samedi 29 septembre 2007

Afghanistan, la solution ?

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Le président Karzaï veut rencontrer le mollah Omar
[29/09/2007 14:34]

KABOUL, Afghanistan (AP) -- Le président afghan Hamid Karzaï s'est dit prêt samedi à rencontrer personnellement le mollah Omar, chef des talibans, pour engager des négociations de paix, et a proposé de confier un poste de vice-ministre aux talibans en vue de mettre fin à l'insurrection en Afghanistan.

Le président Karzaï a également proposé de rencontrer le chef de guerre et ancien Premier ministre Gulbuddin Hekmatyar.

«Si je trouve leurs adresses, ils n'auront pas besoin de venir jusqu'à moi, j'irai personnellement là-bas pour prendre contact avec eux», a déclaré M. Karzaï. Et il dit qu'il leur demandera: «Très estimé Mollah, très estimé M. Hekmatyar, pourquoi détruisez-vous le pays?»

«Si un groupe de talibans ou un certain nombre de talibans viennent à moi et me disent: 'président, nous voulons un département dans tel ou tel ministère, ou nous voulons un poste de vice-ministre et nous ne voulons plus nous battre', si on me fait une telle demande ou requête, je l'accepterai parce que je veux que les conflits et combats prennent fin en Afghanistan», a ajouté M. Karzaï.

«J'aimerais qu'il y ait une demande aussi simple que cela. J'aimerais qu'ils veuillent un poste dans le gouvernement. Je leur donnerai un poste», a-t-il promis.

Ces dernières semaines, le président afghan a multiplié les appels à la négociation en direction des talibans. Samedi, il a dit avoir des contacts indirects avec des militants talibans via des chefs tribaux, mais il a assuré qu'il n'y avait pas de canaux de communication gouvernementaux directs et ouverts avec les combattants. AP

Horreur ! Ou comment se faire décérébrer en 3 semaines ;o((

Et ce, sans regarder la télévision ;o))


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Une amibe mangeuse de cerveau inquiète les autorités sanitaires américaines --par Chris Kahn--
[29/09/2007 14:06]

PHOENIX, Arizona (AP) -- La scène semble tirée d'un film d'horreur, pourtant elle est bien réelle: des créatures microscopiques vivant dans des lacs s'introduisent dans le corps de baigneurs insouciants par le nez et se nourrissent de leur cerveau jusqu'à la mort de leurs victimes...

La créature en question est une amibe qui, malgré sa très grande rareté, a déjà tué six garçons et jeunes hommes cette année dans trois Etats américains (Floride, Texas et Arizona). A tel point que le Centre national américain de prévention et de contrôle des maladies (CDC) commence à s'en inquiéter.

«C'est vraiment une phénomène que nous devons suivre de près», reconnaît Michael Beach, expert du CDC spécialisé dans les maladies liées aux activités de loisirs en milieu aquatique. «C'est une amibe qui adore la chaleur. Elle se porte d'autant mieux que la température de l'eau s'élève. Dans les décennies futures, avec la montée des températures, nous devons nous attendre à voir davantage de cas».

Cette amibe tueuse, identifiée pour la première fois en Australie dans les années 60, répond au nom savant de Naegleria fowleri. En quatre décennies, seuls quelques centaines de cas ont été répertoriés à travers le monde, dont 23 cas mortels aux Etats-Unis entre 1995 et 2004, selon les chiffres dont dispose le CDC.

Si aux Etats-Unis les cas d'infection proviennent surtout des Etats du Sud, ce protozoaire se retrouve dans toutes sortes de milieux aquatiques -lacs, sources chaudes, jusque dans des piscines mal entretenues- où il se nourrit d'algues et autres bactéries se développant notamment dans les sédiments.

Aux Etats-Unis, les personnes infectées s'étaient baignées dans des eaux douces peu profondes et en avaient remué les fonds en nageant, souligne M. Beach. Si malencontreusement de l'eau s'introduit dans le nez, par exemple lorsque le nageur s'amuse à faire une galipette quand il a pied, l'amibe peut s'accrocher aux parois du nerf olfactif.

Une fois introduite dans l'organisme humain, la Naegleria fowleri détruit les tissus à mesure qu'elle se dirige vers le cerveau, où elle poursuit ses dégâts «principalement en se nourrissant de cellules cérébrales», explique l'expert du CDC.

Au départ, les personnes infectées ont tendance à se plaindre de nuque raide, de maux de tête et de fièvre. Au stade avancé de la méningo-encéphalite, ils montrent des signes de dommages cérébraux tels des hallucinations et des troubles du comportement.

Une fois que l'infection a pris, les chances de survie sont faibles. En laboratoire, certains médicaments ont réussi à stopper l'amibe, mais dans la réalité les gens atteints ont rarement survécu. «Habituellement, l'issue est fatale dans les deux semaines suivant la première exposition», note Michael Beach.

Dans le centre de la Floride, les autorités ont mis en service un numéro de téléphone «spécial amibe» pour recommander aux gens de ne pas se baigner dans des eaux tièdes et stagnantes où les algues sont nombreuses. Même type d'avertissement par les autorités sanitaires au Texas.

Pour l'instant, le moyen le plus simple d'éviter d'être infecté, souligne l'expert du CDC, est de se servir d'un pince-nez lorsqu'on se baigne dans ce type d'eaux. AP

Sur Internet: www.cdc.gov/ncidod/dpd/parasites/naegleria/factshtïnaegleria.htm what

mercredi 26 septembre 2007

Mais quand arrêteront-ils d'exploiter la planète pour satisfaire leurs futiles plaisirs ?

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Naviguer autour du monde dans son triplex à 38.000 euros le m2
[2007-09-26 11:51]

MONTE-CARLO (Reuters) - Payer 30 millions d'euros un triplex de 800 m2 sur l'eau pour naviguer à son gré autour de la planète : c'est possible, mais pas avant 2010.

Après Singapour, Hong Kong, Moscou, et avant Shanghaï et Doubaï, le représentant d'un groupe hôtelier international était à Monaco cette semaine pour vendre sur plan des appartements de grand luxe sur un paquebot qui naviguera dans trois ans.

Le Four Seasons Ocean Residences entrera en construction en Finlande au printemps prochain. "Ce sera sur l'eau le must du chic et du cher", dit David Vaughan, le courtier chargé de sa commercialisation. Sur 112 appartements mis en vente, 30 d'entre eux ont trouvé acquéreur en deux mois.

"Du studio de 80 m² à 2,8 millions d'euros au triplex de 800 m² à 30 millions d'euros, le marché du luxe se porte bien", dit David Vaughan, qui a pour mission de démarcher les milliardaires susceptibles d'être intéressés par ce "paradis sur mer".

"Jusqu'à présent, de huit nationalités différentes, nos clients ont entre 35 et 65 ans", dit-il. "Il y a de plus en plus de riches de plus en plus jeunes dans le monde et certains de nos acheteurs sont même originaires de pays émergents comme la Chine ou l'Inde (...). Nous n'avons qu'un seul Français".

Les copropriétaires décideront de la route qu'empruntera le navire et de ses escales. Un itinéraire sur deux ans a été ébauché. Il prévoit de passer par l'Antarctique, l'Amazonie, Londres au moment des Jeux olympiques de 2012, Monaco pour les Grands prix de Formule un, Rio pour le carnaval, en fait de s'arrêter au gré de tous les grands événements de la planète.

A 38.000 euros le m² et 72.000 euros de charges annuelles, les possesseurs d'un appartement auront droit à ce qui se fait de mieux en matière de luxe. Un hélicoptère à disposition pour rallier la terre ferme la plus proche, quatre restaurants gastronomiques, onze bars, deux "rues" réservées au shopping, un casino, un théâtre, des cinémas, des jardins, une école, des précepteurs pour les enfants, des ascenseurs privés avec accès direct à la mer, un hôpital.

Un centre d'affaire hi-tech, une immense piscine, spa, talassothérapie ainsi qu'un large choix d'activités sportives complètent la panoplie. Les propriétaires auront le choix entre trois styles de décoration pour leur appartement : le moderne, le marin ou le semi-contemporain.

Ce serait trop drôle ;o))

... de voir œuvrer conjointement ces deux antipodes politiques ;o))

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Hugo Chavez souhaite l'aide de George W.Bush pour libérer les otages colombiens
[26/09/2007 06:36]

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CARACAS (AP) -- Hugo Chavez souhaite que le président américain George W.Bush joue un rôle positif dans la libération des otages en Colombie, a affirmé mercredi le président vénézuélien.

Hugo Chavez essaie actuellement de trouver un accord avec les rebelles colombiens des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) en vue d'obtenir la libération de leurs otages, parmi lesquels trois Américains .

Lors d'une rencontre avec des proches de ces trois militaires américains, il a évoqué le rôle que pourrait jouer George W.Bush dans les négociations. «Il n'y a là aucune couleur politique ou idéologie. Le président Bush, je l'espère, pourra nous aider», a affirmé Hugo Chavez, soulignant que le président américain avait des rendez-vous prévus avec le président colombien Alvaro Uribe et le président français Nicolas Sarkozy, qui s'est également impliqué dans l'affaire des otages.

«J'espère qu'il veut nous aider», a déclaré M.Chavez.

Le président vénézuélien a indiqué que les FARC réclamaient l'échange de deux de leurs hommes emprisonnés aux Etats-Unis contre d'autres prisonniers.

Alvaro Uribe est contre cette idée. «Il y a un blocage à ce niveau-là», a observé Hugo Chavez.

Le commandant rebelle des FARC, Nayibe «Sonia» Rojas, a été déclaré coupable d'exportation de cocaïne cette année par un tribunal américain, tandis qu'un autre colombien, Ricardo Palmera -plus connu sous le nom de guerre de Simon Trinidad - attend un jugement américain pour des accusations similaires.

«En tant que président, je sais que les chefs d'Etat ont du pouvoir» a affirmé Hugo Chavez, suggérant la possibilité d'un pardon américain.

Le président socialiste a attiré l'attention du monde l'année dernière lorsqu'il a qualifié George W.Bush de «diable» dans un discours à l'ONU.

Au terme de la rencontre, placée sous le signe de l'émotion et de la prière, les proches des otages américains Keith Stansell, Marc Gonsalves et Tom Howes ont remercié Hugo Chavez pour son rôle de médiateur avec les FARC.

Les trois Américains sont détenus par le groupe rebelle le plus important de Colombie depuis que leur avion s'est écrasé au cours d'une mission de surveillance en février 2003, dans les jungles du sud. AP

Sarkozy, sauveur du monde ;o))

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ONU: Sarkozy plaide pour «un New Deal planétaire»
[25/09/2007 19:20]

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NATIONS UNIES (AP) -- Nicolas Sarkozy a plaidé mardi à la tribune de l'ONU pour «un New Deal à l'échelle planétaire» en matière d'économie et d'écologie, jugeant que la communauté internationale n»'a plus le temps d'attendre» pour rétablir la paix et la justice dans le monde.

«Je m'adresse à la conscience de tous ceux qui ont une responsabilité dans la conduite des affaires du monde. Parce que sinon, les pauvres et les exploités se révolteront un jour contre l'injustice qui leur est faite», a prévenu le président français lors de son premier discours devant l'Assemblée générale des Nations unies.

«Au nom de la France, j'appelle tous les Etats à se réunir pour fonder un nouvel ordre mondial du XXIe siècle sur cette idée forte que les biens communs de l'humanité doivent être placés sous la responsabilité de l'humanité toute entière», a-t-il lancé, applaudi par l'assistance. «C'est d'un nouvel état d'esprit dont le monde a besoin, c'est un véritable New Deal à l'échelle planétaire qui est nécessaire, un New Deal écologique et économique.»

Selon lui, «il faut que les choses changent, que les mentalités changent, que les comportements changent».

«Il ne dépend que de nous, de notre capacité à être fidèles aux valeurs au nom desquelles nous sommes réunis ici aujourd'hui», a encore estimé le président français dans cet exercice inédit pour lui. «La France pense que nous n'avons plus le temps d'attendre, la France demande l'action (...) la France sera au rendez-vous de l'action au service de la paix dans le monde.»

En forme de leçon diplomatique, le chef de l'Etat français a jugé que «l'ouverture ce n'est pas la démission, la compréhension ce n'est pas la faiblesse: la faiblesse et la démission ne sont pas des facteurs de paix mais des facteurs de guerre». «Quand on est faible et soumis alors on se prépare à accepter la guerre», a-t-il prophétisé.

«Il n'y aura pas de paix dans le monde si la communauté internationale fait preuve de faiblesse face à la prolifération des armements nucléaires», a ajouté Nicolas Sarkozy en visant implicitement l'Iran, dont le président devait s'exprimer à la même tribune plus tard. «Je veux dire, au nom de la France, que cette crise ne sera résolue que si la fermeté et le dialogue vont de pair: c'est dans cet esprit que la France agira.»

«L'Iran a droit à l'énergie nucléaire à des fins civiles mais en laissant l'Iran se doter de l'arme nucléaire, nous ferions courir un risque inacceptable à la stabilité de la région et du monde», a-t-il fait valoir.

«Regardons notre monde tel qu'il est pour le rendre meilleur, jugeons notre monde à l'aune de la justice: la justice c'est que les Palestiniens retrouvent un pays et construise un Etat, la justice c'est que le peuple israélien ait le droit de vivre en sécurité», a-t-il poursuivi, sans évoquer la crise birmane.

«La justice c'est que le peuple libanais retrouve sa liberté», a martelé Nicolas Sarkozy, qui avait auparavant évoqué «la tragédie libanaise». «La justice c'est que le peuple irakien dans sa diversité trouve en lui-même le chemin de la réconciliation et de la démocratie».

Pour M. Sarkozy, qui devait ensuite présider une séance spéciale du Conseil de sécurité, au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, consacrée à la paix et à la sécurité en Afrique, «la France est convaincue que l'ONU est le seul remède que nous ayons adressé contre l'aveuglement et la folie des hommes».

«La réforme de l'ONU pour l'adapter aux réalités de ce monde est une priorité absolue de la France.» AP

mardi 25 septembre 2007

Grenelle de l'environnement: il faut en faire plus !!!

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Grenelle de l'environnement: il faut en faire plus, réclame FNE
[25/09/2007 21:15]

PARIS (AP) -- La fédération France Nature Environnement (FNE) dresse mardi un premier bilan mitigé des travaux des groupes de travail du Grenelle de l'environnement prévu en octobre. «Pour l'heure, le verre est encore à moitié vide», note FNE qui «tire la sonnette d'alarme pour encourager l'Etat et tous les acteurs à se mobiliser très fortement et immédiatement pour poursuivre les négociations».

Cette fédération d'environ 3.000 associations de défense de l'environnement juge que les six groupes de travail installés cet été «n'ont, pour la plupart, pas encore abouti à la définition de propositions concrètes, faisant consensus et permettant une vraie rupture avec les politiques actuelles. Les rapports qui en sont issus ne sont parfois constitués que de principes et d'un état des lieux des positions des différents acteurs».

Alors que le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo doit faire un premier bilan jeudi, FNE note toutefois quelques points positifs comme une proposition de projet de loi sur les OGM «avec plusieurs consensus sur des points clés de son contenu», une proposition de «réforme de la politique des transports» avec une «réduction des émissions de CO2 des véhicules automobiles en circulation de 176g CO2/km à 130 CO2/km en 2020» et un «Plan national de développement du fret non routier» visant à amener ce mode de transport de 14% aujourd'hui à 25% en 15 ans.

France Nature Environnement inscrit toutefois au «passif» de cette première phase du Grenelle de l'environnement «une absence d'accord sur la politique agricole et de l'eau», «une absence d'avancée sur les dossiers du nucléaire et de la politique d'infrastructures routières» et «une absence trop fréquente de précisions sur le financement des mesures, leurs objectifs chiffrés et leurs calendriers».

Pour Sébastien Genest, président de FNE, «rien n'est gagné, rien n'est perdu mais beaucoup reste à faire pour que le Grenelle soit un succès. Il ne faut pas baisser les bras mais redoubler d'efforts et poursuivre les négociations jusqu'au bout pour que le Grenelle aboutisse à des propositions portées par tous les acteurs qui permettent une vraie rupture et une vraie réponse à l'urgence écologique».

M. Genest estime que les rapports des groupes de travail «ont le mérite de présenter un état des lieux des rapports de force et des difficultés mais trop d'acteurs sont restés sur des positions défensives», sans dire lesquels. Pour lui, «il faut que des consensus se multiplient et que l'Etat fasse preuve d'une volonté politique forte!». AP

Trop cool Manu Chao ...

... qui vous propose sur son site de découvrir son nouvel album ...

Alors qu'attendez-vous ?

Filez-y

Fieffé menteur le Sarko

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«Il n'y a pas une énergie de l'avenir pour les pays occidentaux, et des pays d'Orient qui n'auraient pas le droit d'y avoir accès», a-t-il encore plaidé. «Le nucléaire n'est pas un gros mot, la France a fait le choix du nucléaire, nous ne voulons l'imposer à personne, mais nous disons que dans un univers où dans un siècle il n'y aura plus de gaz, dans 40 50 ans il n'y aura plus de pétrole.»


Et ce qu'il ne veut pas dire, c'est que les stocks d'uranium, eux aussi, sont limités à un siècle au grand maximum (certains disent entre 30 et 50 ans) et qu'en augmentant le nombre de pays consommateurs, on diminuera plus vite nos réserves ...

«Il faut en parler du nucléaire, comme de toutes les autres énergies renouvelables», a martelé Nicolas Sarkozy, défendant «la voie d'une croissance 'propre» et le choix français du nucléaire civil, une énergie «peu carbonée» .


Comment ose-t-il mettre dans le même sac les énergies renouvelables (solaire, éolien ...) et cette cochonnerie d'énergie nucléaire et ses déchets à durée de vie extrêmement longue ?
Lui qui passe son temps à nous seriner qu'il nous faut penser aux générations futures ....

dimanche 23 septembre 2007

Pourquoi faut-il donc que l'Afrique nous montre le chemin ?

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L'épouse de l'ex-président malien met Nicolas Sarkozy au défi
[2007-09-23 22:08]

BAMAKO (Reuters) - Adame Ba Konaré, historienne et épouse de l'ancien président malien Alpha Oumar Konaré, a invité dimanche les historiens africains à participer à la rédaction d'un manuel d'histoire sur leur continent destiné à "mettre à niveau" les connaissances de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique.

L'invitation, rendue publique lors d'une conférence de presse à Bamako, fait suite aux propos tenus par le chef de l'Etat français en juillet dans l'enceinte de la prestigieuse université Cheick Anta Diop à Dakar.

L'orateur, dont c'était la première visite en Afrique sub-saharienne depuis son élection en juin, y avait affirmé que l'Afrique était à la marge de l'Histoire, qu'elle était immobile, stationnaire.

"Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. Le paysan africain (...) ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles", avait affirmé le successeur de Jacques Chirac devant un parterre d'intellectuels sénégalais.

Pour Adame Ba, dont l'époux préside aujourd'hui la Commission de l'Union africaine, "ce sont des affirmations qui reposent sur des poncifs, sur les théories euclidiennes sur l'Afrique, sur l'imagerie coloniale, qui disaient que l'Afrique n'avait pas d'Histoire, qu'il fallait venir admirer l'enfance du monde en Afrique, que l'Africain était installé dans l'immobilisme et qu'il n' y avait pas de dynamisme dans les sociétés africaines...".

L'historienne a expliqué que sa démarche, qu'elle a qualifiée de scientifique, consistait précisément à produire des connaissances censées s'opposer à des affirmations qui, selon elle, ne reposaient que sur des "pseudo-théories".

"Donc, l'objectif c'est d'inviter mes collègues historiens à produire chacun un article dans son domaine de compétence académique avant fin 2007. Lorsque tous les textes seront rassemblés, nous en ferons un recueil à paraître courant 2008.

"Et nous prendrons les mesures adéquates pour acheminer un exemplaire de cet ouvrage collectif vers le président Sarkozy et les autorités françaises, afin de les mettre à niveau de connaissance avec l'Histoire de l'Afrique", a ajouté l'universitaire.

De nombreux intellectuels africains avaient été choqués par le discours de Dakar du nouveau chef de l'Etat français, dont les thèses avaient été jugées par certains comme condescendantes et dépassées.

Chaud, chaud les OGM chaud ...

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Manifestation contre les OGM devant Monsanto en Loir-et-Cher
[2007-09-23 15:03]

ORLEANS (Reuters) - Une centaine de militants anti-OGM se sont rassemblés dimanche matin devant le site du semencier Monsanto sur la commune de Saint-Amand-Longpré, dans le Loir-et-Cher.

Ils entendaient protester une nouvelle fois contre les essais de maïs transgéniques en milieu non confiné.

Cette manifestation intervient au lendemain des déclarations de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Environnement et du Développement durable, sur la possibilité d'un moratoire sur les cultures OGM une fois passé le prochain "Grenelle de l'environnement".

"C'est un rassemblement pacifique qui vise à mettre les parcelles OGM en examen", a expliqué Franciska Soler, porte-parole des faucheurs volontaires du Loiret.

Au même moment, des militants de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) majoritairement favorable aux OGM occupaient la ferme de l'un de leurs collègues pour prévenir toute tentative de fauchage.

Face aux risques d'affrontements redoutés par les forces de gendarmerie présentes en nombre, les militants anti-OGM ont renoncé au marquage des parcelles.

Une délégation de militants anti-OGM devait être reçue par le sous-préfet en milieu de journée.

Si même Chérèque s'offusque de la manière Sarkozy ;o))

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Chérèque ne croit pas à un "Super Dupont" qui réforme en 6 mois
[2007-09-23 15:56]

PARIS (Reuters) - Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, juge utiles les chantiers ouverts par Nicolas Sarkozy dans le domaine social, mais refuse le rythme choisi par le chef de l'Etat pour mener à bien les réformes.

"Super Dupont qui change la France en six mois, ça n'a jamais existé. Aucun pays au monde ne s'est transformé aussi vite", souligne-t-il dans une interview à paraître lundi dans le quotidien La Tribune.

"Les chantiers ouverts par le président de la République sont utiles. Trois sont particulièrement importants à nos yeux: le financement de la protection sociale, le service public de l'emploi et la réforme de l'État", déclare François Chérèque.

"Pour autant, nous sommes surpris par les délais très courts proposés pour mener à bien ces réformes. Le risque est de bâcler le travail, de ne pas faire la pédagogie de la réforme et de donner le sentiment qu'elle se fait contre les personnes directement concernées", souligne-t-il.

"Je m'interroge sur la méthode, et je me demande si, pour le chef de l'État, le dialogue social n'est pas un passage obligé dont il veut se débarrasser rapidement, les résultats apparaissant prédéterminés", s'inquiète le dirigeant syndical.

"Nous notons aussi que Nicolas Sarkozy a une conception très libérale des relations sociales et de la protection sociale. Que ce soit dans la fonction publique ou dans le privé, il privilégie la relation de gré à gré entre le salarié et son employeur, sans possibilité de médiation syndicale", critique-t-il.

samedi 22 septembre 2007

Dirigeants de tous pays, écoutez Angela !!!

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Angela Merkel demande à tous les pays de lutter contre le réchauffement climatique
[22/09/2007 13:07]

BERLIN (AP) -- La chancelière allemande Angela Merkel, qui s'apprête à se rendre au siège de l'ONU pour participer à une conférence sur le réchauffement climatique, a affirmé samedi que les pays industriels et les pays en voie de développement devaient tous contribuer à la lutte contre ce phénomène.

Angela Merkel, attendue lundi à New York, doit s'adresser mardi à l'Assemblée générale de l'ONU. Elle souhaite l'adoption d'un nouvel accord international pour combattre le changement climatique. L'Allemagne préside actuellement le G8.

«Il est important que, d'ici l'année 2009, nous parvenions à un accord sur la manière de poursuivre dans le monde la protection du climat après 2012», quand le protocole de Kyoto sur les émissions de gaz à effet de serre expirera, a déclaré Angela Merkel dans son allocution hebdomadaire.

«Nous pouvons tous voir que, étant donné les situations météorologiques extrêmes, les inondations, les sécheresses, les feux de forêts et les famines, la protection du climat est une tâche mondiale qui nous concerne tous», a-t-elle dit. AP

vendredi 21 septembre 2007

Alors, les OGM, on les interdit ou pas ?

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Cacophonie gouvernementale sur les OGM
[21/09/2007 19:19]

PARIS (AP) -- Cacophonie au gouvernement sur les Organismes génétiquement modifiés. Au lendemain des déclarations de Jean-Louis Borloo annonçant un gel des cultures, le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez a assuré vendredi qu'aucune décision n'était prise.

«Sur ce dossier, il n'y a pas de décision prise pour l'instant», a déclaré M. Wauquiez à l'Associated Press. «Concertation ne veut pas dire, à ce stade, décision.»

Le porte-parole du gouvernement a rappelé que les OGM était un des sujets à l'ordre du jour du Grenelle de l'environnement, grand messe proposée par Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle et qui doit déboucher d'ici la fin octobre sur 15 à 20 programmes concrets pour le développement durable. A l'Elysée, on se refusait à tout commentaire sauf pour renvoyer aux déclarations de M. Wauquiez.

Ces déclarations contredisent les propos tenus par Jean-Louis Borloo dans «Le Monde» daté de vendredi. Le ministre de l'Ecologie a indiqué à un groupe de parlementaires de la majorité que le gouvernement préparait un gel de la commercialisation des semences OGM tout en autorisant la poursuite de recherches en laboratoire.

«Sur les OGM, tout le monde est d'accord: on ne peut pas contrôler la dissémination. Donc, on ne va pas prendre le risque», aurait expliqué le ministre, selon le quotidien. Vingt-deux mille hectares de maïs OGM ont été plantés cette année en France à des fins commerciales. Un seul produit, le MON 810, est autorisé. Cette autorisation expire à la fin de l'année.

Jean-Louis Borloo s'est efforcé vendredi de «dédramatiser». «Je n'ai fait aucune déclaration au 'Monde»', a-t-il affirmé sur LCI. Le ministre de l'Ecologie, désireux de «ne pas mettre en péril le processus», a expliqué s'être forgé une «conviction personnelle très forte» sur les OGM après avoir écouté les groupes de travail du «Grenelle», mais être «prêt encore à en débattre». Il a confirmé qu'une loi serait rédigée «quoi qu'il arrive» sur les OGM pour déterminer «la responsabilité de chacun» et instituer une Haute autorité chargée de l'expertise des produits.

Car sa petite phrase de jeudi a provoqué la fureur de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), qui a quitté le groupe de travail sur les OGM mis en place dans le cadre du «Grenelle» pour faire pression sur le gouvernement. La FNSEA n'a pas participé vendredi à la réunion du groupe de travail au Muséum d'histoire naturelle.

«On nous fait bosser, mais toutes les décisions sont déjà prises», a déploré Philippe Pinta, président de la commission économique de la FNSEA. Le syndicat agricole estime qu'un «moratoire ou un pseudo-moratoire condamnerait complètement la recherche et le développement des OGM en France».

La principale organisation professionnelle agricole a demandé un rendez-vous à M. Borloo pour obtenir des explications. «A partir de là, on prendra la décision de revenir ou non», explique M. Pinta.

Jeudi, les céréaliers ont hué le ministre de l'Agriculture Michel Barnier, venu participer à leur congrès à Tours (Indre-et-Loire). Embarrassé, ce dernier a affirmé comme Laurent Wauquiez que «la question n'est pas tranchée».

Les écologistes, qui avaient applaudi jeudi la prise de position de M. Borloo, ne savaient plus que penser vendredi. Porte-parole de France nature environnement, Arnaud Gossement restait optimiste. «Wauquiez dit quelque chose qui tombe sous le sens: aujourd'hui, il n'y a pas de décision», note-t-il. «On n'est pas inquiets, on continue à travailler.»

A Greenpeace, on était plus pessimiste. Chargé de la campagne sur les OGM, Arnaud Apotheker jugeait «inquiétantes» les déclarations de Laurent Wauquiez et Michel Barnier, dues selon lui à la «réaction extrêmement forte du lobby agricole». «Si Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat et numéro deux du gouvernement, est contredit en permanence par le ministre de l'Agriculture alors qu'il est d'un rang inférieur, ça montre qu'il est une marionnette», a accusé le militant écologiste.

Pour les jeunes Verts, «Laurent Wauquiez reprend les mauvais réflexes d'une droite plus soucieuse de préserver ses relations avec les semenciers et agriculteurs de la FNSEA». AP

samedi 15 septembre 2007

Sauver la couche d'ozone ET le climat, pourquoi pas ?

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La couche d'ozone rempart contre le réchauffement, pour les USA
[2007-09-14 16:36]

BRUXELLES (Reuters) - Une proposition américaine d'accélération de l'interdiction des gaz responsables de l'appauvrissement de la couche d'ozone sera deux fois plus efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique que le protocole de Kyoto, affirme un conseiller de George Bush.

Dans un entretien accordé à l'agence Reuters, James Connaughton, président du Conseil de la Maison blanche sur la qualité de l'environnement, a annoncé que les Etats-Unis proposeraient d'avancer de dix ans la date-butoir pour l'éradication des hydrochlorofluorocarbones (HCFC) lors du sommet de Montréal, qui s'ouvre le 17 septembre.

"Nous allons proposer d'écourter de manière significative ce calendrier, parce que cela bénéficiera à la couche d'ozone et parce que ces gaz ont un effet de serre très puissant", a-t-il dit.

"Cela produirait au moins deux fois plus de réductions que ce qui est prévu par le protocole de Kyoto", a-t-il ajouté.

Les HCFC sont actuellement utilisés dans des systèmes de réfrigération et de climatisation ou bien encore dans les mousses d'extinction des incendies. Ils ont succédé aux gaz CFC (chlorofluorocarbures), interdits en 1987.

Ces substances chimiques, qui ont aussi pour propriété de retenir la chaleur dans l'atmosphère, doivent à leur tour être interdites d'utilisation en 2030 au plus tard pour les pays développés et en 2040 pour les pays en développement.

Jeudi, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a reconnu que l'interdiction des HCFC pourrait être plus efficace dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre que le mécanisme de Kyoto.

Bush a retiré en 2001 les Etats-Unis du protocole de Kyoto au motif que ce plan de l'Onu fixait aux seuls pays développés des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre, à commencer par le CO².

Vive la privatisation du secteur de l'énergie ...

Quelques petits conseils pour éviter les surprises à partir du 1er juillet 2007

En effet, à cette date le marché de l’électricité et du gaz est ouvert à la concurrence de part la volonté de nos « dirigeants » et de Bruxelles et beaucoup de monde risque de se faire piéger.

Un premier conseil : ne cédez pas aux sirènes téléphoniques et autres démarchages, même et surtout de la part d’EDF et/ou de Gaz de France.

Pour info :

Les fournisseurs Electricité :

- ALTERNA

- COMP. NAT. DU RHONE (SUEZ)

- DIRECT-ENERGIE SA

- EDF

- ELECTRABEL France (SUEZ)

- ELECTRICITE DE STRASBOURG

- ENDESA ENERGIA

- ENERCOOP

- GAZ DE France

- GAZ ELECTRICITE DE GRENOBLE

- OUEST ENERGIE

- POWEO

- SIGEXY

- SOREGIES

- USINE ELECTRIQUE DE METZ

Les fournisseurs Gaz :

- ALTERGAZ

- BP GAS & POWER

- DISTRIGAZ

- EDF

- ELECTRABEL

- ENI

- E.ON GROUP

- GAS NATURAL

- GAZ DE FRANCE

- GAZ DE PARIS

- HYDRO ENERGY

- IBERDROLA

- POWEO

- SOTEG

- TOTAL

- WINGAS

Listes mises à jour régulièrement à consulter sur www.cre.fr (site du Comité de Régulation de L’Energie)

Sachez que la plupart de ces fournisseurs n’ont pas ou peu de moyens de production (centrales, barrages, éoliennes,...) comme POWEO par exemple !

Comment ça se passe ?

Comme en téléphonie, les structures sont là (centrales, câbles, pylônes, transfos...) ils n’ont besoin que d’ordinateurs et de téléphones (pour prendre vos réclamations) qu’ils transmettent ensuite aux opérateurs historiques (EDF - GDF) qui, bien entendu, continuent d’entretenir et de développer les installations.

Il existe une bourse de l’électricité (eh oui) POWERNEXT, ou chacun fait son marché. Ils achètent À L’AVANCE de l’électricité, de X mégaWatt/h à une période de la journée où elle est la moins chère et ensuite revendent à leurs clients l’énergie avec bien sûr des gains à la clé. C’est aléatoire car le cours change entre-temps ! Le bénéfice n’est pas assuré. C’est pourquoi au début, les prix sont bas, pour attirer le « pigeon », ensuite il faut faire au plus vite des plus-values sinon c’est la faillite.

Comme pour les opérateurs de renseignements téléphoniques (ex. 12), des fournisseurs actuellement sur les rangs vont disparaître faute de finances suffisantes. Seuls les plus puissants resteront, quitte à perdre beaucoup d’argent au début !...

1) TARIF REGULE, ELIGIBILITE ET TARIF CONCURRENTIEL

Au 1/07/07, vous aurez le choix entre :

- le tarif régulé (comme aujourd’hui) où l’État fixe les prix (peu de fluctuation car suit en général le coût de la vie),

- faire jouer votre « éligibilité », c’est-à-dire choisir le marché, faire jouer la concurrence.

Si vous faites jouer votre éligibilité, donc que vous choisissiez de faire jouer la concurrence, vous ne pourrez plus jamais revenir au tarif régulé.

Je dis plus haut de faire surtout attention aux offres EDF ou Gaz de France car ces deux entreprises, étant opérateur historique, sont les seules (avec Électricité de Strasbourg et de Grenoble, usine de Metz) à conserver deux types de tarifs, le régulé et le concurrentiel. Alors il se peut que vous soyez contactés par EDF ou GDF (surtout GDF) pour vous entendre dire :

- « venez chez nous, on vous fera un contrat unique, vous n’aurez qu’une seule facture, vous aurez des avantages (diagnostiques gratuits d’installation, l’énergie moins chère, une cafetière offerte...) et dès la signature, votre facture baissera de X %... »

Aujourd’hui, EDF et Gaz de France sont devenues des Sociétés anonymes (merci Nicolas), avec des actionnaires à rétribuer. Vous comprendrez donc aisément qu’elles ont intérêt à ce qu’un maximum de leurs clients quittent le tarif régulé.

Programme ou offre alléchant, mais danger, même en choisissant un contrat de type concurrentiel d’EDF ou de GDF, vous faites jouer votre éligibilité, donc, FINI le tarif régulé. Et à titre d’exemple, si pour vous appâter on vous offre un diagnostic de votre installation et qu’on trouve des défauts, vous serez obligés d’y remédier à titre onéreux.

Qu’arrivera-t-il si vous quittez le tarif régulé ?

Un seul exemple, celui de l’hôpital de Besançon.

En 2004, le directeur, envoûté par les sirènes d’ENDESA, quitte EDF et le tarif régulé.

Première année, pas de problème, - 10 % sur la facture d’électricité, on se frotte les mains, y a pas à dire, la concurrence et le marché ça a du bon.

2e année, patatras, + 7 0% sur la facture ENDESA (comme pour les assurances et tout le reste, il faut lire les petites lignes).

Notre directeur d’hôpital, se disant que l’on ne l’y reprendrait pas de sitôt, demande son retour à EDF.

M. EDF lui répond : « volontiers Monsieur, nous vous faisons une offre à 10 % de moins que ENDESA »

- « Quoi ? mais avant je payais tant ! »

- « Oui mais cela, c’était le tarif régulé. Et comme vous avez fait jouer votre éligibilité, vous ne pouvez pas revenir au tarif régulé ! »

- donc résultat des courses, + 50 % en deux ans.

Pour la petite histoire, qui a subi les conséquences de la décision du directeur ?

- les usagers car on a dû fermer des lits,

- le personnel soignant car on a dû supprimer des postes suite à l’augmentation des dépenses budgétaires que l’opération a entraînée.

2) LA NOTION DE POINT DE LIVRAISON

ATTENTION, jusqu’à aujourd’hui, un abonnement à l’électricité et au gaz était contracté par une personne physique ou morale. Demain, c’est-à-dire le 1er juillet, c’est la notion de point de livraison qui prévaudra.

Ça veut dire quoi ?

- Après le 1er juillet, vous décidez d’acheter une maison ou un appartement. Si le vendeur était resté à EDF et/ou GDF régulé, pas de problème. Par contre, si votre vendeur avait fait jouer son éligibilité, donc qu’il a quitté EDF et/ou GDF tarif régulé, vous ne pouvez pas prétendre au tarif régulé, car c’est la notion de point de livraison qui est prise en compte.

- Plus grave, idem pour le locatif. C’est-à-dire que si vous déménagez et que vous êtes en locatif (OPAC, privé...), vérifiez bien où votre prédécesseur dans le logement se fournissait car là aussi, si un locataire décide de quitter le tarif régulé, c’est le logement qui quitte définitivement ce tarif (attention encore, s’il vous dit qu’il était à EDF et/ou GDF, cela ne dit pas à quel tarif il était).

- Cela vaut pour le bailleur de logement qui risque d’avoir des difficultés ultérieures à louer ses logements qui ne seront plus au tarif régulé (d’autant plus qu’actuellement la loi sur la concurrence libre et non faussée lui interdit d’imposer à un de ses locataires de se fournir ici plutôt que là).

BONJOUR LES RECHERCHES ET DÉBOIRES.

3) LES COUPURES POUR IMPAYÉS

Que vous choisissiez n’importe quel fournisseur et n’importe quel tarif, c’est une nouvelle entreprise, filiale commune à EDF et Gaz de France, qui s’appelle depuis 2004, EDF-Gaz de France Distribution, EGD en abrégé interne, qui est en charge de :

- la construction du réseau et du branchement pour vous raccorder,

- l’entretien et le renforcement de ce même réseau,

- le dépannage aussi bien électrique que gaz,

- le relevé des consommations, facturé au fournisseur,

- et toutes les interventions annexes tels augmentation de puissance sur les disjoncteurs, coupures pour impayés, facturés au fournisseur.

Et là, de par ma position professionnelle, j’assiste à des trucs pas piqués des hannetons. Je vous prie de me croire que certains fournisseurs n’y vont pas avec le dos de la cuillère envers leurs clients mauvais payeurs.

4) ET MAINTENANT, LE COUP DE CHAPEAU.

Le 1er juillet 2010 :

À compter de cette date, que vous accédiez à la propriété ou que vous changiez de résidence en locatif, vous n’aurez plus droit au tarif régulé.

Alors si vous avez prévu de faire construire ou d’accéder à la propriété, faites-le avant cette date.

5) EN GUISE DE CONCLUSION

ALORS CONSIGNES POUR CERTAINS D’ENTRE VOUS QUE JE CONNAIS PARTICULIEREMENT :

- si on vous appelle ; même EDF ou Gaz de France ; pour vous faire une offre commerciale, c’est NIET !
Vous leur répondez :
« MOI, JE RESTE AU TARIF REGULÉ ! »

(Si c’est les autres, je n’ose pas vous dire ce que vous leur répondez...)

- Mais surtout, pas de signature et ni même d’engagement oral, même pour le moindre changement de contrat
(Par exemple un « suivi conso » pour la maîtrise de votre consommation (moyennant finance !), de souscrire au service dépannage à domicile, ou bien encore un changement de puissance...).

- Régulièrement contrôlez vos factures car je ne vous dis pas les arnaques qu’il y a eu pour les professionnels...

- Et enfin, ne vous laissez pas berner par des désinformations du style : Le public manque d’informations, il craint de voir la facture grimper...

En cas de problème ou d’incompréhension, renseignez-vous !
(vous connaissez bien quelqu’un dans votre entourage qui travail dans le service
encore un peu public par lequel vous avez reçu ce document par exemple ?)

____________________________

Vous pouvez le constater, c’est un « beau » service public (pour intérêt privés !) de l’énergie que nous ont concocté Bruxelles, le gouvernement et la majorité de l’Assemblée et du Sénat sortants. Et encore, grâce à l’action des agents d’EDF-GDF et d’un petit nombre de parlementaires, vous avez évité pire.

Mais le pire est peut-être à venir car rien n’est acquis définitivement. Il n’y a pas non plus à se résigner à cette casse, il y aura du grain à moudre avec le mécontentement qui va naître. Souvenez-vous que : l’union fait la force, seul nous sommes faible.

Petite anecdote pour finir : en 2006, devant le tollé soulevé auprès des industriels et professionnels, à l’injonction du Medef et de la CGPME, mais aussi de certaines communes qui avaient changées de fournisseurs d’énergie, qui elles aussi étaient dans le cas d’une augmentation de près de 70 % du prix de l’électricité dérégulée, le gouvernement Villepin a mis en place un truc dégueulasse :

Pendant deux ans, EDF rembourse, aux fournisseurs indélicats, 30 % des 70 % d’augmentation qu’ont subi ces patrons et clients repentis. En clair, cela signifie que vous, petits usagers, payez par l’intermédiaire de votre facture EDF, à des sociétés comme POWEO, Suez et autres, la différence entre les rabais qu’elles consentent à leurs gros clients pour ne pas les perdre. ETONNANT NON ?

SOURCE : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28696

vendredi 14 septembre 2007

Un moteur de recherche solidaire !!!


Laissez tomber Google et les autres moteurs de recherche et optez pour le premier multimoteur de recherche solidaire ;o))

Comment ça marche ?


jeudi 13 septembre 2007

Enfin,c'est dit ... Manger moins de viande sauvera la planète.

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Manger moins de viande pourrait faire ralentir le réchauffement climatique --par Maria Cheng--
[13/09/2007 15:49]

LONDRES (AP) -- Manger moins de viande pourrait contribuer à ralentir le réchauffement de la planète, en entraînant la réduction du nombre de cheptels ovins et bovins et, du même coup, celle des rejets de méthane émanant des animaux, selon une étude publiée jeudi dans un numéro spécial du journal «The Lancet».

Pour les experts, réduire la consommation globale de viande rouge de 10% suffirait à diminuer les émissions de gaz émis par les systèmes digestifs des vaches, moutons et chèvres, qui contribuent au réchauffement global.

«Si les gens savaient qu'ils menaçent l'environnement en mangeant plus de viande, ils réfléchiraient à deux fois avant de commander un steak», a déclaré Geri Brewster, nutritionniste à l'Hôpital de Westchester-Nord à New York, qui n'a pas participé à l'étude.

D'autres moyens de réduction de ces émissions de gaz, notamment en donnant au bétail du fourrage de meilleure qualité, n'auraient, selon les experts, que des conséquences limitées. Les gaz provenant d'animaux destinés à la consommation représentent en effet le quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

«Ceci fait de la réduction de la consommation de viande la seule véritable option», a déclaré le Dr John Powles, expert en santé publique de l'Université de Cambridge, un des auteurs de l'étude.

La quantité de viande consommée varie considérablement dans le monde. Dans les pays développés, on mange environ 224 grammes de viande par jour et par personne. Contre seulement 31 grammes par jour en Afrique.

Face à une demande qui ne cesse d'augmenter dans le monde, les experts s'inquiètent de l'augmentation des élevages et de son corolaire, les émissions de gaz, notamment de méthane et de protoxyde d'azote, qui font monter la température. En Chine, par exemple, la population mange deux fois plus de viande qu'il y a dix ans.

Selon John Powles, une consommation de viande moyenne limitée à 90 grammes par jour et par personne dans le monde pourrait éviter l'accélération du réchauffement par les gaz à effet de serre.

Manger moins de viande rouge contribuerait aussi à améliorer la santé de la population. Powles et les co-auteurs estiment que réduire la consommation de viande réduirait aussi le nombre de maladies cardio-vasculaires et de cancers.

«Dans notre société, nous consommons trop de protéines», estime Geri Brewster. «Si on mangeait moins de viande rouge, ça aiderait aussi à réduire l'épidémie d'obésité».

Selon les experts, il faudra probablement des décennies avant que la population accepte de changer ses habitudes. «Nous devons mieux comprendre les conséquences de notre alimentation», a estimé le Dr Maria Neira, directrice du service de santé publique et de l'environnement de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

«C'est une théorie intéressante qui nécessite d'être mieux étudiée», a-t-elle ajouté. «Manger moins de viande pourrait vraiment représenter un moyen de réduire les émissions de gaz et le changement climatique». AP

mercredi 12 septembre 2007

Rassemblement Peace & Landes

Bonjour à tous,

*la France relance en catimini l'arme nucléaire.* Elle rompt avec la dissuasion pour se doter d'un super-missile nucléaire d'attaque, le M51, destiné à opérer des frappes nucléaires "chirurgicales" afin de "garantir nos approvisionnements stratégiques", comme l'expliquait J. Chirac l'année dernière.

Depuis deux ans, une campagne festive et désobéissante est menée dans les Landes, où sont testés les M51, afin de rendre visible cette monstruosité. Un festival s'y tient au plus près du Centre d'Essai et de Lancement de Missiles de Biscarrosse, et des "inspections citoyennes" symboliques ou désobéissantes y sont menées pour empêcher chaque tir.

Le festival Peace and Landes se tient cette année les 21-23 septembre prochains au parc des expos de la commune de La Teste de Buch, juste avant Arcachon, près de Bordeaux. Des covoiturages sont organisés de toute la France -voir sur le forum du site de la campagne : www.nonaumissileM51.org. Au programme : concerts (Ministère des Affaires Populaires, Karpatt, No One is Innocent, Percubaba, nuit électro, et sous réserve Jacques Higelin), théâtre, forums, village associatif sur le principe de la convergence des luttes, et plein d'actions autour du festival.

Nous avons besoin d'être comme l'an passé des milliers à dire non aux missiles M51 ! Et nous avons besoin de volontaires tous les jours à partir du mardi 18 pour l'installation et la bonne tenue (notamment écologique) du festival, ainsi que pour les actions. Un stage de formation à l'action directe non violente (cf. www.desobeir.net) se tiendra à partir du mercredi et sur 3 jours sur le site du festival [une participation aux frais sera demandée).

Toutes les infos sur www.nonaumissileM51.org

contacts :
Jocelyn : jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr
Marie : marygilpops@yahoo.fr (06 63 41 57 21)

Merci à tous !
Xavier Renou
Collectif "non au missile M51" et Réseau Sortir du Nucléaire

-----------------------------

Message envoyé par Jocelyn Peyret

Coordination nationale actions & groupes
Reseau Sortir du nucleaire
MDA - 67 rue St Francois de Salle
Boite M6
73000 Chambery
Mail :
jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr
Web :
http://www.sortirdunucleaire.org
http://www.stop-epr.org

Nitrates bretons : Sanctions européennes, oui mais non ...

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La CE suspend son action contre Paris sur les nitrates
[2007-09-12 12:30]

BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a suspendu mercredi sa décision de traduire une nouvelle fois la France devant la Cour de justice de l'UE pour lui donner une chance de mettre en oeuvre un plan de réduction de la pollution par les nitrates dans l'eau potable en Bretagne.

"La France a pris des mesures pour mettre en oeuvre son plan d'action de mars 2007 visant à assurer que les concentrations en nitrates de tous les points de captages d'eau potable demeurant non-conformes ne dépassent pas 50 mg/l à la fin de 2009", peut-on lire dans un communiqué de l'institution.

Après une décennie d'atermoiements, la Commission avait décidé fin juin de demander aux juges de Luxembourg d'infliger à la France une amende de plus de 28 millions d'euros, assortie d'une astreinte de 117.882 euros par jour de violation.

Sur les 37 points de captage qui posaient problème, neuf restent actuellement non-conformes aux normes.

mardi 11 septembre 2007

Grand remaniement ministériel en prévision ...

Et en avant première , grâce à notre talentueux reporter Gaëtan (merci à lui ;o)), nous pouvons vous offrir une photo de ce futur nouveau gouvernement ...



Oui, bon, en fait, rien de bien nouveau ;o))

dimanche 9 septembre 2007

En voilà qui doivent avoir du temps en classe ;o))

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En Thaïlande, le jonglage de stylos devient un véritable sport
[2007-09-07 12:17]

BANGKOK (Reuters) - Longtemps l'apanage d'écoliers désoeuvrés, le penspinning (faire tourner un stylo avec ses doigts) est devenu un véritable sport en Thaïlande où des milliers de jeunes ont désormais leur club en ligne, www.thaispinner.com.

"Nous comptons actuellement environ 10.000 membres et leur dextérité est vraiment bonne", a déclaré le fondateur du club, Chatchai Songnapawuttikul. "Certains sont très doués en 'penspinning' et désormais les joueurs thaïlandais sont connus à l'étranger", ajoute le jeune homme de 23 ans.

Les membres du club, en majorité des garçons, se rencontrent au moins une fois tous les deux mois pour s'échanger des astuces et faire des démonstrations. Leurs stylos, long de 18 à 20 cm, sont souvent bricolés avec du caoutchouc adhérent et des pointes en métal, censés faciliter leur manipulation.

Les débutants apprennent d'abord le geste de base, qui consiste à faire tourner le stylo autour du pouce. Mais il existe plus de cent façons de faire tourner son stylo avec ses doigts et certains se vantent même de pouvoir réaliser 200 figures.

"J'étais en classe et je n'avais rien à faire quand j'ai commencé à faire tourner mon stylo avec les doigts. Ce qui a attiré l'attention de mes amis", témoigne Chatchai Sompong, 15 ans.

Va-t-on connaître le fin fond de l'histoire balkanique ?

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Les Serbes Karadzic et Mladic auraient été sciemment épargnés
[2007-09-09 11:58]

par Thierry Levêque

PARIS (Reuters) - La France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie ont sciemment laissé en liberté les dirigeants serbes Radovan Karadzic et Ratko Mladic, poursuivis pour génocide dans le conflit bosniaque (1992-95), affirme une ancienne collaboratrice de Carla Del Ponte dans un livre qui paraît lundi en France.

Ces pays auraient agi ainsi pour éviter qu'un procès ne mette en lumière le fait qu'ils connaissaient avant 1995 les projets du président yougoslave Slobodan Milosevic, instigateur du conflit, mais sont restés inactifs lors des hostilités et ont négocié avec tous les protagonistes, avance dans "Paix et châtiment" Florence Hartmann.

Cette ancienne journaliste du Monde, porte-parole du procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), Carla Del Ponte, de 2000 à 2006, dit écrire en qualité de témoin direct d'entretiens et réunions stratégiques.

Contacté par Reuters, le bureau de Jacques Chirac a rappelé les engagements publics de l'ex-président à arrêter les fuyards. Le Quai d'Orsay juge les accusations infondées. "La France a apporté, apporte et apportera son soutien politique total à l'action du TPIY", a dit un porte-parole à Reuters.

"Karadzic et Mladic n'ont pas été traduits en justice pour ne pas raviver le souvenir du choix inavouable des grandes démocraties occidentales de sacrifier la population de Srebrenica en l'abandonnant sciemment à ses tortionnaires, puis en privant ses survivants de leurs terres et d'un jugement", écrit Florence Hartmann.

Après les accords de Dayton du 14 décembre 1995, qui ont mis fin au conflit, les grandes puissances auraient très souvent su où se trouvaient Radovan Karadzic et Ratko Mladic.

Radovan Karadzic, chef politique des Serbes de Bosnie, et Ratko Mladic, général en chef des forces militaires dans la région, ont été inculpés pour crimes de guerre le 25 juillet 1995 par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPYI). Ils sont accusés d'avoir commandité le massacre de 7.000 à 8.000 Bosniaques en juillet 1995 à Srebrenica.

"KARADZIC SAIT TROP DE CHOSES"

Radovan Karadzic aurait vécu d'abord au grand jour en Bosnie, sous les yeux des forces de l'Otan et avec l'appui financier de Belgrade. Un officier français, Hervé Gourmelon, le rencontrait régulièrement à Pale pour le persuader de se rendre. En mai 1997, son arrestation est débattue entre les grandes puissances mais rien n'est fait.

Florence Hartmann cite Jacques Chirac expliquant en 2000 à Carla del Ponte : "Karadzic n'a pas été arrêté en raison de l'opposition des Russes, Boris Eltsine m'a dit : 'Karadzic sait trop de choses sur Milosevic' et il m'a averti qu'il enverrait un avion pour l'extraire de Bosnie si nécessaire".

Radovan Karadzic est parti en octobre 1997 en Biélorussie "dans un avion militaire affrété par Boris Eltsine", avant de revenir en Bosnie début 1998, écrit l'auteur du livre. En 1999, il a demandé au parquet du TPIY 300.000 marks et une protection en échange de sa reddition, avant de renoncer.

En février 2004, le fuyard a été localisé en Bosnie par le TPIY, qui a transmis l'information à l'Otan. "Quelques heures plus tard, un hélicoptère survole la zone, alertant ainsi Karadzic", écrit Florence Hartmann.

En 2005, un Néerlandais contacte le TPIY. Il dit avoir vu Karadzic le 7 avril à la terrasse d'un café d'une ville bosniaque, Foca. Alertée par le TPIY, les responsables américains de l'Otan, qui officiellement ont perdu sa trace, répondent : "Impossible, il était du 6 au 8 avril à Belgrade".

Les deux fuyards ont sans cesse fait état de promesses d'impunité qui leur auraient été accordées par Paris et Washington pour favoriser les accords de Dayton et obtenir la libération de pilotes militaires français prisonniers en 1995.

Le TPIY a selon Florence Hartmann établi que Ratko Mladic a vécu aussi au grand jour en Bosnie, puis en Serbie à partir de 1997, sortant au restaurant, assistant à des matches de football, étant hospitalisé deux fois sous son nom en 2001 et 2002 à Belgrade, touchant sa retraite de l'Etat serbe.

Le TPIY a connu son adresse exacte et l'a transmise à la CIA, sans jamais obtenir de résultats, souligne l'auteur.

Au procès de Slobodan Milosevic, raconte-t-elle, un magistrat britannique du TPIY, Geoffrey Nice, et des analystes militaires britanniques et américains détachés au TPIY ont demandé l'abandon des charges contre lui sur Srebrenica. Les Etats-Unis ont caché au TPIY des écoutes téléphoniques qui montraient son implication directe, dit Florence Hartmann.

Le mandat de Carla Del Ponte s'achève fin 2007. L'Onu a fixé à 2010 la fermeture du TPIY.

samedi 8 septembre 2007

Encore de la poudre aux yeux ;o((

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Accord à l'APEC sur la lutte contre le réchauffement climatique --par Jim Gomez--
[08/09/2007 14:09]

APEC145-0908071611

SYDNEY (AP) -- Au premier jour de leur sommet à Sydney, les dirigeants des 21 pays de l'APEC ont approuvé samedi un compromis soulignant la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique.

C'est le Premier ministre australien John Howard, en tant que hôte du sommet, qui a annoncé la signature de cet accord, qui, selon lui, reflète l'engagement des pays membres de la Coopération économique de l'Asie-Pacifique (APEC) à lutter contre le réchauffement climatique tout en garantissant la croissance économique.

«Le grand défi pour notre région est d'équilibrer nos besoins énergétiques avec l'action nécessaire pour aborder la menace du changement climatique posée par les émissions de gaz à effet de serre», a déclaré John Howard, estimant que les pays de l'APEC «ont signé un nouveau consensus international pour la région et pour le monde».

Fruit de quatre jours de négociations en amont de l'ouverture officielle du sommet, le texte souligne, par le biais d'objectifs non-contraignants, la nécessité de «ralentir, arrêter et ensuite inverser l'augmentation des émissions mondiales de gaz à effet de serre».

Les pays de l'APEC s'y engagent à réduire «l'intensité énergétique» -la quantité d'énergie nécessaire pour produire un point de croissance économique- de 25% d'ici 2030. Cette disposition était souhaitée par l'Australie, soutenue par les Etats-Unis, qui exigeaient que les pays développés et en développement s'engagent sur un objectif chiffré. Ni Canberra ni Washington n'ont ratifié le protocole de Kyoto, signé en 1997, qui fixe des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

De manière générale, le compromis propose de poser les bases d'un nouvel accord sur le climat censé remplacer le protocole de Kyoto, qui expirera en 2012. Une série de réunions sur le texte devant succéder à Kyoto, parmi lesquelles une conférence des Nations unies à Bali (Indonésie) en décembre, se tiendra dans les prochains mois.

L'accord de Sydney appelle également à une augmentation des étendues de forêts d'au moins 20 millions d'hectares d'ici à 2020 et précise que les négociations sur le réchauffement climatique doivent avoir lieu sous les auspices des Nations unies, une exigence de la Chine et de plusieurs pays en développement.

Les 21 pays membres de l'APEC représentent 60% des demandes globales énergétiques et rejettent une part similaire de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Parmi ces pays, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et la Japon figurent au rang des plus gros pollueurs de la planète.

L'accord signé samedi admet à ce sujet des «responsabilités communes mais différenciées» dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cette terminologie signifie que les pays les plus riches de l'APEC devront supporter une part plus importante des coûts, notamment financiers, induits par la lutte contre les émissions de carbone.

Reste que le compromis manque d'ambition pour les écologistes et certains experts du réchauffement climatique. «En pratique, cela ne changera pratiquement rien», a observé Frank Jotzo, expert à l'Université nationale australienne. «Cela manque vraiment d'ambition».

«Si le compromis de l'APEC est le programme des futures actions sur le réchauffement climatique, alors le monde est dans de sales draps», a observé Catherine Fitzpatrick, chargée de l'énergie à Greenpeace.

Par ailleurs, en marge du sommet, deux policiers ont été légèrement blessés et cinq personnes arrêtées lors d'une manifestation de protestation qui a rassemblé environ 3.000 personnes. AP

vendredi 7 septembre 2007

Toujours aussi doué George Bush ;o))

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Les bourdes de George W. Bush à l'APEC
[07/09/2007 14:08]

APEC131-0907070139, APEC133-0907070139

SYDNEY, Australie (AP) -- Mauvaise journée pour George W. Bush à Sydney. Le président américain s'est emmêlé dans ses sigles, confondant APEC, la réunion des pays de l'Asie-Pacifique à laquelle il assiste effectivement, et OPEP, l'organisation des pays exportateurs de pétrole... Avant de confondre Autriche et Australie.

George W. Bush n'en était qu'à sa troisième phrase vendredi lors d'un discours devant un parterre d'hommes d'affaires en marge du forum pour la Coopération économique Asie-Pacifique lorsqu'il a gaffé. «Merci d'être un hôte si délicieux du sommet de l'OPEP», a-t-il lancé au Premier ministre australien John Howard.

Il faut dire qu'en anglais, les sigles se ressemblent: APEC et OPEC.

Le président américain s'est immédiatement corrigé lui-même. Et a tenté de se rattraper par une pirouette, expliquant que John Howard l'avait invité au sommet de l'OPEP l'année prochaine. Ce qui est, au passage, impossible, vu que ni l'Australie ni les Etats-Unis appartiennent à ce cartel des pays pétroliers.

Sa bourde suivante n'a pas été corrigée: parlant de la visite du Premier ministre Howard en Irak et le remerciant de son soutien militaire, il a parlé des «troupes autrichiennes». Là encore, l'anglais lui aura tendu un piège, entre «australian» et «austrian»...

Si George W. Bush a fini son discours sans s'en rendre compte et a quitté la tribune -par le mauvais côté- la Maison Blanche a ensuite remis les pendules à l'heure sans tiquer et sans commentaires, dans le transcript officiel de son discours. AP

A la masse, l'Amérique ;o(( - II

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A 65 ans, elle doit prouver qu'elle n'est pas mineure

FARMINGTON, Maine (AP) -- Une femme de 65 ans à Farmington, dans le Maine (nord-est des Etats-Unis), qui voulait acheter du vin dans un supermarché, a eu la surprise de se voir demander sa carte d'identité pour prouver qu'elle n'était pas mineure.

Barbara Skapa a habituellement son permis de conduire sur elle. Mais avec sa jambe dans le plâtre, elle s'était fait conduire par une amie au magasin la semaine dernière et n'avait pas la pièce d'identité.

La caissière lui a expliqué ne faire qu'appliquer la politique de la maison. Mme Skapa, qui juge impossible qu'on puisse la prendre pour une trentenaire ou même une quadragénaire, a demandé si son amie pouvait acheter le vin pour elle, mais a essuyé un refus.

Une porte-parole de l'enseigne, Rebecca Howes, a expliqué que la politique du magasin était de vérifier l'identité de toute personne paraissant avoir moins de 45 ans qui veut acheter de l'alcool. Cette pratique est répandue dans les commerces du Maine afin d'empêcher les mineurs d'acheter illégalement alcool et cigarettes.

En 2005, le Parlement de l'Etat a voté une loi imposant la présentation d'une pièce d'identité aux clients paraissant avoir moins de 27 ans qui veulent acheter ces articles. AP

jeudi 6 septembre 2007

Quelques vérités sur la crise financière

Reçu via Grain de Sable, le courriel d'information d'Attac

COURRIEL D'INFORMATION ATTAC (n°558)

Mercredi 3/08/06
Merci de faire circuler et de diffuser largement.

Le Courriel est reçu aujourd'hui par 54414 abonnés
______________________________

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Entretien avec Gérard Duménil (membre du Conseil scientifique d’Attac
France). Propos recueillis par Thierry Brun, pour Politis (n°965, 30
août 2007, http://www.politis.fr)

Aux Etats-Unis, le désengagement de l’Etat dans les institutions
fédérales de crédit est responsable de la récente crise financière,
explique l’économiste Gérard Duménil.

La crise récente du crédit et de la bourse souligne, une nouvelle fois,
l’ampleur des dérèglements financiers propres au néolibéralisme. De quoi
s’agit-il ?

Gérard Duménil : La chute des bourses, brutale mais vite corrigée pour
l’heure, est, en fait, un effet secondaire d’une crise du crédit. Plus
précisément, d’une crise d’un type particulier de crédit. La créativité
des institutions financières néolibérales semble sans bornes. Dès que le
profit est à portée de la main, de nouvelles procédures sont mises en
place. Et le plus extraordinaire, en l’occurrence, est la capacité de
ces institutions à reporter une grande partie de ces risques sur
d’autres agents. On le sait, la croissance de l’économie des États-Unis
est largement portée par la dépense des ménages, une consommation folle
des plus riches et une extension sans précédent ni comparaison du crédit
hypothécaire aux ménages, c’est-à-dire un stock croissant de crédits à
très long terme au logement (mais qui, dans ce pays, servent également à
d’autres achats). Les taux d’intérêt sur ces crédits restent
relativement bas (ce sont les taux d’intérêt à court terme qui
remontent).

Comment les banques peuvent-elles soutenir cet endettement croissant ?
Gérard Duménil :

Il faut souligner l’importance historique d’agences fédérales dont la
fonction est de « racheter » aux banques prêteuses leurs créances sur
leurs clients. Elles portent des noms charmants : Fannie Mae et Freddy Mac
(1). Leur rôle est allé croissant jusqu’en 2001, ces agences détenant
alors 38 % de tous les crédits hypothécaires du pays.
Originellement publiques, elles sont en fait privatisées, ou en voie de
l’être. Mais leur image est encore celle d’institutions « garanties » par
le gouvernement : de nombreux agents, notamment étrangers, n’ont pas
remarqué que ces agences étaient désormais privées (le Japon est loin).

« Une grave erreur ! », déclarait Alan Greenspan, Président sortant de
la banque centrale des États-Unis, dans une déclaration tonitruante de
2004. Et de recommander, de surcroît, la limitation et le contrôle de
l’activité de ces agences, supposée biaiser la « discipline du marché ».
Du concentré d’idéologie néolibérale. Tout va mal pour ces acteurs
traditionnels de la politique du crédit aux États-Unis. Dans la foulée
du désengagement de l’État, ces agences souffrent de la jalousie de
nouvelles entreprises entrées dans ce créneau lucratif. L’activité de ce
nouveau secteur explose depuis quelques années, alors que celle de
Fannie et Freddy se contracte. De 38 % des crédits hypothécaires en
2001, les agences fédérales sont revenues à 30 %, le terrain perdu ayant
été gagné par les nouveaux venus. Fannie Mae vient de perdre un procès
qui lui a coûté 400 millions de dollars.

En quoi est-ce important ?
Gérard Duménil : 
Parce que ce sont précisément les entreprises qui se sont engouffrées
dans l’espace ouvert par le désengagement de l’État, qui sont à
l’origine de la crise ! Un bel exemple de privatisation et d’ouverture
d’un secteur à l’initiative privée aux conséquences désastreuses. Mais
deux éléments nous manquent encore pour comprendre les ressorts de cette
crise. Il faut d’abord savoir que ces agences et entreprises se
financent en émettant des titres (achetés par des particuliers ou des
institutions financières, nationaux ou étrangers). Ces titres sont, pour
une part, « adossés » aux créances originelles, ce qui signifie que
celui qui les acquiert, achète, en fait, un « panier » de telles
créances. Les particuliers ignorent souvent le contenu du panier (c’est
par le même procédé que les banques états-uniennes ont revendues la
dette du « Tiers-monde », comme l’a montré le scandale provoqué en
Italie par la vente de la dette argentine à des ménages, qui en firent
la découverte lorsque ce pays cessa ses paiements). Mais, si le cœur
vous en dit, vous pouvez acheter ainsi toutes sortes de crédit, par
exemple les dettes des ménages états-uniens sur leurs cartes de crédit.
Ce business de « titrisation », comme on dit, est florissant. Ses agents
se retrouvent dans des conférences gigantesques, dans des hôtels cinq
étoiles (2). Ils se perçoivent comme les bienfaiteurs de l’humanité : «
Votre industrie est la clef ouvrant aux rêves de notre nation »,
déclarait le Président de la très sérieuse U.S. Securities and Exchange
Commission, à une assemblée de représentants de ce secteur.

Et le tout fait une crise ?
Gérard Duménil : 
La dernière pièce du puzzle est que, face à la chute des taux d’intérêt
sur les crédits hypothécaires, ces entreprises se sont lancées dans le
financement des « rêves » pavillonnaires de ceux qui n’ont pas les
moyens de les réaliser, compte tenu de la stagnation du pouvoir d’achat
qu’organise le néolibéralisme. Une activité d’autant plus attrayante que
les taux d’intérêt sur ces crédits à risque (subprime) sont plus élevés.
Réunissons les deux éléments. Premier point : les risques de prêter à
ces ménages fragiles étaient tels que les cessations de paiements ont
pris des proportions inattendues. Second point : des institutions et
ménages imprudents s’étaient rendus acquéreurs des titres matérialisant
ces créances douteuses. Et voilà que ces acheteurs, touchés par la
dévalorisation de ces titres, ne font plus preuve de leur optimisme
usuel sur les marchés boursiers ! La crise du crédit se transforme en
crise boursière : les cours plongent. On connaît le dénouement. Deus ex
machina, les banques centrales renflouent les trésoreries par une
création monétaire ex nihilo.

Peut-on toujours s’en tirer de la sorte, par des « renflouements » de
court terme ?
Gérard Duménil : 
Cette crise est, en fait, intéressante par ce qu’elle révèle
indirectement. Sans entrer dans l’analyse de l’ensemble des
déséquilibres de l’économie états-unienne (3), on peut dire qu’elle
montre que les potentialités de croissance de la dette des ménages de ce
pays atteignent certaines limites. Pour que la fête néolibérale sous
hégémonie états-unienne continue, faut-il faire entrer dans la danse une
fraction des ménages qui est bien incapable d’en supporter le rythme ?
Faut-il rechercher des taux d’intérêt plus élevés aux frontières du
raisonnables ?
On l’a dit, la dépense des ménages est un facteur crucial de la
croissance états-unienne. Bloquer l’envolée des crédits qui leur sont
destinés, ce serait, à court terme, précipiter la récession qui
s’annonce au lieu d’y remédier, mais surtout, à plus long terme,
compromettre le maintien des taux de croissance relativement élevés de
l’économie des États-Unis. Quels autres leviers pour soutenir alors
l’activité ? Les outils des politiques macroéconomiques sont déjà en
action. Le déficit public, il est là ; le dollar faible, il l’est. Les
taux courts vont très probablement être diminués. Mais les remèdes
s’épuisent. Dans la mondialisation néolibérale, la croissance se
concentre aux deux extrémités de l’éventail de la richesse, entre les
États-Unis et des pays dont la main-d’œuvre est vendue à bon marché,
comme la Chine. C’est un élément central de la propagande néolibérale.
Imaginez un taux de croissance « français » aux États-Unis ! Une
perspective insupportable pour le maître du monde. Quelque chose devrait
alors changer. Mais quoi au juste ? Pour le meilleur ou pour le pire ?

Notes :
(1) Un peu distinctes sont les Federal Home Loan Banks.
(2) Dernière conférence : « Subprime ABS », septembre 18-19, 2006, Four
Seasons Hotel, Las Vegas.
(3) Consulter le site que je partage avec Dominique Lévy :
http://www.jourdan.ens.fr/levy.