lundi 5 novembre 2007

Réchauffement climatique : Beaucoup de discours. A quand les actes ?

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Les émissions mondiales de gaz à effet de serre près du record
[2007-11-05 18:05]

par Alister Doyle

OSLO (Reuters) - Les pays riches ont failli battre leur record d'émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2005, malgré un début d'infléchissement lié à la lutte contre le réchauffement, montrent des données publiées par l'Onu.

Les émissions des 40 pays les plus industrialisés ont atteint 18,2 milliards de tonnes en 2005, contre 18,1 milliards en 2004. Selon le Secrétariat au changement climatique, installé à Bonn, le niveau le plus élevé a été atteint en 1990, avec 18,7 milliards de tonnes de GES relâchées dans l'atmosphère.

L'augmentation de 2005 confirme la tendance à la hausse malgré les efforts de nombreux gouvernements pour réduire les émissions, largement considérées comme principales responsables du réchauffement climatique.

"Depuis 2000, les émissions de GES (...) ont augmenté de 2,6%", relève le Secrétariat dans son premier relevé de données depuis 2005.

De 2004 à 2005, les Etats-Unis sont passés de 7,19 milliards de tonnes émises à 7,24 milliards.

La hausse globale doit beaucoup à la reprise économique des pays de l'ex-bloc soviétique. Les émissions russes sont ainsi passées de 2,09 milliards de tonnes en 2004 à 2,13 milliards en 2005.

La Russie reste cependant loin de son record de 1990, à trois milliards de tonnes émises, juste avant que l'implosion de l'URSS ne se traduise par la fermeture de nombreuses usines dans tout le pays.

Les émissions de l'ancien bloc soviétique sont passées de 3,4 milliards en 2000 à 3,6 milliards en 2005, alors qu'elles se situaient à 5,6 milliards en 1990.

Parmi les pays étudiés par les Nations unies, la Lettonie a connu la plus forte baisse de ses émissions, 59%, entre 1990 et 2005. A l'opposé, la Turquie a augmenté ses émissions de 74% dans la même période.

De nombreux secteurs d'activité ont diminué leurs émissions au niveau mondial entre 1990 et 2005, notamment l'agriculture, le traitement des déchets et les processus industriels.

Le secteur de l'énergie a augmenté ses émissions de 0,5% durant cette période, les transports y contribuant le plus fortement.

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