Mais bon, faut avouer qu'il bosse 172 % plus que Chirac ;o))
Tiré de là
Le salaire de Sarkozy aurait augmenté de 172% et non de 140%
[2007-11-06 12:24]PARIS (Reuters) - Le salaire mensuel du président Nicolas Sarkozy sera augmenté à partir du 1er janvier 2008 de 172% et non de 140%, écrit Le Monde.
Le quotidien explique que la plupart des journaux, dont lui-même, avaient fondé leurs calculs sur une note de l'Elysée mais que le plus grand flou régnait lors du vote de cette mesure le 30 octobre à l'Assemblée nationale.
Or, le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, qui a défendu les amendements du gouvernement sur le budget de l'Elysée, a fourni des précisions au Monde.
Il en ressort que de 7.084 euros à l'heure actuelle, l'indemnité nette mensuelle du président de la République passera à 19.331 euros, soit une augmentation de 172%.
"La confusion naît d'une note de l'Elysée jugeant souhaitable que la rémunération du président soit portée à un niveau comparable à celle du Premier ministre", explique le quotidien.
Lundi, Nicolas Sarkozy a défendu cette augmentation, soulignant avoir demandé que le budget de l'Elysée soit désormais contrôlé par la Cour des Comptes et le salaire du chef de l'Etat fixé par la loi.
Jusqu'à présent, la rémunération du chef de l'Etat ne répondait à aucun critère réglementaire.
C'est vrai qu'il doit avoir du mal à boucler les fins de mois maintenant qu'il doit verser une pension alimentaire à Cécilia ;o))
Tiré de là
L'Assemblée augmente le salaire du chef de l'Etat
[2007-10-30 19:37]PARIS (Reuters) - Les députés ont adopté un amendement gouvernemental qui augmente le salaire du président de la République pour l'aligner sur le traitement du Premier ministre.
Le salaire présidentiel passerait ainsi d'environ 6.000 euros bruts par mois à près de 19.000 euros bruts, a-t-on indiqué de sources parlementaires.
L'amendement, voté dans le cadre de l'examen de la partie "dépenses" du projet de budget pour 2008, "aligne les modalités de rémunération du président de la République sur celles du Premier ministre", selon l'exposé des motifs.
Il précise que "ces éléments de rémunération sont exclusifs de tout autre paiement, pension, prime ou indemnité, hormis celles à caractère familial".
"Jusqu'à présent, j'ai été payé comme quand j'étais ministre de l'Intérieur. Vous savez je n'ai pas de problème avec ça, je ne vole personne", a commenté Nicolas Sarkozy en marge d'un déplacement en Corse.
Une note interne de l'Elysée, révélée par l'hebdomadaire Profession politique, recommandait d'augmenter le salaire du chef de l'Etat de 101.488 à 240.000 euros par an afin de l'aligner sur le traitement du Premier ministre et de le mettre au niveau de ses homologues étrangers. Soit une revalorisation de 140%.
L'opposition a mis en garde l'exécutif contre un mauvais signal adressé à l'opinion alors que Nicolas Sarkozy, qui se veut le champion du pouvoir d'achat des Français, a refusé de donner un coup de pouce au smic le 1er juillet dernier.
Un autre amendement gouvernemental adopté par les députés, et qui s'inspire d'une recommandation du comité de réflexion sur les institutions présidé par Edouard Balladur, majore de 68,5 millions d'euros (50,9 + 17,6 millions d'euros) les crédits de la dotation de la présidence de la République.
"TRANSPARENCE"
Il propose de réintégrer dans le budget officiel de l'Elysée l'ensemble des dépenses qui contribuent à son fonctionnement et qui étaient jusqu'ici réparties dans différents ministères.
"Il a pour objet, dans un souci de transparence, de procéder à la consolidation, au sein de la dotation de la présidence de la République, de l'ensemble des crédits destinés au fonctionnement et à la rémunération des personnels mis à la disposition de la présidence de la République et aujourd'hui pris en charge par différents ministères", précise l'exposé des motifs.
Ainsi, l'enveloppe des crédits de l'Elysée qui était initialement fixée à 32,3 millions d'euros pour 2008 va s'élever à 100,8 millions d'euros.
"Toutes ces petites histoires où chacun faisait dans son coin, c'est fini. (...) Je veux de la transparence, je veux que ce soit une loi qui fixe la rémunération du président de la République. Ce n'est pas à moi de la fixer", a déclaré Nicolas Sarkozy à des journalistes, en Corse.
"Je veux que les collaborateurs qui travaillent pour l'Elysée rendent des comptes. Je veux que la Cour des comptes puisse contrôler l'Elysée et que le président, son salaire soit fixé comme pour les ministres, le Premier ministre par la loi en toute transparence", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, a confirmé que la Cour des comptes vérifierait dorénavant chaque année les crédits de l'Elysée.
Les deux amendements ont été adoptés à la quasi-unanimité des présents, le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR) étant absent du débat. Si l'apparenté socialiste René Dosière, qui depuis des années réclame davantage de transparence sur les comptes de l'Elysée, a voté les deux amendements, le socialiste Jean Launay, rapporteur de ce budget, n'a pas voté celui sur le salaire présidentiel, estimant que "son opportunité n'est pas avérée dans un contexte de pouvoir d'achat difficile pour une majorité de Français".