lundi 6 août 2012

Quand la protection des espèces n'en est plus une ...

Et oui, j'avais du retard dans les messages de l'oncle Paul à vous transférer (et encore, il m'en reste une centaine à lire ;o))

Pour participer à cette 'consultation publique' au Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie (27 juillet au vendredi 24 août 2012) voici le lien :  http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/am-mod-am-flore-protegee-regionaux. En document attaché la texte de proposition qui vise à terme à encourager le bétonnage des espaces verts et ci-après ce que j'ai pu tirer de cette arnaque étatique :
3 août 2012

On n'est pas dupe ... Par la modification des arrêtés listant les espèces végétales protégées à l’échelon régional, on élargit le champ de l'écocide par la possibilité de reduire encore plus la biodiversité. Car en levant l'interdiction de détruire des espèces végétales 'protégées' sur des parcelles non-agricoles, quelles parcelles ne sont pas exploitées à des fins sylvicoles (= quasiment toutes les forêts), cynégétiques (hors réserves de chasse la totalité du territoire français), piscicoles (lacs, rivières, étangs, ... ) etc. Pour le moment répondants : 81
S'il y a de quoi se demander ce que l'on désigne par la protection des espèces en France au XXI ème siècle, on voit bien pourquoi cette modification a comme but de faciliter les tracés des grands projets inutiles - genre le deuxième aéroport de Nantes à Notre Dame-des Landes - pour l'unique bénéfice des entreprises de béton comme Vinci, Bouygues et consorts. Avec l'idée aussi de pouvoir y enterrer davantage des mâchefers d'incinération, car le réseau routier est bientôt saturé des rond-points.
Bientôt nous serons même de démontrer que la nature ne se fait pas sans l'action salvatrice des bulldozers et pulvérisateurs. Ou comme le dirait le célèbre médecin chef de Jean-Claude Pierre :
«Sous la tente à oxygène, on sait au moins ce qu'on respire ...».
Paul Matthews
«Les Déserts»
35580 SAINT SENOUX
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/uploads/tinyMCE/les-consultations-publiques-du-ministere-du-developpement-durable/am-mod-am-flore-protegee-regionaux/am-modifiant-am-regions-consultation.pdf

Message du 31/07/12 23:25
> De : "Renaud Puissauve"
> A :
promosiegb@yahoogroupes.fr, DiplomesIEGB@yahoogroupes.fr


> Objet : [PromosIEGB] Quand la protection des espèces n'en est plus une ...
>
>

> Bonsoir à tous,
>
> Ouverte à la consultation publique depuis le 27 juillet, et jusqu'au 24 août, sur le site du ministère de l'environnement, une proposition de modification des arrêtés de protection de la flore aux niveaux régional et national.
>
> La modification remplace le paragraphe :
>
> «
Toutefois, les interdictions de destruction, de coupe, de mutilation et d'arrachage, ne sont pas applicables aux opérations d'exploitation courante des fonds ruraux sur les parcelles habituellement cultivées.»
>
> Par :
>
> «Toutefois, les interdictions de destruction, de coupe, de mutilation et d'arrachage ne s'appliquent pas :
>
> « 1° aux opérations de gestion courante des milieux naturels ayant pour objectif le maintien des habitats présents ou, le cas échéant, favorables à l'espèce concernée ;
>
> « 2° aux opérations d'exploitation et de gestion courantes sur les parcelles habituellement cultivées, utilisées ou habituellement exploitées à des fins agricoles, sylvicoles, piscicoles, conchylicoles, salicoles, cynégétiques ou à des fins de maintien de la sécurité des biens et des personnes à condition que cela n'entraîne pas de modifications notables des habitats de l’espèce. »
>
>
> Le premier ajout rappelle (et arrête juridiquement !) s'il en était nécessaire que la nature ne se fait pas sans notre action salvatrice.
>
> Pour le deuxième, quelles parcelles ne sont pas exploitées à des fins sylvicoles (= quasiment toutes les forêts), cynégétique (hors réserves de chasse la totalité du territoire français), piscicole (lacs, rivières, étangs, ... ) ???
>
> Quand en plus l'argument avancé est "Cette modification permet de prendre en compte d'une part les nécessités de gestion particulières des milieux naturels (les activités de gestion ayant pour objectif principal la conservation de la nature) et, d'autre part, les différentes activités ayant une finalité économique et les activités rendues nécessaires pour la sécurité des biens et des personnes, dans la mesure où ces activités ne modifient pas de manière notable les habitats."
>
> Il y a de quoi se demander ce que l'on désigne par la protection des espèces.
>
> Bientôt nous serons à même de démontrer que la traque du Loup permet sont expansion !>
> N'hésitez pas à réagir à la consultation publique sur le site du ministère :
>
>
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/am-mod-am-flore-protegee-regionaux
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>
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/am-mod-am-flore-protegee-nationaux
>

> Profitez quand même de vos vacances d'été pour ceux qui en ont, et bon courage pour les soutenances !
>

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Sent: Wednesday, August 01, 2012 11:52 AM
Subject: Loup : L'ASPAS poursuit J.Bové pour incitation au braconnage
En application de la Directive Habitat et de la Convention de Berne, le loup est une espèce strictement protégée en Europe y compris en France. L'Eurodéputé Bové semble l'ignorer. Comment donc faire respecter les lois de protection de l'environnement et de la santé publque, par les plus gros polluers et pillards de la planète, devant l'érosion goutte à goutte des règles que constitue ce genre de petite dérogation populiste. Les petits ruisseaux font les grandes rivières ... D'ailleurs il y a la question non-traités ses chiens divagants ...
"il n’est pas rare que les chiens divagants occasionnent des dégâts sur les troupeaux et d’après le berger, ils seraient même responsables de la plupart des grosses attaques et de la mort de très nombreuses brebis. Mais l’omerta règne en maître sur ce sujet tabou et le loup a si bon dos… Les chiens sont pourtant mis en cause dans de nombreuses attaques : voir cet article de la Buvette des Alpages qui recense toutes les attaques de chiens ayant fait l’objet d’une médiatisation depuis 1999 ...' Cf. http://www.ferus.fr/actualite/chiens-divagants-et-protection-des-troupeaux
----- Original Message -----
Sent: Tuesday, July 31, 2012 5:58 PM
Subject: CP : Loup : L'ASPAS poursuit J.Bové pour incitation au braconnage
Communiqué de presse,
Le 31 juillet 2012
José Bové, médaille d’or de la démagogie !

L’ASPAS le poursuit pour incitation au braconnage

Le 17 juillet dernier en Lozère, José Bové déclarait : « Si le loup risque d’attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire c’est de prendre le fusil et de tirer ! ». Les écologistes sont furieux de cette trahison et ripostent.


Curieuse façon de faire, pour un élu chargé de voter les lois, et qui, pour complaire à quelques-uns de ses ex-amis, appelle à les enfreindre.
Curieuse déclaration de la part d’un eurodéputé élu par les Français pour une meilleure prise en compte de la protection de la nature. Celui qui par le passé a montré tant de courage face aux lobbies et à la FNSEA s’est désormais rabaissé au même niveau de l’anti-écologie primaire.
En application de la Directive Habitat et de la Convention de Berne, le loup est aujourd’hui une espèce strictement protégée en France. Sa destruction illégale (et l'incitation à commettre un tel acte), telle que M. Bové la préconise, est une infraction pénale correctionnelle, punie de 15 000€ d'amende et d'un an d'emprisonnement. Les solutions de protection des troupeaux existantes s’avèrent non seulement efficaces, mais ce sont les seules qui permettent aujourd’hui d’envisager la cohabitation entre le loup et le pastoralisme.
Car le tir du loup a, le plus souvent, des effets inverses au résultat souhaité : en faisant éclater une meute stable régie par un couple dominant, le risque d’attaque sur les troupeaux augmente ! La seule solution est donc la protection des troupeaux. Elle seule garantit la pérennité du pastoralisme. Mais c'est moins populiste, et beaucoup moins médiatique.
Entre schizophrénie et basse stratégie médiatico-politique, la fin de carrière de José Bové est décidément pitoyable. Elle est également contre-productive tant pour le monde de l’élevage, son ancien métier, que pour la protection de la nature, qui est pourtant au centre des discours d’Europe Ecologie Les Verts.
L’ASPAS dépose plainte pour incitation au braconnage envers une espèce protégée, et en appel à Europe Ecologie Les Verts, pour qu’ils se positionnent clairement sur les enjeux environnementaux et de protection de la nature, quitte à se séparer de quelques-uns de leurs députés qui confondent politique et cirque médiatique.
Ces dernières semaines, le manquement de la France à ses engagements communautaires a poussé l'ASPAS à porter plainte contre l'État français pour sa gestion calamiteuse du "dossier loup". D'abord auprès de la Comission Européenne puis devant le Comité permanent de la Convention de Berne. Les pressions incessantes des anti-loups ont déjà plongé notre pays dans l'illégalité en obtenant une législation encore plus permissive en matière de destruction des loups. Mais apparemment pas encore suffisamment au goût de l'eurodéputé Bové qui en appelle désormais au braconnage.
Contact presse:
Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55

Association pour la Protection des Animaux Sauvages - www.aspas-nature.org
Membre du Bureau Européen de l’Environnement - Bruxelles
B.P. 505 - 26401 CREST Cedex - France Tel. 04 75 25 10 00 - Fax. 04 75 76 77 58 - info@aspas-nature.org
Association reconnue d’utilité publique par arrêté préfectoral du 11 décembre 2008 (JORF n°0067 du 20/03/09)
Association 100% indépendante


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