvant pas être complètement exclue, une approche de précaution est justifiée. Aussi, le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports invite-t-il les familles et les parents à la prudence et au bon usage dans leurs achats et l'utilisation de tels dispositifs", dit le ministère dans un communiqué.

C'est la première fois que le gouvernement français lance un tel avertissement, même s'il est assorti de fortes précautions. La France compte 53 millions d'utilisateurs de portables, soit un taux d'équipement de 84%, selon les autorités de régulation des télécommunications.

Le ministère rappelle que si les études françaises et internationales établissent qu'aucune preuve scientifique ne permet de démontrer que les portables présentent un risque "notable" pour la santé, certaines d'entre elles font état d'un risque faible d'effet sanitaire dans certaines conditions.

Depuis quelques années, sont commercialisés des téléphones mobiles destinés à des enfants de quatre à huit ans, qui ne comportent que quelques numéros pré-mémorisés et servent en principe aux parents à rester en contact en permanence avec eux.

En 2005, à la suite de campagne d'associations, Carrefour, numéro un européen de la distribution et le BHV avaient retiré ces téléphones de la vente.

Selon le ministère français, le seul risque avéré découle d'un effet thermique en cas d'utilisation prolongée, avec pour conséquences possibles des brûlures. D'autres études non confirmées évoquent un risque de cancer à très long terme.

CONSEILS D'UTILISATION

Ce dernier risque est soupçonné "après une utilisation intense et de longue durée", plus de dix ans. Les enfants seraient plus sensibles aux effets des radiofréquences en cas d'utilisation intense, leur organisme étant en développement.

Les conseils sont donc d'utiliser le téléphone avec modération, de ne pas téléphoner dans des conditions de mauvaise réception ou lors de déplacements à grande vitesse et d'éloigner le combiné des parties sensibles du corps en utilisant un kit "mains libres".

Le ministère assure qu'il tente d'obtenir une synthèse du résultat des études menées pays par pays à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a fin de disposer d'un ensemble statistique fiable.

Il dit aussi avoir saisi l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail afin qu'elle réalise une "mise à jour de son expertise".

Interrogée par Reuters, Michèle Froment-Védrine, directrice générale de cette agence, a évoqué une étude en Israël considérant comme possible des risques de tumeurs chez les enfants, résultat qui n'est pas confirmé par les données des autres pays.

Elle a estimé cependant sur France info que donner des téléphones portables aux enfants était une "hérésie" et devait être évité, allant donc plus loin que le ministère.





Je cherchais pour Anonyme qui m'a fait l'honneur de laisser un commentaire, la vidéo que j'avais vu chez Stef et Pat (voir commentaire laissé en réponse) mais pour l'instant, je ne trouve pas donc pour Aymeric, Caro et tous les habitants de Montreuil, je vous offre celle-ci à la place



Bon ça y est, j'ai trouvé la vidéo qui m'avait affolé, je vous laisse aller y faire un tour car je n'ai pas trouvé chez Dailymotion comment la faire apparaitre ici ;o(( et maintenant que j'ai enfin trouvé le code du lecteur exportable (il était caché en milieu de page), installez-vous bien tranquillement car il y en a pour 52 minutes et revendez votre portable ensuite ;o))


Enfin notre société s'humanise ... et c'est encore grâce à internet ;o))

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Donner plutôt que jeter, un concept de plus en plus populaire --par Vicki Smith--
[30/12/2007 09:42]

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MORGANTOWN, Virginie-Occidentale (AP) -- Basé sur le principe que le déchet de l'un peut être le trésor de l'autre, un site Internet, Freecycle, propose aux internautes de donner les objets dont ils souhaitent se débarrasser, un concept de plus en plus populaire. Plus de quatre millions de membres ont déjà rejoint le réseau.

Lorsque Laura Gernell a entendu parler d'un lieu où certains faisaient don d'objets en parfait état à des étrangers, elle s'est dit que c'était trop beau pour être vrai. Mais son mari Ronald avait perdu son travail de chauffeur-routier, elle-même était au chômage, avec un fils en bas âge, et leur appartement était désespérément vide.

N'ayant rien à perdre, elle a décidé de rejoindre le réseau Freecycle, une communauté d'échange sur Internet. Et elle a demandé si certains avaient un canapé à lui proposer. «Je ne cherchais pas à meubler la totalité de mon appartement», explique cette femme âgée de 32 ans, originaire de Marmet, au sud de Charleston. «J'étais juste à la recherche de l'essentiel, quelque chose pour m'asseoir».

Trois personnes lui ont envoyé des offres par courrier électronique. Laura Gernell a utilisé son précieux canapé entre 2004 et l'été dernier, lorsque les ressorts ont finalement cédé. Désormais, elle dirige le groupe le plus important de Virginie-Occidentale, avec 2.100 membres au compteur. «La générosité des gens m'a complètement épatée», confie Laura Gernell. «Particulièrement en Virginie-Occidentale», car l'Etat est considéré «comme l'un des plus pauvres du pays. Mais les gens sont très généreux. C'est étonnant».

Freecycle est aujourd'hui un phénomène mondial. Depuis son lancement dans l'Arizona en mai 2003, le réseau a dépassé les quatre millions de membres dans plus de 4.100 villes, d'Istanbul à Paris, en passant par Montréal, Katmandou ou encore Morgantown. Le site se vante d'éviter à plus de 300 millions d'objets de finir dans la poubelle chaque jour et a inspiré d'autres sites. Dans certains cas, les «concurrents» élargissent leur champ d'action, comme www.gooduse.org qui propose également le prêt de certains objets (perceuse ou autre).

Il y a autant d'histoires réconfortantes que de groupes, affirme le fondateur et directeur de Freecycle, Deron Beal: la tribu indienne qui recueille les robes de bal pour les filles n'ayant pas les moyens de s'en payer une neuve; la personne ayant fui l'ouragan Katrina qui a pu meubler sa nouvelle maison; le vieil homme âgé de 98 ans qui récupère et assemble des pièces de vélo pour les donner à des enfants; et cette femme du Texas qui collectait des objets pour un orphelinat d'Haïti. «Il s'agit de toutes sortes d'actes innombrables de gentillesse», observe Deron Beal, 40 ans, qui vit dans l'Arizona.

«Ce n'est pas un programme pour gagner rapidement. Vous n'obtiendrez pas tout ce que vous voulez à chaque fois que vous le voulez», prévient cependant Laura Gernell.

Plus de 10.000 modérateurs bénévoles s'assurent par ailleurs que les objets s'échangent en toute légalité. Les collections de «Playboy» ou vidéos pornographiques sont totalement bannies.

En France, le phénomène est apparu en 2004 et 33 groupes, d'environ 4.400 membres à Paris, 2.640 à Lyon, 540 à Grenoble ou 250 à Bordeaux, sont recensés sur le site Freecycle.org. AP

Sur le Net:

http://www.freecycle.org/

http://www.fr.freecycle.org/index.php

jeudi 27 décembre 2007

Prague détrone Amsterdam ...

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Prague est devenue une plaque tournante du marché des drogues
La République tchèque pourrait devenir l'une des principales sources de la consommation de méta-amphétamines en Europe, indique le rapporteur européen du Bureau de l'ONU pour les drogues, l'Allemand Thomas Pietschmann. Les Etats-Unis ont déjà enregistré, ces dernières années, une explosion de la consommation de ce type de drogue. La fabrication de la pervitin, baptisée selon la marque d'un médicament utilisé dans l'armée allemande sous Hitler pour dynamiser les troupes, est à l'échelle européenne une spécialité tchèque et son essor inquiète les autorités chargées de la lutte contre les trafics de stupéfiants.Depuis plusieurs années, la République tchèque enregistre le plus grand nombre de consommateurs de marijuana de moins de 24 ans et de dépendants des méta-amphétamines. Selon le rapport 2007 du comité gouvernemental pour la lutte contre la toxicomanie, 28 % des Tchèques âgés entre 15 et 24 ans déclarent avoir fumé du cannabis en 2006 et sur les 30 000 "dépendants de drogue dure", 20 000 ont recours à la pervitin.

Cette méta-amphétamine est produite localement. En 2006, la police tchèque a neutralisé 416 installations fabriquant de la pervitin contre seulement 19 en 2000. Au cours de ces sept dernières années, 135 kg de méta-amphétamines ont été saisis. "Si la hausse paraît exponentielle, elle cache une évolution dans le type d'installations démantelées", explique Bretislav Brejcha, analyste de la brigade antistupéfiants de la police tchèque.

"Ce sont surtout de petites installations qui produisent par cuisson entre 1 et quelques grammes de drogue. Aussi la production totale et la quantité de drogue mise sur le marché n'ont-elles pas augmenté dans les mêmes proportions", tempère-t-il. "Je ne crois pas que la République tchèque va se transformer en fournisseur de méta-amphétamines pour l'Europe", affirme-t-il, même si un trafic vers l'Allemagne et l'Autriche existe. Plusieurs filières ont été démantelées ces dernières années.

En 2007, ce sont environ 360 "cuisines" qui ont été saisies, selon des chiffres provisoires, soit une par jour. Installées là dans un garage, là dans un appartement, elles alimentent de petits réseaux, ce qui rend leur découverte difficile. "Lorsque nous trouvons une cuisine, ce sont trois autres qui apparaissent", constate avec impuissance M. Brejcha.

La lutte contre la production de pervitin représente 60 % des opérations menées par la brigade anti-stups, contre 30 % consacrées au trafic de cannabis, la drogue la plus répandue. Devenus maîtres dans la production domestique de cannabis, de quelques plantations sur le rebord de la fenêtre à des hangars transformés en serre avec un éclairage artificiel qui augmente la teneur en THC, la substance psychotrope, les Tchèques ont quasiment atteint l'autosuffisance, estime M. Brejcha.

Alors qu'un partisan de la dépénalisation de l'usage du cannabis vient de faire son entrée dans le gouvernement tchèque, le nouveau ministre Vert de l'éducation, Ondrej Liska, les responsables de la brigade antidrogue tentent de convaincre les parlementaires de rendre plus difficile l'accès aux précurseurs. Les méta-amphétamines sont obtenues aujourd'hui à partir de médicaments antigrippaux vendus librement et sans restriction dans les pharmacies. Ces médicaments contiennent de la pseudoéphédrine qui est récupérée à l'issue de processus chimiques relativement faciles à maîtriser.

Cette drogue qui se prise pour les consommateurs occasionnels ou s'injecte par seringue pour les toxicomanes dépendants coûte entre 500 et 1 200 couronnes (18 et 45 euros) le gramme - une dose représente 30 à 50 mg. Elle est beaucoup moins chère que la cocaïne (2 500 couronnes, 95 euros) dont elle partage les mêmes propriétés euphorisantes.

Après la fermeture en 2002 de l'usine d'éphédrine de Roztoky, dans la banlieue nord de Prague, qui a, pendant trente ans, alimenté les producteurs de pervitin grâce au détournement du produit par des employés, les ventes de médicaments à base de pseudoéphédrine ont bondi et le nombre de cuisines découvertes a été multiplié par quatre en un an.

M. Brejcha espère que la vente de ces médicaments sera bientôt encadrée par la loi : "Il ne devrait plus être possible d'acheter plusieurs dizaines de boîtes dans l'impunité." Les députés tchèques, fidèles à leur credo ultralibéral, rechignent toutefois à réglementer et pourraient, à l'instar des textes sur les autres drogues, opter pour une formulation peu contraignante pour les pharmaciens.

Martin Plichta

mercredi 26 décembre 2007

Révision de la législation américaine sur les stupéfiants

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Etats-Unis: histoires d'inégalités entre la «drogue du pauvre» et la cocaïne --par Denise Lavoie--
[26/12/2007 03:11]

BOSTON (AP) -- Depuis son apparition sur le marché américain au début des années 80, le crack a toujours été considéré aux Etats-Unis comme une drogue plus dangereuse que la cocaïne, et ce, jusque dans les textes de loi. Une image d'Epinal reconsidérée aujourd'hui par de plus en plus d'experts et par les tribunaux.

De nombreux médecins spécialisés dans le domaine des narcotiques reconnaissent depuis peu que les effets dévastateurs du crack en comparaison à ceux générés par la prise de cocaïne ont été exagérés aux Etats-Unis, remettant ainsi en cause la législation américaine dans nombreux de ses jugements.

Apparue en 1980 sur la côte ouest, «la drogue du pauvre», dix fois moins chère que la cocaïne, s'est rapidement imposée comme la référence en matière de stupéfiants dans les ghettos afro-américains, suscitant la peur des autorités de voir naître un nouveau fléau pour la jeunesse.

En 1986, un texte de loi fédérale a gravé dans le marbre la détermination de la justice américaine à faire la guerre aux fumeurs de crack, allouant des peines de prison jusqu'à 100 fois supérieures à celles encourues pour des faits similaires avec de la cocaïne.

Toujours appliquée par les tribunaux américains, cette loi est aujourd'hui de plus en plus contestée par des experts scientifiques et par des médecins.

«Il n'existe à l'heure actuelle aucune justification scientifique qui puisse cautionner de tels textes de loi», reconnaît notamment le Dr Nora Volkow, directrice d'un institut américain spécialisé dans la lutte contre les stupéfiants.

D'autres experts poussent le raisonnement plus loin, mettant en avant le contexte social dans lequel le crack a débarqué aux Etats-Unis, dans des quartiers pauvres où régnait à l'époque un climat de violences urbaines largement relayées par les médias.

Pour Craig Reinarman, sociologue et professeur de Droit à l'université de Santa Cruz, «les politiciens ont manipulé les peurs» des Américains, faisant du crack «une nouvelle substance démoniaque', responsable de tous les maux de la société.

En 1986, la mort subite par overdose d'un jeune prodige du basket-ball américain, Lenny Bias, a renforcé l'idée que cette drogue était l'incarnation du diable.

Aussi talentueux que fantasque, Lenny Bias venait juste d'apprendre qu'il allait devenir joueur professionnel chez les Boston Celtics, lorsque la drogue l'emporta un soir de juin, à l'occasion d'une soirée orgiaque.

Peu après sa mort, les journalistes américains ont annoncé que le jeune homme était décédé suite à une prise excessive de crack, alors que l'enquête révélera plus tard qu'il s'agissait plutôt d'une overdose de cocaïne.

«La mort de Lenny Bias a symbolisé l'étendue des ravages que pouvait causer cette drogue», se souvient Marc Mauer, directeur d'un groupe de recherche en Droit pénal.

«D'un côté vous avez ce jeune homme promis à une très belle carrière de basket et de l'autre sa vie emportée par les démons du crack et de la cocaïne», analyse-t-il.

La réputation de la «drogue du pauvre» n'est pas sortie grandie de cette histoire, rattrapée quelques mois plus tard par une théorie médicale stigmatisant l'émergence d'une génération de «bébés-crack», atteints de troubles neurologiques sévères en raison de la prise de ce stupéfiant par leur mère pendant leur grossesse.

Aujourd'hui largement remise en cause par de nombreux médecins, cette théorie a focalisé l'attention sur cette drogue aux effets destructeurs, alors qu'il a été scientifiquement démontré par la suite que la prise de cocaïne par des femmes enceintes causait des lésions neurologiques similaires.

Imperméable à toute critique pendant de nombreuses années, la justice américaine envisage aujourd'hui de revoir à la baisse les condamnations judiciaires applicables aux détenteurs et trafiquants de crack.

A l'automne, la Commission des peines des Etats-Unis, organe judiciaire chargé de fixer les lignes directrice du Droit fédéral, a préconisé un réaménagement de ce type de condamnations, avec un effet rétroactif qui pourrait concerner près de 20.000 détenus, à majorité d'origine afro-américaine.

Cette nouvelle disposition, entrée en vigueur le 1er novembre dernier n'a en revanche pas allégée la durée de la peine minimale encourue pour trafic de crack, fixée à 5 ans d'emprisonnement, et dont seul le Congrès a le pouvoir de modifier. AP

mardi 25 décembre 2007

Le Père Noël au chevet de l'Hopital ?

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Les hôpitaux, une question prioritaire en 2008, dit Sarkozy
[2007-12-24 18:15]

PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a déclaré lundi que la réforme et le financement des hôpitaux seraient l'une des priorités de l'année 2008.

Le chef de l'Etat a visité pendant environ une heure l'hôpital parisien Necker au moment où les personnels hospitaliers s'inquiètent des 23 millions d'heures supplémentaires effectuées et non payées à l'hôpital.

Les médecins urgentistes ont appelé à une grève illimitée à partir de lundi 20h sur cette question et pour obtenir une revalorisation des heures de garde.

"En 2008, la question de la gouvernance des hôpitaux, des moyens de l'hôpital et de la carte hospitalière sera une question prioritaire", a dit le chef de l'Etat.

"Je consacrerai tous mes efforts, toutes mon énergie, à donner à l'hôpital les moyens de son développement et de son ambition, à donner aux personnels la rémunération naturelle qu'ils méritent en fonction des efforts qui sont les leurs et qui sont grands", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a estimé que la réforme devait déboucher sur la mise en place à l'hôpital "d'une vraie équipe, d'un vrai manager, que les décisions puissent être prises.

Il a souhaité que "sur l'ensemble du territoire national il y ait la meilleure carte hospitalière possible".

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s'est engagée la semaine dernière à ne pas fermer d'hôpital dans le cadre de la restructuration projetée, affirmant que "la carte hospitalière n'est pas la carte judiciaire".

"Je le dis ici de façon solennelle, je ne fermerai pas un hôpital", a-t-elle déclaré sur Public Sénat. "Je ne fermerai pas d'hôpitaux, je veux les restructurer, je veux les transformer pour qu'ils assurent un meilleur service hospitalier."



On verra bien ...

jeudi 20 décembre 2007

Finalement, non, vous pourrez ne mourir que fin 2008 ;o))

Et ils osent s'enorgueillir d'avoir été obligé de reculer devant la pression, alors que ce n'est que partie remise ;o((

En lien avec http://leblogdugwen.blogspot.com/2007/12/petits-vieux-pauvres.html


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Les plus de 65 ans aux revenus modestes éxonérés de redevance TV
[2007-12-20 17:58]

PARIS (Reuters) - Les députés qui poursuivent l'examen du projet de loi sur le pouvoir d'achat ont adopté un amendement gouvernemental qui maintient l'exonération totale de redevance TV pour les personnes âgées de plus de 65 ans non imposables.

Xavier Bertrand, ministre du Travail, a présenté un amendement qui traduit le souhait de Nicolas Sarkozy exprimé la veille de maintenir cette exonération totale en 2008 pour ces contribuables aux revenus modestes.

L'amendement, qui a été adopté à l'unanimité, annule une disposition introduite dans le "collectif budgétaire" pour 2007 qui exonérait de redevance TV ces personnes âgées mais seulement à hauteur de 50 %.

Cette mesure avait été vivement critiquée par l'opposition mais également par certains élus de la majorité.

"L'amendement du gouvernement est la preuve que le gouvernement est à l'écoute des Français et des parlementaires", a dit Jean-François Copé, président du groupe UMP.

"Je me réjouis que, sous la pression de l'opinion publique et à la veille des élections municipales, le président de la République soit obligé de reculer", a déclaré Martine Billard (Verts).

La fin de l'exonération totale de la redevance télé (116 euros), comme le prévoit la loi de finances pour 2005, est programmée pour le 1er janvier 2008 en raison de sa fusion avec la taxe d'habitation.

L'amendement voté jeudi prévoit que le gouvernement remettra au Parlement avant le 15 octobre 2008 un rapport "sur la mise en oeuvre du dispositif de maintien des exonérations de redevance audiovisuelle" pour cette catégorie de personnes.

mardi 11 décembre 2007

Un bon président vend ...

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Kadhafi: Dassault invite Yade à «s'occuper de ses affaires»
[11/12/2007 19:31]

PARIS (AP) -- Serge Dassault a estimé mardi qu'il «fallait savoir ce que l'on veut» après la polémique concernant la venue du colonel Moammar Kadhafi en visite officielle en France et conseillé à la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade -qui s'était publiquement émue de la venue du chef d'Etat libyen- de «s'occuper de ses affaires».

«Qu'elle s'occupe de ses affaires: Sarkozy dirige la France, il fait vendre des produits à l'étranger et c'est très bien, c'est un bon président, donc tout va bien, il ne faut pas s'y opposer», a déclaré sur Public Sénat le PDG du groupe Dassault, à qui la Libye a commandé la veille 14 avions Rafale.

«Il faut savoir si on veut développer l'emploi en France ou si on veut faire la morale à tout le monde. Si on fait la morale à tout le monde, on ne vend rien», a poursuivi le sénateur UMP de l'Essonne, ajoutant que Mme Yade devrait «s'occupe(r) des petits pays où il y a des problèmes, mais pas des problèmes industriels».

«Il ne faut quand même pas exagérer et faire la polémique», a-t-il lancé.

Rama Yade avait déclaré dans «Le Parisien-Aujourd'hui en France» daté de lundi que le colonel Kadhafi devait «comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort», avant de nuancer ses propos un peu plus tard.

La commande passée par la Libye, «décidée» mais «pas encore signée» selon M. Dassault, devrait fournir «du travail pour un an pour 20.000 personnes», a-t-il précisé. «Tout le monde dit: 'alors, l'emploi, le chômage (...) Voilà une bonne façon de résoudre le chômage».

Serge Dassault a enfin salué les talents de commercial du président Sarkozy, «plus efficace», «plus volontaire» et «plus rapide» que son prédécesseur. «Entre nous, avec Chirac, on n'a rien vendu», a-t-il conclu. AP

lundi 10 décembre 2007

Grande entente au gouvernement

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Kadhafi à Paris, Sarkozy fait rentrer Yade dans le rang
[2007-12-10 21:12]

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a fait rentrer dans le rang Rama Yade, qui s'était offusquée de la coïncidence de la visite de Mouammar Kadhafi en France avec la journée mondiale des Droits de l'homme.

Les déclarations de la jeune secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme dans une interview publiée par Le Parisien ont mis quelque peu à mal la solidarité gouvernementale.

Mais une convocation à l'Elysée, une mise au point de l'intéressée et quelques heures plus tard, le président de la République déclarait à la presse : "Rama Yade a confirmé (...) combien elle était en accord avec le principe de cette visite."

Nicolas Sarkozy, qui venait d'avoir un premier entretien avec le numéro un libyen, a réaffirmé sa "confiance" et son "amitié" pour sa secrétaire d'Etat, dont il a rappelé qu'elle était à ses côtés lors de sa visite à Tripoli le 25 juillet.

"Et par ailleurs elle est secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme et c'est parfaitement normal qu'elle assure une conviction sur le sujet, que par ailleurs je partage et que j'ai rappelée au président libyen", a-t-il ajouté.

Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a ensuite estimé que Rama Yade n'exprimait que sa propre sensibilité. "La voix de la France est exprimée par le président de la République. Mme Yade ce matin a exprimé une sensibilité, mais pas la voix de la France", a-t-il dit sur France 2.

Le rappel à l'ordre présidentiel a eu un effet radical et immédiat sur Rama Yade.

"Je ne peux pas dire que je suis heureuse de cette visite", disait-elle au Parisien. "Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort."

"La France n'est pas qu'une balance commerciale", ajoutait-elle. "Il ne faut pas que Nicolas Sarkozy tourne le dos à la diplomatie des valeurs."

Vers 10h10, Rama Yade était reçue par le chef de l'Etat à l'Elysée, dont elle sortait 20 minutes plus tard, et Europe 1 diffusait dans son journal de 13h00 une déclaration d'une toute autre tonalité.

"Je le redis, il est normal qu'on parle à tout le monde, c'est même un devoir de parler en priorité à ceux à qui on demande des efforts en matière de droits de l'homme, je dis et je redis que le Kadhafi d'aujourd'hui n'est pas le même que celui d'avant, je dis et je redis que je ne suis pas hostile au principe de cette visite", a-t-elle déclaré.

Elle a souhaité que sa position ne soit pas "caricaturée" par ceux qui, selon elle, veulent "s'en prendre à Nicolas Sarkozy" ou cherchent à affaiblir la diplomatie française "en nous opposant les uns aux autres".

LA PRUDENCE DE KOUCHNER

Pour le député PS Pierre Moscovici, Rama Yade n'a pas moins d'une certaine manière publiquement giflé Nicolas Sarkozy.

Bernard Kouchner s'était pour sa part montré à peine plus enthousiaste mais beaucoup plus prudent, quelques heures plus tôt sur France Inter.

Le ministre des Affaires étrangères s'est dit "résigné" à la visite de Mouammar Kadhafi et a salué "l'heureux hasard" qui l'éloignait de Paris - des réunions à Bruxelles - et l'exonérait du dîner officiel avec le numéro un libyen, à l'Elysée.

En réalité, selon des sources diplomatiques françaises, Bernard Kouchner devait bien rentrer à Paris pour dîner ... mais avec son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.

dimanche 9 décembre 2007

Sauvons-nous, sauvons les abeilles ...

Une pétition en ce sens à signer ici


Depuis la nuit des temps, les produits de la ruche régalent le palais de ceux qui les consomment et contribuent à leur bien être. Il n’est pas concevable de priver les générations futures de tels bienfaits. De plus, indispensable à la reproduction de nombreuses plantes sauvages et cultivées, l’abeille est garante du maintien de la biodiversité et de la variété de notre alimentation. Or, la culture de plantes OGM en plein champs porterait un coup fatal à l’abeille et à l’apiculture. Une loi sur les OGM sera prochainement soumise au vote du parlement. L’apiculture peut être mise en péril si cette loi ne la prend pas en compte.

Pour un moratoire sur les cultures d’OGM en plein champs

A l’issue du Grenelle de l’Environnement, le Président de la République a exprimé ses doutes sur les OGM et annoncé la suspension provisoire de la culture commerciale des OGM pesticides. Quelques mois ne suffiront pas à résoudre des questions scientifiques et juridiques aussi pointues. Un moratoire sur la culture d’OGM en plein champs doit être pris, le temps que tous les éléments soient effectivement réunis, permettant de garantir à ceux qui le souhaitent, le droit de produire sans OGM.

Prise en compte de l’effet des plantes-pesticides sur la santé des abeilles.

La quasi-totalité des plantes OGM cultivées dans le monde se répartissent en deux catégories : celles qui sécrètent leur propre insecticide, et celles qui tolèrent et s’imprègnent d’un herbicide. Il ne s’agit plus alors d’organismes naturels ordinaires, mais bien de « plantes pesticides ». Or, les pesticides commercialisés en tant que tels sont classés comme produits dangereux, et font l’objet d’une procédure d’homologation stricte assortie de nombreux tests, notamment concernant leur innocuité vis à vis des abeilles. Il est donc impératif que la future loi impose aux plantes OGM de passer par le crible de ces mêmes procédures avant toute autorisation de cultures et de commercialisation.

Garantir le libre exercice de l’apiculture

Les abeilles butinent jusqu’à plusieurs kilomètres autour de leurs ruches et transportent librement les grains de pollens de fleurs en fleurs. Or, ces grains sont les porteurs des gènes, naturels ou modifiés. Toute coexistence de cultures OGM et de cultures conventionnelles ou biologiques conduit inévitablement à la contamination des secondes par les premières. Aujourd’hui, de crainte de voir leurs cultures ainsi contaminées, de nombreux agriculteurs qui veulent produire sans OGM annoncent qu’ils n’accepteront plus de ruches sur ou à proximité de leurs exploitations. Nous ne pouvons accepter que des pans entiers du territoire se vident ainsi de ces indispensables insectes pollinisateurs, il en va de la préservation et du maintien de la biodiversité. Il est donc impératif que des dispositions de la loi protègent de toute contamination les agriculteurs qui veulent produire sans OGM, tout en préservant le libre exercice de l’apiculture.

Garantir le droit de produire du pollen sans OGM

Le pollen fait aussi l’objet d’une récolte spécifique, il fait partie de ces produits naturels pleins de vertus bienfaisantes, que l’abeille met à la disposition de l’homme. La coexistence de cultures OGM et de ruches entraînerait à coup sûr une contamination par les plantes OGM de ce pollen produit par l’apiculture. Il est donc impératif que la loi garantisse aux apiculteurs le droit de produire du pollen sans OGM.

Oui je partage les inquiétudes des apiculteurs sur le contenu de la future loi sur les OGM et demande un moratoire. Je soutiens et porte leurs revendications aux parlementaires de ma circonscription pour qu’ils veillent à ce que cette loi protége l’apiculture,la biodiversité ainsi que notre avenir. Je serai vigilant(e) à leurs prises de positions dans les votes à venir.



N'oubliez pas de signer la pétition ...

jeudi 6 décembre 2007

Sarkozy, le champion des phrases qui ne veulent rien dire

Je ne sais pas si comme moi vous êtes un peu pointilleux sur tout ce qui concerne la langue française, auquel cas, vous avez surement remarqué à quel point les phrases de notre président préféré n'avait en général ni queue ni tête. Ce jour, on atteint des sommets ;o((

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"Pas de quoi s'énerver" pour l'appel à Poutine, dit Sarkozy
[2007-12-06 19:57]

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy affirme qu'il n'y a "pas de quoi s'énerver" à propos de coup de téléphone de félicitations à Vladimir Poutine après son élection, qui a suscité les critiques de l'opposition française et l'embarras de certains pays occidentaux.

"Il n'y avait vraiment pas de quoi s'énerver, franchement", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse à l'Elysée, aux côtés de la chancelière Angela Merkel, au terme du 32e sommet informel franco-allemand.

Nicolas Sarkozy a estimé que "personne de sérieux" ne pouvait contester l'idée que le président russe avait gagné les élections législatives.

"Personne non plus, moi le premier, ne conteste qu'il y a eu des problèmes et je l'ai dit à M. Poutine", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a téléphoné à Vladimir Poutine pour le féliciter de la victoire de son camp aux élections législatives du 2 décembre.

Le geste du président français contrastait avec la réaction d'autres pays européens, dont l'Allemagne, qui ont fait part de leur inquiétude en réaction aux rapports de fraudes et d'irrégularités lors de ce scrutin.

"Il serait curieux de faire, comme je l'ai fait, comme la chancelière l'a fait d'ailleurs à de multiples reprises, appel à la Russie pour nous aider à peser sur l'Iran, pour nous aider à trouver des solutions sur différentes crises internationales du monde et considérer qu'il est anormal que j'appelle M. Poutine", a fait valoir Nicolas Sarkozy jeudi.



Non mais sérieusement, relisez cette dernière phrase, regarder bien sa construction. Supprimons le superflu et il reste : Il serait curieux de faire [...] appel à la Russie [...] et considérer qu'il est anormal que j'appelle M. Poutine ;o((

Vive le président, vive la france et vive la Bretagne libre ;o))

mercredi 5 décembre 2007

Les médias briseurs de grève

lundi 19 novembre 2007 (01h02) :
commentaire d’un quotidien suisse

Le Courrier Genève Editorial

France : les médias briseurs de grève
Paru le Lundi 19 Novembre 2007
PHILIPPE BACH

Le mouvement social en France, principalement emmené par les cheminots et les étudiants, pose une nouvelle fois la délicate question des médias et de la manière dont ils rapportent ces événements. En l’occurrence, force est de constater que le prisme adopté est lourd de partialité.

Les différentes actions de blocage et de débrayage ont été présentées sous l’angle unilatéral des usagers « pris en otage ». Cette fameuse France qui se lève tôt pour aller travailler (et gagner plus) serait brimée dans ses droits démocratiques élémentaires. Pas fou, le président français Nicolas Sarkozy joue cette carte pour obtenir un pourrissement du mouvement.

Ce qui pose une deuxième question : dans le traitement médiatique, où sont passées les revendications des grévistes? Les régimes dits spéciaux –la possibilité de partir à la retraite après 37,5 annuités– sont présentés comme un privilège suranné. Le choeur joue à l’unisson une partition dont se dégage le portrait de salariés nantis et égoïstes[1].

L’idée de profiter des événements pour donner quelques informations un peu fouillées sur les réalités de ces métiers, leur pénibilité et, par exemple, l’espérance de vie des professionnels du rail semble saugrenue. L’économiste de gauche Michel Husson[2] rappelle pourtant que les cheminots touchent rarement une pension complète : il leur manque, en moyenne, sept à huit ans.

Derrière cet allongement de la durée de cotisation se niche une autre réalité : le but est bien de réduire les rentes pour tous. Le combat est donc tout sauf sectoriel ou corporatiste, comme le fait croire l’armada des faiseurs d’opinion. Les gens savent compter et se rendent compte que leur pouvoir d’achat est dans le collimateur.

On ne peut s’empêcher de penser aux grèves de 1995. Là aussi, dans une touchante unanimité, les médias avaient vilipendé ces « privilégiés ». Il avait fallu deux semaines de blocages pour que, enfin, un autre son de cloche puisse se faire entendre. Ceux qui aujourd’hui affirment que, « contrairement à 1995 », les grévistes n’ont pas le soutien de la population ont aussi la mémoire courte et sélective.

Ce qui est d’autant plus déplorable qu’un décryptage des errements de la presse avait été opéré. Le collectif animé par Pierre Bourdieu y avait même consacré un ouvrage dévastateur[3]. Mais le poids des idéologies est fort. Suffisamment pour faire bégayer le concert médiatique.

Résultat : une méfiance accrue par rapport au rôle des médias. Le journal Le Monde a publié dans son édition de samedi un éditorial pour se disculper. Visiblement, certains journalistes se sont fait houspiller par les grévistes qui leur reprochent leur parti pris. Argument balayé du revers de la main par le journal : les Français-es ont choisi un Nicolas Sarkozy qui n’avait rien caché de ses options en la matière, circulez, il n’y a rien à voir.

Ce genre de dérive est une illustration que les médias ne sont pas seulement le lieu où se confrontent les opinions ; ils sont aussi un puissant vecteur permettant à l’idéologie dominante de s’imposer.

Note : [1]Voir un article de Denis Perais sur le site du collectif Action critique medias (Acrimed), « Régimes spéciaux : journalistes ou attachés de presse du gouvernement ? »

[2]Michel Husson, « SNCF, RATP, EDF, GDF : une réforme peut en cacher une autre », sur www.hussonet.free

[3]Collectif : Le « Décembre » des intellectuels français, Liber Raisons d’Agir, 1998.

Quand l'élévation du niveau de la mer devient tangible ;o((

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Des habitants du Papouasie victimes de l'élévation de la mer présents à la conférence de Bali --par Charles Hanley--
[04/12/2007 18:18]

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KILU, Papouasie-Nouvelle-Guinée (AP) -- Au moment où les scientifiques mettent en garde contre la montée du niveau des océans liée au réchauffement de la planète, de plus en plus d'îles et régions côtières sont victimes d'inondations provoquées par de fortes marées sans précédent.

Des tels phénomènes sont par exemple signalés dans des villages de l'île de Nouvelle-Bretagne en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Cette semaine, des habitants du pays se rendent à la conférence des Nations unies sur le changement climatique à Bali pour solliciter l'aide des pays participants.

Selon le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le niveau de la mer a augmenté en moyenne de trois millimètres chaque année de 1993 à 2003, contre deux millimètres par an sur la période 1961-2003. Mais une étude australienne de 2006 estime que cette élévation est beaucoup plus forte, atteignant près de 2,5 centimètres par an, dans une partie de l'ouest du Pacifique et de l'océan Indien.

Autrefois théorique, la calamité qui frappe déjà les régions côtières vulnérables -celles qui émergent de très peu au-dessus du niveau de la mer- apparaît bien réelle en 2007 et elle s'étend et s'aggrave.

Selon les experts, la hausse du niveau de la mer pourrait entraîner le déplacement de millions de personnes vivant dans les zones côtières au cours du siècle, si l'on ne réduit pas fortement les émissions de gaz à effet de serre. Le Global Governance Project, un programme de recherche basé en Europe, va proposer à Bali la création d'un fonds international pour aider à la réinstallation des «réfugiés climatiques».

«Nous n'avons pas de véhicules, d'aéroport», souligne Ursula Rakova, qui vit dans l'atoll Carteret près de l'île de Bougainville, dans l'est de la Papouasie. «Mais nous sommes victimes des rejets de 'gaz à effet de serre' des pays industrialisés.» Mme Rakova devait expliquer mardi la situation de sa communauté à la conférence de Bali.

Les plages des îles Carteret sont peu à peu grignotées par la mer depuis 20 ans. L'eau de mer s'infiltre dans le sol faisant péricliter les cultures de taro, un élément de base de l'alimentation locale, contaminant les puits et inondant des propriétés. Ces îles lointaines souffrent désormais de pénuries alimentaires chroniques.

Le gouvernement de Papouasie a débloqué 800.000 dollars (545.000 euros) pour réinstaller quelques familles des Carteret -sur un total de 3.000 habitants- à Bougainville. «Ce n'est pas suffisant», explique Mme Rakova à Port Moresby, la capitale du pays. «La superficie des îles se réduit. Au bout du compte, tout le monde devra partir.»

L'élévation du niveau de la mer est liée à l'expansion des océans sous l'effet du réchauffement et à la fonte des glaces terrestres. Des facteurs régionaux entrent également en ligne de compte: températures, conditions atmosphériques, courants, topographie sous-marine et côtière. Certains atolls, qui sont les vestiges d'anciens volcans, voient leurs fondations coralliennes s'affaisser, ce qui aggrave la situation.

L'océan gagne régulièrement du terrain au détriment des terres dans des Etats insulaires de l'ouest du Pacifique comme les Tuvalu, Kiribati et les îles Marshall. En Papouasie, on a signalé cette année des marées pénétrant rapidement les côtes en plusieurs endroits. L'attention internationale accordée aux îles Carteret semble avoir éclipsé d'autres cas inquiétants dans le pays, regrette Kasis Inape, un climatologue de Papouasie. «La plupart des îles et atolls peu élevés sont dans la même situation», souligne-t-il.

Dans un pays qui mesure seulement 100 mètres de large par endroits, où aller pour échapper à la montée des eaux? «Il n'y a aucun endroit où se replier», répond le président des îles Kiribati, Anote Tong. «Car si vous reculez, vous vous retrouvez dans le lagon ou l'océan», a-t-il ajouté dans un message vidéo diffusé mardi aux participants à la conférence de Bali. AP

mardi 4 décembre 2007

Petits vieux pauvres ...

... et autres pauvres petits vieux, il vous reste 1 an pour mourir ;o))

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Redevance TV: vers une solution pour les foyers modestes menacés par la fin de l'exonération
[04/12/2007 20:37]

PARIS (AP) -- Les députés devraient examiner mercredi un amendement UMP au projet de loi de finances rectificative pour 2007 pour résoudre le cas des quelque 800.000 foyers modestes menacés de devoir payer la redevance audiovisuelle au 1er janvier 2008, alors qu'ils en étaient jusqu'alors exonérés.

Suite à l'adossement de cette redevance à la taxe d'habitation fin 2004, près de 800.000 foyers modestes risquent de voir disparaître l'exonération dont ils bénéficiaient. Ils seraient contraints d'acquitter à partir du 1er janvier 2008 les 116 euros de la redevance TV. Il s'agit pour l'essentiel de personnes âgées de plus de 65 ans, non imposables à l'impôt sur le revenu.

Alerté sur leur situation, François Fillon a promis mardi de ne pas rester les bras croisés. «Sur ce sujet, on bougera», a assuré le Premier ministre devant les députés UMP, selon les propos rapportés par le vice-président du groupe UMP de l'Assemblée Jean Leonetti.

Un amendement cosigné par plusieurs députés UMP devrait donc être débattu mercredi dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2007. Il prévoit de faire «entrer progressivement ces personnes dans le droit commun» en leur accordant encore, pour la seule année 2008, une ristourne de 50% sur la redevance. AP




Mais après, vous serez bien gentil de vous serrer encore un peu la ceinture si vous voulez continuer à regarder la télé ...

Ou alors, et ce serait surement mieux, vous en profitez pour vous débarrasser de cette mauvaise manie et vous revendez l'objet de votre abêtissement pour retrouver du temps pour vivre ;o))

samedi 1 décembre 2007

Peut-être un espoir dans la lutte contre le réchauffement climatique ...

... et c'est la Nature qui nous l'offre ;o))

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Les forêts européennes s'agrandissent et absorbent plus de CO2
[2007-11-30 18:02]

par Alister Doyle

OSLO (Reuters) - Les forêts d'Union européenne s'étendent étonnamment vite et pourraient aider les Vingt-Sept à atteindre leur objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ont révélé jeudi des scientifiques.

Selon ces chercheurs de l'université d'Helsinki, l'étendue des forêts s'est accrue de 10% entre 1990 et 2005 dans les pays de l'ouest de l'UE et de 15% dans ceux de l'Est.

Ces résultats ont été publiés dans la revue britannique Energy Policy.

Les principales raisons de ce phénomène sont les efforts de protection des domaines sylvestres, l'exode rural et la meilleure productivité agricole, qui réduit le besoin en surfaces cultivées.

"Les forêts européennes ont capté et emmagasiné beaucoup de carbone ces quinze dernières années, nous avons été surpris par les chiffres", a déclaré Pekka Kauppi, responsable de l'étude.

Lors de leur croissance, les arbres absorbent le dioxyde de carbone (CO2), qu'ils libèrent lorsqu'ils se décomposent ou sont brûlés.

ABSORPTION DU CO2

La croissance nette des forêts de l'UE a absorbé 126 millions de tonnes de CO2 entre 1990 et 2005, soit l'équivalent de 11% des émissions liées à l'activité humaine, peut-on lire dans l'étude.

Les forêts de Lettonie, Lituanie, Suède, Slovénie, Bulgarie et Finlande ont absorbé le plus de CO2. A l'autre extrémité du classement se trouvent les pays peu boisés tels que la Belgique, l'Irlande, les Pays-Bas, Chypre et le Danemark.

Les chercheurs ont souligné le rôle que pouvaient jouer les régions forestières dans la lutte contre les émissions dans l'UE, où le protocole de Kyoto impose une baisse de 20% sous le niveau de 1990 avant 2020.

"C'est pourquoi, en plus de la lutte directe contre les émissions de gaz issus de matières fossiles, nous encourageons les gouvernements d'Europe à prendre en compte les politiques agricoles et forestières ainsi que la gestion des déchets.

Depuis 1990, la croissance des forêts a été deux fois plus efficace que les mesures de promotion des énergies renouvelables pour réduire la quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, affirment les chercheurs.

Leur étude s'appuie sur un rapport de 2006, selon lequel de nombreuses forêts du monde s'étendent à nouveau. Certains pays sont aujourd'hui plus boisés qu'ils ne l'étaient il y a 200 ans.

mardi 27 novembre 2007

Ca va être chaud sur la toile ;o))

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Le Parti Pirate Français : « Le PPF considère les mesures prises par la coalition sarkozy-ump-fnac-majors comme une déclaration de guerre. Nous appelons les internautes à combattre le filtrage, le fichage et la répression aveugles par tous les moyens, y compris économiques, et en particulier lors des achats de fêtes de fin d'année. Olivennes s'est positionné comme un ennemi des libertés des internautes : ils ne l'oublieront jamais. Si Sarkozy croit pouvoir contrôler le web comme il contrôle les médias, il se trompe: en venant nous agresser sur notre terrain, il déclenche une guerre de tranchées dont il n'est pas prêt de se sortir. A bon entendeur... ».

lundi 26 novembre 2007

Enfin un jeu vidéo d'intérêt

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Un jeu vidéo sur le conflit israélo-palestinien distribué en Israël et dans les territoires palestiniens
[26/11/2007 20:21]

JERUSALEM (AP) -- Pendant la conférence d'Annapolis, aux Etats-Unis, des milliers d'Israéliens et de Palestiniens vont pouvoir se glisser virtuellement dans la peau de leurs dirigeants et déterminer le sort du Proche-Orient grâce à un nouveau jeu vidéo.

Le Centre Pérès pour la paix distribuera mardi 100.000 exemplaires de «PeaceMaker» (»conciliateur») aux Israéliens et Palestiniens alors que le même jour le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas participeront au sommet d'Annapolis, qui vise à relancer le processus de paix au Proche-Orient.

Les joueurs doivent choisir d'incarner le dirigeant palestinien ou israélien. Ils doivent faire face à des attentats-suicides palestiniens, des attaques israéliennes en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, aux extrémistes des deux bords et à une détérioration de la situation humanitaire dans les camps de réfugiés palestiniens.

Pour réussir dans le jeu, il faut se montrer «pragmatique» et comprendre l'autre camp, explique Ron Pundak, directeur du Centre Pérès pour la paix. En tant que dirigeant israélien, il est possible de bombarder des cibles palestiniennes après chaque attentat tandis que le dirigeant palestinien peut ignorer les demandes israéliennes l'exhortant à arrêter les militants avant qu'ils ne lancent des attaques. Mais ce genre de tactique n'est pas payante dans «PeaceMaker».

Le Centre fondé en 1996 par le prix Nobel de la paix et actuel président israélien Shimon Pérès parraine des projets visant à promouvoir la paix au Proche-Orient.

Un exemplaire du jeu sera envoyé à Ehoud Olmert et à Mahmoud Abbas à leur retour d'Annapolis, précise M. Pundak, qui espère que Palestiniens et Israéliens tenteront, au moins dans le jeu, de se mettre à la place de l'autre. «Il aide (chaque camp) à comprendre les limites des dirigeants et celle de l'autre partie», explique-t-il.

Conçu par la société américaine ImpactGames, le jeu sera distribué en Israël et dans les territoires palestiniens en supplément de journaux en hébreu et en arabe. AP

dimanche 25 novembre 2007

Alors ça, c'est de la compétition ;o))

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3.500 juges en herbe à la 20e Cannabis Cup d'Amsterdam
[2007-11-24 13:17]

AMSTERDAM (Reuters) - Des milliers d'amateurs de cannabis se sont donné rendez-vous cette semaine à Amsterdam pour participer à la 20e Cannabis Cup.

Les organisateurs disent attendre en tout environ 3.500 participants à cette compétition organisée sur sept jours dans plusieurs "coffee shops" de la ville.

Les juges paient un droit d'inscription de 200 dollars pour avoir le droit d'évaluer la puissance, le goût, l'odeur et la qualité générale de plusieurs herbes.

"Les gens devraient se rassembler en paix et fumer", estime Arjan Roskman, propriétaire de Green House Seed, dont la marijuana a remporté 31 prix à cette compétition annuelle.

"La compétition promet d'être très serrée cette année", a déclaré quant à lui "Herbal Santa", un fumeur de cannabis invétéré originaire du comté d'Orange, en Californie.

mercredi 21 novembre 2007

Enfin une bonne nouvelle ...

Putain, 30 ans ...


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Jacques Chirac mis en examen pour détournements de fonds publics
[2007-11-21 13:54]

par Thierry Lévêque

PARIS (Reuters) - Six mois après son départ de l'Elysée, l'ancien président Jacques Chirac a été mis en examen pour "détournement de fonds publics" dans un dossier visant la période où il était maire de Paris, de 1977 à 1995, une "première" dans l'histoire de la République française.

Son avocat, Jean Veil, l'a annoncé après son audition.

Jacques Chirac est mis en cause par la juge Xavière Simeoni pour avoir fait recruter à son cabinet de maire des dizaines de "chargés de mission" payés sur fonds publics mais qui, selon les cas, n'auraient effectué aucun travail ou auraient été à son service personnel.

Cette poursuite judiciaire devrait désormais déboucher sur un procès en correctionnelle, aucun vice de forme ne pouvant plus être soulevé. La Cour de cassation a en effet validé totalement la procédure en juin dernier.

A l'Elysée, lors du compte rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, s'est refusé à tout commentaire.

L'audition de l'ancien président, qui a duré trois heures, s'est passée "dans le meilleur climat", a assuré Me Veil. Elle a porté sur l'organisation de la mairie et sera suivie d'une autre, portant directement sur les emplois litigieux, "dans les prochains mois", a-t-il ajouté.

Arrivée discrètement vers 08h30 au pôle financier avec Mes Jean Veil et François Esclatine et un agent de sécurité, l'ancien chef de l'Etat, qui aura 75 ans à la fin du mois, est parti en évitant les journalistes.

Au moment même de son interrogatoire, le journal Le Monde publiait une "tribune" de sa main, où il proteste de son innocence.

"Jamais les moyens de la Ville de Paris n'ont été mis au service d'autres ambitions que d'agir pour les Parisiennes et les Parisiens. Jamais il n'y a eu d'enrichissement personnel. Jamais il n'y a eu de 'système'", dit-il.

"Ces recrutements, je les ai souhaités ou autorisés parce qu'ils étaient légitimes autant que nécessaires", ajoute-t-il.

Il admet toutefois à demi-mots que certains des employés ne travaillaient pas pour la Ville mais pour "faciliter la coordination et l'exercice de (ses) fonctions". Jacques Chirac était à la fois maire, député de la Corrèze, Premier ministre de 1986 à 1988 et président du RPR.

AUTRES MISES EN EXAMEN

Le dossier vise plusieurs dizaines d'emplois suspects, le plus souvent accordés à des personnalités de la droite ou à certains de leurs proches dans les cabinets de Jacques Chirac mais aussi de son successeur, Jean Tibéri (1995-2001).

Les quatre directeurs de cabinet de Jacques Chirac à l'Hôtel de Ville de 1983 à 1995, Robert Pandraud, Daniel Naftalski, Michel Roussin et Rémy Chardon, sont déjà mis en examen pour "détournements de fonds publics", ainsi que Bernard Bled, qui fut celui de Jean Tibéri. Ils ont signé les contrats de travail.

Alain Juppé, ancien adjoint aux Finances de Jacques Chirac à la mairie, a été entendu comme témoin en mai. Certains éléments du dossier mettent personnellement en cause Jacques Chirac.

Parmi les salaires litigieux, figurent en effet celui du chauffeur d'un ex-préfet de Paris, dont l'ordre d'embauche a été signé par Jacques Chirac, et ceux de plusieurs autres personnes qui auraient été en fait au service du député Chirac en Corrèze.

Sont aussi poursuivis comme bénéficiaires présumés d'emplois fictifs l'ex-député UMP de Paris Jean de Gaulle, petit-fils du général, François Debré, frère du président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré, l'ex-secrétaire général du syndicat Force ouvrière Marc Blondel - le salaire de son chauffeur était payé par la Ville - ou encore Michèle de Charette, épouse de l'ex-ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, Hervé de Charette.

Certaines de ces personnes, comme le frère de Jean-Louis Debré, ont admis devant la police n'avoir jamais travaillé.

Il s'agissait, mercredi, de la seconde audition judiciaire de l'ancien chef de l'Etat, après celle de juillet dernier menée à son bureau parisien par le juge Alain Philibeaux de Nanterre (Hauts-de-Seine), dans un autre dossier d'emplois fictifs lié à sa gestion de la mairie de Paris. Dans cette première affaire, il a pour l'instant le statut de témoin assisté.

Jacques Chirac est menacé d'auditions, voire de poursuites, dans plusieurs autres affaires.

mardi 20 novembre 2007

Hugo Chavez a trouvé son maître (ou plutôt sa maitresse ;o))

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Rien n'interrompt Hugo Chavez...sauf sa vessie
[2007-11-19 19:01]

CARACAS (Reuters) - Malgré sa désormais fameuse royale admonestation - "Tu vas te taire, à la fin?" -, Juan Carlos n'avait pu "couper le sifflet" au très prolixe Hugo Chavez lors d'un récent sommet hispanophone au Chili.

Au sommet de l'Opep qui vient de se tenir à Ryad, le volubile président vénézuélien a fini par trouver son maître: un pressant besoin naturel.

Chavez, qui adore se répandre devant les caméras, a dû s'imposer le silence. "Je dois y aller", s'est-il excusé auprès des journalistes.

"Cela fait un moment que j'ai besoin d'aller aux toilettes et je vais faire pipi. Vous ne voulez quand même pas que je fasse sur vous?", a-t-il plaisanté.

Le bouillant leader bolivariste, qui boit café sur café tout au long de la journée, a longtemps étonné les Vénézuéliens par sa capacité à "tenir".

Jamais ils ne l'ont vu interrompre pour de pareilles contingences son émission hebdomadaire de télévision, qui dure parfois huit bonnes heures.

Jusqu'au jour où, il y a quelques mois, il s'est levé en déclarant tout de go à l'assistance sur le plateau: "Je dois aller faire quelque chose que vous ne pouvez faire pour moi."

lundi 19 novembre 2007

La «Loi de mémoire historique» espagnole a déjà du plomb dans l'aile ...

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Manifestation des nostalgiques du franquisme en Espagne
[18/11/2007 18:21]

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MADRID (AP) -- Des centaines de Phalangistes et autres nostalgiques du passé franquiste de l'Espagne se sont rassemblés dimanche, alors que la tension monte entre la gauche et l'extrême droite, après des affrontements qui ont fait un mort le 11 novembre.

La manifestation, sur la Plaza de Oriente dans la capitale espagnole, rendait hommage à José Antonio Primo de Rivera, dirigeant d'extrême droite fondateur de la Phalange franquiste, fusillé le 20 novembre 1936 par les Républicains pendant la Guerre civile espagnole.

Les nostalgiques du franquisme commémorent également la mort du général Francisco Franco, le 20 novembre 1975.

Vendredi, les manifestants de gauche avaient quant à eux défilé dans plusieurs villes du pays, protestant après la mort d'un adolescent poignardé par un militant d'extrême droite. Si les défilés se sont déroulé dans le calme à Madrid et Saragosse, des affrontements ont eu lieu à Barcelone, faisant une vingtaine de blessés chez les forces de l'ordre et débouchant sur plusieurs interpellations.

Dimache Blas Pinar, dirigeant du parti ultranationaliste «Fuerza Nueva», a rendu hommage à Primo de Rivera et au général Franco, qualifié la guerre civile de croisade contre le communisme.

Les manifestants ont dénoncé le gouvernement socialiste et reprochant au roi Juan Carlos d'avoir permis l'avènement de la démocratie après la mort du dictateur. Ils ont également brandi le drapeau de l'Italie mussolinienne, chanté les hymnes de l'époque et fait le salut fasciste.

La plupart des manifestants se sont ensuite rendus au Valle de los Caidos, immense mausolée construit sous la dictature en hommage aux martyrs du franquisme, et où se trouvent les tombes de Franco et de Primo de Rivera, à 54 km de Madrid.

Et ce alors que le parlement espagnol vient d'adopter la «Loi de mémoire historique», réhabilitant la mémoire des victimes de la guerre civile. Et qui condamne aussi officiellement, et pour la première fois, le régime du général Franco, prévoyant le retrait de tous ses symboles, dont les statues et les noms de rue. AP

jeudi 15 novembre 2007

Universités, le grand soir - Réfutations II

Un film (68’) proposé par L'Autre campagne et Sauvons la recherche Paris
Réalisé par Thomas Lacoste


"Pour soutenir cette initiative et les futurs opus de la série "Réfutations" vous pouvez acheter le DVD 12 € (frais de port inclus) paiement en ligne www.lautrecampagne.org ou par chèque à l’ordre de L’Autre association, 3, rue des Petites Ecuries, F-75010 Paris."














samedi 10 novembre 2007

Pour naviguer utile ...

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Un petit clic pour une grande cause
[2007-11-09 21:12]

LONDRES (Reuters) - Un jeu de vocabulaire mis en ligne sur internet depuis un mois a d'ores et déjà permis de rassembler suffisamment de riz pour nourrir 50.000 personnes, a annoncé vendredi le Programme alimentaire mondial.

Le jeu FreeRice (www.freerice.com) propose un mot et quatre synonymes possibles. Chaque bonne réponse est valorisée par dix grains de riz pour l'organisation onusienne.

L'idée est née de l'imagination du pionnier de la levée de fonds en ligne, l'Américain John Breen, et le financement de l'opération repose sur les bandeaux de publicité placées sur la page.

"Le site est une réussite de marketing viral avec plus d'un milliard de grains de riz donnés en à peine un mois pour combattre la faim dans le monde", a déclaré Rome Josette Sheeran, directrice générale du PAM.

Le jour de la mise en ligne du jeu, le 7 octobre, 830 grains de riz avaient été donnés.

Mais la communauté des internautes a eu tôt fait de passer le mot et le 8 novembre, 77 millions de grains ont pu être collectés, l'équivalent de plus sept millions de bonnes réponses. Un résultat encourageant au regard du message d'accueil du site qui prévient facétieusement que le jeu "risque" d'améliorer le vocabulaire écrit et oral de chaque joueur.



Donc allez-y, cliquez-ici mais comme le test de vocabulaire est en anglais, je vous propose (car tout le monde n'a pas, paraît-il, en France un bon niveau en langue) de vous aider de ce traducteur en ligne ;o))

Je viens de donner 60 grains de riz et j'y retournerai souvent ...

mercredi 7 novembre 2007

Et si le cannabis reprenait sa place dans la pharmacopée ...

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Les Pays-Bas veulent promouvoir le cannabis thérapeutique
[2007-11-07 14:22]

AMSTERDAM (Reuters) - Le gouvernement néerlandais souhaite promouvoir la vente du cannabis "thérapeutique" dans les pharmacies.

En 2003, les Pays-Bas étaient devenus le premier pays au monde à autoriser, en pharmacie et sur ordonnance, des traitements à base de cannabis contre la douleur chronique, les nausées ou la perte d'appétit chez les patients atteints du cancer, du sida ou de la sclérose en plaques.

"Le cannabis thérapeutique doit devenir un médicament agréé courant", a déclaré le ministre de la Santé Ab Klink dans un communiqué, en ajoutant qu'il espérait beaucoup du développement d'un produit à base de cannabis par le laboratoire néerlandais Echo Pharmaceuticals.

Ce médicament, dont le développement s'étendra sur plusieurs années, pourra fournir des informations scientifiques sur l'équilibre entre efficacité et sécurité du cannabis utilisé à des fins thérapeutiques, a expliqué le ministère.

Ce dernier précise que le cannabis est prescrit à plusieurs milliers de patients aux Pays-Bas qui se fournissent cependant plutôt dans les "coffee-shops", des bars où sa vente est autorisée, que dans les pharmacies.

En 2005, le premier médicament à base de cannabis, produit par le groupe britannique GW Pharmaceuticals, a été autorisé au Canada pour les patients atteints de sclérose en plaques.

L'an dernier, les autorités médicales américaines ont donné leur feu vert à des essais cliniques sur un vaporisateur buccal fabriqué par GW, le Sativex.

Le cannabis a longtemps été utilisé à des fins médicales, par les Chinois déjà il y a 5.000 ans. La reine Victoria en aurait consommé pour soulager ses douleurs menstruelles.

Le remède est tombé en désuétude face au développement de drogues synthétiques plus puissantes. Ses détracteurs estiment que ses effets secondaires ne sont pas encore assez étudiés et certains médecins soulignent qu'il accroît les risques de dépression et de schizophrénie.

lundi 5 novembre 2007

Quel avenir pour l'ordinateur ?

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L'ordinateur perd du terrain au Japon au profit des appareils multimédia --par Hiroko Tabuchi--
[05/11/2007 17:03]

TOKYO (AP) -- Masaya Igarashi veut s'offrir une console de jeu, des écouteurs haut de gamme pour son nouveau baladeur numérique et projette d'acheter plus tard une caméra numérique ou une télé à écran plat. Mais aucun PC ne figure sur la liste de cet étudiant de Tokyo, signe de la place grandissante prise par les appareils multimédias au détriment de l'ordinateur individuel au Japon.

Le rôle du PC diminue dans ce pays, où il subit la concurrence des téléphones multifonctions qui font office d'ordinateurs de poche, des consoles de jeu sophistiquées reliées à Internet ou encore des appareils d'enregistrement vidéo dotés d'une grande capacité de stockage.

«Un nouveau PC ne figure pas parmi mes priorités aujourd'hui», souligne Igarashi, qui estime que son PC âgé de trois ans «suffit pour le moment». «Je préfère acheter autre chose.»

Le marché nippon du PC est dans une phase de repli, et les analystes se demandent si le Japon ne va pas devenir le premier grand marché à voir l'utilisation de l'ordinateur décliner quelque 25 ans après avoir révolutionné l'électronique domestique, et si ce scénario pourrait préfigurer l'avenir du PC dans d'autres pays. «Le PC individuel perd du terrain face à d'autres appareils comme les télévisions à écran plat et les téléphones portables», relève Masahiro Katayama, analyste de la société d'étude de marché IDC.

Les livraisons de PC dans le pays sont en baisse depuis cinq trimestres consécutifs, ce qui constitue le premier déclin prolongé des ventes d'ordinateurs individuels sur un marché clé, selon IDC. Au deuxième trimestre 2007, la baisse pour les ordinateurs de bureau s'est établie à 4,8% et pour les portables à 3,1%.

Les ventes des géants NEC, premier fabricant de PC au Japon, et Sony sont en recul depuis 2006 dans l'archipel. Le groupe Hitachi a de son côté annoncé son désengagement total du secteur des PC, où ses opérations étaient très limitées, pour se concentrer sur d'autres activités.

«Les consommateurs ne sont plus impressionnés par des disques durs plus gros ou des processeurs plus rapides, ce n'est pas aussi excitant qu'une plus grande télé», souligne M. Katayama. «Et au Japon, les jeunes grandissent aujourd'hui en utilisant des téléphones portables, pas des PC. L'avenir du PC n'est pas brillant.»

Les fabricants ne partagent pas cet avis et promeuvent avec énergie leurs produits dans les pays où ils enregistrent la plus forte croissance, ceux où le taux d'équipement en PC est très bas. Ils vont également proposer des portables à moins de 300 dollars pour les fêtes de fin d'année.

Même si les ventes ralentissent aux Etats-Unis également, les livraisons mondiales de PC devraient augmenter de 11% pour atteindre un plus haut historique de 286 millions en 2007 grâce à la demande des pays en développement. Et l'Asie demeure une zone de croissance clé, les ventes y ayant bondi de 21,9% au deuxième trimestre.

Reste que le PC est de plus en plus concurrencé. Des millions de personnes téléchargent directement de la musique sur leur téléphone portable, que beaucoup utilisent également pour faire des achats en ligne ou jouer. Les appareils photo numériques se connectent aussi aux imprimantes et aux télévisions haute définition, pour visionner les photos, sans passer par la case PC. Les films peuvent également être téléchargés directement sur des télévisions.

Plus de 50% des Japonais envoient du courrier électronique et surfent sur Internet à partir de leur téléphone mobile, selon une étude de 2006 réalisée par le ministère japonais des Affaires intérieures. Selon la même enquête, 30% des Japonais disposant du courriel sur leur téléphone utilisaient moins l'e-mail de leur PC, et parmi eux 4% avouaient même avoir complètement arrêté d'envoyer du courrier avec leur ordinateur.

Autre signe de la tendance actuelle, le dernier site de socialisation à la mode au Japon, Mobagay Town, est conçu exclusivement pour les téléphones mobiles. AP

Réchauffement climatique : Beaucoup de discours. A quand les actes ?

Tiré de

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre près du record
[2007-11-05 18:05]

par Alister Doyle

OSLO (Reuters) - Les pays riches ont failli battre leur record d'émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2005, malgré un début d'infléchissement lié à la lutte contre le réchauffement, montrent des données publiées par l'Onu.

Les émissions des 40 pays les plus industrialisés ont atteint 18,2 milliards de tonnes en 2005, contre 18,1 milliards en 2004. Selon le Secrétariat au changement climatique, installé à Bonn, le niveau le plus élevé a été atteint en 1990, avec 18,7 milliards de tonnes de GES relâchées dans l'atmosphère.

L'augmentation de 2005 confirme la tendance à la hausse malgré les efforts de nombreux gouvernements pour réduire les émissions, largement considérées comme principales responsables du réchauffement climatique.

"Depuis 2000, les émissions de GES (...) ont augmenté de 2,6%", relève le Secrétariat dans son premier relevé de données depuis 2005.

De 2004 à 2005, les Etats-Unis sont passés de 7,19 milliards de tonnes émises à 7,24 milliards.

La hausse globale doit beaucoup à la reprise économique des pays de l'ex-bloc soviétique. Les émissions russes sont ainsi passées de 2,09 milliards de tonnes en 2004 à 2,13 milliards en 2005.

La Russie reste cependant loin de son record de 1990, à trois milliards de tonnes émises, juste avant que l'implosion de l'URSS ne se traduise par la fermeture de nombreuses usines dans tout le pays.

Les émissions de l'ancien bloc soviétique sont passées de 3,4 milliards en 2000 à 3,6 milliards en 2005, alors qu'elles se situaient à 5,6 milliards en 1990.

Parmi les pays étudiés par les Nations unies, la Lettonie a connu la plus forte baisse de ses émissions, 59%, entre 1990 et 2005. A l'opposé, la Turquie a augmenté ses émissions de 74% dans la même période.

De nombreux secteurs d'activité ont diminué leurs émissions au niveau mondial entre 1990 et 2005, notamment l'agriculture, le traitement des déchets et les processus industriels.

Le secteur de l'énergie a augmenté ses émissions de 0,5% durant cette période, les transports y contribuant le plus fortement.

dimanche 4 novembre 2007

Contre les statistiques ethniques ...

Je refuse les « statistiques ethniques »...

Je refuse que quiconque me demande ma couleur de peau, mon origine et ma religion. Je refuse que l’on puisse faire de même avec mon conjoint, mes enfants, mes parents. Je refuse que mon identité soit réduite à des critères d’un autre temps, celui de la France coloniale, ou de Vichy.

Je refuse l’idée que la lutte contre les discriminations et l’effort pour l’intégration suppose la création de catégories ethnoraciales. Le prétendre est une manipulation intellectuelle et politique. Je refuse d’accepter que le regard et l’investigation se pose sur les victimes plutôt que sur les auteurs des discriminations. La nécessaire connaissance de la réalité des discriminations doit passer par d’autres moyens comme par exemple, le testing. Je souhaite que l’on cherche à diagnostiquer réellement les pratiques discriminantes pour les sanctionner plus sévèrement. Je refuse qu’une prétendue caution scientifique consolide des stéréotypes racistes qui continuent malheureusement à travailler de l’intérieur la société française.

Je refuse que l’Etat réhabilite un référent racial ethnique ou religieux pour établir des « statistiques ethniques ».

Je refuse de modifier les fondements de notre République, et demande au Conseil Constitutionnel de ne pas valider l’article 63 de la loi sur l’immigration.



Vous aussi ?? Alors cliquez ici ...


Profitez bien de vos retraites ;o))

vendredi 2 novembre 2007

Appel à témoin : Centre de Rétention Administratif de La Plaine St Jacques

Connaissez-vous le CRA ? Le quoi, le CRA ...


Le 13 octobre, il y avait donc appel à un grand rassemblement de protestation

« Douce France, cher pays...

où l'on enferme des enfants!

Le centre de Rétention Administrative de Rennes/St jacques-aéroport a ouvert ses portes le 1er Août 2007, les a refermées sur des hommes, des femmes, des enfants.

60 (ou plus) retenus/détenus et autant de gendarmes (ou presque) pour les garder derrière les grilages et les barbelés.

Malik (3 ans) et Naïda (9 ans) y ont été enfermés 15 jours et 15 nuits avec leur maman.
Pour Malik et Naïda: - bonbons = interdits

- pâte à modeler = interdite

- crayons à colorier = interdits

Ils disent que ça n'est pas une prison. Alors comment appelle-t'on un endroit où l'on vous conduit menotté, où l'on vous prive de liberté, où l'on vous enferme derrière grilles et barbelés, où vos gardiens sont des gendarmes?

Ni effets personnels ou le minimum, ni livres ni journaux ni crayons, aucune activité: si ça n'est pas une prison, qu'est-ce donc?

Que leur reproche-t'on? D'avoir quitté leur pays, certains pour fuir la prison, la torture, parfois la mort; d'autres pour fuir la misère, tous pour vivre dignement et offrir à leurs enfants une vie meilleure.
Que demandent-ils? La protection de notre pays, des papiers, le droit de travailler et de vivre, comme nous tout simplement.

Quelle est la réponse? Pas de papiers, la clandestinité, l'angoisse, l'enfermement et l'expulsion.

Nous ,individus réunis pour soutenir les hommes, les femmes, les enfants -qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs- avons décidé de réagir et de manifester notre désaccord. Nous ne permettons pas qu'en notre nom soit bafouée la dignité humaine, la leur donc la nôtre!

Ce centre de rétention à St Jacques (comme tous les autres) est la honte de notre pays.

La Coordination régionale Bretagne/pays de Loire solidaire des personnes immigrées appelle à un grand rassemblement de protestation le Samedi 13 Octobre 2007 à 16Heures devant les grilles du C.R.A de St Jacques-aéroport.



Des photos y furent prises par Line (merci ;o))

Jeux pour enfants derrières les grilles




des détenus...pardon retenus



Vue générale. Oui oui c'est à ST Jacques près de chez nous.




Oui c'est bien une mère et ses enfants de 3 et 5 ans.


Mais ensuite, il y eut charge des CRS ;o((


Témoignage :


Samedi 13 octobre

Le soleil brille sur Rennes. Nous sommes un peu à la bourre pour nous
rendre au Centre de Rétention Administratif de La Plaine St Jacques en
vue de l'installation d'un campement de protestation. Route coupée, nous
finissons le parcours à pied. Devant le centre, des tentes "2 secondes"
sont déjà déployées 350-400 personnes participent au rassemblement. Au
mégaphone, se succèdent des témoignages sur les conditions de vie dans
le CRA, le quotidien des sans papiers, la réalité des rafles.

A 100 mètres de là, se tient le salon de l'habitat. Nous décidons de
nous y rendre pour tracter, informer les gens, sensibiliser. Le public
est plutot receptif -excepté les non-concerné-e-s, comme d'habitude
(quand ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour
protester!) - certain-e-s iront même se rendre compte par eux même de la
réalité du crime d'état. Beaucoup ne savent pas qu'à 100 mètres du lieu
où ils assouvissent leur besoin de consommation, des innocent-e-s sont
enfermé-e-s, la plupart ignore que des enfants, parfois de l'age des
leurs, ont des barbelés comme limite à leurs terrains de jeu, beaucoup
ignore les rafles, les quotas, la politique systématique de la traque et
de l'enfermement des sans-papiers, le fichage ADN. "Ah bon! et des
centres de rétention, il en existe dans toute la France?" s'interroge
cette personne, visiblement de bonne foi. Au mégaphone, on appelle à
faire pratiquer des tests ADN sur les enfants, on offre des week-end
gratuits au club Sarko, on suggère de boucler la France, car pour 6
milliards de personnes, les 60 millions de français-e-s sont des
étranger-e-s. L'ambiance est plutôt bon enfant. Un groupe de gendarmes
surveille de loin, je vais discuter avec eux, savoir ce qu'ils en
pensent. Discussion cordiale, nous sommes chacun dans nos rôles.

Fin du salon, nous décidons de bloquer la sortie du parking pour obliger
les automobilistes à prendre l'autre sortie, celle qui passe devant le
centre de rétention. Le groupe de gendarmes s'interpose, nous discutons
avec, et comme, a priori, l'autre sortie est bloquée, nous laissons
passer les voitures. Dans le flot des automobiles, deux dames, croisées
précédemment, sont allées au rassemblement devant le centre de rétention
et nous remercie de les avoir informées. Plus de voiture, le temps est
venu de retourner devant les grilles du CRA. Discussion ubuesque sur le
chemin du retour avec un conducteur de 4x4 qui cherche à faire une
maison "haute qualité environnementale"

Retour devant le CRA, la nuit commence à tomber. Décision est prise de
tenir la place jusqu'à l'évacuation. Deux RG sont appuyés sur une
barriére, j'entame le dialogue pour connaitre les intentions des forces
de l'ordre, d'autant que des renforts de CRS sont arrivés sur place. Je
comprends vite, par sous-entendu, que nous ne passerons pas la nuit ici.
Les breton-ne-s venu-e-s du Finistère en car nous quittent, les rangs
des manifestants sont plus clairsemés, il doit rester entre 100 et 150
personnes, isolées de tout, plus aucun média n'est présent. Assi-se-s
par terre, nous attendons calmement. Aucune violence, aucune agressivité
dans nos rangs.

Ca bouge du côté du CRA, la nuit est tombée, le premier flot de CRS
sort, projecteur braqués sur nous. Un cordon sur le côté, un en face.
Leur mégaphone est en panne, tant pis, il n'y aura pas de sommations.
Nous sommes toujours assis pacifiquement et sans violence quand ils
commencent à avancer faisant preuve d'une brutalité dépassant
l'entendement. J'ai appris, par hasard, qu'il y avait un match de rugby
ce soir, certainement ne veulent ils pas le louper.

Assis par terre, j'attends. Les CRS continuent leur répression féroce et
bientôt mon regard ne peut plus se porter que sur des boucliers ou des
rangers. "Dégage" vocifèrent ils. Je ne réponds pas à leur injonction
alors, rapidement je me sens agrippé par une puis deux puis trois mains
- ils seront jusqu'à 8 pour déplacer mes 75 kg. Je ne touche plus terre,
suis amené une trentaine de mêtres plus loin, remis sur pied. La gazeuse
à bout touchant, directement dans les yeux, le bruit "pschiii", la
brulure est immédiate, 5 secondes?, 10 secondes? vont ils la vider sur
moi? et les premiers coups pleuvent. J'arrive aveuglé à me retirer,
gagner 5 à10 mêtres pour rejoindre la foule hébétée mais toujours
pacifique et non violente des autres manifestant-e-s, éviter la BAC,
cachée derrière un abribus . Ma progression est plus lente, toujours
aveuglé que je suis. "Celui là, il nous a fait chier" entends je
derrière moi, bruit des rangers qui accélèrent, le premier coup de
matraque est amorti par mon sac à dos. Ils sont trois autour de moi, à
faire pleuvoir leur matraque, acharnement sur les genoux, par devant,
par derrière, sur les épaules, les bras. "Ta gueule, avance" est la
seule réponse à mes tentatives pour les raisonner. La violence des
coups, la hargne et l'agressivité dégagée ne laissent aucun doute sur
leur volonté de faire mal, puis ils me lâchent, une autre proie sans
doute. Rétention, gaz, violence arbitraire, le parfum de Vichy se mêle à
celui du lacrymo.

On se cherche, on se retrouve. Emelie, gazée largement aussi (ses
vêtements sont imbibés de gaz), matraquée, tabassée, a pris un sale coup
sur la main - elle ira dimanche à l'hopital-, Mathias lui a gouté aux
rangers, nombre d'entre nous portons les séquelles de
l'ultra-violence policière. Pas de collyre, ces vieux réflexes m'ont
quittés et je m'en veux. Une jeune femme, équipée, me nettoie les yeux,
je ne suis pas le seul à demander ses services. Les brulures du visage,
du cou continuent, la douleur des coups reçus commence à se faire sentir
mais il ne faut pas s'arrêter, la meute de CRS toujours à nos trousses a
accélère la cadence -l'heure du match doit approcher-, nous continuons
à évacuer toujours sans violence, sans bousculade. Des refrains
"antiflics" fusent, des slogans "Pétain-reviens-t'as oublié tes chiens"
sont scandés, Moi, "Hexagone" me trotte dans la tête " les matraqueurs
assermentés qui fignolèrerent leur besogne". La poursuite s'arrête dans
le centre ville de St Jacques de la Lande, La BAC croisée ultérieurement
veille. Fin de l'évacuation.

Ils nous faut récupérer les voitures, nous devons être à 4 km du lieu où
elles sont garées, la ballade a duré longtemps. trajet à marcher le long
de la 4 voie. J'ai connu plus sécuritaire comme itinéraire.

Retour à Rennes, la douche et les brulures inhérentes au gaz, état des
corps. Vague coup d'oeil dans le miroir ,pas beau à voir,mais eux
peuvent ils se regarder dans un miroir. La main d'Emelie a doublé de
volume, elle ne peut pratiquement plus s'en servir, mon genou aussi a
sérieusement enflé. Les hématomes apparaissent, "Ah là aussi, ils ont
cogné" c'est bien des dizaines de coup de matraque que nous avons reçus.
On verra ça demain après une nuit de sommeil. Ce soir, des innocent-e-s,
hommes, femmes, enfants dormiront encore derrière des barbelés, mais
eux, comment peuvent ils trouver le sommeil, vivre normalement après
tant d'ignominie.

Dimanche 14 octobre
Retour vers les Landes. Le sac à dos ravive la douleur de mon épaule
endolorie, la marche vers la gare me rappelle l'acharnement sur les
genoux, dont l'un a encore enflé.
Dans le train, je me remémore les évènements de la veille, processus de
pensée. Oui, je continuerai à diffuser la culture de la non-violence,
car me changer, changer mon âme, faire pousser en moi la haine serait
leur victoire. Oui, je continuerai à lutter de façon pacifique et
non-violente contre leurs lois iniques et racistes, car jamais je ne
légitimerai leur violence. Envie de pleurer, mais ça n'a plus rien à
voir avec les gaz. Savoir que j'ai laissé derrière moi, impuissant, des
êtres humains enfermé-e-s, me demander comment d'autres êtres humains
peuvent faire preuve d'autant d'inhumanité, de violence gratuite, de
haine froide.

Nous avons attaqué le tabou des tabou, ce dont on ne parle jamais dans
les médias, ce qu'on veut taire, passer sous silence, la main tendue à
l'extrême droite, le visage fascisant de la France d'après. Cela doit
être impardonnable dans la France sarkozyste pour mettre autant de zèle
à vouloir nous faire taire.

Samedi prochain, manifestation nationale dans les villes de France, pour
les sans papiers, pour que la solidarité ne soit pas un délit. J'y
serai, à Bordeaux, ne pas oublier le collyre.



D'après l'Oncle Paul,
L'auteur [...] cherche des témoins oculaires. S'agissant de pouvoir porter plainte pour cette jeune personne Emelie, gazée largement aussi - ses vétements imbibés de gaz - matraquée, tabassée, et qui a pris un sale coup sur la main. Fracture au poignet.
Alors si vous étiez là-bas ce soir là et que vous avez assisté à ces actes de violence, contactez-moi, je vous mettrai en relation ...