Nous sommes en l’an 2000. Rappelez vous : un fabricant de bière américaine lance une campagne de publicité internationale qui deviendra culte à grand coup de “Wassup”.
Dans le spot original, des jeunes américains se téléphonaient pour se demander “Quoi de neuf?” (”What’s up ?” en anglais). Ils se répondaient “je regarde le match. Je bois une bière“. Petit à petit, le “What’s up ?” se transformait en “wassup“, puis en “wazzaaaaa“, hurlé par les personnages.
Pour mémoire :
Et puis, le 24 octobre dernier, est sortie une suite de la version culte de la publicité “8 ans après“, soit après 2 mandats de George W Bush.
Le réalisateur du spot a imaginé ce que sont devenus les personnages : l’un vient de perdre sa maison, l’un est en Irak, un autre est blessé et ne peut se payer de médicaments, un autre encore est bloqué dehors par un ouragan et le dernier, enfin, vient de perdre son argent en bourse. Cette fois, les “wazzaa” se transforment en cris de terreur ou de douleur.
Le spot se termine par une image de Barack Obama et un dernier “What’s up ?” tandis le personnage principal répond : “Le changement, voilà ce qu’il y a de neuf“.Excellentissime et à voir sans modération :
lundi 27 octobre 2008
Wazzaaaaaa
lundi 13 octobre 2008
mercredi 8 octobre 2008
Egyptian Reggae par Jonathan Richman
vendredi 3 octobre 2008
Parole de Faucheur : à titre personnel
PAROLE DE FAUCHEUR : CE N'EST PAS AVEC "LA RÉUNIONITE" ET L'ESPRIT BOUTIQUIER QUE L'ON VAINCRA LES OGM-PESTICIDES...Pour ne pas se laisser marginaliser dans ce combat contre la Frankenstein Food (1) et afin de provoquer un effet de masse, il s'agit de tromper l'ennemi en évitant de refaire les erreurs du passé.
Si certains d'entre vous se laissent envahir par le défaitisme, il faut se rappeler les premières campagnes de "travaux pratiques" - pour éliminer les OGM-pesticides - qui datent de plus de 10 ans. Sans ces actions "syndicales" précoces, notamment la destruction du lot de semences BT Novartis à Nérac en 1998 et les fauchages de colza, nous serions à présent devant le fait accompli de la contamination en plein champ...
Christian VELOT ne cesse de le répéter : ces activistes - devenus les Faucheurs Volontaires à partir de 2003 - sont le fer de lance de la lutte contre Monsanto et consorts, et c'est autour de ce "noyau dur" qu'il incombe de souder la résistance.
Au lieu de ça, certains courants de pensée nous traitent comme "des hommes et femmes de main" que l'on applaudit ou rejette selon l'intérêt que l'on y trouve et les aléas politiques du moment. Véhiculée par la presse majoritaire ainsi que par quelques ONG et syndicats, l'image "dépassée" des Faucheurs Volontaires comme des "casseurs engagés dans un combat de coqs" a la vie dure.
Néanmoins, étant donné l'attentisme du public, la veulerie des parlementaires et la complicité du gouvernement, l'idée est de combattre avec toutes nos forces vives les OGM-pesticides, mais aussi l'alimentation transgénique qui rentre dans les circuits de distribution via les animaux de ferme.
Quand on constate l'état désastreux de la qualité de l'eau brute en Bretagne, il y a du souci à se faire concernant les OGM-pesticides...Et ce n'est pas avec des "actions symboliques et des ventres mous" que l'on gardera le label AB comme synonyme d'une agriculture de qualité. Il s'agit de briser l'immobilisme ambiant pour prendre notre destin en main. Face à un état criminel, dirigeons nos énergies vers une reprise d'initiative, et laissons de côté "l'esprit boutiquier" qui divise l'opinion, à un moment où la solidarité est notre seule planche de salut.
Encourageons l'échange de graines non brevetées et interdites : la bataille contre la privatisation des semences ne fait que commencer...La campagne "Semeurs Volontaires" est une formidable opportunité pour embrayer des actions rassemblant Faucheurs, Associations et Syndicats. D'ailleurs, la dernière édition de Télérama en parle déjà dans un bel article sur Kokopelli (2) ! Sautons sur le train en marche...
(1) Pour ceux dont l'entourage n'aurait toujours pas compris ce que c'est un OGM Il y en a trois sortes. Deux sont des outils de travail pour la recherche fondamentale et la fabrication des médicaments, comme l'insuline élaborée de longue date utilisant un procédé de biotechnonologie mais avec une cuve de fermentation et l'élimination des transgènes dans le produit fini qui serait destiné au marché. Il s'agit d'Organismes Génétiquement Modifiés qui sont "des moyens" et pas une fin en soi. Ces OGM restent en milieu confiné. La troisème catégorie s'appellent les OGM-pesticides. Des organismes apparemment à caractère végétal, agissant sur nos propres organismes par transit intestinal. Ce sont les OGM dans l'agro-alimentaire et qui sont une fin en soi. Autrement dit des armes de destruction massive, toujours non évaluées sur le plan sanitaire, destinées à nous transformer en paillasse de laboratoire, et dont l'objectif est la pollution génétique mondiale de toutes les semences et cultures vivrières, et la disparition de notre souveraineté alimentaire. Rappel : 100% des OGM soi-disant comestibles, autorisés en France et ailleurs, sont liés à l'usage des pesticides (résistance à un herbicide total, et/ou sécrétion d'une protoxine insecticide).
(2) Graines de résistance : Télérama 1064 semaine du 4 au 10 octobre 2008. article de trois pages consacrées à Kokopelli. Un acteur parmi d'autres «résistant à la pensée unique, aux idées reçues, au creusement des inégalités et à la puissance de la consommation» Cf. 21ème festival du livre de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) sur le thème «Résistances, l'origine du futur». Il y en aura pour tous les goûts. Notamment Dominique Guillet, Raoul Jacquin et Pierre Rahbi, respectivement fondateur, porte-parole et vice-président de Kokopelli, ainsi que Jean Ziegler, Naomi Klein, Daniel Cohn-Bendit, Maïssa Bey. Dominique Gullet sera également présent au Salon Ille-et-Bio de Guichen.