mercredi 7 novembre 2012

Légalisation de la marijuana : un défi pour l'administration Obama

Ah, faut fouiner pour trouver ce qu'on cherche ...

Tiré de
Légalisation de la marijuana : un défi pour l'administration Obama
Au Colorado, les électeurs ont voté en faveur d'un amendement autorisant les adultes de plus de 21 ans à posséder une once de marijuana et à faire pousser jusqu'à six plants de marijuana dans un endroit privé et sécuritaire.
L'utilisation de la drogue dans l'espace public restera cependant prohibée.
Les électeurs de l'État de Washington ont pour leur part approuvé l'idée que l'État accorde des permis à des entreprises produisant, transformant et assurant la vente au détail de marijuana. Les consommateurs pourraient acheter jusqu'à une once de marijuana en magasin.
« Aujourd'hui, l'État de Washington s'est penché sur 70 ans de prohibition de la marijuana et a dit que le temps d'une nouvelle approche est venu », a déclaré la directrice de la campagne des partisans de la proposition, Alison Holcomb.
Des experts en santé publique, des chefs d'entreprise de haute technologie et d'anciens hauts dirigeants du département de la Justice ont appuyé la campagne des partisans de la légalisation de la marijuana.
La vente de marijuana légale pourrait rapporter des centaines de millions de dollars à l'État, mais cela ne se produira pas de sitôt, car l'État doit d'abord déterminer les règles qui encadreront cette nouvelle industrie.
L'affaire ne passera pas comme une lettre à la poste auprès du département de la Justice et de l'agence américaine antidrogue, la Drug Enforcement Administration, qui considèrent toujours que la marijuana est une drogue illégale.
Le département de la Justice n'a pas dit ce qu'il entendait faire à ce sujet.
En Oregon, les partisans de la légalisation de la marijuana ont perdu un référendum organisé à ce sujet.
Au Massachusetts, les électeurs ont approuvé l'utilisation de marijuana à des fins médicales, comme l'ont déjà fait 17 autres États. L'Arkansas a toutefois rejeté l'idée.

jeudi 1 novembre 2012

Expulsions à Notre Dame des Landes

Combien de milliers d'euros pour envoyer tous ces CRS empêcher tous ces jeunes de vivre ?

Pragmatisme batave

Le maire d'Amsterdam réfléchit, lui !!!

Tiré de


Les coffee shops d'Amsterdam devraient rester ouverts aux touristes



La "carte cannabis" vise à réserver l'accès des établissements aux seuls résidents des Pays-Bas.

Que les touristes adeptes des coffee shops d'Amsterdam se rassurent. Ils devraient toujours y avoir accès, a assuré le maire de la ville Eberhard van der Laan, cité jeudi 1er novembre par le quotidien de gauche Volkskrant. "Les touristes peuvent continuer à visiter les 220 coffee shops d'Amsterdam, même s'ils ne résident pas aux Pays-Bas", écrit le journal, affirmant que le maire de la ville a confirmé l'information.

Sur les sept millions de touristes qui visitent Amsterdam chaque année, environ un million et demi font un arrêt dans un coffee shop pour acheter du cannabis, selon le journal. En présentant lundi leur accord de gouvernement pour les cinq prochaines années, libéraux et travaillistes, vainqueurs des législatives anticipées de septembre, ont décidé d'abandonner l'impopulaire "carte cannabis" qui devait faire des coffee shops des clubs fermés.

UNE FORMULATION PEU CLAIRE DE LA LOI
Entrée en vigueur le 1er mai dans le sud du pays, alors que le reste du territoire doit suivre le 1er janvier, elle devait également limiter l'accès des coffee shops néerlandais aux seuls résidents des Pays-Bas. Le "critère de la résidence" restera techniquement en vigueur, selon l'accord de gouvernement, mais, peut-on y lire, "l'application du critère de résidence se fera en concertation avec les municipalités concernées".
C'est en se fondant sur cette formulation critiquée par les députés néerlandais, car peu claire, que le maire d'Amsterdam assure que les établissements resteront ouverts aux touristes. Et si l'accès de ces établissements leur devenait interdit, "ces touristes ne vont pas dire : OK, pas de cannabis", assure le maire, cité par le Volkskrant, évoquant les nuisances provoquées par des milliers de touristes à la recherche de drogue dans les rues de la ville. "Plus de vols dans les rues, plus de disputes à propos de la drogue, aucun contrôle sur la qualité, tous les problèmes que nous avions reviendraient", a-t-il précisé, selon la même source.