dimanche 23 décembre 2012

Il est temps d'en finir avec la guerre aux drogues

Et ce n'est pas moi qui le dit mais la Commission Mondiale pour la Politique des Drogues dans un rapport de 24 pages que je vous invite à lire.

Les fumeurs veulent sortir de la clandestinité

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Créer des coopératives de production de cannabis, mettre en place des cultures et les partager sans notion d’argent, hors du circuit des dealers et surtout sans se cacher des autorités : c’est l’objectif des Cannabis social clubs qui commencent à voir le jour en France sur le modèle espagnol. Mais le pas vers une officialisation de leurs activités reste dur à franchir.

C’était samedi dernier à Saint-Denis, raconte StreetPress. Le Cannabis Social Club France tenait sa deuxième assemblée générale, via l'association écran des Amis du Cannabis social club Français. Principal sujet du jour : quand les clubs vont-ils (enfin) se déclarer officiellement ?
Car là est l’enjeu : sortir de la clandestinité, quitte à passer en force : "Si nous sommes fédérés et qu’un maximum de groupes de cultivateurs jouent la transparence en montrant ce qu’ils produisent, les tribunaux ne pourront pas absorber toutes les plaintes. Et cela montrera que la loi est inadaptée", estime Dominique Broc, fondateur du CSCF.
En attendant, c'est sous la forme d'une page Facebook que le CSCF fait passer ses messages.
"A terme, collaborer avec les autorités"
Les CSC s’inspirent de ce qui se fait en Espagne, où plus de 500 associations auraient été créées. Mais où, différence majeure, chaque citoyen est autorisé à cultiver cinq plants de cannabis.


Parmi leurs principes fondateurs, réunis sur une charte accessible en ligne, cette affirmation tout sauf anodine : "A terme, collaborer avec les autorités dans un souci commun de régulation et de lutte contre la mafia au nom de l’éducation à l’usage et de la prévention des abus liés à l’usage de cannabis mais aussi aux effets pervers liés à la prohibition".
Qui va se lancer ?
Reste à franchir le premier pas : aller à la préfecture et déposer les statuts d’une association dont le but premier reste quand même franchement illégal. Et les déclarations du ministre de l’Education nationale Vincent Peillon n’y ont rien changé.




Qui va se dévouer ? Personne, en tout cas, chez les amateurs rencontrés par StreetPress : "pas du tout prêt" pour l’un, "trop peur d’être tout seul au niveau juridique" pour l’autre… "Le milieu cannabitique n’est pas d’un naturel militant", regrette un des organisateurs. L’idée d’un dépôt concomitant dans plusieurs préfectures fait son chemin, mais rien n’est encore décidé.
  • B.B.

mardi 11 décembre 2012

NDDL : Baptême à Bain-de-Bretagne

Ce samedi 1er décembre, nous étions 135 à l"appel de l'AVEC à nous réunir pour débaptiser la place de la République et la rebaptiser Place Notre Dame des Landes. Ci-dessous le texte dont nous fit la lecture, Philippe Goarnisson de l'AVEC et quelques photos ...

Depuis le début des années 70, un projet menace de faire disparaître 1650 ha de bocage préservé. Inutilement car un aéroport existe déjà à Nantes ; un aéroport loin d’être saturé ; un aéroport dont les équivalents en terme de surface dans le monde transportent non pas 3,2 millions de passagers comme actuellement à Nantes mais 17 millions comme à San Diego en Californie. On ne passera pas en revue ce matin tous les arguments qui vont à l’encontre de ce projet car ils sont nombreux et vous les trouverez sur le site de l’ACIPA.


Des alternatives ont été proposées sans être véritablement étudiées ; ne serait-ce qu’une piste perpendiculaire à l’actuel aéroport qui permettrait d’arrêter le survol de Nantes, coûterait beaucoup moins cher aux collectivités, rapporterait plus d’argent à la France d’après le rapport d’un cabinet indépendant hollandais, serait beaucoup moins polluant et suffirait largement au trafic des 30 ou 40 prochaines années.

Au lieu de cela, on veut nous imposer, imposer aux riverains de Notre Dame des Landes un aéroport dit HQE qui dans 150 ans resterait un « kyste » au milieu de ce joli pays. Car le kyste, ce n’est pas la résistance qui a lieu actuellement dans cette ZAD (Zone à défendre et non Zone d’Aménagement Différé), le kyste, ce serait cette tâche de béton, de goudrons, de bâtiments de 1650 ha.

Depuis, la naissance de ce projet, dans les années 70, de l’eau, pas toujours très propre, a coulé sous les ponts : le pétrole coûte très cher, les ardeurs aériennes ont été calmées et il n’y a pas eu l’augmentation escomptée du nombre de voyageurs (il était prévu entre 5 et 9 millions de passagers pour Nantes par des ….. experts toujours de plus en plus experts !), la question écologique a pris une dimension inimaginable il y a 40 ans. En d’autres termes : le monde a beaucoup changé. Trop, peut-être, pour les défenseurs d’un projet emblématique de nos aveuglements technocratiques. Il est donc devenu le symbole de ces grands projets inutiles dont notre pays a le secret, de ces partenariats public-privé dont la logique échappe à la raison citoyenne, le symbole de l’incapacité de nos dirigeants à penser l’alternative, en particulier en matière de développement local et de transport.


Quand on en est à déployer des milliers de policiers en tenue de combat pour imposer « la loi » à quelques dizaines de paysans qui veulent vivre et travailler chez eux, quand un ministre de l’Intérieur socialiste évoque le spectre de « l’ultra-gauche » devant des cabanes perchées dans les arbres et quelques potagers collectifs, il est temps, sans doute, de se poser de sérieuses questions. 

De plus en plus de comités de soutien se créent en France et même à l’étranger contre ce projet et pour envoyer des signaux de solidarité aux occupants de la ZAD que nous saluons très solidairement ce matin.

Alors pour dire à nos dirigeants nationaux gouvernant notre république, à notre député de Redon, JR Marsac, pour qui le débat est clos, pour mettre en garde certains de nos élus locaux qui pensent que cet aéroport n’entraînera que des gains financiers pour ce petit territoire de Bain de Bretagne et qui ne tiennent pas compte des répercutions à grande échelle, parce que notre république doit rester une démocratie qui écoute ses citoyens, qui ne reste pas bornée sur de vieux schémas, l’AVEC et tous les citoyens ici présents décidons de débaptiser cette place de la République en place Notre Dame des Landes !


Et pas loin d’ici, à 200 mètres, il y a une autre place, celle de la Victoire !

mercredi 7 novembre 2012

Légalisation de la marijuana : un défi pour l'administration Obama

Ah, faut fouiner pour trouver ce qu'on cherche ...

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Légalisation de la marijuana : un défi pour l'administration Obama
Au Colorado, les électeurs ont voté en faveur d'un amendement autorisant les adultes de plus de 21 ans à posséder une once de marijuana et à faire pousser jusqu'à six plants de marijuana dans un endroit privé et sécuritaire.
L'utilisation de la drogue dans l'espace public restera cependant prohibée.
Les électeurs de l'État de Washington ont pour leur part approuvé l'idée que l'État accorde des permis à des entreprises produisant, transformant et assurant la vente au détail de marijuana. Les consommateurs pourraient acheter jusqu'à une once de marijuana en magasin.
« Aujourd'hui, l'État de Washington s'est penché sur 70 ans de prohibition de la marijuana et a dit que le temps d'une nouvelle approche est venu », a déclaré la directrice de la campagne des partisans de la proposition, Alison Holcomb.
Des experts en santé publique, des chefs d'entreprise de haute technologie et d'anciens hauts dirigeants du département de la Justice ont appuyé la campagne des partisans de la légalisation de la marijuana.
La vente de marijuana légale pourrait rapporter des centaines de millions de dollars à l'État, mais cela ne se produira pas de sitôt, car l'État doit d'abord déterminer les règles qui encadreront cette nouvelle industrie.
L'affaire ne passera pas comme une lettre à la poste auprès du département de la Justice et de l'agence américaine antidrogue, la Drug Enforcement Administration, qui considèrent toujours que la marijuana est une drogue illégale.
Le département de la Justice n'a pas dit ce qu'il entendait faire à ce sujet.
En Oregon, les partisans de la légalisation de la marijuana ont perdu un référendum organisé à ce sujet.
Au Massachusetts, les électeurs ont approuvé l'utilisation de marijuana à des fins médicales, comme l'ont déjà fait 17 autres États. L'Arkansas a toutefois rejeté l'idée.

jeudi 1 novembre 2012

Expulsions à Notre Dame des Landes

Combien de milliers d'euros pour envoyer tous ces CRS empêcher tous ces jeunes de vivre ?

Pragmatisme batave

Le maire d'Amsterdam réfléchit, lui !!!

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Les coffee shops d'Amsterdam devraient rester ouverts aux touristes



La "carte cannabis" vise à réserver l'accès des établissements aux seuls résidents des Pays-Bas.

Que les touristes adeptes des coffee shops d'Amsterdam se rassurent. Ils devraient toujours y avoir accès, a assuré le maire de la ville Eberhard van der Laan, cité jeudi 1er novembre par le quotidien de gauche Volkskrant. "Les touristes peuvent continuer à visiter les 220 coffee shops d'Amsterdam, même s'ils ne résident pas aux Pays-Bas", écrit le journal, affirmant que le maire de la ville a confirmé l'information.

Sur les sept millions de touristes qui visitent Amsterdam chaque année, environ un million et demi font un arrêt dans un coffee shop pour acheter du cannabis, selon le journal. En présentant lundi leur accord de gouvernement pour les cinq prochaines années, libéraux et travaillistes, vainqueurs des législatives anticipées de septembre, ont décidé d'abandonner l'impopulaire "carte cannabis" qui devait faire des coffee shops des clubs fermés.

UNE FORMULATION PEU CLAIRE DE LA LOI
Entrée en vigueur le 1er mai dans le sud du pays, alors que le reste du territoire doit suivre le 1er janvier, elle devait également limiter l'accès des coffee shops néerlandais aux seuls résidents des Pays-Bas. Le "critère de la résidence" restera techniquement en vigueur, selon l'accord de gouvernement, mais, peut-on y lire, "l'application du critère de résidence se fera en concertation avec les municipalités concernées".
C'est en se fondant sur cette formulation critiquée par les députés néerlandais, car peu claire, que le maire d'Amsterdam assure que les établissements resteront ouverts aux touristes. Et si l'accès de ces établissements leur devenait interdit, "ces touristes ne vont pas dire : OK, pas de cannabis", assure le maire, cité par le Volkskrant, évoquant les nuisances provoquées par des milliers de touristes à la recherche de drogue dans les rues de la ville. "Plus de vols dans les rues, plus de disputes à propos de la drogue, aucun contrôle sur la qualité, tous les problèmes que nous avions reviendraient", a-t-il précisé, selon la même source.

mercredi 24 octobre 2012

Nddl : l'appel de deux jeunes paysans à tout ce qui a un nom dans le 'mouvement social'

Si on réfléchit à ce qui se passe à Notre Dame des Landes depuis une semaine, il y a un fait vraiment inquiétant : le silence du « mouvement social français ».

Depuis mardi matin, plus de 500 gardes mobiles ont envahi la campagne tranquille du Nord de Nantes, ils ont chassé les gens de leur habitat, détruit des maisons et enlevées les pierres une par une pour s'assurer qu'elles ne seraient pas rebâties. Depuis six jours, environ 200 personnes dorment chaque nuit sur des barricades, respirent des gazs lacrymo, organisent le ravitaillement des copains en première ligne, tout cela dans une non-violence exemplaire (sinon, il n'y aurait pas cet assourdissant silence médiatique!). Depuis quelques jours, des gros ballots de vêtements, de bottes, de chaussettes, de piles, de pommes, de pâtes, de légumes, de café, de jus de fruits, de barres de céréales, affluent dans le hangar qui sert de QG à la résistance, témoignant que si peu de gens osent s'aventurer dans le « territoire en guerre » qu'est devenu ce beau bocage, il existe une véritable indignation dans la population.

Et enfin bon, des raisons de s'indigner il y en a tout de même : il n'a rien d'autres à faire ce gouvernement que de mobiliser des centaines de flics pendant des semaines pour chasser des gens de leur maison alors qu'il semble qu'il y ait une crise du logement dans ce pays, rien de plus urgent comme dépense que de construire un aéroport pour en remplacer un autre loin d'être saturé alors qu'on nous dit que la priorité c'est de réduire les déficits, rien de plus important que de développer le trafic aérien alors qu'il paraît qu'il y a un truc qui s'appelle le changement climatique ???

Alors pourquoi ce silence ?
- Soit, ce qui est une possibilité réelle, le mouvement social est bien mal en point, tué par la « crise », asphixié par l'arrivée de la gauche au gouvernement,
- Soit ce combat n'est pas celui du mouvement social, car ceux qui luttent pied à pied à Notre Dame des Landes ne sont pas très présentables, un peu trop boueux, avec en prime des têtes un peu trop jeunes et que donc certainement ils sont violents, donc peu fréquentables,
- Soit encore vous ne savez pas quoi faire.
Si c'est cette dernière option qui prime, quelques idées
:

La résistance à Notre Dame des Landes est incroyable. Il est incroyable que quelques centaines de personnes sans moyen financier, sans soutien logistique aucun à part celui de quelques habitants et paysans des alentours, logeant dans des abris de fortune, sans eau, sans électricité, aux vêtements détrempés, aient résisté une semaine derrière des barricades de bric et de broc face à une véritable armée. Ils sont encore là et ne vont pas lâcher, même si il leur faudra probablement se replier à un moment ou à un autre.

Il ne manque pas de courage ni de détermination à Notre Dame des Landes.
Il manque de la légitimité.

Et cela, vous, vous qui savez écrire, qui avez les arguments en tête, qui êtes reconnus socialement comme des gens « sérieux », qui avez de l'audience auprès des militants de vos organisations, qui connaissez des journalistes, qui êtes en contact avec des politiques, vous qui êtes respectés, vous pouvez le donner à la lutte de Notre Dame des Landes : de la légitimité.

Ce sont des choses que vous savez faire : écrire aux pages débat des journaux, organiser des conférences de presse, passer des coups de fil à droite à gauche, signer des tribunes collectives, intervenir lors de conférences, convaincre des gens connus d'aller à Notre Dame des Landes, ne serait-ce qu'une demi-heure, pour qu'ils puissent dire leur indignation devant les médias, puisque ces médias n'ont rien à faire de l'indignation des gens ordinaires.

Vous savez faire cela et c'est vraiment le moment de le faire maintenant.

Cette lutte est exemplaire et c'est aujourd'hui à chacun-e d'entre vous de permettre au mouvement social dans son ensemble de faire preuve d'une solidarité exemplaire.


http://acipa.free.fr/Savoir/savoir.htm
http://www.scoop.it/t/acipa
http://www.scoop.it/t/videos-ndl
http://aeroportnddl.fr/

jeudi 11 octobre 2012

Cannabis : les prémisses d'un changement ???

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Bientôt des «cannabistrots» ?

Farid Ghehioueche, membre du Cannabis social club francilien.
Farid Ghehioueche, membre du Cannabis social club francilien. (Photo Damien Roudeau)

Interview En trois mois, la France a vu naître 150 «Cannabis social clubs». Un adhérent commente l’essor de ces associations autogérées de consommateurs qui entendent peser dans le débat sur la dépénalisation.

Par WILLY LE DEVIN
Candidat aux dernières législatives sous la bannière «Cannabis, santé, libertés, justice», rédacteur en chef de La Gazette du chanvre et militant anti-prohibition, Farid Ghehiouèche, 41 ans, commente l’essor en France des «Cannabis social club» (CSC), sorte de coopérative régulant la production et la distribution du cannabis. Il est lui-même adhérent d’un tout nouveau CSC situé dans l’Essonne.
Qu’est-ce qu’un «Cannabis social club» ?
C’est une association autogérée par plusieurs consommateurs de cannabis qui ont décidé de se regrouper pour planter et partager une récolte. Ce modèle, qui s’inspire des systèmes d'échanges locaux et des Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), vient de Belgique et d’Espagne. Dans ces pays, la culture du cannabis est dépénalisée en-dessous d’une certaine quantité [5 plants par personne en Espagne, ndlr]. En France, sur les trois derniers mois, 150 «Cannabis social clubs» se sont montés, ce qui représente entre 1200 et 1500 consommateurs.
Comment s’organise la culture et la distribution de l’herbe ?
Chaque «Cannabis social club» est différent. En France, le nombre de membres peut aller de trois à une cinquantaine. En fonction, on évalue les besoins en volume et on définit les variétés de produits à cultiver. Nous essayons de faire pousser le cannabis dans les règles de l’art, sans pesticides. Notre herbe est la plus bio possible. Nous voulons aussi à tout prix éviter certaines souches qui contiennent des métaux lourds et qui s'avèrent extrêmement nocives pour la santé. Ensuite, la distribution se fait au prorata de l’argent investi dans la structure. Pour l’instant, les «Cannabis social clubs» demeurent assez confidentiels car nous marchons sur des œufs vis-à-vis des autorités. C’est pourquoi chacun vient avec ses graines. Dans la mesure du possible, nous évitons encore les achats groupés de plantes. Même sur Internet. Toutefois, si le gouvernement devait dépénaliser à terme, nous pourrions transformer les CSC en vrais lieux de vie. On pourrait ainsi monter des «cannabistrots» ou des «cannabars», sur le modèle de ce qui se fait aux Pays-Bas
Comment faire pour encadrer la production et ne pas déraper vers le trafic de stupéfiants ?
Un «Cannabis social club», c’est avant tout la rencontre d’une communauté, d’un groupe ayant des intérêts communs. Tout est basé sur la confiance. Chaque membre s’engage à respecter un code de conduite qui consiste à cantonner le cannabis à l'intérieur d'un circuit fermé. Toute revente à autrui est interdite. [L’article 222-35 du Code pénal stipule que la production ou la fabrication illicites sont punies de vingt ans de prison et de 750 000 € d’amende. Mais lorsque les faits sont commis en bande organisée, la peine grimpe à trente ans de réclusion criminelle et à 7,5 millions d’euros d’amende, ndlr.] On est dans l’autoconsommation pure. Maintenant, je ne me voile pas la face, je sais bien que certains CSC servent de base arrière à des dealers pour faire du trafic. L’avantage, néanmoins, c’est que tous les adhérents d’un CSC se connaissent. On peut donc s’apercevoir des dérives éventuelles d’un membre avant qu’il ne soit trop tard. L’idée, c’est de veiller collectivement à une bonne utilisation du cannabis. Cela demande une réelle maturité sociale et sociétale.
Les CSC peuvent-ils être perçus comme une arme politique pour peser dans le débat sur la dépénalisation ?
Nous comptons effectivement peser lors du Congrès du PS à Toulouse. Nous soutenons les motions qui prônent la dépénalisation pour que cesse l’hypocrite criminalisation des fumeurs de cannabis. Nous en avons marre de nous cacher et de vivre avec la peur de nous faire contrôler. L’Etat doit prendre ses responsabilités afin d’endiguer l'économie souterraine et encourager l’usage du cannabis thérapeutique. Le 1er décembre, nous organisons une Assemblée générale de tous les CSC de France. Ce jour-là, nous réfléchirons à un acte politique fort : nous pourrions tous nous déclarer comme consommateurs en préfecture et voir quelle sera la réponse des pouvoirs publics.

dimanche 26 août 2012

Les pétitions et AVAAZ - outil de propagande au service de la catatonie généralisée ...

Et oui, l'Oncle Paul va vraiment jusqu'au bout de sa pensée ...
«La catatonie est un syndrome psychiatrique s'exprimant à la fois dans la sphère psychique et motrice. Elle constitue une forme d'expression de la schizophrénie (schizophrénie hébéphrénocatatonique). Le Trésor de la langue française informatisé,TLFi, définit la catatonie comme une «forme de schizophrénie caractérisée par des périodes de passivité et de négativisme alternant avec des excitations soudaines». Sa description a été établie par Karl Ludwig Kahlbaum en 1874. Emil Kraepelin la définit comme une des formes de démence précoce, démence précoce qui est au demeurant l'ancêtre théorique de la schizophrénie». (Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Catatonie).
Les Opérations psychologiques sont une partie de la guerre psychologique : à savoir l'utilisation de techniques psychologiques pour amener l'adversaire à penser qu'il est en position de faiblesse ou qu'il a intérêt à se rendre. C'est la guerre par les idées plutôt que par les armes matérielles. En juillet 2010, le département de la Défense des États-Unis abandonne ce terme, connu sous l’acronyme PSYOP et adopte celui pour Military Information Support Operations (MISO, Opérations de soutien à l'information militaire). (Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9rations_psychologiques).
"Celui qui maîtrise le passé, maîtrise également l'avenir. Celui qui maîtrise le présent, maîtrise aussi le passé". George Orwell (1903-1950)
Pour réussir le coup de propagande le plus spectaculaire, il s'agit d'influencer l'opinion publique jusqu'à ce que la masse des gens se sentent paralysés, tétanisés de peur, donc physiquement tirés dans tous les sens et intellectuellement dans un état d'esprit quasi-neurologique comparable à la catatonie.
Publié le 8 juin 1949, Nineteen Eighty-Four est communément considéré comme une référence du roman d'anticipation et de la dystopie moderne, voire de la science-fiction en général. Dans le plus célèbre texte de George Orwell (né Eric Blair), l'un des personnages, Syme, aborde la question de Newspeak (Novlangue), "C'est une belle chose, la destruction des mots," dit-il. En effet, pour contrôler la pensée populaire, on élimine des mots qui évoquent les idées que le Ministère de la Vérité (Miniver en novlangue) réprouve. Ce dont Syme et George Orwell parlent est la destruction des mots pour détruire des idées.
Mais les images parlent aussi bien que les mots. Sinon plus. Surtout dans un monde où, les rues se désertifient la soir avec les familles scotchées devant leurs postes de télé ou leurs écrans d'ordinateur et où, d'une part, les chiffres globaux sur l'analphabétisme cachent de fortes disparités nationales et, d'autre part, les systèmes de répression et les appareils judiciaires 'dégraissés' sont de plus en plus tributaires de, voire axés, sur la vidéosurveillance.
L'un des plus grands épouvantails de l'histoire - et l'inspiration de 1984 - est l'Union Sovietique de Josef Staline, maître passé de la désinformation et du lavage de cerveau. Néanmoins au début du XXe siècle, des techniques de propagande ont été effectivement codifiées et appliquées pour la première fois de manière 'scientifique' par l'essayiste Walter Lippmann et le conseil en relations publiques Edward L. Bernays. En combinant les idées de Gustave Le Bon et Wilfred Trotter sur la psychologie des foules, ce dernier - le double neveu de Sigmund Freud et vendeur de cigarette aux femmes comme symbole phallique (Les torches de la liberté) - devient pour ainsi dire l'égérie d'un certain Ministre du Reich à l’Éducation du peuple et à la Propagande. 
 Couverture du livre de Edward Louis Bernays
Ce n'est pas pour rien que l'oeuvre phare d'Edward L Bernays figurait dans la bibliothèque du Dr Joseph Goebbels. Pour faire entrer les USA côté alliés en 1917, il a fallu faire basculer une opinion américaine traditionnellement isolationniste vers l'interventionnisme. Le président Woodrow Wilson fit donc appel aux Comités pour l'information du public, dirigés par le journaliste George Creel, «privatisant» en effet la propagande de guerre.  Avec Walter Lippman et Edward L. Bernays au coeur du dispositif, la campagne de propagande de Creel - effectuée pendant six mois - fut si intense que le délire anti-allemand généré a impressionné beaucoup l'industrie américaine, qui découvrait ainsi les immenses ressources que l'on pouvait déployer pour influencer l'opinion publique. Edward L. Bernays inventa les termes d’esprit de groupe et d’ingénierie du consentement : des concepts importants en propagande appliquée.
Lord Ponsonby, un aristocrate anglais, socialiste et pacifiste, résuma ainsi les méthodes utilisées pendant le conflit - y compris par son propre pays :
Il faut faire croire
  1. que notre camp ne veut pas la guerre
  2. que l’adversaire en est responsable
  3. qu’il est moralement condamnable
  4. que la guerre a de nobles buts
  5. que l’ennemi commet des atrocités délibérées (pas nous)
  6. qu’il subit bien plus de pertes que nous
  7. que Dieu est avec nous
  8. que le monde de l’art et de la culture approuve notre combat
  9. que l’ennemi utilise des armes illicites (pas nous)
  10. que ceux qui doutent des neuf premiers points sont soit des traitres, soit des victimes des mensonges adverses (car l’ennemi, contrairement à nous qui informons, fait de la propagande).
A peine plus d'une vingtaine d'années plus tard la machine de guerre américaine - appuyée par Hollywood - déclencha un véritable torrent d'images et de mots - montrant le Japonais - parfois affublé de sobriquets racistes comme 'singe jaune' - comme une bête sauvage assoiffée de sang et de chair humaine fraîche. Comme le montre ce poster de propagande ci-dessous visant à susciter l'achat d'obligations pour financer l'effort de guerre aux USA. En effet l'envahisseur japonais - qui attaque la nation des États-Unis - y est présenté comme un prédateur sexuel assaillant une demoiselle en détresse.
Alors qu'à présent et avec le recul on sait que WS Churchill et FD Roosevelt étaient parfaitement conscients qu'une attaque comme celle de Pearl Harbour en 1941 fut imminente et que deux officiers britanniques : Frederick J Rutland (Cf. http://www.guardian.co.uk/uk/2000/nov/10/richardnortontaylor) et William Forbes-Sempill, 19th Lord Sempill (Cf. http://en.wikipedia.org/wiki/William_Forbes-Sempill,_19th_Lord_Sempill) ont agi comme espions pour que la marine impériale japonaise puisse développer la technologie des forces de frappe aéronavales nécessaire pour rivaliser celles de la Royal Navy et de l'US Navy.


"La Russie tombe progressivement sous l'emprise d'une nouvelle autocratie", selon AVAAZ. Vu l'histoire stalinienne cela ne risque pas de tomber dans l'oreille d'un sourd ! (Cf. infra). Mais pourquoi  AVAAZ s'attaque-t-il à la Russie en ce moment ? Parce qu'autant que leur campagne mensongère contre la Libye de Mouammar Kadhafi a réussi - celle d'AVAAZ contre la Syrie de Bachar Al-Assad échoue de façon lamentable. Or comme la Syrie et l'Iran sont soutenus par la diplomatie russe et chinoise ... comme par hasard. Or c'est quoi 'cette nouvelle autocratie" qui serait apparemment exclusivement russe ? 
En examinant certaines archives, on s'aperçoit que de très nombreux peuples - dont ceux de Palestine, de l'Indochine, du Bangladesh et du Timor Oriental - ont particulièrement souffert des tractations de Henry Kissinger comme Secrétaire d'Etat et que d'autres font autant avec son successeur soit une dénommée Hillary Clinton. En plus après avoir actionné - par voie de la CIA et de ses collaborateurs et concurrents européens - les leviers de plusieurs guerres 'humanitaires' (Yougoslavie - visant à déstabiliser encore plus la Russie -  ou Ruanda, Congo, Irak, Libye etc. - pour mettre la main sur les richesses minérales) on imagine mal que les gens soient dupes quant aux dossiers 'politiques étrangères' et "droits de l'homme' concernant l'Oncle Sam. 
C'est pourquoi AVAAZ n' pas pris fait et cause pour défendre Lynne Stewart qui a passé sa vie à défendre des défavorisés. Il s'agit de l'avocate et activiste qui - à 72 ans - voit sa peine de prison prolongée de 10 ans sous le régime de Barack Hussein Obama [1] Lynne Stewart est-elle trop vieille et pas assez glamour ?  http://www.reopen911.info/News/2012/07/06/lavocate-et-activiste-lynne-stewart-72-ans-voit-sa-peine-de-prison-prolongee-de-10-ans/ ?
AVAAZ dit (Cf. ci-après) que 'les mouvements populaires sont le meilleur moyen de combattre la corruption et la poigne de fer des gouvernements' et que 'le monde entier a les yeux rivés sur la répression en Russie en ce moment'. Notre monde a aussi vu le Patriot Act, le système électoral américain, le bain de sang au Moyen Orient et en Asie Centrale ou ailleurs et l'hystérie collective qu'exporte les USA depuis 9/11 pour conforter leur paranoïa liberticide.
AVAAZ n'évoque pas les frappes par des drones américains et britanniques dirigés à partir des écrans de Creech Air Force Base in Nevada, autorisés pour espionner - ou pour tuer - des centaines de civils en Afghanistan, Irak, Libye, Pakistan, Somalie, Yemen, aux Philippines et même en Turquie ... [2]
AVAAZ cible la Russie - et plus tard ce sera la tour de la Chine - parce qu'elles résistent à l'hégémonie anglo-américaine et l'OTAN a grand besoin de salir et détruire l'image de ces pays. Les oligarches occidentaux anglophones sément donc leur vision très partielle de l'histoire avec l'aide d'AVAAZ ...
Ils oublient justement l'histoire coloniale des USA et de la Grande Bretagne.  'Notre siècle des mensonges' ne raconte jamais comment le petit archipel puis le continent nord-américain furent phagocytés par le capitalisme féodal et prédateur de cette Angleterre héritée des Anglo-Normands. Ils passent sous silence l'emprise autocratique et «la politique impériale» dénoncée par Gore Vidal, critique que les journalistes commerciaux français n'évoquent jamais ...
La Libye de Mouammar Kadhafi, la Syrie de Bachar Al-Assad; la Russie de Vladimir Poutine, la Chine de Hu Jintao ne sont surtout pas les références en termes des droits universels et inaliénables. Mais elles ne nous ont pas menacé avec une culture violente et nihiliste et ne nous attaquent pas avec des OGM,et une agriculture hautement mortifère ... Or une grande partie de cette crispation totalitaire est le résultat de la politique étrangère de Washington.
C'est étrange qu'à part signer des pétitions ou soutenir parfois les Faucheurs Volontaires, si peu de monde s'offusque de l'aggression perpetrée contre leur alimentation et leur culture en permanence par un modèle inspiré par un seul pays en Amérique du Nord et ça depuis que les empires européens ont passé la main. Docilement les gens vont au supermarché acheter leurs aliments animaux bourrés de résidus d'herbicides et de l'ADN issu du génie génétique.
Si en France comme dans d'autres pays européens les jeunes ont besoin de développer une capacité de résistance et pourraient bien le faire davantage si la crise financière et la recherche d'un emploi stable ne les prenaient pas autant à la gorge, la situation est plus dramatique dans les pays anglophones. 
Car pour analyser la donne politique et faire surgir autour de soi le recul nécessaire pour contrecarrer la propagande, il faut un minimum de connaissances en histoire. Ce que le réseau STEM (Science Technology Engineering and Mathematics) cherche à diminuer de manière drastique. La référence anglaise  en Wikipedia ne nous informe pas tellement de ce qui se passe sous l'égide de STEM (Cf. http://en.wikipedia.org/wiki/STEM_fields) et c'est encore pire en français (Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/STEM). Car s'agissant de garder la dominance technologique occidentale, STEM prévoit à terme l'ELIMINATION de  toute dimension culturelle qui risque de gêner la PENSEE UNIQUE. Comment cela ? En planifiant partout la privatisation de l'enseignement publique et en supprimant carrément l'histoire comme matière d'étude du programme scolaire en Grande Bretagne notamment. Cela pour commencer !
A dessein - une volonté - que combattent des syndicalistes britanniques - de fabriquer une nouvelle génération de laboratins à l'esprit malléable et de persuasion atlantiste qui n'auront pas le moindre réflexe de compréhension analytique qui ne sort pas d'une éprouvette. Derrière tout cela : Lord Sainsbury, Baron of Turville (Cf. http://www.ambafrance-uk.org/Election-historique-et-disputee-de), pourfendeur de l'éducation nationale, ancien ministre de science et technologie, mécène millardaire qui a financé les campagnes électorales du criminel de guerre Anthony Charles Lynton Blair et dont la Fondation Gatsby coopère avec d'autres marchands de nécrotechnologies, comme USAID, JP Morgan Bill et Mélinda Gates ou Rockefeller, notamment en Afrique [3] .
[1] La justice américaine s’est intéressée au cas de Lynne Stewart seulement après le 11 septembre 2009. Rappelons que sa seule faute est d'avoir contrevenu aux mesures administratives spéciales (Special Administrative Measures, SAM) du bureau américain des prisons (US Bureau of Prisons). Elle avait été obligée de signer ces mesures pour pouvoir défendre le Cheik Omar-Abdel Rahman. Les SAM sont inconstitutionnels : elles violent le Premier Amendement ainsi que le Sixième Amendement de la Constitution américaine selon lequel, tout accusé a droit à un avocat et à être jugé par un jury d’État impartial dans l’État même où le crime a été commis et seulement pour ce crime. L'Administration Clinton n'a pas considéré Lynne Stewart comme une terroriste et une traître. À l’époque, son cas a simplement été considéré comme une faute administrative. Lynne Stewart a reçu une lettre à cet effet, et n’a pas pu rendre visite à son client pendant quelque temps. Puis, elle a pu reprendre ses visites au Cheik en prison et poursuivre son travail d’avocate. Ce n’est que le 9 avril 2002 qu’elle a été arrêtée à son domicile par le FBI, quelques mois après les évènements du 11 septembre 2001 et dans un climat d’hystérie collective. Le soir de son arrestation, John Ashcroft, ministre de la Justice des États-Unis, est allé à l’émission populaire de David Letterman, Late Night Show, et a déclaré à toute l’Amérique que Lynne Stewart était une traître à la nation. (Cf. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=16254).
[2] Drones detach us from reallity of war by Paul J. Nyden (Cf. http://wvgazette.com/Opinion/OpEdCommentaries/201207270163)
[3] USAID and Impact Investors Capitalize new Equity Fund for East African Agribusinesses (Cf. http://www.rockefellerfoundation.org/news/press-releases/usaid-impact-investors-capitalize-new).

lundi 6 août 2012

Quand la protection des espèces n'en est plus une ...

Et oui, j'avais du retard dans les messages de l'oncle Paul à vous transférer (et encore, il m'en reste une centaine à lire ;o))

Pour participer à cette 'consultation publique' au Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie (27 juillet au vendredi 24 août 2012) voici le lien :  http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/am-mod-am-flore-protegee-regionaux. En document attaché la texte de proposition qui vise à terme à encourager le bétonnage des espaces verts et ci-après ce que j'ai pu tirer de cette arnaque étatique :
3 août 2012

On n'est pas dupe ... Par la modification des arrêtés listant les espèces végétales protégées à l’échelon régional, on élargit le champ de l'écocide par la possibilité de reduire encore plus la biodiversité. Car en levant l'interdiction de détruire des espèces végétales 'protégées' sur des parcelles non-agricoles, quelles parcelles ne sont pas exploitées à des fins sylvicoles (= quasiment toutes les forêts), cynégétiques (hors réserves de chasse la totalité du territoire français), piscicoles (lacs, rivières, étangs, ... ) etc. Pour le moment répondants : 81
S'il y a de quoi se demander ce que l'on désigne par la protection des espèces en France au XXI ème siècle, on voit bien pourquoi cette modification a comme but de faciliter les tracés des grands projets inutiles - genre le deuxième aéroport de Nantes à Notre Dame-des Landes - pour l'unique bénéfice des entreprises de béton comme Vinci, Bouygues et consorts. Avec l'idée aussi de pouvoir y enterrer davantage des mâchefers d'incinération, car le réseau routier est bientôt saturé des rond-points.
Bientôt nous serons même de démontrer que la nature ne se fait pas sans l'action salvatrice des bulldozers et pulvérisateurs. Ou comme le dirait le célèbre médecin chef de Jean-Claude Pierre :
«Sous la tente à oxygène, on sait au moins ce qu'on respire ...».
Paul Matthews
«Les Déserts»
35580 SAINT SENOUX
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/uploads/tinyMCE/les-consultations-publiques-du-ministere-du-developpement-durable/am-mod-am-flore-protegee-regionaux/am-modifiant-am-regions-consultation.pdf

Message du 31/07/12 23:25
> De : "Renaud Puissauve"
> A :
promosiegb@yahoogroupes.fr, DiplomesIEGB@yahoogroupes.fr


> Objet : [PromosIEGB] Quand la protection des espèces n'en est plus une ...
>
>

> Bonsoir à tous,
>
> Ouverte à la consultation publique depuis le 27 juillet, et jusqu'au 24 août, sur le site du ministère de l'environnement, une proposition de modification des arrêtés de protection de la flore aux niveaux régional et national.
>
> La modification remplace le paragraphe :
>
> «
Toutefois, les interdictions de destruction, de coupe, de mutilation et d'arrachage, ne sont pas applicables aux opérations d'exploitation courante des fonds ruraux sur les parcelles habituellement cultivées.»
>
> Par :
>
> «Toutefois, les interdictions de destruction, de coupe, de mutilation et d'arrachage ne s'appliquent pas :
>
> « 1° aux opérations de gestion courante des milieux naturels ayant pour objectif le maintien des habitats présents ou, le cas échéant, favorables à l'espèce concernée ;
>
> « 2° aux opérations d'exploitation et de gestion courantes sur les parcelles habituellement cultivées, utilisées ou habituellement exploitées à des fins agricoles, sylvicoles, piscicoles, conchylicoles, salicoles, cynégétiques ou à des fins de maintien de la sécurité des biens et des personnes à condition que cela n'entraîne pas de modifications notables des habitats de l’espèce. »
>
>
> Le premier ajout rappelle (et arrête juridiquement !) s'il en était nécessaire que la nature ne se fait pas sans notre action salvatrice.
>
> Pour le deuxième, quelles parcelles ne sont pas exploitées à des fins sylvicoles (= quasiment toutes les forêts), cynégétique (hors réserves de chasse la totalité du territoire français), piscicole (lacs, rivières, étangs, ... ) ???
>
> Quand en plus l'argument avancé est "Cette modification permet de prendre en compte d'une part les nécessités de gestion particulières des milieux naturels (les activités de gestion ayant pour objectif principal la conservation de la nature) et, d'autre part, les différentes activités ayant une finalité économique et les activités rendues nécessaires pour la sécurité des biens et des personnes, dans la mesure où ces activités ne modifient pas de manière notable les habitats."
>
> Il y a de quoi se demander ce que l'on désigne par la protection des espèces.
>
> Bientôt nous serons à même de démontrer que la traque du Loup permet sont expansion !>
> N'hésitez pas à réagir à la consultation publique sur le site du ministère :
>
>
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/am-mod-am-flore-protegee-regionaux
>
>
http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/am-mod-am-flore-protegee-nationaux
>

> Profitez quand même de vos vacances d'été pour ceux qui en ont, et bon courage pour les soutenances !
>

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Sent: Wednesday, August 01, 2012 11:52 AM
Subject: Loup : L'ASPAS poursuit J.Bové pour incitation au braconnage
En application de la Directive Habitat et de la Convention de Berne, le loup est une espèce strictement protégée en Europe y compris en France. L'Eurodéputé Bové semble l'ignorer. Comment donc faire respecter les lois de protection de l'environnement et de la santé publque, par les plus gros polluers et pillards de la planète, devant l'érosion goutte à goutte des règles que constitue ce genre de petite dérogation populiste. Les petits ruisseaux font les grandes rivières ... D'ailleurs il y a la question non-traités ses chiens divagants ...
"il n’est pas rare que les chiens divagants occasionnent des dégâts sur les troupeaux et d’après le berger, ils seraient même responsables de la plupart des grosses attaques et de la mort de très nombreuses brebis. Mais l’omerta règne en maître sur ce sujet tabou et le loup a si bon dos… Les chiens sont pourtant mis en cause dans de nombreuses attaques : voir cet article de la Buvette des Alpages qui recense toutes les attaques de chiens ayant fait l’objet d’une médiatisation depuis 1999 ...' Cf. http://www.ferus.fr/actualite/chiens-divagants-et-protection-des-troupeaux
----- Original Message -----
Sent: Tuesday, July 31, 2012 5:58 PM
Subject: CP : Loup : L'ASPAS poursuit J.Bové pour incitation au braconnage
Communiqué de presse,
Le 31 juillet 2012
José Bové, médaille d’or de la démagogie !

L’ASPAS le poursuit pour incitation au braconnage

Le 17 juillet dernier en Lozère, José Bové déclarait : « Si le loup risque d’attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire c’est de prendre le fusil et de tirer ! ». Les écologistes sont furieux de cette trahison et ripostent.


Curieuse façon de faire, pour un élu chargé de voter les lois, et qui, pour complaire à quelques-uns de ses ex-amis, appelle à les enfreindre.
Curieuse déclaration de la part d’un eurodéputé élu par les Français pour une meilleure prise en compte de la protection de la nature. Celui qui par le passé a montré tant de courage face aux lobbies et à la FNSEA s’est désormais rabaissé au même niveau de l’anti-écologie primaire.
En application de la Directive Habitat et de la Convention de Berne, le loup est aujourd’hui une espèce strictement protégée en France. Sa destruction illégale (et l'incitation à commettre un tel acte), telle que M. Bové la préconise, est une infraction pénale correctionnelle, punie de 15 000€ d'amende et d'un an d'emprisonnement. Les solutions de protection des troupeaux existantes s’avèrent non seulement efficaces, mais ce sont les seules qui permettent aujourd’hui d’envisager la cohabitation entre le loup et le pastoralisme.
Car le tir du loup a, le plus souvent, des effets inverses au résultat souhaité : en faisant éclater une meute stable régie par un couple dominant, le risque d’attaque sur les troupeaux augmente ! La seule solution est donc la protection des troupeaux. Elle seule garantit la pérennité du pastoralisme. Mais c'est moins populiste, et beaucoup moins médiatique.
Entre schizophrénie et basse stratégie médiatico-politique, la fin de carrière de José Bové est décidément pitoyable. Elle est également contre-productive tant pour le monde de l’élevage, son ancien métier, que pour la protection de la nature, qui est pourtant au centre des discours d’Europe Ecologie Les Verts.
L’ASPAS dépose plainte pour incitation au braconnage envers une espèce protégée, et en appel à Europe Ecologie Les Verts, pour qu’ils se positionnent clairement sur les enjeux environnementaux et de protection de la nature, quitte à se séparer de quelques-uns de leurs députés qui confondent politique et cirque médiatique.
Ces dernières semaines, le manquement de la France à ses engagements communautaires a poussé l'ASPAS à porter plainte contre l'État français pour sa gestion calamiteuse du "dossier loup". D'abord auprès de la Comission Européenne puis devant le Comité permanent de la Convention de Berne. Les pressions incessantes des anti-loups ont déjà plongé notre pays dans l'illégalité en obtenant une législation encore plus permissive en matière de destruction des loups. Mais apparemment pas encore suffisamment au goût de l'eurodéputé Bové qui en appelle désormais au braconnage.
Contact presse:
Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55

Association pour la Protection des Animaux Sauvages - www.aspas-nature.org
Membre du Bureau Européen de l’Environnement - Bruxelles
B.P. 505 - 26401 CREST Cedex - France Tel. 04 75 25 10 00 - Fax. 04 75 76 77 58 - info@aspas-nature.org
Association reconnue d’utilité publique par arrêté préfectoral du 11 décembre 2008 (JORF n°0067 du 20/03/09)
Association 100% indépendante