mardi 24 juillet 2007

Ah, Vladimir, tu vas pouvoir en enseigner des choses à Nicolas !

Vous vous souvenez qu'il a déjà appris à notre Petit Nicolas comment boire, mais après avoir lu cet article vous concluerez comme moi que l'ami Sarko a encore beaucoup à apprendre s'il veut rivaliser avec son Vladimir préféré ;o))
Comment quoi, le KGB est vraiment une bonne école de la démagogie ;o((


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Poutine dénonce l'inspiration «coloniale» de la demande d'extradition d'Andreï Lougovoï
[24/07/2007 22:35]

MOSCOU (AP) -- Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé mardi «la pensée coloniale» qui a conduit la Grande-Bretagne a exiger l'extradition d'Andreï Lougovoï, le principal suspect dans le meurtre à Londres de l'ancien agent du KGB Alexandre Litvinenko.

«Ils font des propositions visant à changer notre Constitution qui sont insultantes pour notre Nation et notre peuple», a-t-il dit mardi, lors d'une rencontre retransmise par la télévision avec des jeunes militants favorables à son pouvoir. «C'est leur façon de penser, pas notre Constitution, qui doit être changée. Ce qu'ils nous proposent, c'est un reste indéniable de la pensée coloniale.»

La Russie a refusé l'extradition de l'ancien agent du KGB Lougovoï en avançant que la Constitution russe interdit d'extrader les ressortissants du pays. L'ambassadeur britannique en Russie a déclaré lundi que les autorités de Moscou pouvaient décider de contourner cette interdiction si elles souhaitaient collaborer.

La semaine dernière, la Grande-Bretagne avait décidé d'expulser quatre diplomates russes, Moscou ayant pris ensuite une décision similaire.

Vladimir Poutine a estimé que la mort de Litvinenko était une «tragédie», mais il a critiqué l'insistance de la Grande-Bretagne et la suggestion de passer outre la Constitution. «Ils ont oublié que la Grande-Bretagne n'est plus une puissance coloniale», a-t-il dit. «Ils ont besoin de traiter leurs partenaires avec respect, ensuite nous leur témoigneront du respect.»

Dans une apparente allusion au magnat russe en exil Boris Berezovski ou à d'autres personnes, le président russe a aussi fait allusion à «30 personnes recherchées par nos forces de l'ordre pour avoir commis de graves crimes». «Ils n'ont pas bougé, ils n'ont même pas songé à les appeler», a accusé Poutine, la voix chargée d'émotion. «Ils n'extradent personne, même pas ceux qui sont soupçonnés d'activités terroristes. Dans le même temps, ils nous adressent des demandes excessives.»

Les services du Premier ministre britannique Gordon Brown n'ont fait aucun commentaire à ces déclarations dans l'immédiat. AP

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