Et oui, j'avais du retard dans les messages de l'oncle Paul à vous transférer (et encore, il m'en reste une centaine à lire ;o))
3
août 2012
On n'est pas
dupe ... Par la modification des arrêtés listant les espèces végétales
protégées à l’échelon régional, on élargit le champ de l'écocide par la
possibilité de reduire encore plus la biodiversité. Car en levant l'interdiction
de détruire des espèces végétales 'protégées' sur des parcelles non-agricoles,
quelles parcelles ne sont pas exploitées à des fins
sylvicoles (= quasiment toutes les forêts), cynégétiques (hors réserves de
chasse la totalité du territoire français), piscicoles (lacs, rivières, étangs,
... ) etc. Pour le moment répondants
: 81
S'il y a de
quoi se demander ce que l'on désigne par la protection des espèces en France au
XXI ème siècle, on voit bien pourquoi cette modification a comme but de
faciliter les tracés des grands projets inutiles - genre le deuxième aéroport de
Nantes à Notre Dame-des Landes - pour l'unique bénéfice des entreprises de béton
comme Vinci, Bouygues et consorts. Avec l'idée aussi de pouvoir y enterrer
davantage des mâchefers d'incinération, car le réseau routier est bientôt saturé
des rond-points.
Bientôt nous
serons même de démontrer que la nature ne se fait pas sans l'action salvatrice
des bulldozers et pulvérisateurs. Ou comme le dirait le célèbre médecin chef de
Jean-Claude Pierre :
«Sous la
tente à oxygène, on sait au moins ce qu'on respire
...».
Paul
Matthews
«Les
Déserts»
35580 SAINT
SENOUX
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/uploads/tinyMCE/les-consultations-publiques-du-ministere-du-developpement-durable/am-mod-am-flore-protegee-regionaux/am-modifiant-am-regions-consultation.pdf
> Objet : [PromosIEGB] Quand la protection des espèces n'en est
plus une ...
>
>
> Bonsoir à
tous,
>
> Ouverte à la consultation publique depuis le 27 juillet,
et jusqu'au 24 août, sur le site du ministère de l'environnement, une
proposition de modification des arrêtés de protection de la flore aux niveaux
régional et national.
>
> La modification remplace le paragraphe
:
>
> «Toutefois, les interdictions de
destruction, de coupe, de mutilation et d'arrachage, ne sont pas applicables aux
opérations d'exploitation courante des fonds ruraux sur les parcelles
habituellement cultivées.»
>
> Par :
>
> «Toutefois, les interdictions de destruction,
de coupe, de mutilation et d'arrachage ne s'appliquent pas :
>
> «
1° aux opérations de gestion courante des milieux naturels
ayant pour objectif le maintien des habitats présents ou, le cas échéant,
favorables à l'espèce concernée ;
>
> « 2° aux opérations
d'exploitation et de gestion courantes sur les parcelles habituellement
cultivées, utilisées ou habituellement exploitées à des fins agricoles,
sylvicoles, piscicoles, conchylicoles, salicoles, cynégétiques ou à des
fins de maintien de la sécurité des biens et des personnes à
condition que cela n'entraîne pas de modifications notables des habitats de
l’espèce. »
>
>
> Le premier ajout rappelle (et arrête
juridiquement !) s'il en était nécessaire que la nature ne se fait pas sans
notre action salvatrice.
>
> Pour le deuxième, quelles parcelles ne
sont pas exploitées à des fins sylvicoles (= quasiment toutes les forêts),
cynégétique (hors réserves de chasse la totalité du territoire français),
piscicole (lacs, rivières, étangs, ... ) ???
>
> Quand en plus
l'argument avancé est "Cette modification permet de prendre en compte d'une part
les nécessités de gestion particulières des milieux naturels
(les activités de gestion ayant pour objectif principal la conservation de la
nature) et, d'autre part, les différentes activités ayant une finalité
économique et les activités rendues nécessaires pour la sécurité des
biens et des personnes, dans la mesure où ces activités ne modifient pas de
manière notable les habitats."
>
> Il y a de quoi se demander ce
que l'on désigne par la protection des espèces.
>
> Bientôt nous serons à même de démontrer que
la traque du Loup permet sont expansion !>
> N'hésitez pas
à réagir à la consultation publique sur le site du ministère :
>
>
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/am-mod-am-flore-protegee-regionaux
>
> http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/am-mod-am-flore-protegee-nationaux>
> Profitez
quand même de vos vacances d'été pour ceux qui en ont, et bon courage pour les
soutenances !
>
--
Sent: Wednesday, August 01, 2012 11:52 AM
Subject: Loup : L'ASPAS poursuit J.Bové pour incitation au
braconnage
En application
de la Directive Habitat et de la Convention de Berne, le loup est une espèce
strictement protégée en Europe y compris en France. L'Eurodéputé Bové semble
l'ignorer. Comment donc faire respecter les lois de protection de
l'environnement et de la santé publque, par les plus gros polluers et pillards
de la planète, devant l'érosion goutte à goutte des règles que constitue ce
genre de petite dérogation populiste. Les petits ruisseaux font les grandes
rivières ... D'ailleurs il y a la question non-traités ses chiens divagants ...
"il n’est pas rare que les chiens divagants occasionnent des
dégâts sur les troupeaux et d’après le berger, ils seraient même
responsables de la plupart des grosses attaques et de la mort de très nombreuses
brebis. Mais l’omerta règne en maître sur ce sujet tabou et le loup a si bon
dos… Les chiens sont pourtant mis en cause dans de nombreuses attaques : voir
cet article de la Buvette des
Alpages qui recense toutes les attaques de
chiens ayant fait l’objet d’une médiatisation depuis 1999 ...' Cf.
http://www.ferus.fr/actualite/chiens-divagants-et-protection-des-troupeaux
----- Original Message -----
Sent: Tuesday, July 31, 2012 5:58 PM
Subject: CP : Loup : L'ASPAS poursuit J.Bové pour incitation au
braconnage
Communiqué de
presse,
José Bové, médaille d’or de la démagogie
!
L’ASPAS le poursuit pour incitation au
braconnage
Le
17 juillet dernier en Lozère, José Bové déclarait : « Si le loup risque
d’attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire c’est de prendre le fusil et
de tirer ! ». Les écologistes sont furieux de cette trahison et
ripostent.
Curieuse façon de faire, pour un élu chargé de voter les
lois, et qui, pour complaire à quelques-uns de ses ex-amis, appelle à les
enfreindre.
Curieuse déclaration de la part d’un eurodéputé élu
par les Français pour une meilleure prise en compte de la protection de la
nature. Celui qui par le passé a montré tant de courage face aux lobbies et à la
FNSEA s’est désormais rabaissé au même niveau de l’anti-écologie
primaire.
En application de la Directive Habitat et de la
Convention de Berne, le loup est aujourd’hui une espèce strictement protégée en
France. Sa destruction illégale (et l'incitation à commettre un tel acte), telle
que M. Bové la préconise, est une infraction pénale correctionnelle, punie de 15
000€ d'amende et d'un an d'emprisonnement. Les solutions de protection des
troupeaux existantes s’avèrent non seulement efficaces, mais ce sont les seules
qui permettent aujourd’hui d’envisager la cohabitation entre le loup et le
pastoralisme.
Car le tir du loup a, le plus souvent, des effets
inverses au résultat souhaité : en faisant éclater une meute stable régie par un
couple dominant, le risque d’attaque sur les troupeaux augmente ! La seule
solution est donc la protection des troupeaux. Elle seule garantit la pérennité
du pastoralisme. Mais c'est moins populiste, et beaucoup moins
médiatique.
Entre schizophrénie et basse stratégie
médiatico-politique, la fin de carrière de José Bové est décidément pitoyable.
Elle est également contre-productive tant pour le monde de l’élevage, son ancien
métier, que pour la protection de la nature, qui est pourtant au centre des
discours d’Europe Ecologie Les Verts.
L’ASPAS dépose plainte pour incitation au
braconnage envers une espèce protégée, et en appel à Europe Ecologie Les Verts,
pour qu’ils se positionnent clairement sur les enjeux environnementaux et de
protection de la nature, quitte à se séparer de quelques-uns de leurs députés
qui confondent politique et cirque médiatique.
Ces
dernières semaines, le manquement de la France à ses engagements communautaires
a poussé l'ASPAS à porter plainte contre l'État français pour sa gestion
calamiteuse du "dossier loup". D'abord auprès de la Comission Européenne puis
devant le Comité permanent de la Convention de Berne. Les pressions incessantes
des anti-loups ont déjà plongé notre pays dans l'illégalité en obtenant une
législation encore plus permissive en matière de destruction des loups. Mais
apparemment pas encore suffisamment au goût de l'eurodéputé Bové qui en appelle
désormais au braconnage.
Contact
presse:
Pierre Athanaze, Président de
l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55
Association pour la
Protection des Animaux
Sauvages -
www.aspas-nature.org
Membre du Bureau Européen de l’Environnement -
Bruxelles
Association reconnue d’utilité publique par arrêté
préfectoral du 11 décembre 2008 (JORF n°0067 du 20/03/09)
Association 100%
indépendante
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