mardi 27 novembre 2007

Ca va être chaud sur la toile ;o))

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Le Parti Pirate Français : « Le PPF considère les mesures prises par la coalition sarkozy-ump-fnac-majors comme une déclaration de guerre. Nous appelons les internautes à combattre le filtrage, le fichage et la répression aveugles par tous les moyens, y compris économiques, et en particulier lors des achats de fêtes de fin d'année. Olivennes s'est positionné comme un ennemi des libertés des internautes : ils ne l'oublieront jamais. Si Sarkozy croit pouvoir contrôler le web comme il contrôle les médias, il se trompe: en venant nous agresser sur notre terrain, il déclenche une guerre de tranchées dont il n'est pas prêt de se sortir. A bon entendeur... ».

lundi 26 novembre 2007

Enfin un jeu vidéo d'intérêt

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Un jeu vidéo sur le conflit israélo-palestinien distribué en Israël et dans les territoires palestiniens
[26/11/2007 20:21]

JERUSALEM (AP) -- Pendant la conférence d'Annapolis, aux Etats-Unis, des milliers d'Israéliens et de Palestiniens vont pouvoir se glisser virtuellement dans la peau de leurs dirigeants et déterminer le sort du Proche-Orient grâce à un nouveau jeu vidéo.

Le Centre Pérès pour la paix distribuera mardi 100.000 exemplaires de «PeaceMaker» (»conciliateur») aux Israéliens et Palestiniens alors que le même jour le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas participeront au sommet d'Annapolis, qui vise à relancer le processus de paix au Proche-Orient.

Les joueurs doivent choisir d'incarner le dirigeant palestinien ou israélien. Ils doivent faire face à des attentats-suicides palestiniens, des attaques israéliennes en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, aux extrémistes des deux bords et à une détérioration de la situation humanitaire dans les camps de réfugiés palestiniens.

Pour réussir dans le jeu, il faut se montrer «pragmatique» et comprendre l'autre camp, explique Ron Pundak, directeur du Centre Pérès pour la paix. En tant que dirigeant israélien, il est possible de bombarder des cibles palestiniennes après chaque attentat tandis que le dirigeant palestinien peut ignorer les demandes israéliennes l'exhortant à arrêter les militants avant qu'ils ne lancent des attaques. Mais ce genre de tactique n'est pas payante dans «PeaceMaker».

Le Centre fondé en 1996 par le prix Nobel de la paix et actuel président israélien Shimon Pérès parraine des projets visant à promouvoir la paix au Proche-Orient.

Un exemplaire du jeu sera envoyé à Ehoud Olmert et à Mahmoud Abbas à leur retour d'Annapolis, précise M. Pundak, qui espère que Palestiniens et Israéliens tenteront, au moins dans le jeu, de se mettre à la place de l'autre. «Il aide (chaque camp) à comprendre les limites des dirigeants et celle de l'autre partie», explique-t-il.

Conçu par la société américaine ImpactGames, le jeu sera distribué en Israël et dans les territoires palestiniens en supplément de journaux en hébreu et en arabe. AP

dimanche 25 novembre 2007

Alors ça, c'est de la compétition ;o))

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3.500 juges en herbe à la 20e Cannabis Cup d'Amsterdam
[2007-11-24 13:17]

AMSTERDAM (Reuters) - Des milliers d'amateurs de cannabis se sont donné rendez-vous cette semaine à Amsterdam pour participer à la 20e Cannabis Cup.

Les organisateurs disent attendre en tout environ 3.500 participants à cette compétition organisée sur sept jours dans plusieurs "coffee shops" de la ville.

Les juges paient un droit d'inscription de 200 dollars pour avoir le droit d'évaluer la puissance, le goût, l'odeur et la qualité générale de plusieurs herbes.

"Les gens devraient se rassembler en paix et fumer", estime Arjan Roskman, propriétaire de Green House Seed, dont la marijuana a remporté 31 prix à cette compétition annuelle.

"La compétition promet d'être très serrée cette année", a déclaré quant à lui "Herbal Santa", un fumeur de cannabis invétéré originaire du comté d'Orange, en Californie.

mercredi 21 novembre 2007

Enfin une bonne nouvelle ...

Putain, 30 ans ...


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Jacques Chirac mis en examen pour détournements de fonds publics
[2007-11-21 13:54]

par Thierry Lévêque

PARIS (Reuters) - Six mois après son départ de l'Elysée, l'ancien président Jacques Chirac a été mis en examen pour "détournement de fonds publics" dans un dossier visant la période où il était maire de Paris, de 1977 à 1995, une "première" dans l'histoire de la République française.

Son avocat, Jean Veil, l'a annoncé après son audition.

Jacques Chirac est mis en cause par la juge Xavière Simeoni pour avoir fait recruter à son cabinet de maire des dizaines de "chargés de mission" payés sur fonds publics mais qui, selon les cas, n'auraient effectué aucun travail ou auraient été à son service personnel.

Cette poursuite judiciaire devrait désormais déboucher sur un procès en correctionnelle, aucun vice de forme ne pouvant plus être soulevé. La Cour de cassation a en effet validé totalement la procédure en juin dernier.

A l'Elysée, lors du compte rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, s'est refusé à tout commentaire.

L'audition de l'ancien président, qui a duré trois heures, s'est passée "dans le meilleur climat", a assuré Me Veil. Elle a porté sur l'organisation de la mairie et sera suivie d'une autre, portant directement sur les emplois litigieux, "dans les prochains mois", a-t-il ajouté.

Arrivée discrètement vers 08h30 au pôle financier avec Mes Jean Veil et François Esclatine et un agent de sécurité, l'ancien chef de l'Etat, qui aura 75 ans à la fin du mois, est parti en évitant les journalistes.

Au moment même de son interrogatoire, le journal Le Monde publiait une "tribune" de sa main, où il proteste de son innocence.

"Jamais les moyens de la Ville de Paris n'ont été mis au service d'autres ambitions que d'agir pour les Parisiennes et les Parisiens. Jamais il n'y a eu d'enrichissement personnel. Jamais il n'y a eu de 'système'", dit-il.

"Ces recrutements, je les ai souhaités ou autorisés parce qu'ils étaient légitimes autant que nécessaires", ajoute-t-il.

Il admet toutefois à demi-mots que certains des employés ne travaillaient pas pour la Ville mais pour "faciliter la coordination et l'exercice de (ses) fonctions". Jacques Chirac était à la fois maire, député de la Corrèze, Premier ministre de 1986 à 1988 et président du RPR.

AUTRES MISES EN EXAMEN

Le dossier vise plusieurs dizaines d'emplois suspects, le plus souvent accordés à des personnalités de la droite ou à certains de leurs proches dans les cabinets de Jacques Chirac mais aussi de son successeur, Jean Tibéri (1995-2001).

Les quatre directeurs de cabinet de Jacques Chirac à l'Hôtel de Ville de 1983 à 1995, Robert Pandraud, Daniel Naftalski, Michel Roussin et Rémy Chardon, sont déjà mis en examen pour "détournements de fonds publics", ainsi que Bernard Bled, qui fut celui de Jean Tibéri. Ils ont signé les contrats de travail.

Alain Juppé, ancien adjoint aux Finances de Jacques Chirac à la mairie, a été entendu comme témoin en mai. Certains éléments du dossier mettent personnellement en cause Jacques Chirac.

Parmi les salaires litigieux, figurent en effet celui du chauffeur d'un ex-préfet de Paris, dont l'ordre d'embauche a été signé par Jacques Chirac, et ceux de plusieurs autres personnes qui auraient été en fait au service du député Chirac en Corrèze.

Sont aussi poursuivis comme bénéficiaires présumés d'emplois fictifs l'ex-député UMP de Paris Jean de Gaulle, petit-fils du général, François Debré, frère du président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré, l'ex-secrétaire général du syndicat Force ouvrière Marc Blondel - le salaire de son chauffeur était payé par la Ville - ou encore Michèle de Charette, épouse de l'ex-ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac, Hervé de Charette.

Certaines de ces personnes, comme le frère de Jean-Louis Debré, ont admis devant la police n'avoir jamais travaillé.

Il s'agissait, mercredi, de la seconde audition judiciaire de l'ancien chef de l'Etat, après celle de juillet dernier menée à son bureau parisien par le juge Alain Philibeaux de Nanterre (Hauts-de-Seine), dans un autre dossier d'emplois fictifs lié à sa gestion de la mairie de Paris. Dans cette première affaire, il a pour l'instant le statut de témoin assisté.

Jacques Chirac est menacé d'auditions, voire de poursuites, dans plusieurs autres affaires.

mardi 20 novembre 2007

Hugo Chavez a trouvé son maître (ou plutôt sa maitresse ;o))

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Rien n'interrompt Hugo Chavez...sauf sa vessie
[2007-11-19 19:01]

CARACAS (Reuters) - Malgré sa désormais fameuse royale admonestation - "Tu vas te taire, à la fin?" -, Juan Carlos n'avait pu "couper le sifflet" au très prolixe Hugo Chavez lors d'un récent sommet hispanophone au Chili.

Au sommet de l'Opep qui vient de se tenir à Ryad, le volubile président vénézuélien a fini par trouver son maître: un pressant besoin naturel.

Chavez, qui adore se répandre devant les caméras, a dû s'imposer le silence. "Je dois y aller", s'est-il excusé auprès des journalistes.

"Cela fait un moment que j'ai besoin d'aller aux toilettes et je vais faire pipi. Vous ne voulez quand même pas que je fasse sur vous?", a-t-il plaisanté.

Le bouillant leader bolivariste, qui boit café sur café tout au long de la journée, a longtemps étonné les Vénézuéliens par sa capacité à "tenir".

Jamais ils ne l'ont vu interrompre pour de pareilles contingences son émission hebdomadaire de télévision, qui dure parfois huit bonnes heures.

Jusqu'au jour où, il y a quelques mois, il s'est levé en déclarant tout de go à l'assistance sur le plateau: "Je dois aller faire quelque chose que vous ne pouvez faire pour moi."

lundi 19 novembre 2007

La «Loi de mémoire historique» espagnole a déjà du plomb dans l'aile ...

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Manifestation des nostalgiques du franquisme en Espagne
[18/11/2007 18:21]

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MADRID (AP) -- Des centaines de Phalangistes et autres nostalgiques du passé franquiste de l'Espagne se sont rassemblés dimanche, alors que la tension monte entre la gauche et l'extrême droite, après des affrontements qui ont fait un mort le 11 novembre.

La manifestation, sur la Plaza de Oriente dans la capitale espagnole, rendait hommage à José Antonio Primo de Rivera, dirigeant d'extrême droite fondateur de la Phalange franquiste, fusillé le 20 novembre 1936 par les Républicains pendant la Guerre civile espagnole.

Les nostalgiques du franquisme commémorent également la mort du général Francisco Franco, le 20 novembre 1975.

Vendredi, les manifestants de gauche avaient quant à eux défilé dans plusieurs villes du pays, protestant après la mort d'un adolescent poignardé par un militant d'extrême droite. Si les défilés se sont déroulé dans le calme à Madrid et Saragosse, des affrontements ont eu lieu à Barcelone, faisant une vingtaine de blessés chez les forces de l'ordre et débouchant sur plusieurs interpellations.

Dimache Blas Pinar, dirigeant du parti ultranationaliste «Fuerza Nueva», a rendu hommage à Primo de Rivera et au général Franco, qualifié la guerre civile de croisade contre le communisme.

Les manifestants ont dénoncé le gouvernement socialiste et reprochant au roi Juan Carlos d'avoir permis l'avènement de la démocratie après la mort du dictateur. Ils ont également brandi le drapeau de l'Italie mussolinienne, chanté les hymnes de l'époque et fait le salut fasciste.

La plupart des manifestants se sont ensuite rendus au Valle de los Caidos, immense mausolée construit sous la dictature en hommage aux martyrs du franquisme, et où se trouvent les tombes de Franco et de Primo de Rivera, à 54 km de Madrid.

Et ce alors que le parlement espagnol vient d'adopter la «Loi de mémoire historique», réhabilitant la mémoire des victimes de la guerre civile. Et qui condamne aussi officiellement, et pour la première fois, le régime du général Franco, prévoyant le retrait de tous ses symboles, dont les statues et les noms de rue. AP

jeudi 15 novembre 2007

Universités, le grand soir - Réfutations II

Un film (68’) proposé par L'Autre campagne et Sauvons la recherche Paris
Réalisé par Thomas Lacoste


"Pour soutenir cette initiative et les futurs opus de la série "Réfutations" vous pouvez acheter le DVD 12 € (frais de port inclus) paiement en ligne www.lautrecampagne.org ou par chèque à l’ordre de L’Autre association, 3, rue des Petites Ecuries, F-75010 Paris."














samedi 10 novembre 2007

Pour naviguer utile ...

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Un petit clic pour une grande cause
[2007-11-09 21:12]

LONDRES (Reuters) - Un jeu de vocabulaire mis en ligne sur internet depuis un mois a d'ores et déjà permis de rassembler suffisamment de riz pour nourrir 50.000 personnes, a annoncé vendredi le Programme alimentaire mondial.

Le jeu FreeRice (www.freerice.com) propose un mot et quatre synonymes possibles. Chaque bonne réponse est valorisée par dix grains de riz pour l'organisation onusienne.

L'idée est née de l'imagination du pionnier de la levée de fonds en ligne, l'Américain John Breen, et le financement de l'opération repose sur les bandeaux de publicité placées sur la page.

"Le site est une réussite de marketing viral avec plus d'un milliard de grains de riz donnés en à peine un mois pour combattre la faim dans le monde", a déclaré Rome Josette Sheeran, directrice générale du PAM.

Le jour de la mise en ligne du jeu, le 7 octobre, 830 grains de riz avaient été donnés.

Mais la communauté des internautes a eu tôt fait de passer le mot et le 8 novembre, 77 millions de grains ont pu être collectés, l'équivalent de plus sept millions de bonnes réponses. Un résultat encourageant au regard du message d'accueil du site qui prévient facétieusement que le jeu "risque" d'améliorer le vocabulaire écrit et oral de chaque joueur.



Donc allez-y, cliquez-ici mais comme le test de vocabulaire est en anglais, je vous propose (car tout le monde n'a pas, paraît-il, en France un bon niveau en langue) de vous aider de ce traducteur en ligne ;o))

Je viens de donner 60 grains de riz et j'y retournerai souvent ...

mercredi 7 novembre 2007

Et si le cannabis reprenait sa place dans la pharmacopée ...

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Les Pays-Bas veulent promouvoir le cannabis thérapeutique
[2007-11-07 14:22]

AMSTERDAM (Reuters) - Le gouvernement néerlandais souhaite promouvoir la vente du cannabis "thérapeutique" dans les pharmacies.

En 2003, les Pays-Bas étaient devenus le premier pays au monde à autoriser, en pharmacie et sur ordonnance, des traitements à base de cannabis contre la douleur chronique, les nausées ou la perte d'appétit chez les patients atteints du cancer, du sida ou de la sclérose en plaques.

"Le cannabis thérapeutique doit devenir un médicament agréé courant", a déclaré le ministre de la Santé Ab Klink dans un communiqué, en ajoutant qu'il espérait beaucoup du développement d'un produit à base de cannabis par le laboratoire néerlandais Echo Pharmaceuticals.

Ce médicament, dont le développement s'étendra sur plusieurs années, pourra fournir des informations scientifiques sur l'équilibre entre efficacité et sécurité du cannabis utilisé à des fins thérapeutiques, a expliqué le ministère.

Ce dernier précise que le cannabis est prescrit à plusieurs milliers de patients aux Pays-Bas qui se fournissent cependant plutôt dans les "coffee-shops", des bars où sa vente est autorisée, que dans les pharmacies.

En 2005, le premier médicament à base de cannabis, produit par le groupe britannique GW Pharmaceuticals, a été autorisé au Canada pour les patients atteints de sclérose en plaques.

L'an dernier, les autorités médicales américaines ont donné leur feu vert à des essais cliniques sur un vaporisateur buccal fabriqué par GW, le Sativex.

Le cannabis a longtemps été utilisé à des fins médicales, par les Chinois déjà il y a 5.000 ans. La reine Victoria en aurait consommé pour soulager ses douleurs menstruelles.

Le remède est tombé en désuétude face au développement de drogues synthétiques plus puissantes. Ses détracteurs estiment que ses effets secondaires ne sont pas encore assez étudiés et certains médecins soulignent qu'il accroît les risques de dépression et de schizophrénie.

lundi 5 novembre 2007

Quel avenir pour l'ordinateur ?

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L'ordinateur perd du terrain au Japon au profit des appareils multimédia --par Hiroko Tabuchi--
[05/11/2007 17:03]

TOKYO (AP) -- Masaya Igarashi veut s'offrir une console de jeu, des écouteurs haut de gamme pour son nouveau baladeur numérique et projette d'acheter plus tard une caméra numérique ou une télé à écran plat. Mais aucun PC ne figure sur la liste de cet étudiant de Tokyo, signe de la place grandissante prise par les appareils multimédias au détriment de l'ordinateur individuel au Japon.

Le rôle du PC diminue dans ce pays, où il subit la concurrence des téléphones multifonctions qui font office d'ordinateurs de poche, des consoles de jeu sophistiquées reliées à Internet ou encore des appareils d'enregistrement vidéo dotés d'une grande capacité de stockage.

«Un nouveau PC ne figure pas parmi mes priorités aujourd'hui», souligne Igarashi, qui estime que son PC âgé de trois ans «suffit pour le moment». «Je préfère acheter autre chose.»

Le marché nippon du PC est dans une phase de repli, et les analystes se demandent si le Japon ne va pas devenir le premier grand marché à voir l'utilisation de l'ordinateur décliner quelque 25 ans après avoir révolutionné l'électronique domestique, et si ce scénario pourrait préfigurer l'avenir du PC dans d'autres pays. «Le PC individuel perd du terrain face à d'autres appareils comme les télévisions à écran plat et les téléphones portables», relève Masahiro Katayama, analyste de la société d'étude de marché IDC.

Les livraisons de PC dans le pays sont en baisse depuis cinq trimestres consécutifs, ce qui constitue le premier déclin prolongé des ventes d'ordinateurs individuels sur un marché clé, selon IDC. Au deuxième trimestre 2007, la baisse pour les ordinateurs de bureau s'est établie à 4,8% et pour les portables à 3,1%.

Les ventes des géants NEC, premier fabricant de PC au Japon, et Sony sont en recul depuis 2006 dans l'archipel. Le groupe Hitachi a de son côté annoncé son désengagement total du secteur des PC, où ses opérations étaient très limitées, pour se concentrer sur d'autres activités.

«Les consommateurs ne sont plus impressionnés par des disques durs plus gros ou des processeurs plus rapides, ce n'est pas aussi excitant qu'une plus grande télé», souligne M. Katayama. «Et au Japon, les jeunes grandissent aujourd'hui en utilisant des téléphones portables, pas des PC. L'avenir du PC n'est pas brillant.»

Les fabricants ne partagent pas cet avis et promeuvent avec énergie leurs produits dans les pays où ils enregistrent la plus forte croissance, ceux où le taux d'équipement en PC est très bas. Ils vont également proposer des portables à moins de 300 dollars pour les fêtes de fin d'année.

Même si les ventes ralentissent aux Etats-Unis également, les livraisons mondiales de PC devraient augmenter de 11% pour atteindre un plus haut historique de 286 millions en 2007 grâce à la demande des pays en développement. Et l'Asie demeure une zone de croissance clé, les ventes y ayant bondi de 21,9% au deuxième trimestre.

Reste que le PC est de plus en plus concurrencé. Des millions de personnes téléchargent directement de la musique sur leur téléphone portable, que beaucoup utilisent également pour faire des achats en ligne ou jouer. Les appareils photo numériques se connectent aussi aux imprimantes et aux télévisions haute définition, pour visionner les photos, sans passer par la case PC. Les films peuvent également être téléchargés directement sur des télévisions.

Plus de 50% des Japonais envoient du courrier électronique et surfent sur Internet à partir de leur téléphone mobile, selon une étude de 2006 réalisée par le ministère japonais des Affaires intérieures. Selon la même enquête, 30% des Japonais disposant du courriel sur leur téléphone utilisaient moins l'e-mail de leur PC, et parmi eux 4% avouaient même avoir complètement arrêté d'envoyer du courrier avec leur ordinateur.

Autre signe de la tendance actuelle, le dernier site de socialisation à la mode au Japon, Mobagay Town, est conçu exclusivement pour les téléphones mobiles. AP

Réchauffement climatique : Beaucoup de discours. A quand les actes ?

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Les émissions mondiales de gaz à effet de serre près du record
[2007-11-05 18:05]

par Alister Doyle

OSLO (Reuters) - Les pays riches ont failli battre leur record d'émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2005, malgré un début d'infléchissement lié à la lutte contre le réchauffement, montrent des données publiées par l'Onu.

Les émissions des 40 pays les plus industrialisés ont atteint 18,2 milliards de tonnes en 2005, contre 18,1 milliards en 2004. Selon le Secrétariat au changement climatique, installé à Bonn, le niveau le plus élevé a été atteint en 1990, avec 18,7 milliards de tonnes de GES relâchées dans l'atmosphère.

L'augmentation de 2005 confirme la tendance à la hausse malgré les efforts de nombreux gouvernements pour réduire les émissions, largement considérées comme principales responsables du réchauffement climatique.

"Depuis 2000, les émissions de GES (...) ont augmenté de 2,6%", relève le Secrétariat dans son premier relevé de données depuis 2005.

De 2004 à 2005, les Etats-Unis sont passés de 7,19 milliards de tonnes émises à 7,24 milliards.

La hausse globale doit beaucoup à la reprise économique des pays de l'ex-bloc soviétique. Les émissions russes sont ainsi passées de 2,09 milliards de tonnes en 2004 à 2,13 milliards en 2005.

La Russie reste cependant loin de son record de 1990, à trois milliards de tonnes émises, juste avant que l'implosion de l'URSS ne se traduise par la fermeture de nombreuses usines dans tout le pays.

Les émissions de l'ancien bloc soviétique sont passées de 3,4 milliards en 2000 à 3,6 milliards en 2005, alors qu'elles se situaient à 5,6 milliards en 1990.

Parmi les pays étudiés par les Nations unies, la Lettonie a connu la plus forte baisse de ses émissions, 59%, entre 1990 et 2005. A l'opposé, la Turquie a augmenté ses émissions de 74% dans la même période.

De nombreux secteurs d'activité ont diminué leurs émissions au niveau mondial entre 1990 et 2005, notamment l'agriculture, le traitement des déchets et les processus industriels.

Le secteur de l'énergie a augmenté ses émissions de 0,5% durant cette période, les transports y contribuant le plus fortement.

dimanche 4 novembre 2007

Contre les statistiques ethniques ...

Je refuse les « statistiques ethniques »...

Je refuse que quiconque me demande ma couleur de peau, mon origine et ma religion. Je refuse que l’on puisse faire de même avec mon conjoint, mes enfants, mes parents. Je refuse que mon identité soit réduite à des critères d’un autre temps, celui de la France coloniale, ou de Vichy.

Je refuse l’idée que la lutte contre les discriminations et l’effort pour l’intégration suppose la création de catégories ethnoraciales. Le prétendre est une manipulation intellectuelle et politique. Je refuse d’accepter que le regard et l’investigation se pose sur les victimes plutôt que sur les auteurs des discriminations. La nécessaire connaissance de la réalité des discriminations doit passer par d’autres moyens comme par exemple, le testing. Je souhaite que l’on cherche à diagnostiquer réellement les pratiques discriminantes pour les sanctionner plus sévèrement. Je refuse qu’une prétendue caution scientifique consolide des stéréotypes racistes qui continuent malheureusement à travailler de l’intérieur la société française.

Je refuse que l’Etat réhabilite un référent racial ethnique ou religieux pour établir des « statistiques ethniques ».

Je refuse de modifier les fondements de notre République, et demande au Conseil Constitutionnel de ne pas valider l’article 63 de la loi sur l’immigration.



Vous aussi ?? Alors cliquez ici ...


Profitez bien de vos retraites ;o))

vendredi 2 novembre 2007

Appel à témoin : Centre de Rétention Administratif de La Plaine St Jacques

Connaissez-vous le CRA ? Le quoi, le CRA ...


Le 13 octobre, il y avait donc appel à un grand rassemblement de protestation

« Douce France, cher pays...

où l'on enferme des enfants!

Le centre de Rétention Administrative de Rennes/St jacques-aéroport a ouvert ses portes le 1er Août 2007, les a refermées sur des hommes, des femmes, des enfants.

60 (ou plus) retenus/détenus et autant de gendarmes (ou presque) pour les garder derrière les grilages et les barbelés.

Malik (3 ans) et Naïda (9 ans) y ont été enfermés 15 jours et 15 nuits avec leur maman.
Pour Malik et Naïda: - bonbons = interdits

- pâte à modeler = interdite

- crayons à colorier = interdits

Ils disent que ça n'est pas une prison. Alors comment appelle-t'on un endroit où l'on vous conduit menotté, où l'on vous prive de liberté, où l'on vous enferme derrière grilles et barbelés, où vos gardiens sont des gendarmes?

Ni effets personnels ou le minimum, ni livres ni journaux ni crayons, aucune activité: si ça n'est pas une prison, qu'est-ce donc?

Que leur reproche-t'on? D'avoir quitté leur pays, certains pour fuir la prison, la torture, parfois la mort; d'autres pour fuir la misère, tous pour vivre dignement et offrir à leurs enfants une vie meilleure.
Que demandent-ils? La protection de notre pays, des papiers, le droit de travailler et de vivre, comme nous tout simplement.

Quelle est la réponse? Pas de papiers, la clandestinité, l'angoisse, l'enfermement et l'expulsion.

Nous ,individus réunis pour soutenir les hommes, les femmes, les enfants -qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs- avons décidé de réagir et de manifester notre désaccord. Nous ne permettons pas qu'en notre nom soit bafouée la dignité humaine, la leur donc la nôtre!

Ce centre de rétention à St Jacques (comme tous les autres) est la honte de notre pays.

La Coordination régionale Bretagne/pays de Loire solidaire des personnes immigrées appelle à un grand rassemblement de protestation le Samedi 13 Octobre 2007 à 16Heures devant les grilles du C.R.A de St Jacques-aéroport.



Des photos y furent prises par Line (merci ;o))

Jeux pour enfants derrières les grilles




des détenus...pardon retenus



Vue générale. Oui oui c'est à ST Jacques près de chez nous.




Oui c'est bien une mère et ses enfants de 3 et 5 ans.


Mais ensuite, il y eut charge des CRS ;o((


Témoignage :


Samedi 13 octobre

Le soleil brille sur Rennes. Nous sommes un peu à la bourre pour nous
rendre au Centre de Rétention Administratif de La Plaine St Jacques en
vue de l'installation d'un campement de protestation. Route coupée, nous
finissons le parcours à pied. Devant le centre, des tentes "2 secondes"
sont déjà déployées 350-400 personnes participent au rassemblement. Au
mégaphone, se succèdent des témoignages sur les conditions de vie dans
le CRA, le quotidien des sans papiers, la réalité des rafles.

A 100 mètres de là, se tient le salon de l'habitat. Nous décidons de
nous y rendre pour tracter, informer les gens, sensibiliser. Le public
est plutot receptif -excepté les non-concerné-e-s, comme d'habitude
(quand ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour
protester!) - certain-e-s iront même se rendre compte par eux même de la
réalité du crime d'état. Beaucoup ne savent pas qu'à 100 mètres du lieu
où ils assouvissent leur besoin de consommation, des innocent-e-s sont
enfermé-e-s, la plupart ignore que des enfants, parfois de l'age des
leurs, ont des barbelés comme limite à leurs terrains de jeu, beaucoup
ignore les rafles, les quotas, la politique systématique de la traque et
de l'enfermement des sans-papiers, le fichage ADN. "Ah bon! et des
centres de rétention, il en existe dans toute la France?" s'interroge
cette personne, visiblement de bonne foi. Au mégaphone, on appelle à
faire pratiquer des tests ADN sur les enfants, on offre des week-end
gratuits au club Sarko, on suggère de boucler la France, car pour 6
milliards de personnes, les 60 millions de français-e-s sont des
étranger-e-s. L'ambiance est plutôt bon enfant. Un groupe de gendarmes
surveille de loin, je vais discuter avec eux, savoir ce qu'ils en
pensent. Discussion cordiale, nous sommes chacun dans nos rôles.

Fin du salon, nous décidons de bloquer la sortie du parking pour obliger
les automobilistes à prendre l'autre sortie, celle qui passe devant le
centre de rétention. Le groupe de gendarmes s'interpose, nous discutons
avec, et comme, a priori, l'autre sortie est bloquée, nous laissons
passer les voitures. Dans le flot des automobiles, deux dames, croisées
précédemment, sont allées au rassemblement devant le centre de rétention
et nous remercie de les avoir informées. Plus de voiture, le temps est
venu de retourner devant les grilles du CRA. Discussion ubuesque sur le
chemin du retour avec un conducteur de 4x4 qui cherche à faire une
maison "haute qualité environnementale"

Retour devant le CRA, la nuit commence à tomber. Décision est prise de
tenir la place jusqu'à l'évacuation. Deux RG sont appuyés sur une
barriére, j'entame le dialogue pour connaitre les intentions des forces
de l'ordre, d'autant que des renforts de CRS sont arrivés sur place. Je
comprends vite, par sous-entendu, que nous ne passerons pas la nuit ici.
Les breton-ne-s venu-e-s du Finistère en car nous quittent, les rangs
des manifestants sont plus clairsemés, il doit rester entre 100 et 150
personnes, isolées de tout, plus aucun média n'est présent. Assi-se-s
par terre, nous attendons calmement. Aucune violence, aucune agressivité
dans nos rangs.

Ca bouge du côté du CRA, la nuit est tombée, le premier flot de CRS
sort, projecteur braqués sur nous. Un cordon sur le côté, un en face.
Leur mégaphone est en panne, tant pis, il n'y aura pas de sommations.
Nous sommes toujours assis pacifiquement et sans violence quand ils
commencent à avancer faisant preuve d'une brutalité dépassant
l'entendement. J'ai appris, par hasard, qu'il y avait un match de rugby
ce soir, certainement ne veulent ils pas le louper.

Assis par terre, j'attends. Les CRS continuent leur répression féroce et
bientôt mon regard ne peut plus se porter que sur des boucliers ou des
rangers. "Dégage" vocifèrent ils. Je ne réponds pas à leur injonction
alors, rapidement je me sens agrippé par une puis deux puis trois mains
- ils seront jusqu'à 8 pour déplacer mes 75 kg. Je ne touche plus terre,
suis amené une trentaine de mêtres plus loin, remis sur pied. La gazeuse
à bout touchant, directement dans les yeux, le bruit "pschiii", la
brulure est immédiate, 5 secondes?, 10 secondes? vont ils la vider sur
moi? et les premiers coups pleuvent. J'arrive aveuglé à me retirer,
gagner 5 à10 mêtres pour rejoindre la foule hébétée mais toujours
pacifique et non violente des autres manifestant-e-s, éviter la BAC,
cachée derrière un abribus . Ma progression est plus lente, toujours
aveuglé que je suis. "Celui là, il nous a fait chier" entends je
derrière moi, bruit des rangers qui accélèrent, le premier coup de
matraque est amorti par mon sac à dos. Ils sont trois autour de moi, à
faire pleuvoir leur matraque, acharnement sur les genoux, par devant,
par derrière, sur les épaules, les bras. "Ta gueule, avance" est la
seule réponse à mes tentatives pour les raisonner. La violence des
coups, la hargne et l'agressivité dégagée ne laissent aucun doute sur
leur volonté de faire mal, puis ils me lâchent, une autre proie sans
doute. Rétention, gaz, violence arbitraire, le parfum de Vichy se mêle à
celui du lacrymo.

On se cherche, on se retrouve. Emelie, gazée largement aussi (ses
vêtements sont imbibés de gaz), matraquée, tabassée, a pris un sale coup
sur la main - elle ira dimanche à l'hopital-, Mathias lui a gouté aux
rangers, nombre d'entre nous portons les séquelles de
l'ultra-violence policière. Pas de collyre, ces vieux réflexes m'ont
quittés et je m'en veux. Une jeune femme, équipée, me nettoie les yeux,
je ne suis pas le seul à demander ses services. Les brulures du visage,
du cou continuent, la douleur des coups reçus commence à se faire sentir
mais il ne faut pas s'arrêter, la meute de CRS toujours à nos trousses a
accélère la cadence -l'heure du match doit approcher-, nous continuons
à évacuer toujours sans violence, sans bousculade. Des refrains
"antiflics" fusent, des slogans "Pétain-reviens-t'as oublié tes chiens"
sont scandés, Moi, "Hexagone" me trotte dans la tête " les matraqueurs
assermentés qui fignolèrerent leur besogne". La poursuite s'arrête dans
le centre ville de St Jacques de la Lande, La BAC croisée ultérieurement
veille. Fin de l'évacuation.

Ils nous faut récupérer les voitures, nous devons être à 4 km du lieu où
elles sont garées, la ballade a duré longtemps. trajet à marcher le long
de la 4 voie. J'ai connu plus sécuritaire comme itinéraire.

Retour à Rennes, la douche et les brulures inhérentes au gaz, état des
corps. Vague coup d'oeil dans le miroir ,pas beau à voir,mais eux
peuvent ils se regarder dans un miroir. La main d'Emelie a doublé de
volume, elle ne peut pratiquement plus s'en servir, mon genou aussi a
sérieusement enflé. Les hématomes apparaissent, "Ah là aussi, ils ont
cogné" c'est bien des dizaines de coup de matraque que nous avons reçus.
On verra ça demain après une nuit de sommeil. Ce soir, des innocent-e-s,
hommes, femmes, enfants dormiront encore derrière des barbelés, mais
eux, comment peuvent ils trouver le sommeil, vivre normalement après
tant d'ignominie.

Dimanche 14 octobre
Retour vers les Landes. Le sac à dos ravive la douleur de mon épaule
endolorie, la marche vers la gare me rappelle l'acharnement sur les
genoux, dont l'un a encore enflé.
Dans le train, je me remémore les évènements de la veille, processus de
pensée. Oui, je continuerai à diffuser la culture de la non-violence,
car me changer, changer mon âme, faire pousser en moi la haine serait
leur victoire. Oui, je continuerai à lutter de façon pacifique et
non-violente contre leurs lois iniques et racistes, car jamais je ne
légitimerai leur violence. Envie de pleurer, mais ça n'a plus rien à
voir avec les gaz. Savoir que j'ai laissé derrière moi, impuissant, des
êtres humains enfermé-e-s, me demander comment d'autres êtres humains
peuvent faire preuve d'autant d'inhumanité, de violence gratuite, de
haine froide.

Nous avons attaqué le tabou des tabou, ce dont on ne parle jamais dans
les médias, ce qu'on veut taire, passer sous silence, la main tendue à
l'extrême droite, le visage fascisant de la France d'après. Cela doit
être impardonnable dans la France sarkozyste pour mettre autant de zèle
à vouloir nous faire taire.

Samedi prochain, manifestation nationale dans les villes de France, pour
les sans papiers, pour que la solidarité ne soit pas un délit. J'y
serai, à Bordeaux, ne pas oublier le collyre.



D'après l'Oncle Paul,
L'auteur [...] cherche des témoins oculaires. S'agissant de pouvoir porter plainte pour cette jeune personne Emelie, gazée largement aussi - ses vétements imbibés de gaz - matraquée, tabassée, et qui a pris un sale coup sur la main. Fracture au poignet.
Alors si vous étiez là-bas ce soir là et que vous avez assisté à ces actes de violence, contactez-moi, je vous mettrai en relation ...

Hypersilence, pour l'hypergaffe de l'hyperprésident

Une petite vidéo ...



... et les commentaires qui vont bien avec ;o))