mardi 19 avril 2016

On avance ... doucement mais on avance ...

En espérant que ce rapport ne finisse pas au fond d'un tiroir ...

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La consommation de drogues bientôt autorisée dans les centres d'accueil pour toxicomanes ?


La consommation de drogues bientôt autorisée dans les centres d'accueil pour toxicomanes ?

La Fédération française d'addictologie recommande dans un rapport que la consommation de drogues soit permise dans les centres d'accueil pour toxicomanes, en plus des "salles de shoot".

Consommer dans des "salles de shoot" mais pas seulement : la Fédération française d'addictologie (FFA) recommande dans un rapport rendu public lundi 18 avril que la consommation de drogues soit également permise dans les centres d'accueil pour toxicomanes.
Les centres de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) et les centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction de risques pour usagers de drogues (CAARUD) sont à l'origine des lieux de conseil, de prévention et de soins, où la consommation est officiellement interdite. Mais "la supervision d'injections se fait déjà officieusement dans ces centres qui doivent pouvoir accompagner sur le plan médical ce type de gestes pour en limiter les risques", explique le docteur Alain Morel, qui a présidé l'audition publique dont est issu le rapport de la FFA.

Prévenir les overdoses

La supervision médicale d'une injection permet d'éviter les risques d'overdoses et les risques infectieux. "On veille à ce que l'usager ne se pique pas n'importe comment, avec une seringue propre, et pas n'importe où en fonction de l'état de ses veines, qu'il évite par exemple de piquer dans un abcès et risquer la septicémie", précise Alain Morel.
La fédération, qui rassemble les associations de lutte contre les addictions, recommande la mise à disposition des usagers et de leur entourage de la Naxolone, un antidote permettant de renverser les effets d'une overdose à un opioïde ou à l'héroïne. En France, la Naxolone ne peut être administrée que par un médecin. "En cas d'overdose, les services d'urgence d'un hôpital peuvent faire une injection qui vous sauvera la vie, mais le temps que vous arriviez à l'hôpital ...", pointe le Dr Morel, alors que l'espérance de vie est réduite à une dizaine de minutes en cas de perte de conscience suite à une overdose.

Dépénaliser l’usage

Selon la FFA, la diminution des risques et des dommages liés aux conduites addictives passe en priorité par la dépénalisation de l'usage. "Harceler, punir ou mettre en prison des usagers de drogues n'a aucun intérêt : toutes les structures et sociétés savantes du champ des addictions sont d'accord sur ce point", souligne le Dr Morel.
Le rapport de la FFA contient quinze propositions pour la réduction des risques et des dommages liés aux conduites addictives qui sont communiquées au ministère de la Santé.

samedi 16 avril 2016

Et oui, le LSD libère le cerveau ... "Turn on, tune in, drop out " n'est-ce-pas Timothy ;o)) ?

Et tu vois, Guéno, je n'ai rien inventé ;o))

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Recherche : le LSD "libère" le cerveau

Sous LSD, les fonctions cognitives de la personne ne sont plus compartimentées et une stimulation active l'ensemble du cerveau.

Recherche : le LSD \

L’expérience est controversée mais elle a le mérite de faire parler. Et peut-être même faire avancer la recherche en psychiatrie. Une équipe de l’Imperial College de Londres (Royaume-Uni) a étudié, pour la première fois, le cerveau de volontaires ayant ingéré du LSD (diéthylamide de l’acide lysergique). Les résultats ont été publiés ce lundi dans la revue scientifique PNAS.
La recherche autour de cette substance hallucinogène a été arrêtée durant un demi-siècle, en raison de l’augmentation de son utilisation récréative à la fin des années 1960. Depuis une quinzaine d’années, elle redémarre en Europe et aux Etats-Unis, mais reste marginal. Certains chercheurs pensent qu’elle pourrait avoir des effets bénéfiques chez les personnes atteintes de dépression résistante à tous les traitements, d’autres évoquent son efficacité dans le traitement de la maladie alcoolique.


Un feu d'artifice dans le cerveau

Le laboratoire du Dr Robin Carhart-Harris tente de comprendre l’action du LSD, principe actif des champignons hallucinogènes, sur le cerveau. 20 volontaires ayant déjà consommé ces substances ont été sélectionnés. Pour les besoins de leurs travaux, l'équipe du Dr Carhart-Harris a demandé à un groupe d’avaler, soit, un placebo, soit, 75 mg du LSD.
Le cerveau de ces volontaires en mal de sensations fortes a ensuite été étudié par IRM et magnétoencéphalographie, qui permet d’étudier les champs magnétiques émis par les neurones. Grâce à cette série d’examens, les chercheurs ont pu voir et analyser ce qui se passe dans le cerveau de ces jeunes gens, et en particulier lorsqu’ils expérimentent des hallucinations visuelles. Habituellement, une stimulation visuelle est traitée par le cortex visuel, une zone cérébrale située à l’arrière du cerveau. Mais sous LSD, cette information mobilise la quasi-totalité du cerveau.


Source : Neural correlates of the LSD experience revealed by multimodal neuroimaging, PNAS. En haut, le cerveau d'un participant ayant pris un placebo. Seul le cortex visuel est activé. En bas, le cerveau sous LSD. La quasi-totalité de l'organe est mobilisée. 

Et ce véritable feu d’artifice se déclenche également lorsque les participants ont gardé les yeux fermés. Pour les chercheurs, cette observation suggère qu’ils sont capables de voir des choses simplement grâce à leur imagination.
Par ailleurs, ces travaux permettent de mieux comprendre pourquoi le LSD modifie toutes les perceptions sensorielles et l’état de conscience. « Normalement, notre cerveau fonctionne grâce à des réseaux indépendants responsables d’une fonction spécifique comme la vue, le mouvement ou l’ouïe. Mais sous LSD, cette séparation s’écroule et est remplacé par un réseau plus unifié, explique le Dr Carhart-Harris, responsable de ces travaux. Ceci expliquerait l’altération profonde de la conscience fréquemment décrite. Cela pourrait également explique ce qu’ils qualifient de voyage d’introspection et de voyage intérieur durant lequel ils se reconnectent à eux-mêmes et à la nature. Cette expérience est parfois vécue comme mystique ou religieuse, et semble être associée à un bien-être après même après que les effets de la drogue s’atténuent. »


Un cerveau plus libre

Cette drogue psychédélique permettrait donc de « décloisonner » notre cerveau lui permettant de fonctionner « librement et sans contrainte comme celui des enfants ».
Lors d’une autre expérience, les chercheurs ont également découvert que la combinaison LSD-musique améliorait l’activité du parahippocampe, une zone impliquée dans la formation d’image mentale et de la mémoire. Plus cette région du cerveau communique avec le cortex visuel, plus le cerveau est capable de générer des visions complexes et notamment se remémorer des scènes de vie.
Pour les chercheurs, ces découvertes pourraient permettre de développer des thérapies pour les troubles psychiatriques, en particulier la dépression.

dimanche 3 avril 2016

Vont-ils enfin comprendre que c'est la seule issue ?

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Le point d'interrogation à la fin du titre de cet article n'a strictement aucune autre utilité que de se demander quand la mesure sera (enfin) mise en place. Et encore, ne faudrait-il pas mieux aller jusqu'à la légalisation ? Et peut-être pas uniquement du cannabis ?
S'il faut couper l'herbe sous le pied des trafiquants, autant leur couper aussi le pavot, la coca ... qu'ils n'aient plus rien sous à se mettre sous la dent ;o))

Cannabis : les politiques français vont-ils enfin réaliser tout le mal qu'ils ont fait depuis 1970 ?

 La dépénalisation du cannabis pour lutter contre la délinquance ?

C'est la proposition du député PS Patrick Mennucci, soutenue notamment par Jean-Luc Mélenchon, après de nouvelles violences à Marseille. Un serpent de mer.